• Vendredi 29 mars

    Après une soirée exceptionnelle à Jeloua, ce sont les « Au revoir ». Merci beaucoup Olivia.

    C’est l’heure d’entreprendre la remontée. Le « Cap au Sud », se transforme, en « Cap au Nord », test pour le tendeur de la chaîne de distribution : va-t-il faire son travail correctement jusqu'au bout ?

    Au bout de 162 km, pause repas : tout va bien pour le moment. Il faut dire, que nous ménageons Petit Camion. Il ne faut pas le brusquer ! Nous ne roulons qu’entre 75 et 80 km/h, d’autant plus que nous avons le vent de face.

    Depuis Essaouira le retour

     

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

                    Depuis Essaouira le retour

    MAIS, nouvel incident : il y a une fuite d’eau importante dans le coffre quand la pompe est branchée, Impossible d’aller voir actuellement dans le coffre car le vent est trop fort. Solution : arrêter l’interrupteur de la pompe. Nous nous en occuperons ce soir au bivouac.

    Ce sera avant Boulanoir. Nous aurons fait 351km (Petit Camion roule bien).

    Il faut vider entièrement le coffre, donc camion face au vent.

    Depuis Essaouira le retour

     

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    Au fur et à mesure, nous découvrons l’origine de la fuite : c’est le boiler ( et il se trouve au fond du coffre) qui a rendu l’âme ! Maintenant, il faut trouver une solution pour arrêter la fuite. Pauvre Papy, il est recroquevillé dans le coffre, mais il est plein d’idées. Il faut comprendre le sens de circulation de l’eau (Merci Marc  de tes indications écrites pendant le confinement à Bounou). Après avoir farfouillé dans nos boîtes de « ça peut », nous trouverons de quoi court-circuiter  l’arrivée d’eau. Parfait. Il ne reste plus qu’à tout remettre dans le coffre.

    Nous terminerons la soirée à gamberger pour trouver une solution pérenne, savoir si le boiler est réparable ou pas. Pour le moment, pas de fuite, mais plus d’eau chaude. Pas grave.

    Nous sommes quand même bien, au milieu de nulle part et nous profitons des dernières "dunes" mauritaniennes.

    Depuis Essaouira le retour

     

     

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

     

     

    Samedi 30 mars

    Organisation du passage des frontières dans la journée.  Nous prévenons Cheikh et nous préparons tous les papiers. A quelle « sauce allons-nous être mangés » ? En effet, nous n’avons plus de visa valide ni d’autorisation de circuler avec le véhicule depuis le 8 mars. Mais j’ai pris la précaution de faire faire une attestation d’immobilisation du véhicule par le patron du garage, on ne sait jamais. Effectivement, ce sera utile à la Police et à la Douane. Nous devrons quand même payer un nouveau visa (55€ chacun) de 3 jours (pas de visa rétroactif), mais rien à la douane. Côté mauritanien, en 40 minutes tout sera réglé (Merci Cheikh).

    Côté Maroc, ce sera plus long d’autant plus que le scanner tombera en panne juste devant nous. Nous avons vraiment un chat noir avec nous cette année !

    Depuis Essaouira le retour

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

    Depuis Essaouira le retour

     Toutes les formalités seront quand même terminées à 13h.

    Après avoir fait le plein de carburant, nous ferons la pause repas quelques kilomètres plus loin. Nous l’avons bien mérité, nous mangerons les langoustes achetées au port de Nouakchott.

    Depuis Essaouira le retour

     

    Puis, poursuite de la remontée. Aujourd’hui nous n’aurons fait que 230km. Arrêt bivouac en bordure de l’océan, non loin d’un poste de surveillance par la marine royale, mais pas de visite des militaires cette fois.

    Depuis Essaouira le retour

     

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Depuis Essaouira le retour

     

     

    Dimanche 31 avril

    Direction Dakhla, où nous serons à 12h15. Là encore, nous avons décidé de nous faire plaisir : nous irons acheter 2 douzaines d’huîtres . Le restaurant est fermé pendant le ramadan, mais ils vendent quand même des huîtres à emporter. Parfait.

    Puis nous irons nous installer au bord de l’océan pour le reste de la journée avec les huîtres comme repas pour le déjeuner.

    Depuis Essaouira le retour

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    Depuis Essaouira le retour

    Après-midi tranquille avant d’aller en ville (au marché) faire quelques courses pour la suite de la remontée. Nous y serons vers 17h, il y a beaucoup de monde, c’est l’heure où tout le monde sort en particulier pendant le ramadan.

    Puis retour côté océan pour le bivouac. Nous avons maintenant quelques repères et nos habitudes.

     

    Lundi 1° avril

    Sur la carte du GPS (Osmand) nous sommes à côté d’un site où il y a des autruches. Bien sûr, en repartant, nous irons y faire un tour. Et bien oui, ce fût pour nous, un poisson d’avril : pas d’autruches dans le secteur.

    Nous irons ensuite  dans le quartier des mécanos, car bien sûr, nous avons encore un point de soudure à faire faire au pot d’échappement. Mais … les ouvriers n’embauchent que vers 10h. Trop tard pour nous, tant pis, nous reprendrons la route ainsi. Ce n’est pas essentiel, nous verrons un soudeur à Boujdour ce soir.

    Episode DHL Nouakchott suite et fin. Je suis tenace. N’ayant toujours pas les explications détaillées sur les frais de douane du fameux tendeur de chaîne, je relance tous les interlocuteurs de DHL ; Abou, Sidi, et Bamba (merci WatsApp). En début d’après-midi j’ai ENFIN les papiers de la douane. Et là, je comprends que la douane n’a demandé que 60€ et le transitaire de DHL a pris lui aussi 60€. Il paraît que c’est un tarif forfaitaire pour le transitaire, que le colis soit petit ou plus important. Donc pour un colis déclaré 48€ (au lieu de 310€), DHL a pris 118€ pour le transport et 60€ pour le transitaire !!!! ça fait cher …mais ça dépanne (en principe) !

    Pause repas au milieu de nulle part. D'habitude dans ce secteur, en remontant, nous trouvons des petites fleurs bleues, roses, blanches ou jaunes, cette année : rien. C'est trop sec.

    Depuis Essaouira le retour

     

    Depuis Essaouira le retour

    Nous roulerons toute la journée face au vent, comme souvent à cette époque et nous serons à Boujdour à 16h30. Recherche donc d’un soudeur. Et là, il semblerait que le travail effectué à Nouakchott soit entièrement à refaire. OK, c’est parti. Ce sera la 3° intervention sur ce pauvre pot d’échappement ! Espérons que ce soit la dernière ! Ce sera terminé à 18h30.

    Direction maintenant le camping, où nous nous installerons (à « notre » place) . Nous allons profiter du camping pour la douche chaude et faire la lessive.

    Il n’y a pas grand monde. 

     

    Mardi 2 avril

    Tout le monde est parti, nous sommes seuls au camping  et profitons des installations.

    Douche, grosse lessive … il y a beaucoup de vent, le linge sera vite sec. Je pourrais rapidement le « repasser » et le ranger.

    Le soir, nous ferons la connaissance de camping-caristes (stationnés à côté de nous) qui descendent pour la première fois au Sénégal. Ils viendront nous demander des renseignements que nous leur donnerons volontiers.

     

    Mercredi 3 avril

    Vidange des eaux usées, cassette WC, plein d’eau, payer le camping (pour la première fois nous paierons le plein d’eau)  et nous voilà repartis.

    Même au Maroc il y a des voitures électriques !!! (Tesla vue à Boujdour)

    Depuis Essaouira le retour

    Pause repas à Foum El Oued (on a fait 173 km). Petit Camion tient le coup.

    Nous serons en fin de journée à la Lagune de Naïla. Et là, quelle surprise désagréable : toutes les cabanes des pêcheurs viennent d’être détruites : loi littorale : pas de construction à moins de 300m de l’eau.

    Depuis Essaouira le retour

     

     

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Depuis Essaouira le retour

    Depuis Essaouira le retour

     

     

       Jacques observe les oiseaux avec les jumelles.

     

     

     

     

     

    Du coup, il n’y a qu’un fourgon et nous pour la soirée. Il faudra quand même payer les 20dh pour le parking dit « gardé ».

    D’après ce que nous disent les militaires, les pêcheurs habitent à Akhfennir et viennent pêcher le matin en voiture ou en mobylette. Leurs barques sont en bas au port.  

    Comme souvent, il y a beaucoup de vent, nous devrons tourner le camion plusieurs fois, afin de ne pas être « balancés » pendant la nuit.

