110 jours 15600 km
Mardi 14 janvier 2025
Ce n'est pas notre habitude de partir si tard . Mais vous l'avez deviné, c'est indépendant de notre volonté. En effet, c'est Petit Camion qui a du mal à reprendre du service.
Lors du dernier voyage, il a beaucoup souffert. Depuis le mois de juillet il est entre les mains d'un mécano qui, malheureusement pour nous, mais heureusement pour lui, a beaucoup de travail, donc moins disponible pour Petit Camion. Mais nous avons entièrement confiance en ses compétences.
Il a fallu refaire entièrement la distribution : avec beaucoup de difficultés à trouver toutes les pièces. Et oui, ce véhicule n’est plus tout jeune !!!
Puis ce fût le moment de trouver les causes de nombreuses vibrations qui ont provoqué de nombreux dégâts : perte de boulons, casse de la cloche d'embrayage . Bilan : un croisillon arrière (à la bonne dimension) et une cloche d’embrayage à trouver puis remettre la boîte à vitesse en place (c’est très lourd) et TOUS les boulons …
Durant tous ces travaux, nous avons trouvé le temps de refaire l’installation électrique pour passer à une batterie au lithium. Ce qui a impliqué aussi le changement de l’alternateur. On en a profité pour en mettre un plus puissant. Ainsi, nous espérons avoir davantage d’autonomie.
Nous avons également changé le chauffe-eau qui nous avait lâchés lui aussi lors du dernier voyage.
Vous voyez, comme d’habitude, nous faisons tout pour remettre en forme Petit Camion.
Certaines personnes s’étonnent de notre entêtement à effectuer tous ces travaux sur un véhicule de cet âge. Mais oui, et pourquoi ?
Parce que changer de véhicule, ne paraît pas la bonne solution pour nous : un véhicule neuf est inabordable financièrement, avec beaucoup trop d’électronique et aux normes européennes difficilement compatibles avec les carburants africains. Les véhicules d’occasion sont également très chers, même avec plus de 100 000 km … le moment où arrivent les grandes réparations, sans compter que l’on ne sait pas comment il a été conduit jusque là. C’est repartir encore avec des travaux …. Alors non, nous préférons les faire sur notre véhicule rustique, qui nous convient tout à fait et que l’on connaît bien.
Mercredi 22 janvier 2025
Nous sommes toujours à la maison … cause Petit Camion a toujours sa boîte à vitesse par terre !
En effet, comme je vous l’avais déjà dit précédemment, il faut remplacer la cloche d’embrayage. J’en avais trouvé une ; il s’avère que ce n’est pas le bon modèle. Pourtant le vendeur, comme d’autres personnes me disait qu’elle conviendrait …. Mais non !
Jeudi, j’ai donc activé tous les réseaux : Facebook (plusieurs groupes d’Iveco) et Forum BMH. C’est alors que j’ai eu le message d’une personne me conseillant de joindre Maxime Pièces Auto. Chose que j’ai faite aussitôt. J’ai pu joindre une personne par WhatsApp qui, effectivement avait la pièce avec la bonne référence ( 8858900). Après avoir vérifié, quand même, les avis sur internet, nous faisons donc affaire, avec paiement par virement instantané (250 €) sur le compte de cette entreprise. Le lendemain, je reçois un avis d’expédition et le tracking du colis par Global Logistic Service. Parfait, je devrais recevoir la pièce lundi.
MAIS, dans l’après-midi, GLS me demande de payer une assurance de 130 € (remboursable à la livraison) parce que le colis est déclaré fragile. Cela ne me paraît pas normal. Je contacte le vendeur, qui me confirme qu’il faut que je paye cette assurance. Je recontacte GLS qui réclame toujours les 130 €. Je vais voir sur le tracking, il est mentionné que le colis et bloqué en attendant le paiement de l’assurance. C’est alors que je fouine partout sur internet et contacte des amis. Je comprends alors que je viens d’être victime d’une escroquerie par un « brouteur ». Il y a 2 pages Facebook de Maxime Pièces Auto (d’où les avis sur internet) dont une est fausse. Je retourne sur la page où j’ai fait ma demande et …. comme par hasard, les messages me conseillant cette entreprise, ont disparu !!! Je suis dégoûtée, vexée … Non seulement j’ai perdu 250 €, mais il faut que je reparte à la recherche de ce graal ! (pas facile à trouver).
Je préviens tous les lecteurs du Forum et de mes pages Facebook …je fais fermer la page de ce Maxime Pièce Auto, je porte plainte en ligne …
Maintenant j’explore différentes pistes : connaissances, autres sites sur internet etc …
Dimanche matin, par l’intermédiaire du Forum BMH, j’ai 2 réponses de personnes connues ; 2 cloches avec encore la référence (comme celle de la première que j’avais achetée) : 8867784, mais qui ne conviennent pas. C’est là que nous rentrons dans des considérations techniques pour comprendre les différences : embrayage tiré ou poussé, fourchette à droite ou à gauche etc … J’en conclu que nous avons vraiment un camion différent des autres. Il nous faut absolument la référence : 8858900.
Lundi, j’en trouve une sur EBay. Avant de la commander je demande l’avis à différentes personnes, je vais vérifier la validité de cette entreprise sur internet. Elle est en Italie. Je contacte le vendeur par message sur EBay (j’aurai une réponse), je téléphone aussi, mais personne ne parle français et moi, je ne parle pas italien …. J’ai plutôt confiance, surtout avec les garanties EBay et le paiement par Paypal. Je passe donc la commande. Nous attendons maintenant la date de l’expédition car la date de la livraison est estimée entre le 23 et le 31 janvier. Inch Allah …..
Jeudi 6 février
Nous sommes toujours à la maison !
