• Samedi 13 janvier 2018

    Nous avons enfin récupéré notre camion ce matin. En effet après de nombreux contretemps, et un contrôle technique difficile à obtenir avant de partir, la camion est aujourd'hui devant la porte. Il ne nous reste plus qu'à le charger !

    Si tout va bien, nous devrions prendre la route lundi prochain. Inch Allah !

     

    Dimanche 14 janvier

    C'est sous la grisaille que nous continuons à charger le camion.... Et bien sûr comme d'habitude, au moment de partir, et malgré tous les travaux que nous avons effectués sur le véhicule, il y a encore quelque chose qui "cloche" ! Cette fois-ci c'est l’électricité côté cellule ! Pourtant, nous avons changé les batteries (2 batteries Optima) et le thermostat du frigo, mais bon, ce matin .... les 2 Optima à plat et impossible de les recharger avec le 220V ???? Tant pis, on partira comme ça ... on verra au Maroc si d'ici là, le problème n'est pas résolu !

     

    Lundi 15 janvier

    Fin du chargement, dernières vérifications ... fermeture de la maison et ... nous voilà partis !

    Départ vers le grand sud et le soleil mais pas sans faire un petit coucou dans les Landes, à la maman et la tante de Jacques.

    Après avoir vu comme prévu la maman et la tante de Jacques, nous avons passé la soirée chez des copains (Pierre et Marilô) du côté de Bayonne. 

    Bien sûr, nous avons "refait le monde", mais parlé aussi voyages et mécanique.

    Comme nous, ils aiment les voyages (Maroc, Afrique et plus .... ) mais ils attendent avec impatience l'âge de la retraite !

    Comme nous, ils ont eu un Toyota HJ61 et maintenant un fourgon Iveco ! C'est alors que Pierre nous a proposé de passer mardi matin, avant de partir pour la grande aventure, chez son mécano pour faire vérifier les freins que Jacques trouve un peu mous malgré le contrôle technique OK. 

    La soirée fut excellente et très agréable, merci à eux de leur accueil.

     

    Mardi 16 janvier

    Comme prévu, nous irons donc avec Pierre chez son mécano pour tester les freins. Diagnostic : il faudrait régler les mâchoires sur les tambours à l'arrière, mais il n'a pas le temps de le faire. Pas grave, nous descendrons l'Espagne tranquillement et ferons vérifier tout ça chez "notre mécano" à Rabat.

    9h30, c'est parti ... sous la pluie et le vent ...

    Mais la pluie n'ira pas bien loin en Espagne. Seul le vent nous accompagnera dans la descente ...

    Le soir 18h20, arrêt bivouac dans une aire de repos un peu après Béjar. Tout va bien.

    La journée a été longue (surtout pour le chauffeur), la position allongée sera la bienvenue ...

     

    Mercredi 17 janvier

    Dernière "ligne droite" en Espagne. Il ne fait pas froid, d'abord nous avons du brouillard et ensuite ... grand soleil avec toujours un peu de vent !

    A 16h nous serons à Algeciras : Nous prendrons comme d'habitude nos billets pour le bateau chez Mr Gutierrez (aller/retour Algeciras/Ceuta, billet open : 200 €). Il y a beaucoup de camping-caristes ...

    Nous ferons quelques courses à Carrefour et passerons la soirée et la nuit avec d'autres voyageurs, sur un parking des alentours .

     

    Jeudi 18 janvier

    Notre bateau étant à 8 h au port, nous devons être à l'embarcadère à 7h, donc, départ à 6h30, donc debout à 5h30. Quelle vie de retraités !!!

    Bien sûr, nous serons au port avant l'heure, il n'y a pas que 2 véhicules devant nous. Comme prévu, le bateau partira à 8h et nous débarquerons à Ceuta à 9h30. La mer était assez agitée !!!

    Comme d'habitude nous ferons quelques courses à Cash-Diplo (sortie du port), ferons le plein de carburant (0.959€ le litre de gasoil) et irons directement à la frontière. Beaucoup d'agitation pour les piétons qui viennent du Maroc et veulent passer en Espagne, mais nous, pas beaucoup de véhicules en direction du Maroc. Tout se passe pour le mieux en 20 minutes !

    C'est jeudi, nous devons passer à Rabat pour prendre les visas pour le Mali. Il faut y être avant le weekend. Pour éviter la mauvaise route transversale, nous remonterons par la 4 voies vers Tanger et prendrons ensuite l'autoroute. 

    Nous serons à Rabat à 16h30, nous irons sur le parking de Marjane où nous passerons la nuit malgré "la faune environnante"de mendiants.

     

    Vendredi 19 janvier

    A 8h50 nous serons devant l’ambassade du Mali qui ouvre à 9h. Il y a beaucoup de voitures dans la rue, mais en définitive, nous serons les seuls à entrer dans l’ambassade pour demander un visa. 

    Nous en ressortirons avec nos visas de 3 mois multi-entrées à 550 dh par personne au bout de 40 minutes !

    Nous irons ensuite chez le mécano que nous connaissons bien pour faire régler les freins. Le patron n'est pas là, mais la gérante nous reconnait. Très vite une place et un mécano sont pour nous : démontage, dépoussiérage des mâchoires et tambours à l'arrière, puis réglages. Après le repas, il faudra purger les 4 roues et vérifier le freinage. Il semblerait que ce soit un peu mieux. D'après le mécano (en chef !) pour bien faire, il faudrait changer le cerveau-frein. Mais difficile à trouver en cette fin de semaine (comme d'habitude !). Nous repartirons donc ainsi ... Inch Allah... Heureusement que la main d'oeuvre là bas n'est pas chère, on s'en sortira pour 300 dh (30€) !

    Nous voilà partis en direction du sud ... 40 km plus loin, odeur de chaud ??? on s'arrête au péage : la roue arrière droite est brûlante. La roue doit être bloquée pourquoi ???? mauvais réglage ? frein à main bloqué ? Jacques essayera de desserrer la mâchoire, mais sans grand résultat. Après coup de téléphone au garage, nous ferons demi-tour et serons de retour à Rabat à 17h45. Les mécanos nous attendent. Ils s'excusent, et très vite sont sur la roue. Il semblerait que ce soit le frein à main qui soit bloqué et impossible de le régler. Il faut chauffer, mais pas le matériel. Grande discussion : il faudrait revenir lundi : trop loin pour nous. En définitive, un mécano reviendra demain matin pour nous dépanner.

    Nous dormirons donc sur place, c'est un coin tranquille bien qu'à côté d'une mosquée. 

     

    Samedi 20 janvier

    A 6h nous serons réveillés par le Muezzin ! Nous sommes dans l'ambiance. 

    Debout 7h45, rituel. A 9h le mécano sera là comme prévu. 

    Aussitôt, nous serons chez le carrossier pour chauffer le câble du frein à main, puis retour au garage pour le réglage final. 9h40, tout est terminé, nous repartons ...

    Au péage, nous ferons une dernière vérification des roues : tout va bien, pas de surchauffe. C'est parti ...

    A 17h15 nous serons chez Hubert et Josyane à Essaouira.

    Retrouvailles , discussions ....

     

    Nous passerons donc quelques jours ici en famille. 

    Nous sommes donc restés 8 jours à Essaouira dans la famille. Nous en avons profité pour faire la lessive, du bricolage etc …

    Au début nous avions beau temps, nous étions même en T-shirt, mais dans la semaine, le vent s’est levé, nous apportant de la fraîcheur. Il a même neigé à Zagora !!!

    Nous avons attendu que le vent se calme pour reprendre la route.

     

    Lundi 29 janvier

    C’est le jour du départ direction Agadir. Nous irons alors chez un électricien auto / camping-car, pour essayer de résoudre notre problème de charge batterie avec le 220 V.

    Nous y serons à 14h. Il y a déjà de nombreux camping-cars mais très vite un ouvrier vient s’occuper de nous. Ce n’est pas une panne franche : tantôt ça charge, tantôt ça ne charge pas, même en changeant de rallonge électrique. Les soudures de la carte sont bonnes ???? Pour nous dépanner rapidement, ils nous mettront un chargeur, dans le coffre, indépendant du tableau.

    A 17h30 nous repartons allégés de 2300 dh (210€).

    Il est trop tard pour chercher un bivouac dans la nature, nous passerons alors la nuit sur le parking à côté du supermarché Marjane. Il y a beaucoup de mouvements de voitures, notre imagination travaille : certains viennent faire courir les enfants, les faire jouer au ballon ou faire du vélo. Mais d’autres véhicules vont et arrivent, stationnent puis repartent …. lumières éteintes … Nous en concluons que c’est peut-être un lieu de rendez-vous galants ???

    Mais nous sommes dans notre coin, personne ne viendra nous importuner. Par contre toute la nuit, le vent soufflera fort, faisant siffler je ne sais quoi au camion … Puis ce sera la pluie … Et au petit matin, le muezzin : quelle nuit !

     

    Mardi 30 janvier

    Nous partirons sous quelques gouttes d’eau mais plus bas, nous retrouverons le soleil tant attendu.

    Les kilomètres défilent… Nous avons rendez-vous au camping d’El Ouatia avec Christiane et Gérard (le Maroc en 4x4). L’année dernière nous n’avions pas vu les voir au Maroc, cette année, nous y arriverons. Ils sont avec un couple d’Allemands, grands voyageurs …

    Agréable moment de rencontre et d’échanges.

    Dommage, le soir sera très frais,

    et nous serons tous obligés de manger dans nos camions. Ce seront nos premières araignées de mer ! Miam, mais beaucoup de travail !!!

     

    Mercredi 31 janvier

    Après les au revoir, chacun partant de son côté, nous reprendrons la route vers le sud.

    Nous arriverons dans la Sahara Occidental, zone détaxée pour le carburant. Nous trouverons le gasoil à 8,01 dh le litre : il a presque doublé en 2 ans !

    La soir nous bivouaquerons à la plage Aouzioualte au bord de l’océan, quelques kilomètres au sud de Boujdour). Pendant de nombreuses années, nous ne pouvions plus y passer la nuit, mais maintenant, ils ont fait une nouvelle route et y ont mis des postes de la Marine Royale (à qui d’ailleurs nous avons donné une fiche).

    Nous passerons une bonne soirée et une bonne nuit.

           

     

    Jeudi 1 février

    Ce matin le ciel est encore couvert, nous aurons droit à un magnifique arc-en-ciel sur la mer, donc quelques gouttes malgré tout.

    Aujourd’hui objectif Dakhla. Pendant toute la descente, la route est en travaux. Parfois, nous roulerons sur des pistes annexes, parfois sur un goudron tout neuf ! Cela promet une belle route et surtout plus large.

    A midi, nous prendrons notre repas sur le bord d’une falaise comme on aime et il fait beau. Nous rencontrerons un autre couple de voyageurs français avec qui nous ferons une petite causette.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis direction Dakhla.

    Nous serons au camping Moussafir à 15h20. Nordine (le gérant que nous connaissons) est absent (hospitalisé), une partie des bâtiments est détruite, et il n’y a plus d’eau dans la citerne pour les douches chaudes. Il devrait y en avoir ce soir. Nous irons donc faire les courses en ville. Nous en profiterons également pour faire faire la vidange du camion.

    De retour au camping à 18h30, toujours pas d’eau pour les douches.

    Tant pis, nous passerons quand même la nuit là après avoir rangé les courses.

     

    Vendredi 2 février

    Il fait beau avec quand même un peu de vent, mais c’est habituel à Dakha.

    Le château d’eau est toujours vide, l’entretien du camping laisse vraiment à désirer, tout se dégrade. Nous attendrons midi et là, si pas d’eau, nous repartirons.