     

    Jeudi 4 avril

    Il ne fait pas très beau, le ciel est bien couvert. Malgré tout, nous voyons effectivement les pêcheurs arriver et partir avec leur barque sur la lagune. Ils rentreront trop tard pour profiter de leur pêche, tant pis pour cette fois.

    Nous avons prévu de rendre visite à Christiane et Gérard qui sont maintenant résidents à Mirleft.

    Nous  serons en fin d’après-midi à Sidi Ifni où ils nous attendent. En effet pendant le ramadan, il y a un tournoi de football sur le terrain devant chez eux . IL y a de nombreux spectateurs, et il est difficile d’approcher de l’appartement.

    Vers 19h (heure du Ftour), tout est enfin libre, nous pourrons même garer le camion devant la résidence.

    Depuis Essaouira le retour

    Soirée très agréable de retrouvailles : beaucoup de choses à se raconter : eux, avec leur nouvelle installation, et nous, avec nos déboires mécaniques.

    Depuis Essaouira le retour

     

    Vendredi 5 avril

    Journée cool car beaucoup de vent et grosse chaleur.

    Repas de midi au restaurant (malgré le ramadan) : vendredi oblige, couscous bien sûr.

    Depuis Essaouira le retour

     

     

      

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     Après-midi repos, sans oublier de sortir les véhicules de devant la porte à cause du tournoi  de foot, repas du soir (brochettes) également au restaurant.

    Nous avons eu le temps de faire le tour de toutes nos histoires et même parfois de « refaire le monde ».

     

     

    Samedi 6 avril

    La tentation est grande, nous ne sommes pas loin du "Nid d’Aigle" : lieu en bordure de l’océan où on peut faire du parapente. Il y a bien longtemps que je rêve de faire cette expérience. MAIS, il y a un mais, cette année ne semble pas propice à faire ce genre "d'exploit" ( trop de mauvaises ondes pendant ce voyage, véritable « chat noir »). Ce sera (peut-être) pour une prochaine fois.  

    Direction plein nord.

    Pause repas, comme souvent à la sortie d’Agadir en bordure de l’océan.

    Depuis Essaouira le retour

     

    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

     

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    Depuis Essaouira le retour

     

     

     

     

     

     

     

    Nous serons à Essaouira (dans la famille) en fin d’après-midi.

    Nous y resterons quelque temps pour profiter de la famille ainsi que de tout le confort mis à notre disposition.

    « Cerise sur le gâteau », notre fille Isabelle, son mari, 2 de leurs enfants (Evan et Léni), viendront nous y retrouver pour passer une semaine au Maroc (pour le première fois).

    Merci à Josiane et Hubert  de nous permettre de retrouver nos enfants et petits enfants ici. En janvier, c’était notre « petite » fille Jessie, cette fois, ce sera une autre partie de notre famille !


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  • Depuis Nouakchott suite et fin

    Pendant 26 jours nous sommes donc restés dans notre camion (notre maison) à l’intérieur du garage, mitoyen de la mosquée.

    Comment nous nous sommes occupés ?

    -     Bien sûr les tâches ménagères : petites courses dans le quartier,

    cuisine, ménage, lessive, « repassage », rangement etc… remplissage du réservoir d’eau avec un bidon de 5l !

    Depuis Nouakchott suite

    -       Lecture, Sudoku sur les fauteuils devant le camion . (photos prises de l'installation du dimanche)

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

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     l-   le soir,  jeu de cartes et Rummikub

    -          2 fois le fils de la secrétaire m’a emmenée faire des grosses courses en ville.

    -     1 fois Olivia a pris le temps de m’emmener au marché (achat tissu et colliers de perles)

    Depuis Nouakchott suite

      

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

     

     

     

    Nous avons pu discuter avec le patron : Brahim, la secrétaire : Madame Barry, mais aussi observer les ouvriers (appelés ici les enfants). Nous leur avons attribué un petit nom à chacun : le cycliste, le téléphoniste, le sportif, le Sénégalais, le petit chef, grande gueule, chèche noir, chèche vert, le gardien. Entre le climat et le ramadan, le rythme de travail n’est pas le même que chez nous !

    Effectivement, depuis le 10 mars, c’est le ramadan. Ici il est respecté sérieusement par tout le monde. La mosquée (mitoyenne), nous le rappelle toute la journée : les appels à la prière sont plus nombreux et les prières plus longues. Dommage nous n’avons pas un bon « chanteur » d’autant plus que nous ne comprenons pas ce qu’il dit tant par la langue que par le débit de parole !

    Donc pendant cette période, ne faisant pas le ramadan (jeûne), nous nous faisons discrets dans notre petit camion, toutes les moustiquaires fermées (qui nous cachent un peu) malgré les grosses chaleurs actuelles. Pendant plusieurs jours nous avons eu plus de 40°, nous avons été obligés de mettre en route le ventilateur. Heureusement nous sommes branchés à l’électricité du garage. D’ailleurs, petite anecdote : en voyant le camion branché, un client est venu nous demander si notre camion était électrique !!!!

    En définitive, nous sommes malgré tout bien installés, malgré quelques petites gênes : les moustiques , même la journée, le bruit des motos des gardiens de nuit qui vont et viennent … mais pas grave.

    Cette immobilisation nous aura permis de confirmer ce que nous avions déjà constaté : l’Afrique = école de la patience. Patience qui n’est pas une qualité première de nous, Français …

     

    Vendredi 22 mars

    Dieu Merci, Hamdoullah, Alléluia …

    A 9h je suis partie en taxi avec la secrétaire du garage chercher le colis directement chez DHL.

    Depuis Nouakchott suite

    Depuis Nouakchott suite

      Depuis Nouakchott suite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le fameux tendeur (hydraulique) de chaîne de distribution est enfin là ! Il a fait un grand voyage : Italie, Bordeaux, Paris, Bruxelles, Dakar et enfin Nouakchott.

    Nous avons vécu pendant 26 jours d’intenses émotions (ascenseur émotionnel très actif) passant de l’inquiétude avec longue attente et incertitude, par des moments d’espoir, puis de désespoir et enfin … une lumière venant de la France. Mais livraison DHL compliquée elle aussi, avis de livraison erroné (10 jours au lieu de 3 !). Bouquet final, passage de 48h à la douane de Nouakchott pour payer le dédouanement de 120€ pour une valeur déclarée de 48€ (en réalité, nous l’avons payé 310€). Mais précision, le calcul est fait sur la valeur du colis + les frais de transport c’est à dire 48€+118€

    Maintenant, il ne reste plus que le montage, le réglage et les différentes bricoles supplémentaires à effectuer sur Petit Camion pour repartir d’un bon pied.

    Grâce à notre copain Hervé qui a le même véhicule que nous, nous avions l’option de transformer notre tendeur endommagé en tendeur manuel.

    Depuis Nouakchott suite et fin

    Mais il faut quand même du matériel précis que l’on ne trouve pas forcement ici. De toute façon la pièce était déjà commandée. Par contre il est clair, que dès notre retour en France, nous ferons la transformation et le garderons en secours. Merci Hervé pour tes conseils éclairés.

    Tendeur de chaîne

    Dans les modèles jusqu'en 1989, un tendeur de chaîne à réglage manuel a été installé ; à partir du changement de modèle en 1990, une version automatique a été utilisée. Il est possible de « revenir » à l’ancien modèle.

    Tendeur de chaîne manuel

    Comment fonctionne le tendeur de chaîne manuel

    Vue éclatée des tendeurs de chaîne manuels... est très simple : un ressort puissant pousse un piston vers l'avant, qui à son tour presse le patin mobile contre la chaîne et assure ainsi sa tension. Cependant, comme l'arbre à cames et la pompe d'injection présentent des phases de résistance et des phases de fonctionnement facile lors de la rotation du moteur, les phases alternées de tension et de détente de la chaîne qui en résulteraient provoqueraient des oscillations de la chaîne et du piston, la première étant provoquée par les patins fixes, la seconde par une limitation de retour sous forme d'une vis (7) avec un contre-écrou (29), qui limite la course du piston vers l'arrière.

    Réglage manuel du tendeur de chaîne

    Réglage manuel du tendeur de chaîne/dessin du manuel d'atelier

    Dans l'ancienne version, le jeu entre la chaîne et la glissière mobile (3) est réglé à sec à l'aide de la vis de réglage (2) à 0,4-0,7 mm (jauge d'épaisseur), fixez la position avec le contre-écrou (1).
    L'intervalle de contrôle dépend du kilométrage annuel :

    < 20 000 km --> tous les 10 000 km
    > 20 000 km --> tous les 20 000 km
    dans tous les cas mais annuellement

    [Informations sur le réglage et l'entretien aimablement fournies par Reto d'Oberiberg (CH)]

    Merci aussi à vous tous pour votre soutien

    Mais à 16h catastrophe ! 

