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    Dimanche 18 février

    Les 16 camping-cars italiens repartent de bonne heure , mais dans le plus grand silence. Par contre nos voisins espagnols et suisses  sont beaucoup moins discrets.

    A 9h30, nous partirons au rendez-vous que nous avons avec le mécano pour changer le soufflet de cardan. Mauvaise nouvelle : il n’a pas trouvé la bon soufflet. Retour au camping. Nemoud viendra alors avec nous à la recherche d’un soufflet et d’un mécano qui veuille bien le mettre en place. Après plusieurs essais non productifs, nous trouverons enfin un soufflet adaptable et le mécano qui veut bien travailler.

    Une fois sur le lieu de l’ « opération », avec ce qui traîne par terre, nous constaterons que c’est un « spécialiste » des soufflets de cardan…

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    A 13h tout est remonté pour 40 € !

    Retour au camping pour « grignoter ». Entre temps, nous sommes rentrés en contact avec nos copains Christine et Dominique : ils sont dans un campement à 11km de là. Ni une, ni deux, nous voilà partis pour les y retrouver. C’est à Azougui au camping auberge Odette Du Puigaudeau et Aziza tenu par Mamine Evin et sa femme Aziza.

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    Mamine est une personne très intéressante : guide conférencier et promoteur touristique. C’est un puits de science, esprit très ouvert, qui aime parler de son pays et de sa région. D’ailleurs dans le camping, il possède une bibliothèque fournie ainsi que des vidéos documentaires.

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    Le camping est bien conçu, douches chaudes, wc, lavabos, avec une petite « piscine » (d'ailleurs nous y avons fait un petit plouf), et en voie d’aménagement pour recevoir des camping-cars.

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    D’ailleurs, il n’est pas le seul. Dans l’Adrar, plusieurs personnes se sont regroupées pour former une association afin de développer le tourisme et accueillir dans les meilleures conditions possibles les voyageurs motorisés et les camping-caristes. Le camping Inimi en fait partie, lui aussi, en cours d’aménagement.

    Nous passerons la soirée avec les copains autour d’un bon repas préparé par Aziza suivi d’une vidéo sur Odette Du Puigaudeau ethnologue, passionnée par les voyages et surtout de la Mauritanie.

     

    Lundi 19 février

    Mamine, président du club de pétanque du village, nous proposera une partie de boules sur le boulodrome tout à côté. Compétition France contre Mauritanie et bien sûr …. C’est la France qui a gagné avec sa doublette composée de Dominique et Mamy !!!!

    La matinée avance, c’est le moment de s’occuper du camion : consolider avec du fil de fer  la fixation du pot d’échappement (soudé … à l’africaine !) puis de regonfler les roues.

    Après le repas, nous repartirons à Atar pour passer une dernière  soirée avec Christine et Dominique qui nous organisent un barbecue de côtelettes de chèvre accompagnées de frites !!! Merci

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    Mardi 20 février

    Nos chemins se séparent : Christine et Dominique entament leur remontée vers le Maroc et nous, nous allons poursuivre notre petit tour de la Mauritanie. Nous favoriserons le goudron afin de ne pas épuiser Petit Camion.

    Nous prendrons donc la route en direction de Tidjikja avec des paysages agréables et variés, dommage que l’harmattan voile l’horizon.

    Pause repas à environ une centaine de kilomètres. L’endroit n’est pas très plat. A savoir que nous sommes toujours à la recherche d’un arbre et dans le désert, les arbres sont rares. Il faut les trouver et surtout les atteindre  !

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    Après la petite sieste de Papy, nous reprendrons la route, toujours vers le sud.

    A 17h30 et après 214km , nous aurons la chance de trouver un bivouac au milieu de dunettes : le bonheur. Dommage le ciel est voilé, mais, comme très souvent, le vent se calme la nuit.

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    Mercredi 21 février

    Ce matin, pas de vent, ciel bleu et les dunettes bien éclairées ressemblent, comme je le dis, à de la crème chantilly ! C’est beau !

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    Mais très vite le vent se relève … dommage !