Suite du feuilleton :
La pièce venant d’Italie est en définitive bien arrivée le lundi 27, livrée chez notre mécano . Ouffff
Nous avançons dans l’âge, ne pouvant plus passer sous le camion pour faire de la mécanique, nous sommes obligés de déléguer ces travaux à des spécialistes plus jeunes.
Le mécano qui a accepté de s’occuper de notre camion, a son propre garage et il y travaille seul. Mais voilà, étant donné la taille du camion, il est obligé de travailler dehors, donc pas de pont pour lever le véhicule, et tout faire coucher sous le camion ! Dans le cas présent, une boîte à vitesse pèse très lourd, il a donc besoin de ses copains pour l’aider ! Il est alors tributaire de leur emploi du temps. Ce qui retarde l’avancement des travaux.
Mais comme le chat noir du précédent voyage ne nous a pas quitté, notre cher mécano, Nico, s’est fait mal au dos et doit rester au repos une semaine. Nous lui souhaitons bien sûr, un prompt rétablissement ; nous connaissons bien le problème des douleurs de dos, nous avons « donné » souvent ! Vous comprendrez alors que la boîte à vitesse est toujours par terre et que petit Camion n’est toujours pas opérationnel !
Bien que contrariés par les divers évènements qui retardent notre départ, il faut quand même relativiser. Nous sommes à la retraite, pas tenus par le temps, il faut simplement avoir de la patience. Chose que nous apprenons régulièrement lors de nos voyages en Afrique ! Et de toute façon, dans la vie, il y a des choses bien plus importantes et graves qu’un voyage retardé .
Mardi 4 mars 2025
Après de nombreux contre-temps, le camion est enfin devant la porte depuis vendredi après-midi. Ces derniers jours, il a fallu refaire les connections des fils sur la sonde de température du liquide de refroidissement, vérifier le fonctionnement du frigo et de la nouvelle « centrale électrique » avec batterie au lithium. Cerise sur le gâteau, nous avons une nouvelle décoration sur le camion : une magnifique carte d’Afrique stylisée, une création de notre petite fille Fiona.
Nous allons enfin pouvoir envisager notre prochain départ.
Première chose : réorganiser le coffre. Il faut faire le tri de tout ce que nous allons y mettre : revoir, évaluer, l’utile, l’indispensable et éviter de nombreux « ça peut servir ».
Vendredi 7 mars
Les préparatifs avancent. Le chargement du coffre est terminé.
Encore un petit bricolage qui nous a pris pas mal de temps : le changement du feu clignotant avant droit : pas facile avec le pare-buffle !!! mais bon, c’est fait : tout fonctionne.
Reste aujourd’hui : les provisions, les vêtements et la pharmacie.
Nous prévoyons de partir, ENFIN, demain après-midi pour un arrêt le soir dans la famille dans les Landes.
Samedi 8 mars
Tout est prêt.
Départ cet après-midi.
Le blog a changé d'hébergeur. Il y a eu de nombreux changements sur la gestion des articles. J'ai essayé de retrouver malgré tout l'apparence du blog initial. J'espère pouvoir gérer ( comme d'habitude) la mise à jour de nos aventures au fur et à mesure de notre nouveau voyage.
Samedi 8 mars
Comme prévu, nous avons donc pris la route dans l’après-midi. Tout va bien. Nous passons dire Au revoir à notre famille de Pessac, nous faisons le plein de carburant et direction plein sud !
En roulant, je m’aperçois que le navigateur Osmand, (sur ma tablette comme sur mon téléphone) ne fonctionne pas. Je passe donc tout mon temps à essayer de trouver une solution …. Que nenni !
Le temps de route ainsi passe vite, nous voilà déjà à Tosse, dans la famille des Landes (Bernard et Pierrette, oncle et tante de Jacques) où nous passerons une très bonne soirée.
Dimanche 9 mars
La journée sera consacrée à faire des mises au point pour la suite du voyage :
Nous quittons quand même la famille pour aller chez Marilo et Pierre du côté de Bayonne, des amis voyageurs.
Nous y serons pour l’apéro… et passerons une longue soirée à discuter voyages et « refaire le monde » …
Lundi 10 mars
Nous monopoliserons Pierre pour nous aider à rechercher la panne du fameux chauffage. Nous avons épuisé toutes nos solutions et nous restons sans résultat. Mais Pierre a l’adresse à Dax d’une personne qui peut éventuellement nous dépanner. Donc, coup de téléphone et nous avons la chance qu’il puisse nous recevoir en début d’après-midi. Nous quittons donc nos amis pour aller à Dax.
Nous y serons pour midi, installation à côté du garage pour le repas, en attendant 14h, heure du rendez-vous.
Comme prévu, l’électricien va chercher l’erreur à l’aide du boîtier diagnostic. Notre appareil est ancien, il faudra prendre un boîtier plus ancien bien sûr. Il arrive alors à faire démarrer le chauffage, super ! Conclusion du technicien, c’est notre boîtier de commande qui ne fonctionne pas et ne détecte pas l’erreur. Il faut donc un autre boîtier qu’il va commander et que nous aurons mercredi.
Que faire ? Bernard et Pierrette nous proposent aimablement de passer ces 2 jours d’attente chez eux. C’est parti…
Mardi 11 mars
Pour passer le temps, dans l’après-midi , Bernard et Pierrette nous proposent d’aller faire des emplettes à Dantxaria . J’en profiterai donc pour faire des réserves pour le voyage.
Dans les Landes, nous voyons partout des pancartes avec « asperges, fraises » …. Ça fait envie, ce sont les premières (sans doute plus chères) . Tant pis : au retour nous achèterons des asperges pour le repas du soir. Il n’y a plus de fraises, ce sera pour demain …
Mercredi 12 mars
Dans la matinée nous aurons la confirmation que la pièce pour le chauffage est bien arrivée, rendez-vous à 15h.