    L'ascenseur émotionnel est au plus bas

    Après la distribution calée , le tendeur en place, encore la boîte ouverte, le moteur tourne impeccablement bien, (chaîne maintenue avec un tournevis). Parfait, les ouvriers remontent tout.

    Et là ..... catastrophe, premier tour de clé, la chaîne se re décale, nous sommes atterrés

    Nous voilà à nous poser la même question qu'il y a 27 jours : pourquoi la chaîne saute ? A première vue, ce n'est pas le tendeur...

    La pompe à huile a 30 000 km, la chaîne, sabot, patins ont 60 000 km et le tendeur avait 25 000km, maintenant il est neuf .

    Alors, où est le problème ? Que faire ?

    C’est vendredi, ramadan et malgré tout, les ouvriers travailleront plus longtemps.

    Le patron nous dit que le « petit chef » viendra travailler demain matin.

    Inutile de vous dire que les nuits sont entre-coupées d’insomnies où la tête gamberge …

     

    Samedi 23 mars

    Nous sommes prêts pour accueillir le « petit chef » pour le démontage.

    Mais, après une courte apparition (même pas bonjour) nous l’avons vu repartir sans rien dire ????

    Le patron arrivera plus tard, et n’est pas au courant.

    Donc, pas de démontage aujourd’hui, il faudra attendre maintenant lundi .

    Au plus fort de sa colère, Papy (aidé de son « arpète ») se met lui-même au démontage. Nous ne pourrons sortir que les radiateurs, nous n'avons pas les outils nécessaires pour sortir le ventilo et la suite …

    Quant à moi, je lance des bouteilles à la mer sur différents réseaux.

    Réponses possibles : mauvais montage,  étirement de la chaîne, ovalisation des différents axes … Nous et le patron, pensons que la pression d’huile est insuffisante au démarrage pour pousser le tendeur.

    Nous allons donc partir sur l’idée d’Hervé, transformer le premier tendeur endommagé en tendeur manuel. Le patron portera la pièce à un tourneur. Il ne reste plus qu’à attendre lundi…

     

    Dimanche 24 mars

    Comme tous les dimanches nous sommes presque seuls, il n’y a que le gardien qui fait des va et vient. J’en profite donc pour faire ma lessive …

    Sinon, journée tranquille jusqu’à 17h où Marc et Sabine (des voyageurs avec qui nous avions eu des contacts avant leur départ pour le Sénégal) sont venus nous rendre visite. Nous avons bien sûr parlé de nos mésaventures mais aussi de leur voyage.

    Depuis Nouakchott suite

    Ça fait du bien car ici la communication avec le personnel est difficile à part la secrétaire et le patron. Les ouvriers ne se lient pas du tout. Ils n’ont pas l’habitude d’être « surveillés » tout le temps par les clients … ils ne doivent pas apprécier !

    Dans tout ce décor mécanique, citadin, nous avons quand même autour de nous quelques moutons dans un enclos, multitudes de chats et nous voyons et entendons quelques tourterelles, ça fait du bien.

     

    Lundi 25 mars

    Nous attendons avec impatience l’arrivée du patron avec le tendeur bidouillé en manuel.

    Il sera là vers 10h. les ouvriers avaient déjà commencé le démontage.

    Reste le remontage, tout le monde retient son souffle :

    A 15h30 Avec la bidouille de transformation du premier tendeur endommagé en tendeur manuel, pour le moment le moteur tourne. Attendons demain les vérifications et les autres bricoles à faire avant de reprendre la r

    Depuis Nouakchott suite et fin

     

         

    Depuis Nouakchott suite et fin

    C’est une solution de dépannage qui j’espère, nous permettra de rentrer en France où nous trouverons plus facilement les pièces nécessaires pour remettre Petit Camion d’aplomb ! Tout le monde est confiant, même Papy !

    Il va y avoir du travail au retour

     

    Mardi 26 mars 

    Côté moteur tout va bien aujourd’hui.

    Journée  pot d’échappement. Le travail a été tellement mal fait à Atar, qu’il faut tout refaire aujourd’hui. C’est le carrossier qui s’y collera. Il viendra au garage, nous ne bougeons toujours pas. Il faut d’abord tout démonter, puis façonner une nouvelle ligne, souder et rajouter des fixations. Tout sera terminé dans la soirée avec une interruption d’une heure pour aller chercher une nouvelle bouteille de gaz (vide) pour la soudure.

    Reste plus que l’’électricité pour demain

     

    Mercredi 27 mars

    Aujourd’hui, nous  nous déplaçons chez l’électricien. Nous suivrons Brahim (patron du garage) qui restera avec nous pour expliquer la situation.

    Nous y serons à l’ouverture, vers 10h et repartirons vers midi. Nous paierons 1000 um (environ 25€)

    Nous ne savons pas ce qu’il a fait (il ne veut pas nous le dire) mais tout refonctionne au tableau de bord (le fusible ne saute plus) ainsi que le compte tour (lui, c’était dessous le camion lorsque on a fait refaire l’embrayage, fil coupé).

    Retour au garage pour finaliser l’arrêt des travaux ; courrier attestation d'immobilisation (au cas où), et facture (la douloureuse comme dit Brahim, en définitive,  pas tant que ça) 9300 um, environ 230€.

    Depuis Nouakchott suite

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais avant de partir, nous voulons quand même garder un souvenir de ce moment quand même atypique !

    Nous prendrons tout le personnel en photo.

    Depuis Nouakchott suite

     

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott suite

    le gardien et les motos

    Depuis Nouakchott suite

     

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

     

     

    Mine de rien, ça va faire drôle de quitter tout ce monde avec qui nous avons vécu presque 5 semaines. Dommage que ce soit le ramadan, j’aurais bien organisé un goûter avec eux, mais ramadan exige … le jeûne jusqu’à 19h15. Et là, tout le monde est reparti chez soi.

    Nous devrions quitter le garage ce soir, mais nous aimerions faire le plein d’eau avant de reprendre la route. Le débit du robinet est encore trop faible, il faudra attendre vers 20h. Nous resterons donc une nuit de plus ici.

     

    Jeudi 28 mars

    Nous encombrons le garage, nous ferons au plus vite. Ils doivent déplacer les voitures pour organiser leur travail. A 9h15, nous serons dans la rue devant le garage.

    Derniers "Au Revoir" … contents que ce soit terminé, mais un peu tristes de quitter tout ce monde qui devenait de plus en  plus « proche de nous », avec qui, nous commencions à pouvoir discuter. Nous les avions comme apprivoisés.

    Nous sommes invités ce soir à Jeloua par Olivia : soirée VIP !!!!

    Mais avant, nous irons faire les courses pour la remontée, passer par chez DHL pour avoir la facture de la douane (que nous ne n’avons toujours pas).

    Puis pause repas, proche de la plage (comme d’’habitude) et surtout grand rangement des courses.

    Depuis Nouakchott suite

    Après le repas, tour du camion, quelques fuites sous le moteur !!!!! Direction le garage. Pas d’affolement, d’ailleurs là-bas, ça ne coule plus. C’est à ne rien y comprendre ! Brahim, refait le plein d’’eau : à surveiller jusqu’à demain … nous verrons …

    Nous repasserons ensuite chez DHL, nous aurons enfin une attestation de paiement, mais pas le détail de la facture. Il va donc falloir que j’insiste auprès de Sidi directeur de DHL à l’aéroport.

    Nous irons faire quelques emplètes au port de pêche puis, direction Jeloua. Là, c’est le grand luxe !!! ça fait bizarre …. Mais du bien !

    Depuis Nouakchott suite

     

     

    Depuis Nouakchott suite

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott suite

     

     

    Depuis Nouakchott suite

     

     

    Depuis Nouakchott suite et fin

    Depuis Nouakchott suite et fin

     

     

     

     

     

     

     

    Sur la terrasse: Roof Top !

    Depuis Nouakchott suite et fin

     Depuis Nouakchott suite et fin

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott suite et fin

    Le hasard, coïncidence, nous devons y retrouver ce soir pour le repas, des voyageurs  (Richard et Nicole) que nous avions déjà vus à Nouakchott il y a déjà quelques années, nous nous sommes écrits l’année dernière et nous avons des amis communs.  Ils  sont partis en octobre, sont descendus jusqu'au Libéria et Sierra Léone, ont eu comme nous de nombreux ennuis mécaniques et maintenant, remontent tranquillement, ils ne sont pas pressés.

    Depuis Nouakchott suite

    Soirée imprévue, très agréable Merci 

     


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  • Dimanche 18 février

    Les 16 camping-cars italiens repartent de bonne heure , mais dans le plus grand silence. Par contre nos voisins espagnols et suisses  sont beaucoup moins discrets.