    Pause repas après Rachid. Toujours chercher le sens du vent pour se positionner afin de pouvoir ouvrir la porte latérale car, malgré tout, il fait chaud ! Par contre trop de vent pour sortir l’auvent et manger dehors, le sable vole …

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    Dans l’après-midi nous serons à Tidjikja à la recherche de carburant. Il faut être prévoyants. Plusieurs stations n’ont plus de gasoil, seule la station à la sortie de la ville pourra nous servir.

    Nous poursuivrons alors notre route en direction de l’Ouest cette fois.

    Nous entrons dans une zone où il n’y a plus de dunettes, et où il y a beaucoup de rochers, de cailloux de toutes les tailles et de toutes les formes …

    Ce soir, le paysage change pour le bivouac. C’est différent, mais là aussi nous sommes bien.

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    Jeudi 22 février

    Toujours l’hamattan pour nous accompagner, ciel voilé. Dommage nous ne profiterons pas de la vue sur la mer de sable à Moudjéria.

    Nous retrouverons la Route de l’Espoir à Sangrave. La circulation n’est plus la même : beaucoup de camions et surtout une route en piteux état ! Nous l’avons connue défoncée, refaite à neuf et maintenant à nouveau défoncée.  Elle est en partie à nouveau en travaux : d’ailleurs nous ne verrons la déviation et nous nous embarquerons dans la ville de Magta Lahjar au moment où tout le monde est dehors, au milieu des travaux, des charrettes etc… Il faudra même emprunter des « ruelles » pour sortir du dédale.

    Et bien sûr, au moment de chercher un spot pour le repas, il y a de nombreuses habitations. Mais bon, nous trouverons quand même « notre » arbre, entouré cette fois de biquettes.

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    Puis, direction Aleg, nous envisageons de rejoindre le bord du fleuve à Bogué. Ce ne sera pas pour ce soir.

    Nous ne serons qu’à Chogar El Akhdar, au milieu de marécages asséchés, avec des arbres bien sûr et des troupeaux de vaches.

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    C’est alors que nous nous apercevrons que nous n’avons plus de jauge à carburant ni d’aiguille de température d’eau, pire, plus de voyants au tableau de bord. Recherche de la panne … mais une panne électrique « générale » pas facile à trouver, tous les fusibles semblent bons.

    Pour le moment le camion démarre, roule bien, le reste se fera  avec prudence. Ne restons pas trop loin du goudron ou des habitations au cas où Petit Camion ne voudrait pas repartir demain matin.

     

    Vendredi 23 février

    Le problème électrique ne s’est pas résolu tout seul dans la nuit, mais le camion veut redémarrer ! Yesssss

    En passant à Aleg, nous ferons le plein de gasoil. Nous en profiterons pour demander l’aide d’un électricien auto. Il va venir à la station …, il arrivera au bout de 45 mn !!!. Il teste les fusibles et là, un fusible est « grillé ». On le change et youpi, tous les voyants sont de retour. Parfait. Merci Monsieur l’électricien.

    MAIS, 2 minutes plus tard … plus rien. Il y a bien quelque chose qui fait sauter le fusible … Nous continuerons quand même notre route comme ça en direction de Bogué.

    Ce midi ce sera un âne qui nous tiendra compagnie, il y a une charrette et des habitations dans le secteur.

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    Puis passage au bord du fleuve Sénégal à Bogué. Mais il est difficile d’accès car il y a une digue tout le long. On prendra alors une petite piste vers l’ouest et nous serons obligés de rentrer dans un village pour l’approcher.

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    Nous repasserons alors à Bogué pour reprendre le goudron vers Rosso.

    Plus loin, arrêt bivouac au milieu d’une zone de pâturage.

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    De nombreux troupeaux vont et viennent dans ce secteur. Nous pensions être seuls, mais bien sûr, il y a souvent quelqu’un avec les troupeaux, soit à pied soit en charrette. Nous aurons même la visite d’un homme pour demander ce que nous faisons là : on se repose, on passe la nuit … « Pas de problème » pour lui. On s’apercevra en repartant qu’il habite sous une « tente » près de nous, de l’autre côté de la bute.

     

    Samedi 24 février

    Youpiiiii le ciel est bleu.

    Après tous les rituels du matin, nous reviendrons au goudron en direction de Rosso.