Malgré le nouveau boîtier en place, le chauffage ne redémarre pas du premier coup. Encore quelques manips avec le boîtier diagnostic et ENFIN, nous avons du chauffage ! Et dire que nous allons dans des pays où il va faire très chaud !!!!
Nous passerons donc la dernière soirée en France à Tosse, avec en dessert, un petit plaisir supplémentaire … des fraises fraîchement cueillies.
Jeudi 13 mars
Tout fonctionne, Osmand, le chauffage, nous sommes prêts pour de nouvelles aventures … D’abord traverser l’Espagne que Petit Camion n’aime pas trop. Ne me demandez pas pourquoi, chaque fois, il nous y fait des « crises ». On verra bien.
Départ de Tosse sous la pluie à 9h30.
Tout va bien, les kilomètres défilent …
Voilà, nous sommes en Espagne
Faire très attention comme d’habitude aux embranchements et bretelles d’autoroutes du côté de Saint Sébastien. Malgré de nombreux travaux, nous passons ces nœuds de routes correctement. Parfait !
Pour midi, nous nous arrêterons à « Margarita » peu après Vitoria-Gasteiz. Petit temps de repos pour le chauffeur et nous voilà repartis vers 15h.
Petit Camion roule bien. Nous pousserons donc jusqu’à Nava Del Rey, spot tranquille au milieu des pins et où il y a des lapins.
Nous y serons à 18h15 après avoir parcouru 464 km. Bravo Petit Camion et bravo chauffeur !
Premier bivouac du voyage ! Nous sommes bien.
Vendredi 14 mars
Heureusement que le chauffage fonctionne bien car ce matin il fait 0° dehors ! On l’a laissé tourner toute la nuit, et ce matin, nous avons 23° dans le camion. Papy est content !
Poursuite de la traversée de l’Espagne sans incident.
A midi, arrêt repas après Plasencia, proche de nids de cigognes.
Le va et vient des oiseaux agrémentera la pause.
Reprise de la route vers 15h. Nous profiterons des sorties de la route à 4 voies pour faire le plein de carburant, afin de poursuivre notre chemin par la nationale : nous y sommes plus tranquilles et l’état de la route est satisfaisant. Ce qui nous permet de profiter des paysages …
A 17h40, nous aurons fait encore 428 km et nous poserons pour la nuit au bord d‘un lac.
Nuit de pleine lune, plutôt fraîche.
Samedi 15 mars
Nous avons repéré une aire de service pour les camping-cars sur notre route afin de vider la cassette. Nous poursuivrons alors la nationale 630 mode « tourisme ».
Avant la traversée de Séville nous ferons la pause repas sur une aire de pique-nique.
Puis, reprise de la 4 voies jusqu’à Algésiras où nous serons à 17h30 après avoir fait 355 km dans la journée.
Bien sûr, passage par chez Monsieur Gutierrez pour l’achat du billet de bateau open Algésiras / Ceuta pour 250 €. J’ai appris qu’il vendait aussi des cartes Sim Maroc télécom 7.5 Gi pour 10€. Il n’y a plus qu’à la mettre dans le téléphone, et tout fonctionne. Etant en période de ramadan, ne sachant pas si les commençants seront ouverts lors de notre passage à la frontière, j’en achète donc une. Nous sommes parés.
Nous passerons ensuite faire un complément de courses à Carrefour et retournerons stationner pour la nuit sur le parking avec les autres camping-cars.
Dimanche 16 mars
Bien qu’arrivés avec le soleil, il a plu cette nuit … et il pleut encore ce matin.
Avant de partir vers le port pour le bateau à 10h, nous aurons le plaisir de rencontrer Alain et Jacques qui remontent du Sénégal et qui sont arrivés dans la nuit. Bien sûr après quelques échanges amicaux entre voyageurs, chacun repartira de son côté.
Contrairement à ce que l’on pouvait penser, il n’y pas grand monde à l’embarcadère ni sur le bateau qui partira précisément à l’heure.
Traversée cool. Arrivée à Ceuta à 11h10 sous le soleil.
Ne changeons pas nos habitudes : passage à Cash Diplo pour quelques courses, plein de carburant ( 1.368€ le litre), puis installation sur le parking avant la frontière, face à la mer, pour le repas.
Comme nous sommes dimanche, ce sera poulet / frites !
Il faut penser à changer d’heure. On repartira donc à 14h05, heure marocaine (15h05 heure française) direction les frontières.
Quel bonheur : il n’y a pas grand monde : dimanche et ramadan, c’est parfait.
6 minutes pour la frontière espagnole, 25 minutes pour la frontière marocaine : visite très sommaire du camion par les douaniers marocains.
C’est la première fois que nous mettons si peu de temps pour franchir les 2 postes.
Pas besoin de nous arrêter pour la carte Sim ni pour l’argent marocain (j’avais des réserves du dernier voyage). Nous filons donc par l’autoroute direction Tétouan, puis Larache. Nous pensions nous arrêter dans le bois d’eucalyptus au bord du lac de barrage que nous connaissons depuis plus de 20 ans, mais le chemin d’accès est fermé pour des travaux. Nous continuerons donc la route plein ouest.
Nous ne prendrons pas l’autoroute direction Rabat, mais emprunterons la nationale pensant trouver un spot pour le bivouac du soir. Ce qui s’avèrera exact : petite piste dans les chênes lièges et nous voilà posés pour la nuit. Nous y sommes bien.
Lundi 17 mars
Là encore, il a plu cette nuit, le temps est couvert et menaçant. D’ailleurs après avoir repris l’autoroute vers Rabat, nous essuierons un violent orage. Mais, en poursuivant vers le sud, le soleil réapparaitra.