    Il est 9h45, j’en profite donc pour faire une petite mise à jour du blog.

    En définitive, la citerne arrivera en début d’après-midi.

    Après notre premier repas pris dehors, nous prendrons une bonne douche chaude, puis lessive.

    Nous pourrons repartir demain direction la frontière. Après discussion nous passerons la frontière dimanche. On verra bien si la file d’attente est aussi longue … Inch Allah

     

    Samedi 3 février

    Il ne fait pas beau, le ciel est couvert.

    Il faut tout ranger : table, chaises, linge qui d’ailleurs n’est pas sec. Sans compter qu’il se met à pleuvoir !!! Il faudra trouver une solution pour étendre le linge dans le camion !!!

    Plein d’eau, payer le camping et départ. Mais avant de prendre la route, nous ferons un tour en bordure de l’océan car on nous a parlé d’un nouveau camping : nous ne l’avons pas trouvé.

    C’est parti, le ciel s’éclaircit mais le vent se lève.

    A 16h30 nous nous arrêterons pour le bivouac à environ 35km de la frontière. Nous nous mettrons à l’abri du vent derrière une réserve d’eau.

    Je prendrais le temps de préparer tous les papiers pour le passage frontière du lendemain.

     

    Dimanche 4 février

    Nous serons au poste marocain à 9h. Nous faisons le plein de carburant car il y est moins cher qu’en Mauritanie.

    A notre grande surprise, il y a beaucoup de camions qui ont leur propre file, mais peu de voitures et pas de touristes !

    A 9h20 nous franchirons le portail de l’enceinte. L’ordre des démarches a encore changé. Il faut que l’on passe dans le scanner et faire de nombreux va et vient entre police, douane et gendarmerie.

    En sortant du Maroc à 10h45, nous croisons un 4x4 que nous connaissons : C’est Geneviève avec une amie qui rentrent du Sénégal. Ce qui n’est pas réconfortant c’est qu’elles ont eu froid !!! On verra bien.

    Bon, maintenant il faut franchir la frontière mauritanienne. Depuis notre dernier passage en 2016, les marocains ont goudronné une partir de la piste du no man’s land. Aujourd’hui c’est bien car il y a tempête de sable et nous avons du mal à trouver notre chemin.

    Nous voilà à la gendarmerie mauritanienne, tout le monde est emmitouflé, pas de fouille du camion, chic alors !

    Puis, obtention des visas (55 € par personne, 1 mois, 1 entrée, et payable uniquement en euros). J’ai déjà  eu un visa biométrique mauritanien, donc pour moi, pas de séance photo, ni prise d’empreintes (tout est déjà enregistré). Mais Jacques a un nouveau passeport, il aura donc droit à toutes ces réjouissances. Ce sera long.

    Ensuite, douane avec passavant de 10 jours (10€), police, assurance (954 UM = 23€)) pour 10 jours. Nous aurons terminé toutes les formalités à 12h30.

    Nous nous arrêterons plus loin sur le bord de la route pour nous restaurer et savourer le fond de bouteille d’apéritif qui nous reste et que nous avions prévu de terminer avant de passer en Mauritanie, mais les formalités ont été plus rapides que prévues : alcool interdit eu Mauritanie.

    Direction plein sud : toujours beaucoup de vent. A 17h30, arrêt bivouac avant d’arriver au passage de la route dans les dunes.

     

    Lundi 5 février

    Le vent est moins fort, le soleil est légèrement voilé, nous reprenons la route. Il nous reste 250km pour arriver à Nouakchott. Nous y serons à midi. Que de changements : depuis le nouvel aéroport à environ 25km du centre-ville, la route est à 2X2 voies avec des lampadaires tous les 50 mètres. Il y a de nombreux feux tricolores, que bien sûr beaucoup de Mauritaniens ne respectent pas ! Cela n’a pas changé !

    Cette année nous allons tester la « nouvelle » auberge Menata, qui a changé de propriétaire. Nous en avons entendu parler en bien. Sans doute les personnes parlaient-elles de l'hôtel restaurant du même nom, juste à côté dans la même rue. 

    Nous sommes bien déçus : plus petite qu’en 2012, mal entretenue, pas d’eau (pour le moment : patience !), 1 wc, 1 douche, pas de cuisine, pas de lavabo, 1 seul évier … tout ceci pour 15€ la nuit en camping pour 2 personnes !

    Nous y trouvons 2 camping-cars français de l’île de Ré. Petite discussion oblige : Un couple nous connaît depuis plusieurs années. Ils nous avaient déjà rencontrés à Dakhla. Ils arrivent du banc d’Arguin (avec leur camping car) où ils ont passé une semaine de pêche.

    Une fois la réserve d’eau de l’auberge remplie, nous nous précipiterons pour la vaisselle, la lessive, et le plein d’eau. Ce qui nous permettra de repartir d’ici, demain matin.

    Nous avons beaucoup de choses à faire demain : banque, courses, plein de carburant, aller au port …

     

    Mardi 5 février 

    En définitive, journée cool au camping, Jacques s'est bloqué le dos !

    Ne sachant pas quand nous repartirons de la capitale, j'ai commencé à mettre le blog à jour, mais les photos ne veulent pas passer (signal trop faible).

    Nous profiterons de cette journée de repos pour rendre visite à Olivia à sa maison d’hôtes Jeloua. Malheureusement nous ne la verrons que très peu de temps car elle est très occupée. Comme les affaires fonctionnent bien, elle est entrain d’aménager 2 maisons proches de Jeloua pour augmenter sa capacité d’accueil.

    En revenant à Menata nous passerons au port faire quelques achats : soles, gambas et langoustes.

     

    Mercredi 7 février

    Nouvelle journée tranquille dont quelques courses en prévision de la route qui nous attend ces prochains jours.

     

    Jeudi 8 février

    Avant de partir on règle les nuits passées à l’ «  auberge » : c’est une nouvelle personne qui encaisse et le prix a encore changé, de 6000 UM au départ, puis 5000 UM mardi, nous sommes arrivés aujourd’hui à 4000 UM . C’est largement suffisant pour des prestations minables. Je n’ai pas osé prendre de photos ! C’est lamentable.

    Nous reprendrons donc la route de l'espoir (direction plein Est). Dès la sortie de Nouakchott la route est en travaux, qui sont les bienvenus car elle est vraiment en mauvais état.

    Il y a beaucoup de vent, donc beaucoup de poussière, le ciel est voilé.

     

     

                         

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir, au bivouac nous aurons quelques gouttes de pluie, histoire de salir le pare-brise !

     

    Vendredi 9 février

    Le ciel est encore voilé, et il y a du vent. Nous aurons la visite de chèvres, de dromadaires et de mes copains les calaos.

    Aujourd’hui : repas langoustes … appréciables en plein désert au milieu des épineux en fleurs !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maintenant la route à partir de Kiffa est impeccable, c'est appréciable après tous ces kilomètres de travaux et de mauvais goudron.

     

    Samedi 10 février

    Grand jour : passage frontière Mauritanie / Mali ; Mais avant il nous reste de nombreux kilomètres de route pourrie… Nous ne serons à la frontière qu’à 15h. Mais le poste est fermé de 14h à 17h. Un policier nous prend les papiers et nous attendrons alors en jouant aux cartes dans le camion.

    16h45, on vient nous chercher : photo + prise d’empreintes. Etrange pour sortir d’un pays, mais Gogui est vraiment un poste particulier. Nous le savons !

    17h30 nous avons terminé les formalités maliennes et pris l’assurance (carte brune pour 3 mois 35000 Fcfa), payable au poste frontière et nous ne récupérerons la carte brune que 65km plus loin au poste de douane de Nioro. Nous sommes un peu inquiets de cette pratique, aussi nous en parlerons à un gendarme qui téléphonera au courtier de Nioro et aura la confirmation de sa présence à Nioro. Nous voilà rassurés.

    Nous filerons alors à Nioro : 65km en 1 heure, c’est juste car le goudron est en mauvais état, mais nous y serons. Le courtier en assurance est bien là avec la carte brune : oufffff. Nous ferons faire alors le passavant pour le véhicule. Les douaniers font le tour du véhicule, intérieur, extérieur, puis vérification du numéro de châssis du camion. Travail sérieux. Mais comme c’est samedi et qu’il est plus tard que 17h, nous payerons 5000 Fcfa le passavant + 10000 fcfa de travail supplémentaire !

    Comme il se fait tard et noir, nous demanderons l’autorisation de dormir sur le parking de l’enceinte des douanes : pas de soucis. Nous sommes donc en sécurité !

     

    Dimanche 11 février

    Avant de poursuivre notre route, nous irons en ville tirer de l’argent au distributeur puis passer à la police faire tamponner le papier de douane : 5000 Fcfa de plus soi-disant pour un timbre qu’ils n’ont pas puisque c’est dimanche !!!!! mais bon, chaque fois c’est la même histoire alors que c’est un jour sur semaine ! Nous le savons. C’est moi qui y suis allée, j’ai tenté ma chance, mais sans succès.

    Nous filons vers Diéma où nous déciderons de tourner vers Kayes (frontière avec le Sénégal). La route est en très mauvais état, nous avançons lentement mais sûrement. Nous avons le temps d’apprécier le paysage déjà différent de celui de la Mauritanie. Nous verrons des singes traverser la route et en arrivant à Kayes les forêts de baobabs.

    Repas sous notre premier baobab !

    A 17h nous serons au palace hôtel Kamankolé où nous avons l’habitude d’aller camper. Mais cette année, ce sera le grand luxe : chambre + restaurant. Heureusement car ce n’est plus possible de camper sur le parking. D’ailleurs il y a grande fouille à l’entrée et l’hôtel est surveillé par des gardes armés ! Je ne sais pas s’il faut considérer que c’est rassurant ! On est quand même plus tranquille dans la brousse !

    Quand on dit luxe, c’est le luxe « africain » : tout est dans le hall d’entrée somptueux. Mais dans les chambres, salle de bain et restaurant ????? Il ne faut pas être trop exigeant ! Nous profiterons quand même du confort.

     

    Lundi 12 février

    Nous ne sommes pas pressés. Nous ferons des courses, puis achat de bières et d’alcool, que nous n’avions plus depuis l’entrée en Mauritanie.

    Direction plein sud : goudron correct jusqu’à Bafoulabé, avec bien sûr des ralentisseurs plus ou moins prononcés à l’entrée, au milieu et à la sortie des villages.

    Nous verrons nos premiers baobabs chacals. 

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Arrêt repas de midi sous un baobab. 

     

    D’abord, il faudra ranger toutes les courses… pas évident à tout caser. Je tasse !

    Dans l’après-midi, grosse frayeur : après avoir franchi un ralentisseur, il y a eu un bruit d’explosion dans le moteur ? On s’arrête, on examine le camion sous toutes les coutures …. Rien en vue. On repart,  le camion est un peu mou …. Mais on avance. Sur cette route les garagistes se font rares. On verra plus loin.

    A 16h15 nous sommes à Tintila, le goudron s’arrête, il faut prendre le bac. Il n’est pas là, nous attendrons comme tout le monde, il n’y pas beaucoup d’ombre : il fait 32° !

              

     

    Puis le bac revient chargé : débarquement, embarquement pour Baboroté. 

     

     

     

     

    Il y a de tout sur le bac : camions, taxis brousse, motos, vélos, personnes et même des ânes.

    Nous payerons 5000 Fcfa.

    Vers 18h, arrêt bivouac. Mais pendant tout ce temps, Papy a cogité. Il a une idée : nous ouvrirons le capot moteur et ses yeux iront directement vers l’intercooler. Bravo papy, nous sommes sauvés : c’est un collier qui s’est desserré et le tuyau s’est déboîté. Une clé de 7, un peu d’habileté et tout est remis en place. Nous dormirons tranquille ce soir.