    Lors d’un contrôle (parmi tant d’autres …), nous demandons si nous pouvons faire le plein de d’eau. Pas de problème il y a un robinet juste à côté : aussitôt dit, aussitôt fait. Parfait.

    MAIS au moment de repartir, bruit sec de ferraille, moteur qui tourne mal et grosse fumée blanche. Les ennuis continuent !!!!

    Nous chercherons un mécanicien pour essayer de nous dépanner mais, difficile de trouver le mécanicien et une fois sur place, il ne veut rien faire car il ne connait pas les Iveco … Merci Monsieur, on verra ailleurs.

    Le camion veut bien rouler quand même, sans trop le brusquer, ni trop forcer. Il paraît qu’à une cinquantaine de kilomètres il y a aussi un mécanicien, si non, après il y a Rosso à 100 km.

    On ne pourra pas s’empêcher de faire un nouveau détour pour aller voir le fleuve Sénégal. Nous nous retrouverons en face de la ville de Podor côté Sénégal.

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    Plus loin, nous trouverons un arbre « sympathique » pour aller nous y installer et faire la pause repas. On aperçoit même des manguiers au lion !

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    Aujourd’hui, pas de sieste, il faut trouver une solution pour le camion.

    Quelques kilomètres plus loin, comme indiqué, à Tekane, nous trouverons un « garage ». Il y a bien un ouvrier, et là toutes le hypothèses fleurissent : filtre à air ? pot d’échappement bouché ? pompe à injection ? injecteurs ?  moteur à changer ? . Le patron arrive enfin, mais pas de solution. Nous poursuivrons alors notre route.

    Ce soir, nous nous arrêterons de bonne heure. Nous nous éloignerons du goudron en prenant une piste et trouverons un bon spot pour terminer la journée tranquilles …

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    C’est la pleine lune, on la voit se lever à travers les épineux, mais impossible de faire une photo correcte. Il y a toujours sur la photo, un halo de brume autour, alors qu’elle nous paraît nette à l’œil nu.  Dommage.

     

    Dimanche 25 février

    C’est là que les choses se compliquent. Ce matin, Petit Camion ne veut pas démarrer. Grand moment de solitude, nous sommes à plus de 5km du goudron …. Que faire ? A force de faire fonctionner la pompette pour vérifier que le gasoil arrive bien et d’insister au démarreur, le moteur « tousse » enfin … ça va le faire … YESSS, Petit Camion tousse mal, mais il a démarré. On le laisse chauffer un peu avant de reprendre le chemin du goudron.

    Une fois chaud, il tourne mieux, sans trop lui en demander, mais bien sûr il fume toujours beaucoup.

    Nous sommes à 56km de Rosso. Nous y serons à 10h, plein de gasoil et que faire ? Aller, on tente le coup ? Il reste 200km jusqu’à Nouakchott où on trouvera sûrement davantage de mécaniciens compétents que là … C’est parti. Cette fois, on ne s’arrêtera plus. 

    Arrivés à une vingtaine de kilomètres de Nouakchott, nous téléphonerons à notre amie Olivia qui sera de bons conseils. Effectivement, elle connaît un mécanicien compétent, mais il ne travaille pas le dimanche bien sûr.

    En attendant, nous irons donc nous poser à 14h15, sur notre lieu préféré en bordure de l’océan pour nous restaurer un peu. Oufff, nous y sommes arrivés.

    Nous aurons la visite d’une jeune femme allemande, qui est descendue en vélo jusqu’en Mauritanie. Elle est tombée amoureuse des dromadaires et depuis 1 an et demi, elle vit à Nouakchott au milieu d’eux (on ne sait pas trop comment !). Elle est vétérinaire à l’origine et depuis sa rencontre avec les dromadaires, elle cherche à les comprendre et les appréhender d’une autre manière que les chameliers traditionnels. Elle essaie de faire profiter les touristes de son expérience en leur proposant des balades sur la plage. 

    Mais, Petit Camion, risque de ne pas redémarrer demain matin. Nous déciderons donc d’aller dormir devant le garage indiqué par Olivia.

    Pas facile à trouver, mais nous avons, entre autre, un indice imparable, le mur du garage est mitoyen avec la mosquée.