    A 9h30, nous partirons au rendez-vous que nous avons avec le mécano pour changer le soufflet de cardan. Mauvaise nouvelle : il n’a pas trouvé la bon soufflet. Retour au camping. Nemoud viendra alors avec nous à la recherche d’un soufflet et d’un mécano qui veuille bien le mettre en place. Après plusieurs essais non productifs, nous trouverons enfin un soufflet adaptable et le mécano qui veut bien travailler.

    Une fois sur le lieu de l’ « opération », avec ce qui traîne par terre, nous constaterons que c’est un « spécialiste » des soufflets de cardan…

    Depuis Nouakchott

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

    A 13h tout est remonté pour 40 € !

    Retour au camping pour « grignoter ». Entre temps, nous sommes rentrés en contact avec nos copains Christine et Dominique : ils sont dans un campement à 11km de là. Ni une, ni deux, nous voilà partis pour les y retrouver. C’est à Azougui au camping auberge Odette Du Puigaudeau et Aziza tenu par Mamine Evin et sa femme Aziza.

    Depuis Nouakchott

     

    Mamine est une personne très intéressante : guide conférencier et promoteur touristique. C’est un puits de science, esprit très ouvert, qui aime parler de son pays et de sa région. D’ailleurs dans le camping, il possède une bibliothèque fournie ainsi que des vidéos documentaires.

    Depuis Nouakchott

    Le camping est bien conçu, douches chaudes, wc, lavabos, avec une petite « piscine » (d'ailleurs nous y avons fait un petit plouf), et en voie d’aménagement pour recevoir des camping-cars.

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

    D’ailleurs, il n’est pas le seul. Dans l’Adrar, plusieurs personnes se sont regroupées pour former une association afin de développer le tourisme et accueillir dans les meilleures conditions possibles les voyageurs motorisés et les camping-caristes. Le camping Inimi en fait partie, lui aussi, en cours d’aménagement.

    Nous passerons la soirée avec les copains autour d’un bon repas préparé par Aziza suivi d’une vidéo sur Odette Du Puigaudeau ethnologue, passionnée par les voyages et surtout de la Mauritanie.

     

    Lundi 19 février

    Mamine, président du club de pétanque du village, nous proposera une partie de boules sur le boulodrome tout à côté. Compétition France contre Mauritanie et bien sûr …. C’est la France qui a gagné avec sa doublette composée de Dominique et Mamy !!!!

    La matinée avance, c’est le moment de s’occuper du camion : consolider avec du fil de fer  la fixation du pot d’échappement (soudé … à l’africaine !) puis de regonfler les roues.

    Après le repas, nous repartirons à Atar pour passer une dernière  soirée avec Christine et Dominique qui nous organisent un barbecue de côtelettes de chèvre accompagnées de frites !!! Merci

    Depuis Nouakchott

     

     

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    Mardi 20 février

    Nos chemins se séparent : Christine et Dominique entament leur remontée vers le Maroc et nous, nous allons poursuivre notre petit tour de la Mauritanie. Nous favoriserons le goudron afin de ne pas épuiser Petit Camion.

    Nous prendrons donc la route en direction de Tidjikja avec des paysages agréables et variés, dommage que l’harmattan voile l’horizon.

    Pause repas à environ une centaine de kilomètres. L’endroit n’est pas très plat. A savoir que nous sommes toujours à la recherche d’un arbre et dans le désert, les arbres sont rares. Il faut les trouver et surtout les atteindre  !

    Depuis Nouakchott

     

     

     

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    Depuis Nouakchott

    Après la petite sieste de Papy, nous reprendrons la route, toujours vers le sud.

    A 17h30 et après 214km , nous aurons la chance de trouver un bivouac au milieu de dunettes : le bonheur. Dommage le ciel est voilé, mais, comme très souvent, le vent se calme la nuit.

    Depuis Nouakchott

     

     

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    Mercredi 21 février

    Ce matin, pas de vent, ciel bleu et les dunettes bien éclairées ressemblent, comme je le dis, à de la crème chantilly ! C’est beau !

    Depuis Nouakchott

     

     

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    Mais très vite le vent se relève … dommage !

    Pause repas après Rachid. Toujours chercher le sens du vent pour se positionner afin de pouvoir ouvrir la porte latérale car, malgré tout, il fait chaud ! Par contre trop de vent pour sortir l’auvent et manger dehors, le sable vole …

    Depuis Nouakchott

     

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    Dans l’après-midi nous serons à Tidjikja à la recherche de carburant. Il faut être prévoyants. Plusieurs stations n’ont plus de gasoil, seule la station à la sortie de la ville pourra nous servir.

    Nous poursuivrons alors notre route en direction de l’Ouest cette fois.

    Nous entrons dans une zone où il n’y a plus de dunettes, et où il y a beaucoup de rochers, de cailloux de toutes les tailles et de toutes les formes …

    Ce soir, le paysage change pour le bivouac. C’est différent, mais là aussi nous sommes bien.

    Depuis Nouakchott

     

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    Jeudi 22 février

    Toujours l’hamattan pour nous accompagner, ciel voilé. Dommage nous ne profiterons pas de la vue sur la mer de sable à Moudjéria.

    Nous retrouverons la Route de l’Espoir à Sangrave. La circulation n’est plus la même : beaucoup de camions et surtout une route en piteux état ! Nous l’avons connue défoncée, refaite à neuf et maintenant à nouveau défoncée.  Elle est en partie à nouveau en travaux : d’ailleurs nous ne verrons la déviation et nous nous embarquerons dans la ville de Magta Lahjar au moment où tout le monde est dehors, au milieu des travaux, des charrettes etc… Il faudra même emprunter des « ruelles » pour sortir du dédale.

    Et bien sûr, au moment de chercher un spot pour le repas, il y a de nombreuses habitations. Mais bon, nous trouverons quand même « notre » arbre, entouré cette fois de biquettes.

    Depuis Nouakchott

     

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    Puis, direction Aleg, nous envisageons de rejoindre le bord du fleuve à Bogué. Ce ne sera pas pour ce soir.

    Nous ne serons qu’à Chogar El Akhdar, au milieu de marécages asséchés, avec des arbres bien sûr et des troupeaux de vaches.

    Depuis Nouakchott

     

    C’est alors que nous nous apercevrons que nous n’avons plus de jauge à carburant ni d’aiguille de température d’eau, pire, plus de voyants au tableau de bord. Recherche de la panne … mais une panne électrique « générale » pas facile à trouver, tous les fusibles semblent bons.

    Pour le moment le camion démarre, roule bien, le reste se fera  avec prudence. Ne restons pas trop loin du goudron ou des habitations au cas où Petit Camion ne voudrait pas repartir demain matin.

     

    Vendredi 23 février

    Le problème électrique ne s’est pas résolu tout seul dans la nuit, mais le camion veut redémarrer ! Yesssss

    En passant à Aleg, nous ferons le plein de gasoil. Nous en profiterons pour demander l’aide d’un électricien auto. Il va venir à la station …, il arrivera au bout de 45 mn !!!. Il teste les fusibles et là, un fusible est « grillé ». On le change et youpi, tous les voyants sont de retour. Parfait. Merci Monsieur l’électricien.

    MAIS, 2 minutes plus tard … plus rien. Il y a bien quelque chose qui fait sauter le fusible … Nous continuerons quand même notre route comme ça en direction de Bogué.

    Ce midi ce sera un âne qui nous tiendra compagnie, il y a une charrette et des habitations dans le secteur.

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis passage au bord du fleuve Sénégal à Bogué. Mais il est difficile d’accès car il y a une digue tout le long. On prendra alors une petite piste vers l’ouest et nous serons obligés de rentrer dans un village pour l’approcher.

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott

    Nous repasserons alors à Bogué pour reprendre le goudron vers Rosso.

    Plus loin, arrêt bivouac au milieu d’une zone de pâturage.

    Depuis Nouakchott

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott

    De nombreux troupeaux vont et viennent dans ce secteur. Nous pensions être seuls, mais bien sûr, il y a souvent quelqu’un avec les troupeaux, soit à pied soit en charrette. Nous aurons même la visite d’un homme pour demander ce que nous faisons là : on se repose, on passe la nuit … « Pas de problème » pour lui. On s’apercevra en repartant qu’il habite sous une « tente » près de nous, de l’autre côté de la bute.

     

    Samedi 24 février

    Youpiiiii le ciel est bleu.

    Après tous les rituels du matin, nous reviendrons au goudron en direction de Rosso.

    Lors d’un contrôle (parmi tant d’autres …), nous demandons si nous pouvons faire le plein de d’eau. Pas de problème il y a un robinet juste à côté : aussitôt dit, aussitôt fait. Parfait.