     

    Mardi 13 février

    Nous reprendrons la piste (tôle ondulée) vers Kita. Pour éviter que ça saute trop, nous dégonflerons un peu les pneus. C’est alors beaucoup mieux, on roulera un peu plus vite.

     

     

    Arrêt repas                                                             

    Termitière champignon    

     

     

     

                                                        Faux kapokier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous serons à Kita à 15h30 : plein de gasoil, plein d’eau et …. Chose rare, nous ferons laver le camion qui est vraiment très sale. Il faut le bichonner !

     

     

     

     

     

     Nous dormirons quelques kilomètres plus loin, à environ 100km de Kati.

     

    Mercredi 14 février

    Aujourd’hui traversée de Bamako. En définitive, ce n’est pas la traversée de la ville le plus pénible : nous avons maintenant notre itinéraire en passant par l’aéroport. Mais l’entrée et la sortie de la capitale sont vraiment difficiles : beaucoup de camions et surtout des routes dans un état lamentable : trous et rustines, on avance à peine à 15km/h quand on n’est pas obligés de s’arrêter.

    Taxi malien : 

     

    A 12h30, nous serons sortis des embouteillages et nous pourrons nous arrêter pour le repas.

    La route est alors meilleure, le soir, nous serons à 100km de Sikasso.

     

    Jeudi 15 février

     

     

     

    A notre réveil nous avons une visite : 

     

     

     

     

     

    C’est aujourd’hui que nous passerons au Burkina.

    Nous serons à la frontière à 10h30. Sortie du Mali, rapide.

    Entrée au Burkina. Nous avons nos visas, mais nous aurons droit quand même à la photo et aux prises d’empreintes.

    Nous devrons « faire visiter » notre camion à toutes les autorités : police, gendarmerie, douane ou nous devrons payer comme d'habitude 5000 Fcfa pour le laissez-passer pour le camion.

    Sur la route, il y aura de nombreux contrôles de police.

    On peut constater que les contrôles au Burkina sont très nombreux, alors qu’au Mali, pays considéré comme dangereux, nous n’avons pas eu un seul contrôle ?

    Nous retrouvons les anacardiers : 

     

     

             

     

     

     

     

     

     

     A 17h nous serons à Banfora où nous retrouverons nos amis Michel et Saly. 

    Nous allons y rester plusieurs jours : lessive, ménage, bricolage, rencontres diverses avec la communauté française. C’est agréable de revoir des connaissances …

     

    Banfora suite : Nous avons donc séjourné chez Michel et Saly ces quelques jours, histoire de retrouver des personnes connues, de rencontrer de nouvelles personnes, de discuter et de préparer notre arrivée à Ouagadougou où  nous nous devons faire de nombreuses démarches administratives afin d’obtenir les visas ( de l'Entente et de la Côte d'Ivoire) nécessaires à la suite de notre voyage.

    Nous avons aussi trouvé la chaleur que nous étions venus chercher. mais quelle chaleur ! (On n'est jamais contents !) Nous irons nous rafraîchir à la piscine de l'hôtel Des Cascades, nous ne sommes pas le seuls !!!!

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mardi 20 février

    Après tous les rangements et les au-revoir, nous voilà repartis en direction de la capitale.

    Peu après Bobo-Dioulasso, nouvelle petite panne de l’intercooler : un tuyau s’est déboîté. Panne facile  à détecter maintenant et facile à réparer. Ce sera l’occasion de faire connaissance ( à l’ombre d’un arbre au bord de la route) d'un cycliste Belge Flamand qui fait le tour de l’Afrique de l’Ouest. Il est ravi de nous rencontrer car il n’a pas vu beaucoup de touristes, mais très content de l’accueil de la population locale ; il arrive du Togo et du Bénin et se dirige vers la Côte d’Ivoire.

    Midi, arrêt repas sous un néré (appelé pomponnier par Papy)  

     

              

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le soir, heure du bivouac, nous serons à environ 95 km d’Ouagadougou. Difficile de trouver un coin tranquille, nous nous retrouverons sur une piste au milieu de nombreuses habitations. Nous nous arrêterons, comme souvent, auprès d’un bouquet d’arbres. Mais très vite nous aurons la visite des personnes du voisinage : parents, enfants, vieux  etc ….. Les présentations et les discussions s'enchaînent, jusqu’au moment où la nuit tombe et le soi-disant « chef du village » fortement alcoolisé vient nous parler. Difficile de comprendre son discours et se s’en débarrasser !

    Au plus fort de notre colère, nous éteignons les lumières et nous mettons au lit, pensant être tranquilles. Mais non, l’indésirable revient et frappe à nos portières … Nous remettons le moteur en route et partons nous réfugier près des maisons voisines qui nous accueillent volontiers, connaissant bien l’énergumène qui nous importune. Nous sommes maintenant en sécurité bien que le  « boit sans soif » nous suive. Après de nombreux palabres, il nous laissera enfin tranquilles pour la nuit.

    Nuit qui fût agrémentée d’éclairs d’orage mais sans pluie.

     

    Mercredi 21 février

     

     

              

     

     

     

     

     

     

    Après les salutations d’usage aux voisins, nous reprendrons la route d’Ouagadougou où nous serons à 9h30.

    Direction la sûreté où, comme d’habitude, nous ferons la demande d’un visa de l’Entente : démarches  inchangées : 2 photos, 60 jours restant sur le visa du Burkina et 25000 Fcfa. Cette année ce sera rapide, nous l’aurons dès 14h.

    En attendant, nous irons sur le parking de l’ancien hôtel Ok Inn. C’est un désastre, tout est à l’abandon. Mais l’espace arboré, nous laisse encore la place de stationner pour nous poser et manger.

    Après avoir récupéré nos passeports avec nos visas, nous irons nous installer sur la route de Pô au « Village Nong Taaba » qui nous avait accueillis il y a deux ans. Nous y retrouverons « notre » vendeur de souvenirs. Ici le gérant a changé, il faudra discuter le prix de notre stationnement. En définitive nous retomberons sur le prix pratiqué précédemment : 6000 Fcfa pour 1 nuit. Nous avons l’électricité, la wifi, accès aux WC et à la piscine !

     

    Jeudi 22 février

    Nous ferons une tentative qui s’avèrera infructueuse : Pour la poursuite de notre voyage, nous avons besoin du visa biométrique pour le Côte d’Ivoire qui ne fait plus partie du visa de l’Entente comme en 2016. Pour l’obtention de ce visa, il faut de nombreux papiers et faire les démarches d’approche sur le site sur internet. Tout est prêt, mais ne sachant pas quand nous aurions nos visas de l’Entente, nous avions pris rendez-vous pour vendredi matin. Nous tenterons notre chance ce matin. Au bout d’une heure d’attente, nous serons priés de revenir le lendemain matin comme enregistrés sur le site. 

    Donc, retour à campement, installation pour passer une journée tranquille.

     

    Vendredi 23 février

    Nous irons  comme prévu au rendez-vous à l’ambassade de Côte d’Ivoire. Nous y serons à 9h30 pour le rendez-vous à 9h45. La responsable, n’est pas là. Elle n’arrivera et ne nous recevra qu’à 10h45 : personne peu gracieuse et fort désagréable. Mais bon, elle prend nos dossiers, fait le tri des documents puis nous recevra 1 par 1 pour la photo (studio artisanal dans cabine avec rideau)  et prise d’empreintes. Il faut un numéro de téléphone burkinabé pour savoir quand récupérer nos passeports. Nous partirons donc chez Orange à la recherche d’une puce. Puis retour à l’ambassade pour communiquer notre numéro de contact.

    Sur notre retour au campement, nous ferons quelques courses.

    Il se fait tard, il fait très chaud, je n’ai pas envie de faire la cuisine, nous irons donc manger au restaurant du campement.

    Après la sieste de Papy, nous irons nous rafraîchir à la piscine : quel bonheur ! Plus une bonne bière bien fraîche !

    Dans la nuit : éclairs, orage, pluie …

     

    Samedi 24 février 

    Pas de démarches prévues, journée tranquille. Il fait plus frais, on respire !

    Nous avons la visite de nombreux oiseaux de diverses couleurs et de diverses tailles

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

    Dimanche 25 février

    Le soleil est de retour. 

    En attendant un éventuel coup de téléphone de l'ambassade de Côte d'Ivoire demain, nous faisons quelques vérifications moteur : eau; huile, lockheed ....

    Nouvelle séance lessive, ménage.

    Si tout va bien, nous devrions récupérer nos passeports demain, et ainsi poursuivre notre voyage ..;. Sinon, ce sera mardi ... Inch Allah

     

     Lundi 26 février

    Pensant faire avancer les « choses » nous irons à l’ambassade de Côte d’Ivoire à 9h30. A l’accueil, on nous découragera en nous disant que nous n’avons pas d’espoir d’avoir nos visas aujourd’hui en comptant les jours fériés du week-end.

    Nous retournerons donc au campement passer une journée tranquille : sieste + piscine. Elle n’est pas belle la vie ???

     

    Mardi 27 février

    Grand rangement, plein d’eau, payer le campement et nous voilà partis devant l’ambassade de Côte d’Ivoire en espérant avoir le fameux coup de téléphone nous informant que les visas sont prêts.

    Nous attendrons deux heures dans le camion à l’ombre : radio RFI, Sudoku …

    Il est 10h45, pas de coup de téléphone, nous irons quand même à l’accueil qui nous annonce à la responsable des visas : c’est bon. Nous irons donc chercher nos passeports. A 11h, nous ressortons avec notre « sésame ».

    Maintenant, direction les courses, et plein de carburant. Pour manger à midi, nous retournerons au campement le temps du repas.

    13h30, nous prendrons la route vers Fada N’Gourma. Nous y verrons des taxis brousse avec des chargements plutôt scabreux !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

               

     

     

     

     

     

     

     

     

    La route est bonne jusqu’à Koupéla mais après …. Route à trous, travaux et piste …..

    18h arrêt bivouac, il faudra chercher le sens du vent pour que l’air rentre dans le camion tellement il fait chaud !

     

    Mercredi 28 février

    Dès le réveil, nous aurons bien sûr la visite des voisins que nous n’avions pas vus le soir … Dialogue difficile avec des personnes qui ne parlent pas français.

    Mais belle apparition du soleil !    

    Puis direction plein Est, suivi d’une bifurcation plein sud vers le Bénin.

    Pendant le repas de midi nous aurons la visite des enfants sortant de l'école. Ils sont restés un moment avec nous. sans doute que les parents ne s'inquiètent pas (comme chez nous) de ne pas les voir arriver ! 

    Nous serons à la frontière à 15h15 et ressortirons au Bénin à 17H. Il faut changer d’heure, il est donc 18h, comme en France

    Difficile de trouver un bivouac tranquille : beaucoup de végétation, d’habitations et dialogue toujours aussi difficile.

    Impossible de rester seuls pour la toilette, nous repartirons donc à la recherche d'un coin plus calme. En fait, nous serons proches d’une ferme, mais après explications de notre situation, nous passerons une soirée et une nuit sereine.

     

    Jeudi 1° mars

    Nous voilà partis plein sud : Natitingou, Djougou, la route est bonne.

    A midi nous trouverons une petite « oasis » pour les repas de midi : palmiers, veaux, aigrettes … nous sommes bien à l’ombre d’un « pomponnier » (Néré) comme dit Jacques.