Rabat n’est qu’à 200km. Nous allons nous y arrêter pour saluer tout le personnel du garage qui nous a dépanné l’année dernière ( Auto Garage Services) et avec qui nous avons gardé de très bons contacts.
Nous y serons à 11h. Après les salutations d’usage, nous en profiterons pour leur faire retendre la courroie accessoire qui siffle parfois.
Chose fut faite rapidement. Nous allons pouvoir repartir dans la Forêt Sidi Amira pour l’après-midi.
Ce sont les Au Revoir, le moteur démarre et au moment de sortir du stationnement, le moteur cale, s’arrête et ne veut pas redémarrer ????
Que s’est-il passé ? Tout le monde revient autour du camion, examine les parties qui ont été touchées, mais RIEN. Le camion ne veut toujours pas redémarrer.
Va s’en suivre alors toute une série de vérifications afin de trouver la cause de la panne. Il semblerait que le gasoil n’arrive pas. De ce fait, direction l’électrovanne et la pompe à injection.
Mais il est 16h, c’est le ramadan, tout le monde débauche. Demain sera un autre jour.
Nous passerons donc la fin de la journée et la nuit dans notre « maison roulante ». Cela nous rappelle les quelques jours que nous avons passés au même endroit l’année dernière, rythmés par les jeux des enfants sur la place devant le camion et les va et vient à la mosquée toute proche.
Nous connaissons bien cette situation, en plus en période de ramadan (référence au mois de mars 2024 passé au garage à Nouakchott).
Mardi 18 mars
Nous sommes prêts à 8h30, mais les ouvriers n’arriveront que plus tard. Le diéséliste en premier à 9h05. A midi, la pompe à injection est sortie pour la passer au banc d’essai, la vérifier, la régler et changer l’électrovanne.
14h30 la pompe est de retour, 16h elle est en place.
C’est la débauche.
La suite sera pour demain.
Pendant ce temps, comment nous occupons-nous ?
Difficile de manger dans la journée sans se montrer. On tire bien les rideaux, mais le repas est très succinct. On fait un mini ramadan.
Mercredi 19 mars
Ce matin le diéséliste est là à 8h40 et pour une fois nous ne sommes pas prêts. Tant pis, on finira notre petit déjeuner suivi de la toilette (rideaux tirés).
Il rebranche tout , et … le moteur ne veut toujours pas démarrer ????
Tout le monde s’oriente donc vers la distribution. Bien sûr, elle n’est pas facile d’accès. Mais bon, les marocains sont débrouillards. Démontage terminé … constat : la chaîne est détendue et décalée. Donc recalage de la distribution avec la roue arrière gauche, camion sur le cric (on connaît la manip) !
14h30 : le moteur tourne, super. C’était donc bien ça. MAIS, le patron constate une fuite à la pompe à injection. Il faut donc tout redémonter pour changer les joints.
Etant envahis par des punaises des bois, on profite de cette pause forcée pour ouvrir le store afin d’éliminer le maximum d’insectes. Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant le nombre important de ces petites bébêtes !
16h30 tout est remonté, le moteur re-tourne. C’est la débauche
La suite demain.
Le soir, on craquera , on avance l’heure du repas à 18h.
Puis jeu de cartes et dodo à 21h.
Dans la nuit sur le coup de 1h, 2h du matin, des jeunes viendront taper sur la camion … difficile de se rendormir après !
Jeudi 20 mars
Est-ce le bon jour ? Nous sommes prêts à 8h30.
10h30, le moteur tourne.
11h30, tout est remonté, c’est fini ?
Nous payons les travaux, (250 €) une fois de plus ce sont les Au Revoir.
Le moteur démarre bien, on tourne les roues pour sortir du stationnement et rebelote, le moteur cale et ne veut pas redémarrer. Cette fois-ci les mécanos vont directement à la distribution : recalage et le moteur re tourne correctement. Mais que se passe-t-il donc ? On ne peut pas repartir avec tant d’incertitude. D’après le patron et le diéséliste, il faut remonter le régime du ralenti, ainsi la pression d’huile sera meilleure et tout ira bien. Chose fut faite.
Tout va bien, on peut repartir, mais nous ne nous éloignerons pas trop. Nous partirons en mode test jusque dans la forêt proche de Rabat.
On fera 18 km, nous sommes installés, tout va bien. On va pouvoir manger et boire sans se cacher !
Durant tout le reste de l’après-midi nous testerons les redémarrages du moteur, même en tournant les roues : tout va bien encore ! Combien de temps ça va durer ? On croise les doigts pour que l’on ait trouvé la bonne solution pour la suite du voyage.
Maintenant, ma mission sera d’obtenir des explications, des conseils auprès de connaissances et de forums afin de résoudre définitivement ce problème de distribution.
Vendredi 21 mars
Nous sommes réveillés de bonne heure. Inutile de vous dire que la première chose que Papy fait, c’est de tourner la clé de contact du camion. Youpi, ça fonctionne ! Nous allons pouvoir déjeuner tranquilles.
Plus tard, le camion démarre, même en tournant les roues : tout va bien.
On peut poursuivre le rituel du matin.
7h40, c’est le départ …
Pont Mohammed VI
Véhicule italien surchargé :
Tout va bien, les kilomètres défilent à nouveau.
Après 4h de route nous avons fait 300 km, c’est la pause repas.
Petite sieste de Papy, puis reprise de la route direction Essaouira où nous serons à 16h55.
Aujourd’hui nous avons fait 488km, belle performance et surtout, nous sommes arrivés dans la famille où nous allons pouvoir nous reposer quelques jours. Nous en avons bien besoin car les nerfs ont été mis à rude épreuve. On a beau être habitués à ce genre de situations, à relativiser les choses, à force c’est contrariant et épuisant.