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    Nous y sommes. Le gardien nous propose de rentrer le camion dans l’espace garage. Parfait. Nous nous y installerons donc, pour combien de temps ? nous l’ignorons.

    Le patron du garage ne sera au garage que mardi. Alors … patience. Mais nous sommes quand même plus rassurés, nous ne sommes plus seuls.

    Nous aurons droit bien sûr 6 fois par jour aux appels à la prière par le muezzin. Les plus gênants sont ceux du matin de bonne heure.

     

    Lundi 26 février

    Réveillés par le muezzin bien sûr. Mais nous ne nous pressons pas trop.

    Pourtant le garage ouvre bien à 8h. les ouvriers et la secrétaire sont à l’heure. Je leur expliquerai notre situation et ils voudront prendre la responsabilité d’ouvrir le carter de la distribution.

    Constat : le chaîne semble détendue et surtout elle est décalée.

    Cela va demander beaucoup de travail, il faut attendre les ordres du patron. Mais quand sera-t-il là ? peut-être cet après-midi ? nul ne le sait.

    En attendant, nous vaquons à nos occupations. J’irai même faire quelque courses dans le quartier.

    Papy s’occupe avec des Sudoku, et moi, aujourd’hui, j’avance la rédaction du blog.

    Nous avons accès au robinet d’eau, à l’électricité … tout ce qu’il nous faut. En définitive, on pourrait être plus mal !

    Je pourrai faire une petite lessive, il y a même un « fil à linge » !

    Le garage fermant à 17h, nous resterons avec le gardien. Mais il ne parle pas français !

    Demain sera un autre jour. Nous attendons ardemment l’avis du patron !

    Mardi 27 février

    Le patron n’arrivera que vers 11h. Aussitôt il vient nous saluer et établir l’état de la situation. Ils vont bien être obligés de tout ouvrir.

    Mais notre camion est au milieu du terrain et au soleil. Il faudra donc bouger plusieurs voitures afin de pouvoir avancer notre véhicule de façon à ce que le moteur soit à l’ombre.

    La « salle d’opération » est installée vers 13h30.

    Sans précipitation, bien sûr, à « l’africaine », les ouvriers se lanceront dans le déshabillage de l’avant du moteur : pas toujours facile, il faut chercher à comprendre comment les pièces sont reliées entre elles, pour atteindre le but : la chaîne de distribution et surtout le fameux tendeur hydraulique.

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    Pendant ce temps, nous sommes installés sur nos fauteuils à côté du camion. On ne l’abandonne surtout pas. Mine de rien, on surveille tout ce qu’il se passe. On se rend bien compte que nous sommes en Afrique, le rythme de travail est vraiment au ralenti … c’est qu’il fait chaud !!!

    Vers 16h le patron a l’objet en question dans les mains. Il le manipule dans tous les sens devant ses ouvriers attentifs à chaque geste. Il cherche à comprendre pourquoi il s’est coincé … et surtout s’inquiète de comment il va faire pour le remplacer. Pas facile de trouver des pièces Iveco en Mauritanie !

    Il partira donc dans le quartier des mécanos ( dit le Ksar) à la recherche d’un tendeur. Vers 19h, il reviendra bredouille. MAIS, il attend un coup de téléphone de la personne qui s’occupe de le trouver, sinon, il faudra le commander au Maroc.

     

    Mercredi 28 février

    Nous attendons le verdict du patron. Il arrivera vers 10h30, soucieux.

    Il n’y a pas de pièces Iveco à Nouakchott et il cherche à comprendre (comme nous d’ailleurs) pourquoi le tendeur s’est à nouveau coincé si rapidement (changé il y a 18 mois et fait seulement 25 000 km).

    Il envisage alors de changer aussi la pompe à huile. Pour  faire venir les pièces du Maroc, il faut être sûr de commander les bonnes. Lui, comme moi, nous voilà en quête de trouver toutes les références du camion.

    Pas de précipitation …

    La journée se passera tranquillement.

    Dans la soirée le patron partira, au Ksar, aux nouvelles.

     

    Il nous tarde demain pour avoir une réponse.

     

    Jeudi 29 février

    Nouvelle journée à attendre. Cette fois il faudra envoyer une photo du camion pour être sûrs du modèle.