     

     

                      

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous préviendrons Le Père Ludovic de notre arrivée proche … Mais c’était sans compter de l’état de la route après Bassila : il y a d’énormes trous, ce ne sont plus des nids de poule mais des nids d’autruche ! Nous avançons à petite vitesse pour ménager notre monture.

    Nous ne serons pas ce soir à Cotonou, ni même demain…

    Nous longeons la frontière avec le Togo, là aussi beaucoup de végétation et d’habitations. Ce sont les vacances scolaires, nous trouverons refuge pour la nuit sur le terrain de basket derrière un collège. Pas de soucis, pas de visites.

     

    Vendredi 2 mars

    Pendant encore de nombreux kilomètres la route est très mauvaise, c’est interminable…

    Ce sera difficile aussi de trouver un coin tranquille pour manger. En définitive nous nous installerons en bordure d'un champ de coton.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais bon, dans l’après-midi nous rattraperons la grande route refaite, et là, la circulation est intense. Il faut faire attention à la conduite africaine ! Chaque fois c’est une découverte !

    Nous pensions pouvoir atteindre la « Cathédrale » à Allada (comme avec Jeff et Rose en 2015) mais la nuit tombe vite. Nous serons obligés de nous arrêtés quelques kilomètres avant. Nous trouverons un centre de formation actuellement à l’abandon faute de crédits bien sûr. Il y a quand même des gardiens.

    Là encore nous expliquerons notre situation, nous discuterons et pourrons passer la nuit entre les orangers.

     

    Samedi 3 mars

    Grand jour, nous ne sommes qu’à 80 kilomètres de Cotonou. La circulation est de plus en plus dense : voitures, camions et surtout petites motos dans tous les sens.

    Nous aurons en définitive une idée lumineuse : nous nous arrêterons à 10h à Calavi (entrée de Cotonou) à l’embarcadère pour Ganvié.

     

     

     

     

     

    Là, nous préviendrons le Père Ludovic de notre arrivée et que nous l’attendrons là.

    Il y a beaucoup d’animation, le temps passe vite. Il viendra nous chercher à 14h30.

    De là, nous partirons faire des courses puis irons dans son village natal  (Tori Kada) où vit toute sa famille. Nous y serons vers 17h30.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce seront alors les présentations, salutations à toute la famille, puis installation du camion dans la cour : grande attraction bien sûr !

    Ludovic nous proposera sa chambre avec douche et wc pour le séjour

    Après le repas pris chez lui avec la dame qu’il a invitée, ils repartiront à Cotonou car il a une messe de bonne heure le lendemain.

    Quant à nous, nous irons très rapidement au lit pour une nuit que l’on espérait reposante mais qui fût difficile : il faudra s’habituer à ce nouvel environnement !

     

    Dimanche 4 mars

    Matinée ménage et grande lessive.

    Ludovic rentrera pour le repas de midi que nous prendrons sur la table sous le auvent du camion (hangar,comme ils disent) il y fait bon.

    Après-midi tranquille, sieste ….

    Vers 18h, je partirai avec Ludovic voir une pisciculture prés de son village. Il y achètera du poisson pêché devant nous à l’épervier. Puis nous irons faire le plein de bières.

    Retour au village vers 20h

    Le repas sitôt terminé, un énorme orage éclate : éclairs, beaucoup de vent et de pluie, une véritable tempête ! Tout le monde aux abris après avoir tout rangé et fermé quand même. C’est un véritable déluge mais qui ne durera pas longtemps, comme les orages dans cette région.

     

    Lundi 5 mars

    Ludovic partira à 5h du matin pour aller dire une messe à Cotonou. Ensuite il fera des courses, achat d’un modem pour avoir internet et sera de retour pour le repas de midi.

    Mais ce n’est pas sans compter sur les surprises de Ludovic : en effet sitôt le moteur arrêté, il reçoit un coup de fil : c’est une invitation pour le repas de midi chez des amis. On ferme le camion et nous voilà partis du côté de Ouidah. Pour aller chez eux, il faudra prendre une pirogue car il faut traverser le lac de Toho.

     

     

     

         

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous sommes chez des Francos / Béninois. Nous passerons une très bonne journée : repas, discussions etc … Nous prendrons même rendez-vous pour (peut-être) une descente en fourgon de la France au Bénin avec nous. A suivre …

    De retour au village, nous ferons des essais de connexion avec le nouveau matériel : pas évident, mais fonctionne un peu, un peu … On verra demain …

     

    Mardi 6 mars

    Nous prendrons le petit déjeuner avec Ludovic, cela me permettra de goûter à sa « bouillie », ma foi, pas mauvais.

    Dans la matinée nous ferons de nouveaux essais pour avoir internet, il faudra de l’électricité donc faire fonctionner les groupes électrogènes … et trouver un emplacement pour capter suffisamment.

    En fin de matinée, ce sera OK : parfait, je pourrai envoyer des nouvelles et rassurer tout le monde sur notre sort après l’attentat de Ouagadougou il y a quelques jours.

    Vers 11h, nous irons visiter une ferme écologique proche du village : c’est somptueux, magnifique, inimaginable de trouver un havre de paix et de verdure à côté des villages alentours très modestes.  C’est un véritable site touristique fait pour accueillir des personnes désirant profiter du calme et manger des produits écologiques, tout y est très bien pensé et organisé.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous serons de retour au village pour le repas de midi.

    L’après-midi sera tranquille. J’en profiterai pour me mettre à l’ordinateur, donner des nouvelles et préparer la mise à jour du blog.

    Le soir, comme promis : cinéma. Nous leur passerons Kirikou.

     

       

     

     

     

     

     

     

    Mais, une fois de plus, nous constaterons, que même avec un conte africain, les enfants ne comprennent pas grand-chose, ni même certains adultes : trop de dialogues, de paroles incompréhensibles pour eux. Mais bon, ils ont eu une distraction et ils sont contents. Parfait, nous recommencerons demain, s’il n’y a pas d’orage ou d’imprévu. Avec Ludovic, il faut s’attendre à tout !

     

    Mercredi 7 mars

    Ludovic est à Porto Novo. Nous avons quartier libre.

    Nous sommes installés au milieu des maisons familiales.

    Tout le monde travaille dans son coin :

    fabrication d’huile de palme rouge,

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de farine de manioc


      

    On presse le sac dans lequel se trouve le manioc pelé pour en faire sortir le maximum d'eau

     

     

     

     

     

     

     

                                      Séchage de la farine sur le feu

                                               

     

     

     

    Finition : tamisage de la farine

     

     

     

    de savon 

    Tout ceci pour gagner quelques petits sous au marché.  

    Sans oublier de s’occuper des nombreux enfants de tous âges, mais ils s'occupent souvent tout seuls !

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout ceci sous le regard de la maman (73 ans) toujours très active.

    Avec l’aide d’une association française, le Père Ludovic a fait creuser un puits, monter un château d’eau. Tous les gens des environs y viennent chercher de l’eau. C’est un va et vient incessant : bassines sur la tête, bidons sur les mobylettes etc …

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     C’est très animé.

     

     

    Jeudi 8 mars, vendredi 9 mars, samedi 10 mars, dimanche 11 mars

    Nous passerons la fin de la semaine au village au milieu de la cour familiale.  Tous les jours la sœur de Ludovic nous préparera le repas. Elle n’est pas belle la vie !

    Ludovic fera des va et vient à Cotonou pour ses messes et ses diverses activités. Nous, nous profiterons  de la vie paysanne africaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tous les soirs, nous ferons des séances de cinéma avec bien sûr plus ou mois de succès. 

    Départ du village prévu lundi matin en direction du Togo.

     

    Lundi 12 mars

    Comme prévu, ce matin grand rangement et départ du village à 10h30. Tout le monde est un peu triste, nous avons passé une excellente semaine au cœur de la famille du Père Ludovic. Merci à eux.

    Nous irons passer la fin de la journée au bord de l’océan sur la route des pêches à Ouidah : repas de midi, petite sieste sur le tapis à l’ombre du camion, petit bricolage etc …

    Il fait beau, et il y a de l’air, nous sommes bien !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vers 19h30, le Père Ludovic, viendra nous faire une petite visite !!!

     

    Mardi 13 mars

    Nous nous réveillerons avec toujours le beau temps et une légère brise marine qui fait du bien. Maintenant, direction la frontière avec le Togo. Mais nous prendrons le temps de manger avant les formalités. Ce sera difficile de trouver un coin tranquille, tant pis, nous serons dans une impasse au milieu des maisons mais personne ne viendra nous ennuyer.

    Nous serons à la frontière du Bénin à 13h30. On ressortira au Togo au bout de 30 minutes. Il faut alors changer d’heure. Il est maintenant 13h. Formalités très rapides. Par contre le prix du laissez-passer pour le voiture est passé de 5000 Fcfa à 7000 Fcfa.

    A 14h nous serons au bord de l’eau à l’entrée de Lomé à l’Hôtel Ramatou plage que nous connaissons depuis plusieurs années. Mais que de changements ! Il y a un nouveau propriétaire qui a fait faire de nombreux travaux, il y a même une piscine ! C’est le grand luxe.

     

     

    Nous aurons l’autorisation de stationner sur le parking à l’entrée, discrètement pour 3000 Fcfa la nuit.

    De ce fait, le soir, nous nous offrirons des gambas ! Que c’est bon, surtout très bien préparées. Bravo le cuisinier.

    Papy insistera pour que le lendemain midi il nous fasse des langoustes : pas sûr, il faudra qu'il aille en chercher au port !

     

    Mercredi 14 mars

    Matinée : ménage et lessive.

    Le cuistot a trouvé des langoustes au port : chic, il nous les préparera pour midi. Quel régal ! Merci

    Après-midi rasage et « coiffeur » pour Jacques. Avec la chaleur, tout repousse vite !

    Il fait beau, chaud, mais il y a beaucoup de vent. Nous nous contenterons de prendre de nombreuses douches pour nous rafraîchir.

     

    Jeudi 15 mars

    Nous serons debout de bonne heure.

    Grand rangement et départ vers Lomé où nous ferons des courses (légumes, gambas, poisson, poulet, épicerie) pour la remontée vers le Burkina.

    Puis nous prendrons la direction de la piste des plateaux, sans oublier de faire la provision d’ananas : les fameux ananas « pain de sucre » ! 

    Cette région est très verte avec une végétation luxuriante 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir, nous dormirons à l’entrée du Monastère de Danyi après avoir demandé l’autorisation. Nous y serons bien.

                                                            

     

     

     

     

     

    Aussitôt installés, très vite arrive un orage. La pluie ne durera qu’une petite heure.

    Nous sommes en altitude, l’air y est plus frais.

     

     

     

    Vendredi 16 mars

    Nous sommes dans un monastère : à 5h les cloches sonnent, puis plusieurs fois en une heure …

    Nous sommes réveillés, debout 6h !!!! le ciel est encore gris et il ne fait que 22°. On respire mieux.

    Le mauvais goudron se transforme en véritable piste de montagne. Parfois nous ferons du véritable trial avec en plus une piste parfois boueuse ! Petit camion tient le coup, mais nous le ménageons.

     

     

    Nous suivons la piste café / cacao. Nous verrons les caféiers

     

     

    mais pas les cacaoyers. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avec toute cette végétation, pas facile de trouver une place pour s'arrêter pour manger ! Au Togo, il y a de nombreuses et différentes "églises". Cette fois-ci nous stationnerons devant une "église de Pentecôte". Nous aurions pu être tranquilles mais c'est l'heure de la sortie du collège. Nous serons donc l'attraction des collégiens !!!