Mardi 25 mars, nous recevons un message de Claude et Alain qui remonte de Guinée Bissau ; ils sont à Sidi Kaouki. Nous allons donc les retrouver et passer un moment agréable en leur compagnie. Bien sûr, nous parlons voyages mais aussi mécanique et bricolage … en effet pendant notre visite une fenêtre de leur véhicule s’est envolée (comme souvent il y a beaucoup de vent ici). Alain l’a rattrapée in extrémis. IL a donc fallu la remettre en place, pas facile avec le vent !
Merci pour ce moment d’échanges. A bientôt en France !
Nous passons des jours heureux dans la famille.
Mais nous en profitons quand même pour faire un peu de bricolage sur le camion bien sûr ! Monsieur est un éternel insatisfait, il faut que l’on s’occupe de lui régulièrement et SOUVENT !!!!
Samedi 29 mars
Nous avons enfin décidé de quitter le grand confort de la vie en famille pour reprendre la route.
N’étant pas pleinement sereins sur la fiabilité de notre camion depuis les événements de Rabat et la solution trouvée, nous envisageons, avant de poursuivre notre voyage, de faire vérifier Petit Camion par de nouveaux yeux afin d’obtenir peut-être de nouvelles explications à tous ces derniers soucis de distribution.
Mais avant, descente à Essaouira pour y faire le plein de carburant ainsi que du ravitaillement à Carrefour.
Puis direction Agadir.
Arrêt repas, bien sûr tout proche d’un arbre ! ça se voit à la tenue de Papy : il fait chaud !
suivi d’un temps de repos pour le chauffeur.
Puis, première étape, casse d’Aït Melloul, à la recherche de quelques pièces d’occasion pour notre compagnon. Mais, c’est samedi, il est 17h, c’est encore le ramadan, beaucoup de boutiques sont fermées , on ne trouve pas notre bonheur : camion trop vieux !!!!
Nous prendrons donc la direction plein Est et nous poserons dans un lieu tranquille bien que proche de l’aéroport.
Nous avons fait 228 km depuis ce matin. Soirée comme on les aime, cool.
Dimanche 30 mars
Le ciel est encore voilé. Le moteur démarre au quart de tour. Parfait.
C’est parti pour le rituel du matin. .
Puis nous prendrons le temps d’ouvrir le store afin d’essayer de se débarrasser des punaises qui envahissent le camion. Nous en sortirons encore un bon nombre, à quand la fin ? que faire ?
Puis arrêt repas dans les environs de Taliouine. Nous y serons bien, à l’ombre.
C’est dimanche encore cette fois, ce sera poulet / frites. Nous ne sommes pas loin des habitations. Nous aurons donc des visites : jeune homme, mamie et chiens …
Nous sommes à 120 km de Tazenakht. Allez, c’est parti, nous irons passer la nuit au bord du lac.
En définitive, nous y serons seuls, au calme avec les crapauds et les oies… superbe soirée, superbe nuit.
Lundi 31 mars
C’est la fête de la fin du Ramadan au Maroc.
Le ciel s’éclaircit, au petit jour il fait frais, c’est vrai que nous sommes en altitude (1400 m). On s’offre le luxe d’un petit coup de chauffage pour se lever.
Passage par Ouarzazate puis direction Tinghir où nous avons l’intention de saluer Kamal qui nous a dépannés l’année dernière et en profiter pour lui demander son avis sur nos problèmes de distribution.
Nous ne le dérangerons pas aujourd’hui, nous nous arrêterons à une trentaine de km pour la pause repas. Mais nous sommes proches de la route et du village.
Nous pousserons donc de quelques km pour trouver un spot plus tranquille et verdoyant comme on les aime pour la nuit.
En fin de journée, nous apprendrons par des voyageurs que nous suivons sur Polarsteps que Kamal est absent jusqu’au 4 avril car il assure l’assistance du Rallye R5 . Nous sommes donc déçus d’avoir fait ce détour pour rien.
Mardi 1° avril
Puisque c’est sur notre route, nous passons voir le garage de Kamal. Un camping-car français est garé sur le côté. Nous faisons connaissance avec son propriétaire qui nous informe que Kamal est rentré cette nuit : il doit changer le moteur d’une R5 dans la journée. Il ouvrira le garage à 9h.
Nous attendons donc son arrivée, présentations, salutations et thé de bienvenue.
Mais Kamal est très occupé avec son histoire de R5, il ne trouve pas de moteur…
On ne l’importunera pas plus longtemps, nous reprendrons la route en définitive, direction Zagara.
Petite pause repas toujours à l’ombre d’un arbre,
avant de terminer les 200 km qui nous séparent de chez Ali. Nous y serons à 18h. Explications de nos besoins. Et comme d’habitude, rdv demain matin pour les travaux.
Nous allons donc nous poser au camping La palmeraie d’Amezrou, que nous connaissons bien. Salutations à Himi et installation.
Quelle ne fut pas notre surprise d’y retrouver Hervé avec qui nous avions fait une partie du voyage en Mauritanie en 2020. Ce sont donc les retrouvailles toujours très sympathiques.
Mercredi 2 avril
Nous serons chez Ali de bonne heure. (8h30). Nous sommes les premiers clients. Nous aurons donc le temps de nous installer confortablement pour la journée de travaux, avant que les ouvriers s’occupent de Petit Camion. Nous avons fait une liste des travaux à effectuer, mais ils font comme d’habitude un état des lieux. Puis, d’autres véhicules arriveront … et bien sûr, il faut s’occuper de tout le monde, surtout que nous, ce n’est pas urgent.
On passera donc la journée à discuter avec les voyageurs de passage et bien évidemment nous retrouverons des connaissances. Le temps passera plus vite.
