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Depuis Nouakchott

Lundi 14 avril

Hier, Marc a eu son E.Visa, mais avec une entrée au 5 avril, donc une sortie au 5 mai, ça raccourcit beaucoup le séjour. A voir à la frontière.

Sabine et Marc décident alors, de partir devant pour profiter au maximum de la Mauritanie.

Nous nous séparons donc, tout en s’informant bien sûr de nos parcours qui certainement se croiseront.

Avant de quitter Tiznit, nous ferons imprimer les fameux e.visa mauritaniens, puis nous partirons la recherche d’un bouteille de gaz bleue. Pas facile dans ce secteur. On verra plus loin …En définitive, nous en trouverons une à Bouizakarne.

Comme depuis plusieurs jours, il y a beaucoup de vent, pas facile de trouver un spot pour manger sans trop de vent, surtout qu’il n’y a plus d’arbres dans cette région. Mais dans le fond, c’est moins gênant pour nous que pour les copains en tente de toit !

Puis direction la lagune de Naïla où nous serons dans la soirée. Quelle ne fut pas notre surprise : nous serons les seuls voyageurs à dormir ici.

Là aussi beaucoup de vent, mais le paysage est toujours aussi beau malgré le ciel pas très clair.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme d’habitude, un militaire viendra photographier nos passeports pour signaler notre présence à son supérieur.

La nuit sera venteuse, nous serons un peu secoués, mais tout va bien.

Nous apprendrons que Marc et Sabine sont dans un hôtel à Tarfaya à cause du vent et leur tente de toit.

 

Mardi 15 avril

En repartant, nous passerons donc faire un coucou aux copains, mais … personne ne répond au téléphone. Donc nous leur laissons un message en leur donnant notre point de chute du soir : le camping de Boujdour.

A midi, nous ferons la pause déjeuner sur la parking de la plage de Foum El Oued, là aussi beaucoup de vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papy fera un petit somme et nous nous dirigerons tranquillement vers Boujdour où nous serons vers 17h. Et là …nous retrouvons nos potes Marc et Sabine.

Nous passerons donc la soirée ensemble à l’abri du vent grâce à Petit Camion.

 

Mercredi 16 avril

Toujours beaucoup de vent et ciel voilé.

Comme hier nous continuerons chacun notre route à notre rythme, sachant que nous allons tous à Dakhla mais qu’à cause du vent Marc et Sabine prendrons certainement un hôtel.

Nous ferons un halte au bord de l’océan pour le repas de midi. Nous sommes bien, nous aurons même la visite des militaires et des gendarmes : tout va bien : Parfait !

 

 

 

La route est monotone, plus loin, Papy s’arrêtera donc pour une courte pause !

A 17h, nous serons à Dakhla : malheureusement une fois de plus les huîtres sont impropres à la consommation : « la semaine prochaine, Inch Allah ». Ce sera trop tard pour nous, dommage !

Puis direction le marché où  nous retrouverons les copains. Pas grand-chose à cette heure-ci. Je reviendrai quand même avec 2 langoustes que nous dégusterons plus loin sur la route.

Comme supputé, Marc et Sabine ont pris un appartement pour 2 nuits, et nous, nous irons comme d’habitude au bord de l’océan malgré le vent qui souffle fort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la nuit, nous nous abriterons le long d’un mur : tranquilles …

 

Jeudi 17 avril

Ce matin, petite séance bricolage, la porte du freezer s’est décrochée à cause du givre important sur le support. Mais connaissant le fonctionnement, tout sera remis en place dans les plus brefs délais.

Puis direction le centre-ville pour quelques courses de dernière minute, et nous reprendrons la route vers la frontière.

Nos informons les copains de notre emploi du temps, sachant qu’ils restent un jour de plus pour profiter pleinement du site : restaurant, quad jusqu’à la Dune Blanche.

Chemin faisant, arrêt repas en bordure de la falaise de l’autre côté de la lagune. Repas langoustes oblige ! Miammmm !

 

 

Avant de repartir, nous voyons un pick-up venir récupérer la pêche d’un Sahraoui remontant de la falaise. Ni une, ni deux, je vais les voir en leur demandant si je ne pouvais pas acheter du poisson. Grâce à leur générosité, je repartirai avec 3 soles et 1 petite langouste :  CADEAU !!!!  Choukran bezef !!!!!

Le soir nous nous poserons sur le parking de l’hôtel à Bir Gandouz, cause beaucoup de vent. Et là, ce sera grand moment de nettoyage du poisson. En récompense, nous mangerons la plus grande sole à 2. Merci

Nous préviendrons notre ami Cheikh de notre passage frontière demain vendredi : c’est ok

Nuit un peu bruyante, bien entendu, à cause de nombreux chiens et d’un camion frigo qui a fait tournait son moteur toute la nuit. Mais bon, pas grave.

 

Vendredi 18 avril

Nous nous préparons psychologiquement à ce passage frontière qui est très long, surtout côté marocain.