    Cela ne nous empêchera pas de manger de grosses gambas :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fin d’après-midi nous retrouverons le goudron avec la civilisation et les camions …

          Transport de bananes

    Sur la route internationale Sud / Nord où tous les camions circulent, un arbre est tombé sur la route … donc gros embouteillage et gros bouchon !

    A 17h, nous nous installerons pour la nuit, mais une heure après, une délégation d’hommes viendra nous signifier que nous sommes dans un cimetière ! (Nous n’avions rien vu)

    Nous changerons donc de lieu, un peu plus loin, pour passer la nuit.

     

    Samedi 17 mars

    Nous serons debout de bonne heure. Dans le fond, il vaut mieux rouler à la fraîche !

    La route au début est toute neuve, mais cela ne durera pas. Nous retrouverons vite la route « à trous ». Il y a de nombreux contrôles et beaucoup de militaires sur le bord de la route. Ma curiosité est grande, je poserai donc la question à un gendarme lors d’un contrôle. Effectivement la route est sous haute surveillance car le Président de la République est dans le secteur, plus précisément à Mango. D’ailleurs nous y serons stoppés pendant ½ heure, le temps que le Président finisse sa visite et puisse s’échapper. Il partira par une piste, nous ne le verrons pas.

    Par contre nous croiserons un véhicule (Land Rover Rouge) de touristes français. Ce sont les premiers que nous voyons, mais nos routes sont divergentes. Dommage, nous ne saurons jamais qui étaient ces personnes.

    Arrêt bivouac à environ 60 km de la frontière avec le Burkina

     

    Dimanche 18 mars

    Jour redouté pour Papy car nous devons franchir une frontière qu’il n’aime pas.

    En effet la sortie du Togo est facile, mais l’entrée au Burkina se fait à l’intérieur de l’enceinte de l’UEMOA. C’est compliqué, il faut passer dans de nombreux bureaux et à la sortie il faut payer 2000 Fcfa ! A 10h, nous avons terminé toutes les formalités et sommes de retour au Burkina.

    Après le repas de midi et une petite sieste, nous reprendrons la route pour nous arrêter à Tenkodogo et essayer de revoir Souleymane, une connaissance (peintre qui nous a repeint le Toy en 2007 suite à un accident).

    Effectivement, nous le retrouverons avec sa femme et une de ses filles. Le temps de boire une bière bien fraîche. Nous irons ensuite nous installer pour la nuit au centre de la Croix Rouge. Nous gardons nos habitudes !

    La soirée sera bruyante : il y a un vidéo club tout proche et le son est très fort !!!!

     

    Lundi 19 mars

    Il fait déjà 31° degré ! Nous sommes au ralenti ! Souleymane viendra nous rendre visite. Sachant que nous étions là, il s’est mis en repos pour la journée.

    D’ailleurs il nous servira de commissionnaire suite à du bricolage mécanique : changement et soufflage du filtre à air, petite soudure au ventilo qui nous rafraîchit un peu la nuit etc …

    Nous repartirons dans l’après-midi pour aller trouver un bivouac dans la brousse plus calme et plus aéré. Nous nous arrêterons après Zorgho sous un Néré (pomponnier comme dit Papy) ; Nous y sommes très bien, mais avec les inconvénients de la brousse : les insectes volants de toute sorte !!!! Nous utiliserons tous les ustensiles disponibles pour les éloigner : appareil électrique (Cinq sur Cinq), spirales faisant de la fumée etc …. + anti moustiques sur nous !

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

    Mardi 20 mars

    Nous ne sommes qu’à 100 km de Ouaga où nous serons à 10h. Nous ferons la halte de la journée au Village de Nong Taaba (comme à l’aller). Il y a une piscine ! Nous y passerons une partie de l’après-midi.

    Nous y ferons de nombreuses rencontres :

    - Un Landais de Peyrehorade, né à Dax (comme Jacques) et ayant fait ses études à Bordeaux

    - Une dame nous proposera les clés de sa chambre climatisée pour aller y prendre une douche

    - Des jeunes qui nous avaient aperçus à Banfora au maquis de Michel et Saly, qui ont passé un mois avec Sylvain et lliane à construire une école dans la brousse ! Maintenant, ils poursuivent leur voyage en Afrique de l’Ouest (Togo, Bénin).

     

    Mercredi 21 mars

    Nous reprendrons la route vers Banfora. Il fait chaud, nous y allons « molo,molo » !!!! Papy prendra même le temps de faire une petite sieste !

    Puis nous avancerons quand même d’un saut de puce et serons alors à une centaine de kilomètres de Bobo Dioulasso. Heureusement car « petit camion » nous inquiète depuis quelques jours. Toujours la durite de l’intercooler qui se sort : nous avons changé le filtre à air à Tenkodogo et malgré tout, il s’est encore ressorti. D’autre part, ce soir, « petit camion » ne tient pas le ralenti ??? Pourvu que demain matin il démarre ?

    Mais demain sera un autre jour …. Nous profiterons d’un peu de fraîcheur grâce à un léger souffle de vent.

     

    Jeudi 22 mars

    Sitôt debout, Papy vérifie que « petit camion » démarre : parfait tout va bien ce matin.

    Il faut maintenant qu’il fasse 100 kilomètres pour atteindre Bobo où nous envisageons de voir un mécano. A 10km avant Bobo, « petit camion » est poussif, plus de reprise …. Mais nous arriverons quand même chez un mécano vers 10h. Une fois de plus la durite de l’intercooler était défaite. Le mécano changera ensuite le filtre à gas-oil et …. Oh surprise, il y avait de l’eau dans le filtre. Ceci explique certainement cela et tous les soucis que nous avions.

    On verra bien. Nous repartirons vers Banfora où nous serons vers 17h. Petite camion a retrouvé ses watts comme dit Papy ! Tout va bien… pour le moment !

    Nous y retrouverons Saly seule car Michel est parti à la pêche avec des amis.

    La petite maison est disponible, nous nous y installerons pendant quelques jours avant de reprendre la route.

    Comme à chaque pause : ménage, lessive et petite mise à jour du blog ….

     

    Lundi 26 mars

    Comme prévu, nous voilà partis pour la Côte D’Ivoire. Tout d’abord nous ferons des courses, le plein de carburant et direction la frontière.

    Avant d’arriver au poste frontière nous ferons une heureuse rencontre avec un éléphant esseulé … Chose rare dans le secteur, tout le monde s’arrête pour le voir et prendre des photos !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis ce seront les formalités de sortie du Burkina. Nous aurons droit une nouvelle fois à la photo et à la prise d’empreintes …

    Nous ferons la pause repas entre les deux postes frontières.

    Arrivés en Côte d’Ivoire, bien sûr : police, douane (intermédiaire) où nous devrons donner 5000 Fcfa pour …. (Donner de l’eau aux enfants !!!!) et bien sûr sans reçu ! Nous devrons aller plus loin à Ouanglodougou pour les formalités officielles pour le véhicule. Le responsable ne sera là qu’à 15h …. Il n’arrivera que plus tard et là, les complications commencent. Il paraîtrait qu’une nouvelle loi vient de sortir n’autorisant la vignette touristique de 20000 Fcfa que pour les véhicules de la CEDEAO. Pour les autres il faut le CPD que nous n’avons pas …. Après de nombreux palabres (2h), nous obtiendrons malgré tout, la vignette touristique. Nous voilà donc partis vers le sud. Contrôle suivant (5 km) une douanière nous demande de retourner au poste frontière : il paraîtrait que nous ayons oublié un document. Nous faisons donc demi-tour. Nous sommes attendus au poste de douane où on nous reprend notre « vignette touristique » en attente d’une d’explication. Il s’avère que le grand chef d’Abidjan n’accepte pas notre vignette touristique. Après de nombreuses discussions, trop de paperasses à refaire ….. nous repartirons avec notre première vignette touristique pour 2 mois !!!

    17h Oufff nous repartirons vers l’objectif fixé : le parc de la Comoé. La nuit tombe vite. 18h15 arrêt bivouac sous les anacardiers.

     

    Mardi 27 mars

    Nous voilà repartis plein Est. La route se transforme en piste cause travaux. La progression est lente.

    Arrivés à Nassian, nous faisons le point : calcul des kilomètres que nous devrons faire pour arriver au Parc et dans le parc, calcul de ce qu’il nous reste en carburant. Il serait plus prudent de partir avec un grand plein. Ici, il n'y a pas de carburant, nous devrons alors repartir vers Kong (à 34km) pour en trouver. La piste est en travaux là aussi.

    Arrêt repas : 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous n’y serons que vers 14h. Et là ….. pas de gasoil à la pompe, ni au bidon. Que faire ?

    Nous serons obligés de faire encore plus de 50km de piste pour aller à Tarifé et faire le plein. Il est 17h. Nous ferons alors ½ tour et reviendrons sur la piste pour le bivouac du soir.

     

    Mercredi 28 mars

    Nous repassons donc à Kong à 9h15 et bien sûr, les stations ont été approvisionnées et il y a du gasoil ! Nous ferons alors quand même un petit complément. Nous repartons avec un grand plein, tranquilles pour le périple prévu.

    A midi nous serons à l’entrée du Parc à Kafolo. Nous serons reçus par un homme petit, blanc, cheveux grisonnants, l’air sévère. Nous voulions traverser le parc, y passer peut-être une nuit mais …… NIET. La piste est détruite, et nous n’aurons l’autorisation de visite que pour 12h.

    En attendant demain, nous aurons alors la permission de nous installer à l’ombre à l’entrée du parc pour la fin de la journée. Le soir nous irons au Safari Lodge prendre le laissez-passer pour la visite du lendemain (5000 fcfa par personne). Nous en profiterons pour prendre une bière bien fraîche !!!!

     

    Jeudi 29 mars

    Debout de bonne heure pour être dans le parc dès le lever du jour.

    6h15, c’est parti, les appareils photos sont prêts.

    La piste est étroite, avec des branches basses et parfois des arbres en travers. Nous devrons alors les sortir ou les contourner. Il semblerait que la piste ne soit pas très usitée !!!! Heureusement quelques kilomètres plus loin nous verrons des cobs. Mais comme il n’y a pas beaucoup de visites, les animaux sont très peureux et s’enfuient au moindre bruit. Impossible de les approcher pour faire une seule photo !

    Nous poursuivrons notre chemin, la piste devient de plus en plus étroite et nous ne voyons pas d’animaux. Nous sommes très déçus, nous déciderons alors de prendre la piste de la sortie. Mais plus loin, nous verrons encore quelques cobs, des singes et le derrière d’un phacochère. Nous reprendrons espoir. Nous prendrons alors une piste qui va vers le fleuve. Impossible de le traverser : trop d’eau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous nous installerons alors au bord pour le repas de midi dans l’espoir de voir des hippopotames, mais que nenni ! Tant pis, nous sommes quand même bien, malgré les piqûres d’insectes.

     

    Nous apprendrons le soir, que nous nous sommes fait piquer par des mouches tsé-tsé, non contaminées : oufffff

    A la sortie du parc, nous repasserons par le Safari Lodge (qui a un mini zoo) pour y prendre une bière bien fraîche.

     

     

     

     

     Nous y rencontrerons le Monsieur qui nous a reçu la veille. C’est donc un Belge, ancien commando, ancien gérant de l’hôtel et maintenant formateur des commandos qui surveillent le parc.

     

    Vendredi 30 mars

    Malgré les recommandations du Belge, nous partirons par la piste Nord : « S’il pleut, vous ne pourrez pas passer, la piste est défoncée ! ».

    Nous verrons bien, il n’a pas plu. Nous voilà donc partis …

    Début de piste pas facile mais plus on avance plus nous rencontrons de difficultés : piste détruite, des ponts cassés et de nombreux passages dans la boue avec des ornières très profondes. Mais « petit camion » réagit bien, nous passerons tous les obstacles sans passer en 4 roues motrices !