En fin de journée, il n’y a plus que nous. Les mécanos et l’électricien, reviennent sur notre camion. Mais il manque une pièce qu’Ali ne trouve pas. On ne peut pas rouler. On passera alors la nuit, dans la rue devant le garage.
Après les grosses chaleurs de l’après-midi, les Marocains aiment bien sortir pour profiter de la fraîcheur nocturne…
Ce qui veut dire, que nous aurons pas mal de bruit jusque tard dans la nuit …
Jeudi 3 avril
Bien sûr, nous serons prêts à l’ouverture du garage. Il y a encore de nouveaux véhicules à dépanner.
Pour nous, pas de pièce (pignon de commande du tachymètre qui se trouve dans la boîte de transfert) , donc remontage de l’ancienne pièce, donc toujours pas de compteur de vitesse.
Puis lavage moteur pour vérifier les éventuelles fuites.
C’est alors qu’il faudra faire chauffer le moteur. Nous en profiterons pour aller faire les courses au marché en ville. Et … au retour, petit accident (qui aurait pu être plus grave) : nous reculions pour nous garer pour aller acheter ENFIN des fraises (on en cherche depuis l’Espagne !) et une mobylette nous est rentrée dedans (pas vu le feu clignotant et le feu de recul) . En définitive, le feu clignotant ne fonctionne plus. Heureusement, pas de blessé, seulement la pédale tordue. Nous irons chez le carrossier qui redressera la pédale. On s’en sortira pour 50 dh (5€).
De retour chez Ali, il vérifie qu’il n’y a pas de fuite …. (on verra plus tard ou demain ….) puis, chez l’électricien pour le feu clignotant. Nous sommes fatigués de tout ça, nous rentrons au camping, on verra demain la suite avec Ali.
Pas plutôt installés, arrivent des voyageurs que nous connaissons bien (vus au garage à Nouakchott l’année dernière) :Sabine et Marc et leur Raptor. Là encore ce sont les retrouvailles. Beaucoup de choses à raconter.
Mais c’est l’heure du repas.
Chacun s’installe dans son coin, vaque à ses occupations. On se retrouvera plus tard.
En définitive, pour passerons la soirée apéro avec Hervé. Toujours des moments très agréables.
Vendredi 4 avril
Journée cool.
Ménage, lessive , quelques courses, plus rien à faire chez Ali, donc nous paierons les travaux effectués ces 2 derniers jours (surtout de la main d’œuvre, klaxon et mano pression d’huile) on s’en sort pour 60 €.
Retour au camping. Discussions avec les copains. Le sujet qui revient souvent c’est l’obtention des E.Visa pour la Mauritanie. Les délais sont très variables et aléatoires. Il faut être patients …. Nous sommes en Afrique !
Bricolage, cuisine, mise à jour du blog.
Organisation de la soirée avec les copains : restaurant au camping : nous sommes vendredi : couscous bien sûr.
Demain sera un autre jour …
Samedi 5 avril
Journée tranquille : discussions, avec les voisins : Hervé qui pense remonter par l’Est du Maroc , Sabine et Marc qui attendent leur E.Visa pour entrer en Mauritanie, comme nous d’ailleurs.
On ne bougera pas du camping. Nous attendons l’arrivée demain de Francis le copain motard qui arrive de Foum Zguid.
Dimanche 6 avril
Sabine et Marc iront à pied au grand souk hebdomadaire de Zagora. !!! Bravo à eux. Aller/ retour près de 10 km.
Hervé nous quittera et reprendra la route car le soir, deux groupes doivent arriver, ils ont réservé des places.
Ça y est, Sabine et Papy ont reçu leur E.Visa, il ne reste plus que Marc et moi !
Francis nous rejoindra dans l’après-midi. Nous avons beaucoup de choses à nous raconter.
En fin d’après-midi ce sont les groupes des Suisses puis des Roumains qui débarqueront : beaucoup de véhicules, beaucoup de monde, beaucoup de bruit !
Francis a réservé une chambre au camping, nous irons manger ensemble au restaurant.
Lundi 7 avril
C’est décidé, nous partons plein sud, direction Esprit Désert, d’ailleurs Francis, Sabine et Marc, nous y rejoindrons.
Mais avant nous retirerons de l’argent au distributeur, ferons quelques courses en ville et le plein de carburant.
Nous serons chez Phil à Bounou à midi et demi. Bien sûr, nous serons accueillis par Phil, toujours très heureux de nous voir.
Puis, installation pour le repas sous la tonnelle.
Sabine et Marc arriveront un peu après-nous, Francis, arrivera plus tard.
Nous finirons la journée ensemble autour du thé,
puis l’apéro et le repas sur la terrasse. On aura même droit au feu de bienvenue.
Soirée très sympathique.
Mardi 8 avril
Sabine et Marc ont l’intention de prendre la piste de Chegaga pour rallier Tissint. On leur demande si on peut faire la piste avec eux, c’est ok. Donc, chargement des traces de Djebel 4x4 (Phil).
On quitte le camping et Phil vers 10h30 et nous voilà partis direction le désert…
Comme d’habitude, nous dégonflerons les roues à la sortie de Mahamid, puis c’est parti sur les pistes sablonneuses. Petit camion et son chauffeur s’en sortent bien.
Arrêt repas sur le bord de la piste. Il fait chaud. Nous ouvrirons le store pour avoir un peu d’ombre.
Puis poursuite de la piste qui passe en bordure du lac Iriki qui fût en eau il y a peu de temps. D’ailleurs nous voyons quelques traces de véhicules qui sont sortis de la piste principale, et les traces sont bien profondes !