Nous serons à Guerguerat à 10h, dans la file voitures. Nous constatons qu’elle n’avance pas très vite à côté de celle des camions.

 

A 11h30 un gendarme, nous fera passer dans la file camions car il faudra que l’on passe au scanner comme eux. Effectivement, nous avançons plus vite. Mais c‘est vendredi, il y aura une grande pause, ce qui retardera notre passage au scanner. Sans compter les va et vient du pauvre Papy entre les différents bureaux, gendarmerie, douane, etc …Les camions n’avancent plus, toutes les formalités accomplies, nous passerons à côté et sortirons de l’enceinte marocaine à 13h30 !!!!

Côté mauritanien, Cheikh nous attend avec impatience, car bientôt c’est à eux, la pause du vendredi ! Il voudrait faire tous les papiers avant.

Attention au changement d’heure : en Mauritanie, heure GMT donc encore une heure de moins. (2h de différence avec la France)

Nous y serons à temps.

MAIS, après un court arrêt pour les salutations d’usage, au moment de repartir, une fois de plus la chaîne de distribution saute lorsque nous tournons les roues pour sortir du stationnement (nous connaissons bien maintenant les symptômes). Et bien sûr, impossible de redémarrer. C’est la galère, heureusement que Cheikh est là.

Je finirai donc toutes les formalités avec lui pendant que Papy garde le camion. En même temps, Cheikh s’occupe de commanditer une dépanneuse pour nous remorquer jusqu’à Nouadhibou afin d’être dépannés.

A 15h Cheikh pourra aller à la prière du vendredi, nous, nous pourrons nous restaurer dans le camion en attendant la dépanneuse qui arrivera à 16h30. Là encore quelle surprise en voyant « l’engin ».

 

 

Mais si, tant bien que mal , elle nous amènera jusque devant un garage à Nouadhibou. Mais c’est vendredi, il est fermé, nous n’aurons un verdict que demain matin.

 

 

 

 

 

 

 

 

J’irai quand même chercher (avec Cheikh) une carte sim, afin de pouvoir rester  en contact au moins avec lui.

Soirée tranquille dans le camion, comme dans une ville …

 

Samedi 19 avril

Nous serons réveillés par le chant des coqs environnants (marchand d’animaux juste en face !).

 

 

 

 

 

 

 

 

Sabine et Marc ( qui sont rentrés en Mauritanie tard hier soir) passeront plusieurs fois dans la journée pour nous soutenir et prendre de nos nouvelles. Ils restent encore une autre nuit à Nouadhibou à la Villa Maguela avant de prendre la piste du train.

Les ouvriers sont là de bonne heure (9h) mais le patron n’arrivera que vers 10h45 …

Discussion avec la patron qui veut être sûr de notre problème de chaîne. Il vérifiera alors le bon fonctionnement de l’électrovanne : ok.

Il va donc accepter de vérifier la distribution, mais à l’ancienne et sans nous écouter. Nous préconisons d’enlever la façade  avant du camion  pour avoir accès plus facilement aux éléments de la distribution, mais non, tout se fera avec les petites mains des jeunes employés depuis l’intérieur : pas facile.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvel incident : mon ordinateur, ne veut pas redémarrer. Allo Cheikh, j’ai besoin d’un dépanneur . Aussitôt il m’emmène chez une personne qu’il connaît. Il est à la prière, il va venir après.

Il prend en main mon ordi, tapote un peu partout, et il redémarre. On fait plusieurs fois la manip et tout fonctionne correctement. Parfait. Nous repartons au camion.

Dans l’après-midi tout est démonté, même le tendeur, la pompe à eau …  Le patron en personne viendra régler la chaîne avec vérification de la synchronisation avec les  injecteurs. A 18h c’est ok, le moteur démarre : il faut tout remonter.

De retour au camion avec l’ordi, contents que tout fonctionne moteur et ordi.

MAIS, vérification faite, l’ordi, ne veut pas redémarrer avec moi : grrrrrrrr. Nous repartons à l’autre bout de la ville chez le réparateur, qui constate également le problème. Après avoir démonté l’ordinateur, soufflé  l’intérieur ….manipulé un peu tout, on arrive à la conclusion que ce n’est pas un problème de matériel mais de logiciel. Notre aimable dépanneur, arrive à enfin redémarrer l’ordi, et me propose avant toute autre manipulation de faire une sauvegarde de tout. Ok, je vais alors acheter un disque dur externe chez un vendeur tout proche et nous lançons la sauvegarde tant que l’ordi reste allumé. Ça va être long. Je laisse donc tout le matériel chez le dépanneur (il me ramènera l’ordi et le disque dur externe à la fin de la sauvegarde totale) et nous retournons au camion pour la suite de la réparation.

A 20h30 Papy demandera d’arrêter le remontage car les jeunes n’ont que la lumière de leur téléphone pour travailler. Encore trop de travail et nous …. Nous avons le temps !