    MAIS au moment de repartir, bruit sec de ferraille, moteur qui tourne mal et grosse fumée blanche. Les ennuis continuent !!!!

    Nous chercherons un mécanicien pour essayer de nous dépanner mais, difficile de trouver le mécanicien et une fois sur place, il ne veut rien faire car il ne connait pas les Iveco … Merci Monsieur, on verra ailleurs.

    Le camion veut bien rouler quand même, sans trop le brusquer, ni trop forcer. Il paraît qu’à une cinquantaine de kilomètres il y a aussi un mécanicien, si non, après il y a Rosso à 100 km.

    On ne pourra pas s’empêcher de faire un nouveau détour pour aller voir le fleuve Sénégal. Nous nous retrouverons en face de la ville de Podor côté Sénégal.

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

     

    Plus loin, nous trouverons un arbre « sympathique » pour aller nous y installer et faire la pause repas. On aperçoit même des manguiers au lion !

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

    Aujourd’hui, pas de sieste, il faut trouver une solution pour le camion.

    Quelques kilomètres plus loin, comme indiqué, à Tekane, nous trouverons un « garage ». Il y a bien un ouvrier, et là toutes le hypothèses fleurissent : filtre à air ? pot d’échappement bouché ? pompe à injection ? injecteurs ?  moteur à changer ? . Le patron arrive enfin, mais pas de solution. Nous poursuivrons alors notre route.

    Ce soir, nous nous arrêterons de bonne heure. Nous nous éloignerons du goudron en prenant une piste et trouverons un bon spot pour terminer la journée tranquilles …

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’est la pleine lune, on la voit se lever à travers les épineux, mais impossible de faire une photo correcte. Il y a toujours sur la photo, un halo de brume autour, alors qu’elle nous paraît nette à l’œil nu.  Dommage.

     

    Dimanche 25 février

    C’est là que les choses se compliquent. Ce matin, Petit Camion ne veut pas démarrer. Grand moment de solitude, nous sommes à plus de 5km du goudron …. Que faire ? A force de faire fonctionner la pompette pour vérifier que le gasoil arrive bien et d’insister au démarreur, le moteur « tousse » enfin … ça va le faire … YESSS, Petit Camion tousse mal, mais il a démarré. On le laisse chauffer un peu avant de reprendre le chemin du goudron.

    Une fois chaud, il tourne mieux, sans trop lui en demander, mais bien sûr il fume toujours beaucoup.

    Nous sommes à 56km de Rosso. Nous y serons à 10h, plein de gasoil et que faire ? Aller, on tente le coup ? Il reste 200km jusqu’à Nouakchott où on trouvera sûrement davantage de mécaniciens compétents que là … C’est parti. Cette fois, on ne s’arrêtera plus. 

    Arrivés à une vingtaine de kilomètres de Nouakchott, nous téléphonerons à notre amie Olivia qui sera de bons conseils. Effectivement, elle connaît un mécanicien compétent, mais il ne travaille pas le dimanche bien sûr.

    En attendant, nous irons donc nous poser à 14h15, sur notre lieu préféré en bordure de l’océan pour nous restaurer un peu. Oufff, nous y sommes arrivés.

    Nous aurons la visite d’une jeune femme allemande, qui est descendue en vélo jusqu’en Mauritanie. Elle est tombée amoureuse des dromadaires et depuis 1 an et demi, elle vit à Nouakchott au milieu d’eux (on ne sait pas trop comment !). Elle est vétérinaire à l’origine et depuis sa rencontre avec les dromadaires, elle cherche à les comprendre et les appréhender d’une autre manière que les chameliers traditionnels. Elle essaie de faire profiter les touristes de son expérience en leur proposant des balades sur la plage. 

    Mais, Petit Camion, risque de ne pas redémarrer demain matin. Nous déciderons donc d’aller dormir devant le garage indiqué par Olivia.

    Pas facile à trouver, mais nous avons, entre autre, un indice imparable, le mur du garage est mitoyen avec la mosquée.

    Depuis Nouakchott

     

    Nous y sommes. Le gardien nous propose de rentrer le camion dans l’espace garage. Parfait. Nous nous y installerons donc, pour combien de temps ? nous l’ignorons.

    Le patron du garage ne sera au garage que mardi. Alors … patience. Mais nous sommes quand même plus rassurés, nous ne sommes plus seuls.

    Nous aurons droit bien sûr 6 fois par jour aux appels à la prière par le muezzin. Les plus gênants sont ceux du matin de bonne heure.

     

    Lundi 26 février

    Réveillés par le muezzin bien sûr. Mais nous ne nous pressons pas trop.

    Pourtant le garage ouvre bien à 8h. les ouvriers et la secrétaire sont à l’heure. Je leur expliquerai notre situation et ils voudront prendre la responsabilité d’ouvrir le carter de la distribution.

    Constat : le chaîne semble détendue et surtout elle est décalée.

    Cela va demander beaucoup de travail, il faut attendre les ordres du patron. Mais quand sera-t-il là ? peut-être cet après-midi ? nul ne le sait.

    En attendant, nous vaquons à nos occupations. J’irai même faire quelque courses dans le quartier.

    Papy s’occupe avec des Sudoku, et moi, aujourd’hui, j’avance la rédaction du blog.

    Nous avons accès au robinet d’eau, à l’électricité … tout ce qu’il nous faut. En définitive, on pourrait être plus mal !

    Je pourrai faire une petite lessive, il y a même un « fil à linge » !

    Le garage fermant à 17h, nous resterons avec le gardien. Mais il ne parle pas français !

    Demain sera un autre jour. Nous attendons ardemment l’avis du patron !

    Mardi 27 février

    Le patron n’arrivera que vers 11h. Aussitôt il vient nous saluer et établir l’état de la situation. Ils vont bien être obligés de tout ouvrir.

    Mais notre camion est au milieu du terrain et au soleil. Il faudra donc bouger plusieurs voitures afin de pouvoir avancer notre véhicule de façon à ce que le moteur soit à l’ombre.

    La « salle d’opération » est installée vers 13h30.

    Sans précipitation, bien sûr, à « l’africaine », les ouvriers se lanceront dans le déshabillage de l’avant du moteur : pas toujours facile, il faut chercher à comprendre comment les pièces sont reliées entre elles, pour atteindre le but : la chaîne de distribution et surtout le fameux tendeur hydraulique.

    Depuis Nouakchott

    Pendant ce temps, nous sommes installés sur nos fauteuils à côté du camion. On ne l’abandonne surtout pas. Mine de rien, on surveille tout ce qu’il se passe. On se rend bien compte que nous sommes en Afrique, le rythme de travail est vraiment au ralenti … c’est qu’il fait chaud !!!

    Vers 16h le patron a l’objet en question dans les mains. Il le manipule dans tous les sens devant ses ouvriers attentifs à chaque geste. Il cherche à comprendre pourquoi il s’est coincé … et surtout s’inquiète de comment il va faire pour le remplacer. Pas facile de trouver des pièces Iveco en Mauritanie !

    Il partira donc dans le quartier des mécanos ( dit le Ksar) à la recherche d’un tendeur. Vers 19h, il reviendra bredouille. MAIS, il attend un coup de téléphone de la personne qui s’occupe de le trouver, sinon, il faudra le commander au Maroc.

     

    Mercredi 28 février

    Nous attendons le verdict du patron. Il arrivera vers 10h30, soucieux.

    Il n’y a pas de pièces Iveco à Nouakchott et il cherche à comprendre (comme nous d’ailleurs) pourquoi le tendeur s’est à nouveau coincé si rapidement (changé il y a 18 mois et fait seulement 25 000 km).

    Il envisage alors de changer aussi la pompe à huile. Pour  faire venir les pièces du Maroc, il faut être sûr de commander les bonnes. Lui, comme moi, nous voilà en quête de trouver toutes les références du camion.

    Pas de précipitation …

    La journée se passera tranquillement.

    Dans la soirée le patron partira, au Ksar, aux nouvelles.

     

    Il nous tarde demain pour avoir une réponse.

     

    Jeudi 29 février

    Nouvelle journée à attendre. Cette fois il faudra envoyer une photo du camion pour être sûrs du modèle.

    Dans la matinée j’irai faire quelques courses dans le quartier, c’est pratique pour se dépanner.

    Dans l’après-midi, pendant que Jacques fait la sieste, je papoterai avec la secrétaire (entre femmes ! )

    Olivia est surbookée, elle n’a pas encore pu venir. Elle devrait passer demain …

    Que c’est long d’attendre sans avoir de réponse, toujours dans l’incertitude …

     

    Vendredi 1° mars

    Encore  attendre.