    Dans l’après-midi le ciel se montrera menaçant, l’orage monte, nous recevrons quelques gouttes de pluie. Mais nous sommes sortis de la mauvaise piste. Nous chercherons quand même un bivouac en hauteur sur un sol résistant à la pluie.

    En définitive, l’orage nous épargnera.

     

    Samedi 31 mars

    Nous retrouverons rapidement le goudron à Bouna où nous ferons des courses.

    Dans l’après-midi une nouvelle fois le ciel se montrera menaçant, nous avons besoin d’eau et avons à faire de la lessive. La décision est prise : ce soir, nous irons à l’hôtel à Bondoukou.

    Il faudra d’abord le trouver : pas facile ! puis installation dans une chambre avec comme condition la possibilité de brancher le camion sur l’électricité. Tout est OK., parfait : pause grand luxe pour nous : chambre avec clim, télé mais …. Coupure d’eau (courte quand même), pas de chasse d’eau !!!! et de nombreux moustiques dans la nuit.

    Après un très gros orage et l’apéritif pris dans le camion, nous prendrons le repas au restaurant : on ne se prive de rien !

    La nuit sera bruyante. Personne téléphonant dehors, mais surtout groupe de fêtards, parlant fort, chantant etc … Ce sera dur de résister pour ne pas sortir et demander le silence !

     

    Dimanche 1° avril, c’est Pâques.

    Souvenir du jour de Pâques dans un hôtel en Côte d'Ivoire : 

    Avant de repartir, nous ferons laver le camion : le pauvre il est bien sale, il a beaucoup souffert sur la piste ! Puis direction plein Sud.

    Nous commencerons par du goudron puis nous nous retrouverons très vite sur une piste en mauvais état et ceci pour de nombreux kilomètres.

    La piste est bordée de forêts denses : tecks, hévéas. Ce sera difficile de trouver un espace pour le bivouac. Nous nous résoudrons à demander l’hospitalité dans un village, dans la cour de l’école. Bien sûr ce sera sans problème et nous aurons de ce fait, de nombreuses visites, à commencer par un instituteur.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le village il y a, paraît-il, « un campement » où il y aura de la musique toute la nuit !

     

    Lundi 2 avril

    Nous repartirons discrètement de bonne heure. La piste est toujours en très mauvais état, bien que roulant très lentement, nous sommes secoués dans tous les sens ; même le carburant !!! Nous avons à nouveau des problèmes de ralenti. Forts de notre précédente expérience, nous nous arrêterons sur le bord de la piste pour décanter le filtre à gasoil. Effectivement il y a encore de l’eau au fond.

    Puis nous voilà repartis vers le Sud avec toujours une piste défoncée mais au milieu des grands arbres des cacaoyers et des hévéas.

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fin d’après-midi nous retrouverons le goudron (avec des trous, mais du goudron malgré tout).

    Le soir, nous bivouaquerons dans une forêt d’hévéas. Nous aurons la visite du propriétaire qui aurait souhaité qu’on lui demande l’autorisation de nous installer … mais où et comment le trouver ? Pas de soucis, nous pourrons passer la nuit dans sa propriété, il en informera le « commis » qui habite sur place un peu plus bas.

    Plus tard, alors qu’il fait noir, nous aurons droit à la visite de 2 gendarmes en patrouille, intrigués par cette lumière inhabituelle. Puis …. Plus rien, nous passerons une bonne nuit assez fraîche dans les bois.

     

    Mardi 3 avril

    Le ciel est encore gris, le temps est humide.

    Le camion montre encore des signes de faiblesse, il ne supporte pas le ralenti.

    La décision est prise, dès que possible, nous irons chez un mécano pour faire vidanger les réservoirs de carburant.

    Voilà, à Toumanguié, nous trouverons un mécano à côté d’une station service : parfait. C’est parti.

    On en profitera aussi pour changer une nouvelle fois le filtre à gasoil. Dans le carburant récolté, il y a du gasoil, de l’eau et du pétrole ! Comment voulez-vous que le pauvre camion avance correctement ?

    Bon, maintenant, nous devrions être tranquilles !

    En fin de matinée, nous serons au bord de l’océan à Assouindé, mais ce sera difficile d’aller sur la plage : il y a des habitations tout le long de la côte. Par chance, nous trouverons un terrain ouvert avec une maison abandonnée, en ruine. Nous nous y hasarderons et arriverons en bordure de la plage. Parfait, nous y passerons la journée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il s’avèrera qu’il y aura beaucoup de va et vient. De nombreuses personnes utilisant ce passage comme raccourci. Un groupe de 7 jeunes gens viendra même nous demander l’autorisation de s’installer sur le terrain pour passer la journée à la plage, (pensant certainement que le terrain nous appartenait !!! mais non !)

    Dans la soirée le ciel deviendra menaçant, on rangera tout. Dans la nuit il tombera quelques gouttes et pour tout arranger il y aura quelques moustiques.

     

    Mercredi 4 avril

    C’est le début de la grande remontée. Nous ferons alors des courses. Il faudra que nous nous arrêtions à Grand Bassam pour retirer de l’argent. Et là, au distributeur, je ferai la connaissance d’un Belge qui vient de monter un restaurant : Poulet Chic. Nous serons invités à lui rendre visite dans son établissement : propre, bien décoré, très agréable.

    Après une discussion autour d’une bière bien fraîche nous partirons pour la traversée d’Abidjan. Ce n’est pas une mince affaire ! Mais nous pourrons prendre notre repas de midi à la sortie de la ville au bord d’une bananeraie.

    La boussole indique maintenant et pour longtemps, le Nord. L’état de la route se détériore de plus en plus …

    Forêt de tecks : 

         

              

       

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

    Difficile, là aussi, de trouver un coin pour passer la nuit. Nous nous arrêterons alors dans un village, il y a une église toute neuve bien clôturée. Nous demanderons donc à un responsable l’autorisation de nous y installer. : pas de soucis. Nous aurons quand même quelques visites …

    Dans la nuit il fera orage et il tombera encore quelques gouttes : obligés de tout fermer.

     

    Jeudi 5 avril

    Le ciel est encore très gris.

    Avant de partir, nous ferons le plein d’eau au robinet de l’église : le responsable est au rendez-vous.

    C’est alors que la route sera complètement défoncée pendant de nombreux kilomètres …. Ce ne sont plus des nids de poules ni d’autruches mais « d’éléphants » (si on peut dire) !!!!!

    A midi pendant le repas, nous aurons l’heureuse surprise de voir passer le train Abidjan / Ouagadougou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quant à nous nous poursuivrons notre route derrière un « train » de camions qui ont du mal à avancer sur cette route. Nous verrons même 2 camions maliens de transport de bois, couchés …

    Nous passerons la nuit sous des anacardiers. Une fois la lumière allumée, nous avons eu une invasion de fourmis volantes derrière les moustiquaires : impressionnant !

      Le seul répulsif efficace a été la Barrière à Insectes.

     

    Vendredi 6 avril

    Il faut bien continuer cette mauvaise route… Nous n’avançons que très lentement pour épargner notre « petit camion ».

    Dans un tout petit village, sur le bord de la route nous apercevrons un 4x4 avec une cellule.  Nous ferons alors demi-tour pour faire un brin de causette : c’est un Allemand qui voyage depuis 7 mois en Afrique de l’Ouest et là, il est en panne depuis une semaine : il a cassé pour la 2° fois l’embrayage de son pick-up Nissan. Difficile de trouver la bonne la pièce. Il espère être dépanné ce matin. Il est seul avec son chien. Il trouve le temps long …

    Nous ne pouvons pas grand-chose pour lui, nous repartirons en lui souhaitant bonne chance.

    Vers 10h, nous fermerons notre boucle en Côte d’Ivoire.

    Nous avons décidé de ne pas repasser par le Burkina, nous entrerons directement au Mali : nouvelle frontière pour nous !

    Ne sachant pas combien de temps nous prendront les formalités frontalières, nous mangerons sous un karité quelques kilomètres avant le poste.

    13h40 : Pas de soucis pour la sortie de Côte d’Ivoire (20 minutes), par contre pour entrer au Mali, police, gendarmerie sans problème Mais à la douane, impossible de faire rentrer notre camion, car paraît-il, il n’est pas sorti depuis son entrée le 10 février !!! Heureusement que nous avions les tampons de sortie sur les passeports. C’est bien l’informatique …. A condition que tout le monde fasse son travail correctement. Une fois l’erreur rectifiée, l’imprimante était en panne, il a fallu aller dans un autre bureau pour imprimer le laissez-passer. Mais pour entrer sur l’ordinateur et l’imprimante, il faut un mot de passe …. Là aussi ce sera la galère …. Enfin, au bout d’une heure et 5000 Fcfa (c’est le prix), nous aurons notre sésame ! OUFFFF qu’il faudra faire signer à la police (retour en arrière) puis inscription sur le cahier de sortie de l’enceinte ! 15h15 TOUT est fini !

    Nous n’aurons plus de route à trous mais à rustines, ce n’est pas mieux.

    Il y a de nombreuses vendeuses de mangues sur le bord de la route, nous ne résisterons pas, nous ferons des provisions pour la remontée ….D ‘ailleurs le soir, nous ferons notre bivouac sous un manguier !

     

    Samedi 7 avril

    Jusqu’à Sikasso, la route sera toujours « à rustines ». Heureusement après, le goudron sera meilleur, ce qui repose le camion mais aussi ses occupants !

    C’est ainsi que nous nous apercevrons qu’arrivé à 80km/h (chose rare durant toute notre virée) le camion tremble de plus en plus ??? et nous entendrons un bruit de vibration ? de roulement ? On ne sait pas trop.

    On fera quand même vérifier et resserrer une biellette de direction, mais c’est pareil !

    A 16h nous ne serons qu’à 65km de Bamako : trop tard pour traverser la capitale et trouver un bivouac après.

    Nous passerons la nuit sous un karité, avec beaucoup d’oiseaux et très peu de bébêtes : nous resterons tout ouvert, nous serons très bien malgré un orage qui gronde au loin.

     

    Dimanche 8 avril

    Traversée de Bamako, par un itinéraire plus long (aéroport) mais moins encombré. Il ne nous faudra que 45 minutes pour arriver au nord à Kati. Mais là, encore, route complètement défoncée, nous avançons au pas, 45 minutes de plus.

    C’est le péage et après direction Didiénni. Là encore route à nombreux trous et nombreuses rustines.

    Un taxi parmi tant d'autres au Mali ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’est souvent qu’il vaut mieux rouler sur la piste « charrettes » que sur le goudron.

    Dans l’après-midi, nous dépannerons une Mercédès qui se trouve sur le bord de la piste, dans une très mauvaise position, sans compter que le moteur s’est emballé. Nous la sortirons de cette position mais après, nous ne pourrons plus rien faire. Nous reprendrons notre route …

    Après Didiénni, la route est meilleure, plus de trous, plus de rustines. Les kilomètres défilent.

    Arrêt bivouac à une centaine de kilomètres de Diéma, au milieu de nulle part. Là aussi, nous serons bien sans visiteurs, ni trop de bébêtes.

     

    Lundi 9 avril

    Le ciel est gris, voilé, nous poursuivrons notre remontée vers la Mauritanie.

    Nous ferons un arrêt à Nioro du Sahel : plein de carburant, plein d’eau, lavage du camion.

    Nous mangerons quelques kilomètres avant le poste frontière malien où nous serons à 14h30.

     

    On s'approche de la Mauritanie !            