Nous passerons par un contrôle militaire, pas de soucis, on peut continuer et trouver un spot pour passer la nuit un peu plus loin. Mais il y a beaucoup de vent et pour les copains en tente de toit, ce n’est pas facile. Mais bon, ils s’abriteront contre une falaise et passeront la soirée avec nous à l'abri du vent.
Mercredi 9 avril
Le vent est encore fort, le ciel est voilé et fini la piste douce sablonneuse ! et en plus ça saute beaucoup , on avancera lentement.
Nous passerons 2 contrôles militaires sans militaires mais le dernier, très bien organisé, prendra nos identités. Il se trouve juste avant le passage d’un oued en eau, mais il y en a peu. C’est plutôt amusant.
Nous croiserons même un groupe d’une dizaine de voitures, ce sont des Anglais.
Lentement, mais sûrement, nous serons à Tissint vers midi, l’heure de trouver un spot pour manger. Nous avons l’intention de faire découvrir à nos copains, le coin dans la canyon à la sortie de Tissint. Mais il y a eu de nombreux changements, impossible de descendre comme avant.
Nous partirons donc à la recherche d’un autre endroit, mais …. Rien. On finira par manger dans un petit restaurant au centre de Tissint.
Dans le fond, heureusement, car nous n’avions pas plus tôt fini, qu’il y a eu un gros orage et beaucoup de pluie.
Etant donné la météo, nous pousserons alors jusqu’à Tata pour trouver un refuge pour la nuit. Sabine et Marc iront à l’hôtel et nous, nous irons dans un camping.
Bonne nouvelle pour moi, j’ai mon E.Visa ! mais toujours pas Marc.
Demain sera un autre jour et nous aviserons alors la suite du voyage.
Jeudi 10 avril
En définitive, Sabine et Marc, viendront nous rejoindre au camping pour passer la journée avec nous.
Tout le monde en profitera pour faire du rangement et du ménage suite aux deux jours de piste suivis de pluie : beaucoup de poussière à l’intérieur, de choses qui ont bougé, les panneaux solaires très sales bien sûr, le responsable du camping, nous prêtera une échelle qui sera la bienvenue.
Sabine et Marc sont équipés d’une tente gonflable Quechua pour les jours de mauvais temps.
A notre tour, nous profiterons de leur installation. Nous passerons la soirée ensemble et ils nous initieront au Triomino.
Vendredi 11 avril
Nous envisageons de remonter sur Agadir pour faire de grosses courses avant la descente vers la Mauritanie.
Marc et Sabine décident de faire comme nous toujours en attendant d’avoir leur deuxième visa.
Avant de reprendre la route, plein de carburant, regonflage des roues, déblocage du frein à main de Petit Camion.
Tout le monde sera prêt en fin de matinée.
Nous empruntons la super route de Tata à Igherm avec ses paysages fabuleux. La nature est belle !
Puis arrêt repas. Bien sûr nous voyons au loin un arbre qui peut nous abriter. L’installation sera plus ou moins facile (ou difficile) mais nous trouverons quand même la place pour se poser et manger.
Quelle ne fût pas notre surprise quand en redémarrant nous voyons passer Céline, Christophe, Suzy et Bernard qui descendent sur Tata. Nous nous sommes vus et bien sûr, tout le monde a fait un stop pour un moment de rencontre. Grâce à Polarsteps, nous savions que nous étions dans le secteur … et donc la possibilité d’une rencontre. Chose fût faite. Petite discussion et chacun a repris sa route. Les uns vers le Nord, les autres vers le Sud.
Puis vers 16h30,nous serons en quête d’un coin pour le bivouac. Il est évident que nous ne trouverons pas du premier coup. Mais enfin à 16h30, nous nous poserons.
Nous sommes bien, lorsqu’un homme à moto, vient nous trouver pour nous signifier que le « chef » du secteur ne souhaite pas que l’on reste passer la nuit ici. Il est déjà presque 19h, ça fait tard pour reprendre la route. Alors, je ne sais pas pourquoi, je suis allée négocier avec cette personne. J’ai fait valoir l’heure tardive pour bouger, notre âge (des chibanis), la fatigue, et proposer de donner une fiche de renseignements. Et … après avoir téléphoné à son chef, nous avons eu l’autorisation de rester là pour la nuit. Choukran bezef.
Nous passerons donc une agréable soirée au calme, sans problème.
Samedi 12 avril
Nous ne sommes qu’à 140 km d’Agadir. Le temps est encore maussade, nous avons eu quelques gouttes de pluie. Mais chemin faisant, nous revoyons enfin le ciel bleu !
Petite pause-café, puis direction Carrefour où nous ferons de grosses courses avant la grande descente.
Le temps passe, c’est l’heure de se restaurer. Arrêt repas au carrefour d’Aït Melloul, pas terrible, mais ça fera l’affaire.
Maintenant, il faut prendre une décision. Nous, c’est sûr, nous continuerons vers le Sud mais Sabine et Marc qui n’ont pas leurs 2 visas sont hésitants. Allez, ils poussent encore un peu.
Le soir, nous nous arrêterons dans un super camping à Tiznit : le Tinbar : super propre, bien organisé avec tous les services compris pour 10 € la nuit, personnel sympathique, enfin tout ce qu’il faut !
Papy en profitera même pour se faire couper les cheveux et la barbe par un coiffeur à domicile !
Nous y rencontrerons des Français qui sont partis depuis 6 mois en Toyota avec tente de toit, qui remontent du Sénégal et avec qui nous discuterons autour de l’apéro bien sûr. Soirée sympa.
Dimanche 13 avril
Nous profiterons de tout le confort qui est à notre disposition pour faire du ménage, de la lessive et du bricolage en attendant toujours le E Visa de Marc.
Repas amélioré du dimanche (pour nous, bien sûr : poulet, frites), puis sieste …
Le soleil est de retour, tout va bien.