    Pour s’occuper, nous remettrons de l’eau dans le réservoir de la réserve. Il y a bien un robinet mais notre tuyau est trop court. Nous nous servirons donc de notre bidon de 5 litres.

    Il faudra aussi fabriquer une sorte d’entonnoir avec une bouteille de Tonic…

    Depuis Nouakchott

    Il manque trop d’eau pour le remplir entièrement, nous en ferons un peu tous les jours.

    A 17h, c’est la grosse déception : le fournisseur du garagiste n’a pas trouvé la pièce au Maroc : toute cette attente pour rien. Que faire ?

    Je téléphonerai au patron du garage de Rabat pour savoir s’il peut trouver la pièce. Mais bien sûr, c’est vendredi soir, tout est fermé jusqu’à lundi. Je lui envoie toutes références que j’ai, la photo de la pièce : ce fameux tendeur hydraulique ! la balle est dans son camp, sinon, il faudra faire venir la pièce depuis la France.

    A ce moment-là, nous avons la visite d’Olivia : ça nous fait du bien !

     

    Samedi 2 mars

    Il faut s’organiser pour encore de nombreux jours immobiles.

    Le fils de la secrétaire viendra me chercher avec sa voiture et il m’emmènera faire toutes les grosses courses en ville. Merci beaucoup à lui. Pas pratique de faire ce genre de courses en taxi : il faut faire plusieurs magasins pour tout trouver !

    La matinée sera donc bien occupée. Au retour, il faut tout ranger : petit camion mais beaucoup de choses dedans !

    A 14h Olivia reviendra nous rendre visite, cette fois pour nous présenter sa fille qui a déjà 4 ans et que nous ne connaissions pas. Visite rapide car Olivia est toujours très occupée.

    Puis dans l’après-midi, petite lessive : ne pas attendre trop pour ne pas en avoir beaucoup. La lessive dans une bassine posée au sol … pas facile à mon âge ! Aïe le dos !

     

    Dimanche 3 mars 

    Nouvelle journée en stand-by !

    En attendant, je vous fais visiter le garage où nous sommes depuis 1 semaine

    Depuis Nouakchott

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

    Depuis Nouakchott

     

     

     

     

     

     

     

    Depuis Nouakchott

    Lundi 4 mars

    Nous attendons avec impatience la réponse de Rabat.

    A 10h30 toujours pas de réponse, je téléphonerai donc au patron du garage : bonne nouvelle, ils ont trouvé la pièce, il faut que je leur envoie l’adresse à laquelle DHL va livrer le colis. Aussitôt dit, aussitôt fait, ce sera chez Olivia (elle a l’habitude et DHL la connaît bien).

    MAIS à 14h30 coup de téléphone de la secrétaire du garage de Rabat. Il faut une précision sur le modèle du camion (c’est bien un 40.10) afin d’être sûrs que ce soit la bonne pièce. On en conclut, qu’ils n’ont toujours pas la pièce : nouvelle déception.

    Grosse réflexion, il va vraiment savoir s’ils peuvent avoir la pièce, sinon il faudra la commander en France : encore de longues journées d’attente ! En effet, nos visas, assurance et autorisation de circuler en Mauritanie, se terminent le 10 mars, le même jour que le début du Ramadan…

     

    Mardi 5 mars

    9h05, toujours pas réponse

    J’appelle la secrétaire du garage de Rabat, ça ne répond pas !

    Plus tard, à 9h30, message vocal du patron de Rabat : « Hier c’était une fausse nouvelle, pas de pièces pour un Iveco de cet âge »

    Nos émotions montent et descendent sans cesse …

    Dernier recours, notre petit mécano Nicolas,  en France.

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Je l’appelle, lui explique la situation. Il se met aussitôt à la recherche des pièces et il me tiendra  au courant de l’évolution de la situation. Merci Nicolas !

     

    Donc encore de nombreuses journées d’attente !

     

    A demain pour la suite du feuilleton


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  • Lundi 5 février

    Objectif de la journée : trouver le moyen de réparer Petit Camion avant qu’il soit complètement en panne. Donc nous allons « chez les mécanos et vendeurs de pièces »

    Pièce indisponible sur l’ordinateur de l’accessoiriste . Que faire ? Faire venir la pièce de France ou trouver une solution au Maroc. Je savais que le mécano Kamal de Tinghir avait dépanné un copain (J L A ) qui a le même véhicule que nous, en allant jusqu’à Es Smara lui changer son embrayage : il connait donc bien la pièce. Je tente le coup. Je lui téléphone. Effectivement il connait bien ce véhicule et la pièce qu’il nous faut. Après plusieurs appels, nous convenons de la procédure à adopter. Il a trouvé le bon kit d’embrayage, il nous l’envoie par le bus. Nous sommes lundi midi, nous recevrons la pièce à Dakhla mercredi matin 6h. Parfait ; après montage, donc vérification que ce soit la bonne pièce, je lui ferai un virement sur son compte. Tout le monde est OK, c’est parti …

    En attendant, nous savons que Hubert (notre beau-frère ) et son frère jumeau, en partance pour le Sénégal, passeront au carrefour de Dakhla vers la mi-journée. Nous irons donc les y rejoindre. Ce sera l’occasion de leur faire faire une pause en partageant le repas de midi dans notre Petit Camion.

    Depuis Atar

    Tout le monde est content, nous passons un excellent moment. Pour eux la route continue jusqu’à Bir Gandouz pour ce soir.

    Nous, nous retournerons au bord de l’océan passer la fin de la journée.

    Au passage nous achèterons 2 douzaines d’huîtres pour ce soir !

     

    Mardi 6 février

    Journée tranquille au bord de l’océan.

    Nous irons quand même en repérage en ville dans l’après-midi pour se renseigner où se trouve la « gare routière » de cette compagnie de bus.

    Puis retour au bivouac.

     

    Mercredi 7 février

    Jour J : réception de la pièce à 10h

    Depuis Atar

     

     

     

     

    et direction chez le mécano.

     

    Depuis Atar

     

     

     

     

     

     

    A 10h15, les travaux commencent. Nous sommes « impatients » de savoir si nous avons reçu la bonne pièce.

    Lors du démontage nous apprendrons quand même que la boîte à vitesse ne tenait que par 1 boulon au lieu de 4. Ce qui peut expliquer peut-être le phénomène de « broutement » lors des « rétrogradages » de vitesse et non l’usure de l’embrayage. Mais bon, c’est la bonne pièce et nous repartirons avec un embrayage neuf !

    Tout ceci prend du temps, car le mécano, pour satisfaire tout le monde a tendance à s’éparpiller …

    On en profitera également pour changer la batterie moteur.

    Pendant ce temps, nous sommes dans le camion. On garde le moral, je préparerai même un poulet frites pour midi.

    Depuis Atar

    J’irai faire aussi quelques courses et Papy ira chez le coiffeur !!!! Voilà plus de 50 ans qu’il n’y est pas allé.

    Depuis Atar

    A 20h30, ce n’est pas terminé, mais nous pourrons quand même rouler pour retourner jusqu’à notre bivouac. Ce sera une première occasion pour tester les réglages.

     

    Jeudi 8 février

    Nous de retour à 10h chez le mécano pour des derniers réglages et les « finitions » : nombreux branchements  électriques aléatoires ….

    Depuis Atar

     

     

       Depuis Atar

     

     

     

    A 14h, tout est terminé.

     

    En Afrique tout est possible , rien n’est certain !

    Nous terminerons la journée à notre bivouac au bord de l’océan et préparerons la reprise de la route demain matin.

     

    Vendredi 9 février

    Après avoir fait le plein de gasoil, nous reprenons la route « plein sud ».

    Nous croisons 2 véhicules de voyageurs que nous connaissons. Nous faisons aussitôt ½ tour pour leur faire un petit coucou. Ce ne sera pas facile car ils roulent vite. Mais bon, nous les rattraperons à l’entrée de la ville. Echanges brefs car ils doivent aller au marché central.

    Nous repartirons donc direction de  la frontière mauritanienne. Nous prendrons contact avec Cheikh pour le passage de frontière demain.

    Nous ferons la pause repas à Porto Rico. C’est toujours aussi beau.

    Depuis Atar

     

    Depuis Atar

     

     

     

     

     

    Depuis Atar

     

    Après la petite sieste de Papy, direction Bir Gandouz où nous serons vers 17h30.

    C’est vendredi, papy a envie d’un couscous. Nous le réserverons donc à Barbas pour 19h30.

    Depuis Atar

     

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    Puis nous irons plus loin pour passer la nuit plus au calme.

     

    Samedi 10 février

    Départ pour la frontière. Nous y serons à 11h.