    Dans la matinée j’irai faire quelques courses dans le quartier, c’est pratique pour se dépanner.

    Dans l’après-midi, pendant que Jacques fait la sieste, je papoterai avec la secrétaire (entre femmes ! )

    Olivia est surbookée, elle n’a pas encore pu venir. Elle devrait passer demain …

    Que c’est long d’attendre sans avoir de réponse, toujours dans l’incertitude …

     

    Vendredi 1° mars

    Encore  attendre.

    Pour s’occuper, nous remettrons de l’eau dans le réservoir de la réserve. Il y a bien un robinet mais notre tuyau est trop court. Nous nous servirons donc de notre bidon de 5 litres.

    Il faudra aussi fabriquer une sorte d’entonnoir avec une bouteille de Tonic…

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    Il manque trop d’eau pour le remplir entièrement, nous en ferons un peu tous les jours.

    A 17h, c’est la grosse déception : le fournisseur du garagiste n’a pas trouvé la pièce au Maroc : toute cette attente pour rien. Que faire ?

    Je téléphonerai au patron du garage de Rabat pour savoir s’il peut trouver la pièce. Mais bien sûr, c’est vendredi soir, tout est fermé jusqu’à lundi. Je lui envoie toutes références que j’ai, la photo de la pièce : ce fameux tendeur hydraulique ! la balle est dans son camp, sinon, il faudra faire venir la pièce depuis la France.

    A ce moment-là, nous avons la visite d’Olivia : ça nous fait du bien !

     

    Samedi 2 mars

    Il faut s’organiser pour encore de nombreux jours immobiles.

    Le fils de la secrétaire viendra me chercher avec sa voiture et il m’emmènera faire toutes les grosses courses en ville. Merci beaucoup à lui. Pas pratique de faire ce genre de courses en taxi : il faut faire plusieurs magasins pour tout trouver !

    La matinée sera donc bien occupée. Au retour, il faut tout ranger : petit camion mais beaucoup de choses dedans !

    A 14h Olivia reviendra nous rendre visite, cette fois pour nous présenter sa fille qui a déjà 4 ans et que nous ne connaissions pas. Visite rapide car Olivia est toujours très occupée.

    Puis dans l’après-midi, petite lessive : ne pas attendre trop pour ne pas en avoir beaucoup. La lessive dans une bassine posée au sol … pas facile à mon âge ! Aïe le dos !

     

    Dimanche 3 mars 

    Nouvelle journée en stand-by !

    En attendant, je vous fais visiter le garage où nous sommes depuis 1 semaine

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    Lundi 4 mars

    Nous attendons avec impatience la réponse de Rabat.

    A 10h30 toujours pas de réponse, je téléphonerai donc au patron du garage : bonne nouvelle, ils ont trouvé la pièce, il faut que je leur envoie l’adresse à laquelle DHL va livrer le colis. Aussitôt dit, aussitôt fait, ce sera chez Olivia (elle a l’habitude et DHL la connaît bien).

    MAIS à 14h30 coup de téléphone de la secrétaire du garage de Rabat. Il faut une précision sur le modèle du camion (c’est bien un 40.10) afin d’être sûrs que ce soit la bonne pièce. On en conclut, qu’ils n’ont toujours pas la pièce : nouvelle déception.

    Grosse réflexion, il va vraiment savoir s’ils peuvent avoir la pièce, sinon il faudra la commander en France : encore de longues journées d’attente ! En effet, nos visas, assurance et autorisation de circuler en Mauritanie, se terminent le 10 mars, le même jour que le début du Ramadan…

     

    Mardi 5 mars

    9h05, toujours pas réponse

    J’appelle la secrétaire du garage de Rabat, ça ne répond pas !

    Plus tard, à 9h30, message vocal du patron de Rabat : « Hier c’était une fausse nouvelle, pas de pièces pour un Iveco de cet âge »

    Nos émotions montent et descendent sans cesse …

    Dernier recours, notre petit mécano Nicolas,  en France.

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Je l’appelle, lui explique la situation. Il se met aussitôt à la recherche des pièces et il me tiendra  au courant de l’évolution de la situation. Merci Nicolas !

     

    Donc encore de nombreuses journées d’attente !

     

    A demain pour la suite du feuilleton

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