Nous nous installons pour la fin de la soirée : repas, jeu de cartes etc…

A 22h30, le dépanneur vient me ramener l’ordi et la sauvegarde terminée. Parfait merci. Il ne me reste plus qu’à croiser les doigts pour l’ordi redémarre à  nouveau et fonctionne correctement. Aussitôt dit, aussitôt fait.  Hamdoulilah, l’ordi fonctionne, pourvu que ça dure.

En définitive, bonne soirée : le camion et l’ordi redémarrent …. Super !

Deuxième nuit dans la rue avec les chiens qui aboient et les coqs au petit matin, mais pas grave. L’essentiel c’est que tout fonctionne !

 

Dimanche 20 avril

Nuit calme, malgré tout. Nous serons prêts à 9h, mais personne devant le garage SAUF, Sabine et Marc, qui viennent  nous dire Au revoir ; pour eux, c’est départ pour la piste. Bonne chance et bon voyage à eux. Mais nous nous reverrons certainement dans quelques jours, quelque part en Mauritanie. Nous restons en contact et nous nous suivons sur Polarsteps.

Avant que le patron arrive les jeunes ouvriers se remettent au travail sur le camion et avancent le remontage. Il ne lui restera plus qu’à tout vérifier. 11h tout est ok. Il ne reste plus qu’à laisser tourner le moteur pour le faire chauffer et ainsi faire circuler le nouveau liquide de refroidissement.

12h tout est parfait, mais avant de partir, il faut payer les travaux. Le patron nous explique qu’il gagne assez d’argent comme ça, qu’il ne veut pas faire de l’argent avec les vieux , que l’on donne ce que l’on veut,!!!! MERCI beaucoup.

Monsieur compétent, serviable, et sympathique ! Monsieur Bolle Bousseif à Nouadhibou.

Bien sûr, Cheikh est toujours avec nous. Il nous conduira à une station pour faire le plein d’eau. Folklorique, il n’y a qu’un gros tuyau pour remplir notre réservoir, mais on trouvera une astuce avec une bouteille coupée en forme d’entonnoir.

 

 

Nous partirons ensuite dans la nature pour manger, faire la sieste et se doucher. Rendez-vous est pris avec Cheikh chez qui nous sommes invités le soir pour partager le repas.

Soirée ma foi, fort sympathique avec le président de l’association des guides de Mauritanie ( qui est venu nous voir au garage ce matin) dont Cheikh est le trésorier et toute la famille de notre ami guide : femme et enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous partirons ensuite dormir un peu plus loin, en face d’une caserne : endroit que nous avions repéré auparavant, proche de l’eau.

Dans la journée nous avons fait 42km sans problème avec de nombreux arrêts et redémarrages. Pour le moment tout va bien.

 

Lundi 21 avril

Première chose à faire, vérifier que le moteur démarre : c’est OK, super !

Maintenant on peut reprendre notre rituel, ranger et reprendre la route direction Nouakchott.

Dans la matinée nous doublerons le cycliste dijonnais rencontré à la frontière vendredi alors que nous étions en panne. Facile à reconnaître, il est habillé en jaune. Petit salut !

Puis arrêt repas au milieu de nulle part … seul un « bonzaï » pour décoration en guise d’arbre.

 

 

Après une petite sieste de Papy, nous reprendrons la route avec l’espoir de pouvoir atteindre El Mamghar avant la nuit. Ce ne sera pas facile car les derniers 55 km sont infernaux : trous, tôle ondulée …. Tout pour secouer Petit Camion, le pauvre. Mais bon, nous pourrons quand même atteindre le bord de l’eau et se poser pour la nuit. Dommage, qu’il y ait autant- de détritus partout !

 

 

 

 

 

 

J’aurai juste le temps de faire quelques photos du coucher de soleil !

 

Nuit calme, sans chiens, coqs et ni muezzin !

 

Mardi 22 avril

Et oui, il faut refaire les 50 km de mauvaise route. Comme d’habitude, le retour semble moins long et moins pénible. Il faut dire qu’hier, c’était en fin de journée au bout de 320km !

Pour midi nous cherchons un spot en bordure de l’océan. Nous irons au port de Tanit que nous ne connaissons pas. Rien d’extraordinaire, mais le goudron nous permet de nous approcher de l’eau.

 

 

Il y fait chaud, il y a du vent, c’est bien, mais les mouches viennent dans le camion se mettre à l’abri, nous sommes envahis !!!! on va faire avec !

Papy pourra quand même se reposer un peu avant de repartir vers Nouakchott où nous serons vers 16h.

Nous allons tester l’Auberge Africa Escale conseillée par nos copains Christine et Dominique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Installation, visite des lieux, lessive, commande du repas du soir ;

et je suis présentement entrain de mettre le blog à jour.

Alléluia l’ordinateur veut bien fonctionner !

Demain nous avons prévu d’aller au garage où nous sommes restés 1 mois l’année dernière, afin de saluer le personnel mais aussi y faire faire quelques révisions sur Petit Camion avant de poursuivre le voyage.

A plus pour la suite de nos aventures

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