    Depuis Atar

    La queue n’est pas trop importante, mais nous passons lentement. Nous aurons franchi la police à 11h30, mais pour passer au scanner il faut suivre la file camion. On sortira du scanner à 12h30 mais il manque encore 1 papier. Encore un dernier contrôle par les militaires.

    Depuis Atar

     

    Direction la Mauritanie. Nous y serons à 13h, Cheikh nous y attend.

    Depuis Atar

    Nous ne descendrons pas du véhicule, il s’occupe de toutes les formalités.

    Visas : 55 € x2

    Douane pour le véhicule : 10 €

    Assurance pour 1 mois : 32 €

    Carte Sim : 17,5 € 12G pour 1 mois : 5 €

    On fait nos comptes avec Cheikh, on change un peu d’argent.

    Tout est terminé à 14h30. Il faut changer d’heure : il est alors 13h30.

    Depuis Atar

    L’heure de se  restaurer. Nous irons 2 ou 3 km plus loin.

    Depuis Atar

     

    Nous poursuivrons notre descente encore un cinquantaine de kilomètres avant de se poser pour le bivouac au milieu de nulle part …

    Depuis Atar

     

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    Depuis Atar

    Comme souvent en Mauritanie, il y a beaucoup de vent, mais nous passerons une première très bonne nuit dans le désert mauritanien.

     

    Dimanche 11 février

    Départ pour Nouakchott où nous avons rendez-vous avec des copains voyageurs qui terminent leur périple mauritanien.

    Pour midi, nous ferons la pause après 160 km. Pas de sieste aujourd’hui, il reste encore 230 km…

    Depuis Atar

     

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    Nous avons RDV aux Sultanes. Nous n’y sommes jamais allés, nous avons du mal à trouver les copains. D’ailleurs , nous nous planterons dans un chemin bien mou. Philippe et Bernard seront obligés de venir nous aider à sortir : Merci à eux.

    Nous passerons donc une bonne soirée entre copains à parler de …. voyages bien sûr !

    Depuis Atar

     

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    Les prestations du camping les Sultanes étant très médiocres, nous irons bivouaquer tous ensemble  à 500 m de là dans la nature.

     

    Lundi 12 février

    Depuis Atar

    Le groupe se sépare : les uns ayant des problèmes mécaniques iront chez Toyota avant d’entamer la remontée, les autres s’avanceront tranquillement vers le Banc d’Arguin et nous, nous resterons la journée sur Nouakchott pour retirer de l’argent, faire diverses courses et finir la journée par un passage au port pour acheter des langoustes et de la lotte, avant de rejoindre notre point de bivouac habituel, près de l’océan. 

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    Mardi 13 février

    Direction Atar par le goudron.

    Nous avions pris cette route il y a déjà 4 ans, nous avions oublié que là aussi il y avait des portions complètement détruites. Pauvre réseau routier mauritanien !

    Pause repas près des dunes pour midi. Nous nous ferons alors notre délire : des langoustes dans le désert !!!

    Depuis Atar

     

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    Bien sûr, petite sieste de Papy, mais cette fois-ci, sur le tapis, dehors, car il fait très chaud.

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    Nous poursuivrons ensuite notre route jusqu’à 17h30, heure de trouver un spot pour la nuit.

    C’est alors qu’il faut mettre les 4 roues motrices et que nous nous apercevrons  qu’elles ne tiennent pas ; défaut de réglage à revoir à Atar.

    On trouvera alors un spot sur un sol plus dur.

    Depuis Atar

     

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    Bivouac agréable avec un peu de vent : indispensable pour « rafraichir » un peu l’intérieur du camion ! Il fait très chaud. Il faudra quand même mettre le ventilateur pour la nuit.

    Quel beau ciel, on est bien !

     

    Mercredi 14 février

    Nous avons rendez-vous à Atar chez Inimi avec Christine et Dominique.

    Nous y serons à 11h.

    Ce seront les retrouvailles, beaucoup de choses à se raconter.

    Depuis Atar

     

    A midi nous irons manger au restaurant chez Hawa (restaurant connu des voyageurs,

    Depuis Atar

    puis retour à l’auberge.

    Après-midi ; douche, lessiveS, ménage etc … quand,  oh surprise, arrivera un groupe de 16 camping-cars italiens. Il faudra caser tout le monde. Heureusement qu’il y a un terrain en cours d’aménagement à côté. Tout le monde trouvera une place.

    Le soir Nemoud  organisera pour notre petit groupe, un méchoui de chevreau pour la Saint Valentin. 

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    Très bonne initiative. Bonne soirée. Merci

     

    Jeudi 15 février

    Avant de poursuivre notre voyage, et surtout dans ce secteur, il faut régler le problème des 4 roues motrices. On demande à Nemoud de nous trouver un mécano. Ils semblent tous avoir beaucoup de travail. En effet, un mécano viendra voir, nous demandera d’aller à son garage. Mais au bout d’une heure, il ne s’est toujours pas approché de notre véhicule. Il est occupé sur une autre voiture. Comme il est midi, nous repartons à l’auberge en lui demandant à quelle heure il faut revenir : « vers 15h par là … » C’est très vague …

    De retour au camping, Dominique nous a préparé le repas : Merci

    Puis petite sieste, mais il fait trop chaud.

    N’ayant toujours pas vu un mécano au camping, au plus fort de sa colère, Papy a enfilé sa tenue de schtroumpf et a filé sous le camion. Il a été horrifié, désolé par ce qu’il a vu : fils qui pendent partout, boulons encore desserrés …

    Mais bon, Dominique a eu pitié de lui et il est passé sous le camion lui aussi. A coups de clés de 13 de 14 de 17 de 19 de scotch, de colliers, à 18h tout semblait Ok.

    Depuis Atar

    Bravo et Merci pour le coup de main.

    Demain sera un jour test, nous partirons en balade dans le secteur en compagnie de Christine et Dominique.

    Ce soir, au lit de bonne heure, les nerfs ont été encore à rude épreuve.

     

    Vendredi 16 février

    Nous quitterons le camping avec Christine et Dominique pour aller une boucle autour d'Atar. Ce qui nous permettra de tester les 4 roues motrices réglées la veille par Dominique et Papy.

    Avant de partir sur les pistes, on fait le plein d'eau, de carburant et un peu de ravitaillement.

    Munis d'une VHF qu'ils nous ont prêtée, nous suivrons le Sprinter de Christine et Dominique.  Voilà quelque temps qu'ils sont dans le secteur, ils ont de nombreuses traces. 

    Nous partirons en direction de la passe d'Amojar

    Depuis Atar

     

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     Puis nous ferons la pause repas à Fort Sagane (ce qu'il en reste !) : un des  lieux de tournage du film

    Depuis Atar

     

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    Puis, nous partirons à l'Oasis de Mhaireth. Mais voilà, la piste est une vilaine tôle ondulée qui aura raison de notre échappement.

    Depuis Atar

    Il faudra encore que les hommes passent sous le camion !

    Depuis Atar

    Mais après, nous aurons la récompense, l'arrivée à Mhaireth

    Depuis Atar

    et sa guelta !

    Depuis Atar

     

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    Arrive la fin de l'après-midi, c'est le moment de trouver un spot pour le bivouac. Dommage, ici ce n'est pas possible car il y a beaucoup de moustiques.

    Nous repartirons en suivant l'oued. Mais le sable devient de plus en plus mou. Nous nous arrêtons car nous ne voyons plus la voiture de Pierre qui nous suivait. Et bien sûr, impossible de repartir. il faudra dégonfler un peu plus et utiliser les plaques. Nous nous en sortirons en courtes.

    Le soleil descend à l'horizon. Nous trouverons plus haut un spot pour le bivouac. 

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    Samedi 17 février

    Depuis Atar

     

    Depuis Atar

     

     

     

       

     

     

     

     

    Nous quitterons provisoirement nos compagnons de voyage qui continuent leur "boucle".

    Quant à nous, nous devons retourner à Atar pour faire réparer le pot d'échappement et un soufflet de cardan complètement explosé.

    Dans la matinée nous ferons le tour des mécanos et des soudeurs avec Nemoud.

    Rendez-vous demain matin pour le soufflet de cardan.

    Le pot d'échappement a été ressoudé aujourd'hui.

    Après-midi au camping ; douche, lessive ménage .... et mise en ligne du blog. 

    A plus tard pour la suite de nos aventures mais surtout celles de Petit Camion ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Nous sommes donc arrivés le vendredi soir 26 janvier à Essaouira dans la famille.  

    Samedi matin notre petite fille est arrivée de Bordeaux en avion.

    Ainsi, nous avons pu passer une semaine en famille en profitant de l’hospitalité d’Hubert et Josiane.