     

     

     

     

     

     

     

    Les formalités de sorties sont très rapides, nous arrivons alors au poste mauritanien. Nous avons fait une erreur : nous pensions que le poste ouvrait à 16h mais ce ne sera qu’à 17h et seulement durant 1h. En définitive le poste est ouvert jusqu’à midi puis après de 17h à 18h.

    Donc, pour nous : obtention du visa biométrique (55€ payable uniquement en euros) : assez rapide car photos et empreintes sont déjà enregistrées.

    Puis police, douane (500 UM) et enfin à 18h gendarmerie. Malgré l’heure tardive, ils nous laissent partir à condition de nous arrêter au prochain contrôle. Ce sera la police qui ne voudra pas de nous. Plus loin la gendarmerie ne voudra pas non plus de nous, ils ne dorment pas sur place. Il faudrait retourner à Gogui, la frontière. C’est hors de question. Après discussion, un gendarme nous donnera son numéro de téléphone et nous laissera partir. Parfait, quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêterons dans le désert. Nous sommes fatigués par toutes ces formalités ... mais nous y serons bien.

     

    Mardi 10 avril

    Nous serons réveillés à 6h30 par le doux chant mélodieux d’un corbeau, donc debout …. Là aussi la route est en mauvais état. D’ailleurs les derniers kilomètres sont en travaux, nous roulerons sur de la piste.

    A 10h, nous serons à Ayoun El Atrous  avec ses résidences secondaires :

    et maintenant direction Ouest vers Nouakchott. 

     

     

     

    Repas de midi dans le désert :

     

     

     

    Pour le bivouac du soir, nous trouverons un bon coin, mais comme souvent en Mauritanie, il y a du sable dès que l’on sort du goudron. Il faudra donc mettre les 4 roues motrices.

    Nous aurons la visite seulement de quelques chèvres et des ânes.

     

    Mercredi 11 avril

    Nous sommes debout de bonne heure. En allant vers l’Ouest, le soleil se lève plus tard ! On assistera donc au lever du jour puis du soleil. Le temps est toujours voilé.

                       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans l’après-midi, perte de puissance subite du camion : arrêt : c’est encore une durite de l'intercooler qui s’est sortie, mais cette fois encore les pattes de maintient sont dessoudées. Nous chercherons un mécano soudeur à Boutilimit pour la réparation. Celle-ci terminée, nous reprendrons la route plein Ouest. Mais … quelques kilomètres plus loin, une durite se sort ! Quel Bazar !!! Nous sommes rodés, chacun ayant son rôle, tout est remis en place rapidement. C’est reparti …. , puis rebelote ! A la longue,  il va falloir trouver une solution. Certainement que les soudures n’ont pas été faites à la bonne place ! Pour ce soir ça ira quand même.

    17h30, la route est coupée par un camion "en portefeuille". Impossible de passer ni à droite, ni à gauche. Nous déciderons de prendre une piste à droite. Plus loin, nous trouverons un emplacement pour passer la nuit, nous y serons bien. La température se rafraîchit, il y a du vent, nous fermerons la latérale.

     

    Jeudi 12 avril

    Ce matin, il ne fait plus que 18° !! Papy remettra le pantalon et des manches longues !

    Nous serons à Nouakchott chez Olivia vers 9H. Nous discuterons un moment avec elle de notre voyage, des passages de personnes connues (Michel et Maryse entre autres). Ensuite nous lui demanderons l’adresse d’un bon mécano : Thierry (celui qui avait changé le joint de culasse sur le Toy en 2012) est de retour au garage Sahara. Nous irons donc le voir au sujet du bruit des roues et du tremblement du volant. Diagnostic auquel nous nous attendions : il faut changer les pneus, tout au moins ceux de devant. Nous irons donc avec lui au Ksar à la recherche de pneus au meilleur prix. En définitive nous trouverons des BF Goodrich AT pour 150 € pièce. Nous les ferons alors monter et équilibrer pour 15€ les deux.

    C’est déjà l’heure du repas. Nous irons donc au restaurant chez Olivia. Là, nous aurons l’agréable surprise de rencontrer Richard : un voyageur solitaire qui vient de passer déjà 4 mois en Afrique de l’Ouest, qui connaît notre blog et les interventions de Papy sur Voyage Forum. Nous mangerons donc ensemble pour prolonger notre discussion : très agréable moment.

    Avant de retourner au garage pour faire faire la vidange, nous irons faire un essai sur la grande route. Essai concluant, plus de tremblement, tout va bien. Nous ferons faire la vidange et vérifier quand même la direction. Il s’avère que le cardan droit bouge un peu : en effet il est dégrafé du moyeu. Tout remis en place, nous irons au port acheter des soles et des langoustes bien sûr, puis nous irons nous installer à Menata pour la nuit. Nous y serons seuls.  L’auberge est en travaux mais les éviers toujours aussi sales ! Par contre le terrain est ratissé et tamisé tous les jours avec la poussière qui va avec ! Le prix a augmenté pour les nouveaux clients : de 200 UM  (5€ )  par personne c’est maintenant 300 UM (7 €) . Nous ne payerons que 200 par personne, c’est bien suffisant pour de telles prestations.

     

    Vendredi 13 avril

    Journée tranquille à l’auberge.

    J’en profiterai pour faire comme d’habitude : la lessive, le ménage, des courses et la mise à jour du blog. Mais il s’avèrera que la connexion étant insuffisante, je ne pourrais pas intervenir sur le blog. Ce sera depuis le Maroc !

    Le soir, arriveront des Allemands en Toyota LJ 70. Ils vont en Afrique du Sud, par la route jusqu’au Togo puis, voiture sur un bateau jusqu’à la Namibie et eux en avion. Discussion assez brève, car la communication en anglais est difficile pour les uns comme pour les autres !

     

    Samedi 14 avril

    C’est le jour de la grande remontée vers le Nord ( la frontière) de la Mauritanie. Nous aurons tout le temps le vent de face.

    A midi, nous mangerons les langoustes (achetées la veille) en plein désert.

    Le soir à Boulanouar, nous verrons passer le fameux train minéralier le plus long du monde. Puis nous irons à notre coin chéri pour le bivouac à une dizaine de kilomètres de la frontière sur la route de Nouadhibou.

    Nous profiterons de ce magnifique paysage désertique et de son calme.

     

     

    Dimanche 15 avril.

    Nous serons pour 8h à la frontière. Il y a déjà énormément de camions en attente.

    Passage à la police, très rapide.

    Par contre, la douane pour les étrangers n’ouvrira qu’à 9h30. Nous attendrons donc patiemment. Mais le douanier n’arrivera qu’à 9h50 !!! Puis ce sera la gendarmerie avant la traversée du no man’s land.

    Nous serons du côté marocain à 10h10. Il n’y a pas de touristes, seulement des camions. Dans l’ordre il faudra passer par : la gendarmerie, la police (Jacques dans le véhicule et moi à pied) puis la douane. Toujours très compliquée la douane : Jacques devra aller voir 4 personnes différentes, bien sûr situées à 4 endroits différents tout ceci pour la fouille du camion (assez simple et rapide pour nous) puis scanner. Nous sortirons de l’enceinte, les formalités terminées à 11h05. Il faut changer d’heure, il est 12h05.

    Nous irons manger (des soles) à 33km, lieu où nous avions dormi à l’aller car Papy y a perdu une boîte (sa boîte à mégots !!). Mais bien sûr, nous ne la retrouverons pas ! Tant pis ! il en a une autre !

    Le soir, nous serons au camping Moussafir de Dakhla. Quelle déception encore : de nombreux bâtiments démolis, des travaux, pas de douche chaude, pas d’électricité le soir (cause pas de gasoil pour le groupe) et pas d’eau au grand bloc sanitaire. Que faisons-nous là ? Il est 20h. Nous passerons la nuit quand même ici, à l’abri du vent, et demain nous repartirons sans payer. Nous avons prévenu le gardien.

     

    Lundi 16 avril

    Avant de démarrer, nous ferons un peu de mécanique : nous redresserons les pattes qui tiennent l'interccoler afin que les durites ne se sortent plus.

    Comme prévu, nous partirons sans payer : pas vu le gardien !

    Nous irons au marché : achat langoustes, courbine, olives. Puis nous ferons changer une nouvelle fois le filtre à gasoil car le camion recommence à ne pas tenir le ralenti. Il s’avèrera qu’il y a un peu de boue au fond du filtre ! encore un mauvais plein avec du gasoil sale !

    Il est déjà l’heure du repas. Nous irons au bord de l’océan pour y manger notre courbine face à l’eau en profitant encore de ce beau paysage.

    Ensuite, nous reprendrons la route plein Nord, face au vent.

    Nous sommes un peu déçus, il n’a pas dû pleuvoir depuis longtemps, les immortelles ne sont pas fleuries (comme les autres années). Tout est sec.

    Nous irons bivouaquer comme à l’aller à la plage avant Boujdour, toujours en bordure de l’océan. Nous ne le quittons pas.

    Jacques trouvera sur la plage des algues bizarres dont on ne connaît pas le nom :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous serons bercés par le bruit des vagues et du vent. Il se montrera trop fort et nous serons obligés de tourner le camion à 3h du matin, pour éviter des sifflements désagréables.

     

    Mardi 17 avril

    Remontée directe : Boujdour, El Massa, Foum El Oued, nous prendrons alors la route côtière jusqu’à Tarfaya

    Dans l’après-midi, nous ferons un dernier plein de carburant aux dernières stations où il est détaxé. Il est désormais à 8,27dh le litre. Quelle augmentation en peu de temps !

    Plus loin, nous trouverons le brouillard : obligés de rouler avec les codes au camion.

    En définitive nous dormirons dans « la banlieue » de Tan-Tan. Nous avons suivi une route en mauvais état, nous avons eu droit à un contrôle par la gendarmerie, pour arriver dans un village abandonné. Nous avons quand même trouvé un endroit plat sous des eucalyptus pour passer la nuit. Nous ne nous sommes pas méfiés, arrivée la nuit, nous avons eu de nombreux moustiques dans le camion, nous sommes partis à la chasse avec la raquette électrique. Nous avons fait un massacre !!!

     

    Mercredi  18 avril

    Le jour se lève avec encore de la brume à l’horizon.

    À Tan-Tan, nous ferons un complément de carburant. La surprise : le gasoil est à 1 0,04 dh le litre !!!!

    Objectif : être à Agadir le plus tôt possible (nous y serons à, 15h)  pour aller à la Casse acheter des pièces de carrosserie d’occasion pour le camion. Chaque fois, nous passons par là pour y faire nos emplettes. Cette année, notre boutique est fermée (le propriétaire a gagné au loto et a mis la clé sous la porte). Il faudra trouver un autre fournisseur. Les propositions sont nombreuses. Après une heure perdue avec des « profiteurs », nous trouverons quand même des gens plus honnêtes qui trouveront et nous installeront les pièces à un prix raisonnable.

    Nous en repartirons à 18h pour aller chez Rachid Goncalvez (Agadir électricien camping-car) y acheter un bouchon pour le réservoir d’eau. Le nôtre ne fonctionne plus !

    Nous irons passer la nuit à la sortie d’Agadir au bord de l’Océan. Nous y retrouverons un groupe de 4x4 français en fin de raid. Bien sûr Papy ira discuter un moment avec eux.

    J’en profiterai pour faire quelques photos du coucher de soleil. C’est peut-être le dernier sur l’Océan !

     

     

     

     Jeudi 19 avril

    Il ne nous reste plus que 150 km pour arriver à Essaouira chez Hubert et Josyane (sœur de Jacques).