    Visite du port et de la médina d’Essaouira, visite du souk d’Ida Ougourd, et balade à Sidi Kaouki.

    J’en profiterai pour aller chez le coiffeur ( 50 dh la coupe).

    Nous irons ensuite faire le plein de carburant et de ravitaillement pour la suite du voyage.

    Bien évidemment Petit Camion nous donnera des émotions : panne électrique : c’est la cosse de la masse qui est débranchée, puis fuite de gasoil par le tuyau de mise à l’air du réservoir supplémentaire (panne connue)

    Notre petite fille repartira samedi matin 27 janvier, par l’avion vers Bordeaux et nous, nous reprendrons la route vers le sud.

    « Au revoir » difficiles, mais nous nous reverrons bientôt.

     

    Samedi 27 janvier

    Les kilomètres défilent tranquillement.

    Repas au bord de l’océan avant Agadir …

    Depuis Dakhla

     

     

    Depuis Dakhla

     

     

     

     

     

     

    Depuis Dakhla

     

    Puis direction le Camping d’Aglou plage où nous retrouverons  nos amis Joëlle et Claude : ce sera la bonne surprise pour eux.

    Depuis Dakhla

     

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    Bien sûr, ce sont les retrouvailles, nous passerons la soirée ensemble dans leur nouveau camping-car somptueux !!!!

     

    Dimanche 28 janvier

    Repas au restaurant de la pêcherie, puis après-midi Rummikub.

    Depuis Dakhla

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La soirée est fraîche, chacun gèrera la fin de journée dans son camion.

     

    Lundi 29 janvier

    Tout le monde a prévu de bouger : avant de partir maintenance du camion …

    De nouveaux « Au Revoir » mais là aussi, nous devrions nous revoir avant de rentrer en France …. Chacun va suivre sa route …

    Nous allons suivre le front de mer. (nouvelle route pour nous)

    A midi nous trouverons un spot tout près de l’océan : on est bien !

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    Après la petite sieste de Papy, nous reprendrons la route direction la Plage Blanche. Nous n’y sommes pas revenus depuis que nous avions le Toy …. Donc plus de 10 ans !!!

    Nous nous installerons au plus près de l’eau et passerons une fin de journée très agréable.

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    Mardi 30 janvier

    Direction Marjane à Guelmim pour un complément de courses. Puis direction Tan Tan.

    A notre grand étonnement les travaux n’avancent pas vite dans cette portion.

    Arrêt difficile au milieu des travaux et beaucoup de vent pour le repas de midi. Mais on s’accommode de peu …

    Depuis Dakhla

    Le soir, nous envisageons le bivouac au cap de l’Oued Draa par une route que nous n’avons jamais faite.

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    Depuis Dakhla

     

     

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    Malheureusement les militaires nous interdirons de dormir au Cap. Nous irons donc plus loin dans le désert. Et comme souvent, pas plus tôt installés, une mobylette arrive : un homme vient nous demander de quoi manger et nous fait signe qu’il a mal à la tête … Dans un élan de générosité, nous avons fait notre BA de la journée, nous lui donnerons un comprimé de paracétamol à avaler sur place et une banane. Il est reparti ainsi satisfait.

     

    Mercredi 31 janvier

    Aujourd’hui, objectif Lagune de Naïla. Nous y serons à 12h10 et nous y resterons donc pour la fin de la journée. Encore aujourd’hui, beaucoup de vent, mais il se calmera dans l’après-midi.

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    Comme d’habitude il y a pas mal de véhicules, de toutes les tailles. Il se trouve que les personnes qui sont dans le camion Man  à côté de nous, nous ont déjà rencontrés et connaissent notre blog … d’où, de nouvelles discussions … : c’est ça aussi les voyages

    Depuis Dakhla

     

    Jeudi 1° février

    Nous poursuivrons notre descente en suivant tout d’abord le camion Man de Sylvie et Jacques. Cela  nous permettra de découvrir à Tarfaya un point  où on peut faire le plein d’eau.

    Pour la pause repas de midi, nous nous installerons face à l’épave du ferry à la sortie de Tarfaya, sur la route qui borde l’océan jusqu’à Laayoune.

    Depuis Dakhla

     

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    Après la petite sieste de Papy, nous poursuivrons notre route.

    Tout d’abord, plein de carburant à Laayoune ( 10.89dh le litre), puis plein sud.

    Plus nous roulons, plus nous sentons des odeurs de gasoil qui remontent du moteur : petit arrêt pour vérification, effectivement, sous le camion traces d’une fuite. Que faire ? nous sommes au milieu de nulle part. Nous poursuivrons notre route jusqu’au camping de Boujdour.

    Et là … grosse surprise, nous retrouvons Fabien : compagnon de voyage de l’année dernière pour la piste du train en Mauritanie. Il remonte d’Afrique de l’Ouest …Il est en compagnie d’Alain et Geneviève que nous connaissons aussi de longue date. Quel plaisir ces rencontres de voyageurs. Bien sûr nous avons tous beaucoup de choses à raconter ….

    Depuis Dakhla

    Nous n’oublions pas  non plus, que nous avons notre fuite de gasoil. Il se trouve que, comme tous les ans à cette époque, il y a le « rallye » Budapest / Bamako qui est là. Il y a de vieux véhicules qui ont eux aussi quelques soucis mécaniques. Le mécano « du coin » vient donc proposer ses services. Nous parlerons donc de notre problème. RDV pris demain à 10h : OK

    Fabien part manger en ville avec Alain et Geneviève, nous, soirée camion.

     

    Vendredi 2 février

    Comme promis, le mécano est là, même avant 10h. A première vue, il ne voit pas d’où vient la fuite, il faut aller à son garage pour démonter plusieurs pièces. C’est parti …

    Démontage de tout le système de chauffage pour voir ce qu’il se passe derrière … ???? En définitive, la fuite vient d’un collier desserré de la durite qui alimente la bougie chalumeau de préchauffage. Youpi !!!! plus de fuite. A 13h tout est remonté.

    C’est vendredi. On décide avec Fabien d’aller manger un couscous en ville. Croyez-moi, difficile de trouver un restaurant avec couscous à Boujdour. On trouvera enfin un petit « bouiboui » qui fait tout venir chez lui : couscous, coca, café, mais qui nous servira sur une table en « terrasse » !!!!

    Retour camping pour la fin de journée, j’en profiterai pour faire une lessive.

    Arrivée MASSIVE des véhicules du Budapest / Bamako.

    Nous passerons la soirée dans le camion avec Fabien qui nous fera une omelette. Soirée discussion très agréable. Que de choses à se raconter … une année s’est écoulée depuis notre rencontre.

     

    Samedi 3 février

    Les véhicules du Budapest / Bamako partent de bonne heure. Du coup, nous nous lèverons plus tôt. Nous avons le plein d’eau à faire, vider la cassette etc …

    Au Revoir à Fabien, Nous repartirons à 10h.

    Depuis Dakhla

     

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    Pause repas, face à l’océan à Jraifia,

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    Puis direction Dakhla où nous serons à 18h.

    Premièrement direction le marché, pour acheter des langoustes. Mais … pas de langoustes, rdv demain matin. Inch Allah

    Nous passerons ensuite dans le quartier des mécanos car l’embrayage du camion, montre des signes de faiblesse. Confirmation, il faut changer le kit d’embrayage mais à Dakhla, beaucoup de pièces pour Toy, mais rien pour Iveco.

    Décidément Petit camion a décidé de mettre à l'épreuve notre patience et notre moral .... Mais rassurez-vous, tout va bien pour nous, on tient le coup !

    Nous irons donc passer la nuit au bord de l’océan avec toutes nos interrogations sur la façon de réparer Petit Camion.

    Depuis Dakhla

     

     

     

    Depuis Dakhla

    Nous sommes un peu contrariés par le fait, que nous voulions faire la surprise à Hubert (notre beau-frère) et son frère jumeau Bertrand en les retrouvant à Barbas lundi soir. En effet, ils partent au Sénégal et nous suivons leur descente.

    Mais bon, demain sera un autre jour, la nuit porte conseil.

     

    Dimanche 4 février

    Rdv 10h30 au marché pour les langoustes … : personne, il paraît qu’il est malade. Je me « vengerai «  en achetant des gambas, et pour dessert des fraises. Et oui, c’est dimanche, on se fait plaisir, il ne faut pas se laisser abattre.

    Tous les mécanos sont fermés ainsi que les magasins de pièces auto. Il faudra revenir demain.

    Nous irons donc passer la fin de la journée plus loin au bord de l’océan. Journée agréable, ensoleillée, bercés par le bruit des vagues.

    Depuis Dakhla

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