    Nous aurons le temps d’aller au Carrefour Market pour faire le plein d’alcool : apéro, vin. Il faut dire que depuis le Mali, pas d’alcool ! en plus demain le 20 avril, c’est l’anniversaire d’Hubert, ça se fête !

    À 12h30, ce seront les retrouvailles avec une partie de la famille : bien sûr, nombreuses discussions, repas etc …

    Nous allons rester ici quelques jours : lessive, ménage, bricolage,  mise à jour du blog, repos etc ……

     

    Mardi 24 avril

    Nous avons pris la décision de repartir vers Zagora pour y retrouver des amis et en profiter pour faire faire quelques menus travaux de mécanique chez Ali.

    Nous repartirons donc par Agadir où nous irons chez le carrossier à côté de l'électricien auto / camping- car Rachid pour y faire faire un devis de rénovation de "Petit camion". Il le mérite bien ! Carrosserie avec soudures, traitement de la rouille, peinture entière : 4600dh !!!!! (450€). Nous n'avons pas le temps maintenant, ce sera pour notre prochaine descente au Maroc.

    Nous poursuivrons notre route en direction de Taroudant. Nous bivouaquerons à 35km de Taliouine. Le ciel s'assombrit, il y a beaucoup de nuages. Nous nous installerons sur un sol caillouteux, pas de risque d'enlisement en cas de fortes pluies.

     

    Mercredi 25 avril

    Le ciel est très couvert, on ne voit plus les montagnes alentours. Arrivés près de Taliouine, nous serons dans les nuages et serons obligés de rouler avec les lumières. En plus il fait froid, nous devrons mettre le chauffage dans le camion ! En passant un col à 1850 m, il ne fait que 9° !!! Brrrrrrrrrrrr

    Une fois passés la montagne, nous retrouverons le soleil et un peu plus de chaleur. A midi, nous mangerons en bordure de la palmeraie au nord de Zagora.

     

     

     

    Nous serons au garage d'Ali à Zagora à 15h. Nous avons fait une liste de tout ce qu'il y a à réviser. Il y a du monde, nous avons rendez-vous demain matin à 9h.

    Nous irons donc au nouveau camping La Palmeraie d'Amezrou : super camping, très propre, très bon accueil, tranquille .... à recommander ! 

    Nous y retrouverons nos amis Pierre et Marilo avec leur camion Iveco

    et Philippe le soir avec qui nous mangerons un excellent couscous. Très agréable soirée !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeudi 26 avril

    Nous serons au garage comme prévu à 9h. Pierre et Marilo y viendront eux aussi pour faire effectuer de nouveaux travaux.

    Nous passerons la matinée au garage : les hommes discutant ensemble en surveillant les travaux et les femmes assises entrain de papoter et .... d'attraper des coups de soleil !!

    A 13h30 nous serons de retour au camping pour manger et y passer une fin de journée au calme. Papy en profitera pour faire une bonne sieste réparatrice.

    En fin d'après-midi nous verrons arriver 3 autres camping-cars. Nous échangerons alors nos différentes expériences de voyages. 

    Le soir nous inviterons Philippe à manger avec nous : Marilo et moi, mettrons en commun nos victuailles : pâté de sanglier,  ventrèches grillées par Pierre ....

     

     

    Je ferai des œufs au plat puis une ratatouille maison. Nous passerons encore une excellente soirée entre amis. Merci à tous

     

     

    Vendredi 27 avril

    Suite aux réparations d'hier, nous devons attendre la venue d'Ali pour qu'il vérifie le démarrage du camion à froid car il "ratatouille" et ne tient pas le ralenti.  Il tarde à venir.

    En attendant, nous discuterons longuement (mécanique, aménagement des camions, voyages) avec les compagnons de voyage de nos amis Michel et Maryse. Ils sont tous les deux en Sprinter 4x4 et se sont provisoirement séparés.

    En définitive, ce n'est pas Ali qui viendra mais son frère. Conclusion, il y a une fuite à la pompette. Nous devrons retourner au garage. Mais il est 12h15, nous prendrons donc le temps de manger avant de partir.

    Nous serons au garage à 14h ; un mécano s'occupe du camion mais la pompette qu'il a, n'est pas bonne. Il en faut une autre. C'est vendredi, les magasins sont fermés, ce ne sera qu'à 16h30 que nous aurons une nouvelle pompette. Papy commençait à s'impatienter ! En plus Ali n'est pas très disponible, il y a de nombreux véhicules en raid, qui viennent d'arriver pour des révisions. J'arriverai quand même à le "harponner" pour régler quand même la facture : 1000 dh ( 90€) pour tous les travaux depuis 2 jours.

    Nous sommes invités à bivouaquer par Philippe sur son terrain à Mhamid où il va faire son camping : Esprit Désert. Nous y partons donc avec Marilo et Pierre. Nous y serons à 18h. Philippe nous y attend. C'est beau, au milieu des palmiers et des dunettes. Bien sûr, il y a encore beaucoup de travaux à effectuer. Le terrain est  à l'état brut !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

          

     Nous passerons une excellente soirée dans le désert autour d'un magnifique feu de camp et la pleine lune

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous sommes très bien.

     

     

    Belle fin de voyage entre amis ! Merci à tous.

     

    Samedi 28 avril

    C'est décidé, c'est la remontée, la dernière ligne droite ....

    9h30, Au revoir et merci à Philippe ; avec Marilo, et Pierre, nous repartons à Zagora où nous ferons faire encore un soudure au pot d'échappement puis les courses au petit marché, pour la fin du voyage. 

    Au revoir à Marilo et Pierre qui remontent eux aussi, mais pas par la même route .... 

    Le soir, nous serons dans la montée du Tizi N'Tichka. Nous prendrons alors la petite route vers Telouet pour nous arrêter pour la nuit. Nous sommes en altitude, le ciel est couvert, il y a du vent et il fait froid. Nous mettrons alors le chauffage !

     

    Dimanche 29 avril

    Il fait 7° dehors !!!! Brrrrrrrrrrr !

    Le camion "ratatouille" encore au démarrage à froid, mais en le laissant chauffer, tout va bien ensuite. Les travaux effectués au garage d'Ali, n'ont pas été efficaces ! On verra à Bordeaux.

    La route est en très mauvais état et plus loin en travaux. En plus ce matin, nous sommes dans les nuages, pas beaucoup de visibilité. Nous progressons lentement.

    Nous passerons quand même Marrakech avant midi. Maintenant, nous sommes sur l'autoroute ...

    La soir, nous serons sur une aire de repos à la hauteur de Moulay Bousselham. Nous y dégusterons une omelette avec les morilles achetées sur le bord de la route !!!! Miam-miam

    Bien sûr la nuit sera un peu bruyante à cause du va et vient des camions .... 

     

    Lundi 30 avril

    Là aussi il fait frais (8° dehors). C'est un avant goût de ce qui nous attend en Espagne et en France.  C'est le début de la ré-acclimatation ...

    Toujours sur l'autoroute, les kilomètres défilent vite. Nous serons au poste frontière de Sebta à 10h30. Contrairement à l'année dernière la file d'attente n'est pas très longue, mais n'avance pas vite.

    Nous prenons notre mal en patience.  Nous ferons la causette avec des Français,  en camion Man et qui arrivent du Sénégal. Nous faisons quand même très attention à tous les va et vient autour de nous par les candidats à la migration. L'année dernière, ils nous avaient ouvert le coffre arrière, cette année tout est fermé à clé. 

    Mais voilà, arrivés à la douane marocaine, la police effectue une fouille très poussée. La serrure du coffre arrière a été forcée, elle ne veut plus s'ouvrir. Les policiers insistent, nous ne pourrons pas passer s'ils ne peuvent pas voir l'intérieur du coffre. Nous sommes sur le côté, en colère et inquiets : comment faire ? A force de tout secouer, de taper partout ..... la clé tourne : OUFFFFF le coffre est ouvert et le policier peut terminer son inspection.

    C'est bon, le passage du poste espagnol est très rapide. Il est 11h55, nous passons à l'heure espagnole : il est 12h55. En définitive nous n'avons mis que 1h25 pour passer la frontière ! C'est très bien.

    Nous avons un bateau à 16h. Nous prendrons donc le temps de manger en bordure de la mer méditerranée, très calme et avec un magnifique spectacle de mouettes à qui un pêcheur vient de donner à manger !

     

     

               

    Comme d'habitude, nous ferons quelques courses à Cash Diplo, magasin mitoyen du port, où les produits sont à prix détaxés et encore moins chers que sur le bateau ! 

    Mais là aussi, il y a des jeunes qui cherchent à se cacher dans ou sous le camion. Il faut être très vigilants.

    Arrivés au moment de l'embarquement, la police fait une nouvelle vérification, et une fois de plus on s'aperçoit que la porte du coffre arrière a été ouverte. Oufff, il n'y a personne dedans !

    Au revoir l'Afrique :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

     

     

    Bonjour l'Europe 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partis à 16h15, nous serons à 17h50 sur le parking avec d'autres camping-cars à côté de l'agence de Mr Gutierrez pour la nuit.

     

    Mardi 1° mai.

    Il fait beau, nous prenons la dernière ligne droite : Séville, Mérida, Caceres, Salamanque ....

    18h55 Dernier bivouac en Espagne. Nous serons à une trentaine de kilomètres de Valladolid, dans les pins avec les lapins ...

     

     

    Mercredi 2 mai

    5° dehors au réveil !!!

    Puis direction Burgos, Vitoria, et la frontière avec la France.

    A 12h25 nous serons sur le parking d'Auchan à Irun. Nous y mangerons et y ferons la rencontre d'un jeune couple de Français avec un BJ45 qui nous avait doublés hier sur la route. Bien sûr, nous avons discuté véhicule, aménagement et voyages évidemment. Ils habitent aussi Bordeaux et nous invitent au Festival du film d'aventure début juin à Bordeaux . Ils y exposeront leur véhicule.

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    Après un complément de quelques courses, nous reprendrons la route. Nous serons à 17h à Peyrehorade pour rendre visite à la tante de Jacques. Elle a 90 ans, c'est une ancienne grande voyageuse. Nous parlerons donc de notre périple.  Etant dans une maison de retraite, notre visite la ravit et lui change les idées ...

    IL est trop tard pour aller voir la Maman de Jacques à Castets. Nous irons donc bivouaquer (une dernière fois pour ce voyage) à Magescq au Cap Coste : lieu connu de Jacques. Il y a une source, il y venait quand il était enfant. Mais voilà, les pins alentours ont été coupés. Le site a perdu de son charme. Papy est déçu ! En plus, il bruine !

     

    Jeudi 3 mai

    Nous ferons la surprise à la maman de Jacques. Elle ne nous attend pas. Nous serons à la maison de retraite de Castets à 10h. Tout le monde est très content de se revoir, nous avons beaucoup de choses à raconter, les uns et les autres.

    Nous passerons la journée à Castets et mangerons avec elle à midi.

    Nous en repartirons en fin d'après-midi : en définitive, c'est comme nous n'étions pas partis aussi longtemps. C'est parfait.

    Autres retrouvailles le soir chez notre fille à Pessac. Son mari et les petits enfants ne sont pas au courant. Là aussi c'est une grande surprise. Nous y resterons manger pour avoir le temps de discuter : prendre des nouvelles de tout le monde et parler voyage bien sûr.

    C'est à 22h que nous terminerons notre voyage de retour à la maison.

     

    Il va falloir maintenant se ré-adapter, reprendre toutes les tâches familiales : vider le camion, faire des courses, lessive, ménage etc .... et la déclaration de revenus .... Enfin, revenir à la réalité ! 

     

    Demain sera un autre jour 

     

    A plus tard pour de nouvelles aventures

     

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