Lundi 14 avril
Hier, Marc a eu son E.Visa, mais avec une entrée au 5 avril, donc une sortie au 5 mai, ça raccourcit beaucoup le séjour. A voir à la frontière.
Sabine et Marc décident alors, de partir devant pour profiter au maximum de la Mauritanie.
Nous nous séparons donc, tout en s’informant bien sûr de nos parcours qui certainement se croiseront.
Avant de quitter Tiznit, nous ferons imprimer les fameux e.visa mauritaniens, puis nous partirons la recherche d’un bouteille de gaz bleue. Pas facile dans ce secteur. On verra plus loin …En définitive, nous en trouverons une à Bouizakarne.
Comme depuis plusieurs jours, il y a beaucoup de vent, pas facile de trouver un spot pour manger sans trop de vent, surtout qu’il n’y a plus d’arbres dans cette région. Mais dans le fond, c’est moins gênant pour nous que pour les copains en tente de toit !
Puis direction la lagune de Naïla où nous serons dans la soirée. Quelle ne fut pas notre surprise : nous serons les seuls voyageurs à dormir ici.
Là aussi beaucoup de vent, mais le paysage est toujours aussi beau malgré le ciel pas très clair.
Comme d’habitude, un militaire viendra photographier nos passeports pour signaler notre présence à son supérieur.
La nuit sera venteuse, nous serons un peu secoués, mais tout va bien.
Nous apprendrons que Marc et Sabine sont dans un hôtel à Tarfaya à cause du vent et leur tente de toit.
Mardi 15 avril
En repartant, nous passerons donc faire un coucou aux copains, mais … personne ne répond au téléphone. Donc nous leur laissons un message en leur donnant notre point de chute du soir : le camping de Boujdour.
A midi, nous ferons la pause déjeuner sur la parking de la plage de Foum El Oued, là aussi beaucoup de vent.
Papy fera un petit somme et nous nous dirigerons tranquillement vers Boujdour où nous serons vers 17h. Et là …nous retrouvons nos potes Marc et Sabine.
Nous passerons donc la soirée ensemble à l’abri du vent grâce à Petit Camion.
Mercredi 16 avril
Toujours beaucoup de vent et ciel voilé.
Comme hier nous continuerons chacun notre route à notre rythme, sachant que nous allons tous à Dakhla mais qu’à cause du vent Marc et Sabine prendront certainement un hôtel.
Nous ferons une halte au bord de l’océan pour le repas de midi. Nous sommes bien, nous aurons même la visite des militaires et des gendarmes : tout va bien : Parfait !
La route est monotone, plus loin, Papy s’arrêtera donc pour une courte pause !
A 17h, nous serons à Dakhla : malheureusement une fois de plus les huîtres sont impropres à la consommation : « la semaine prochaine, Inch Allah ». Ce sera trop tard pour nous, dommage !
Puis direction le marché où nous retrouverons les copains. Pas grand-chose à cette heure-ci. Je reviendrai quand même avec 2 langoustes que nous dégusterons plus loin sur la route.
Comme supputé, Marc et Sabine ont pris un appartement pour 2 nuits, et nous, nous irons comme d’habitude au bord de l’océan malgré le vent qui souffle fort.
Pour la nuit, nous nous abriterons le long d’un mur : tranquilles …
Jeudi 17 avril
Ce matin, petite séance bricolage, la porte du freezer s’est décrochée à cause du givre important sur le support. Mais connaissant le fonctionnement, tout sera remis en place dans les plus brefs délais.
Puis direction le centre-ville pour quelques courses de dernière minute, et nous reprendrons la route vers la frontière.
Nous informons les copains de notre emploi du temps, sachant qu’ils restent un jour de plus pour profiter pleinement du site : restaurant, quad jusqu’à la Dune Blanche.
Chemin faisant, arrêt repas en bordure de la falaise de l’autre côté de la lagune. Repas langoustes oblige ! Miammmm !
Avant de repartir, nous voyons un pick-up venir récupérer la pêche d’un Sahraoui remontant de la falaise. Ni une, ni deux, je vais les voir en leur demandant si je ne pouvais pas acheter du poisson. Grâce à leur générosité, je repartirai avec 3 soles et 1 petite langouste : CADEAU !!!! Choukran bezef !!!!!
Le soir nous nous poserons sur le parking de l’hôtel à Bir Gandouz, cause beaucoup de vent. Et là, ce sera grand moment de nettoyage du poisson. En récompense, nous mangerons la plus grande sole à 2. Merci
Nous préviendrons notre ami Cheikh de notre passage frontière demain vendredi : c’est ok
Nuit un peu bruyante, bien entendu, à cause de nombreux chiens et d’un camion frigo qui a fait tournait son moteur toute la nuit. Mais bon, pas grave.
Vendredi 18 avril
Nous nous préparons psychologiquement à ce passage frontière qui est très long, surtout côté marocain.
Nous serons à Guerguerat à 10h, dans la file voitures. Nous constatons qu’elle n’avance pas très vite à côté de celle des camions.
A 11h30 un gendarme, nous fera passer dans la file camions car il faudra que l’on passe au scanner comme eux. Effectivement, nous avançons plus vite. Mais c‘est vendredi, il y aura une grande pause, ce qui retardera notre passage au scanner. Sans compter les va et vient du pauvre Papy entre les différents bureaux, gendarmerie, douane, etc …Les camions n’avancent plus, toutes les formalités accomplies, nous passerons à côté et sortirons de l’enceinte marocaine à 13h30 !!!!
Côté mauritanien, Cheikh nous attend avec impatience, car bientôt c’est à eux, la pause du vendredi ! Il voudrait faire tous les papiers avant.
Attention au changement d’heure : en Mauritanie, heure GMT donc encore une heure de moins. (2h de différence avec la France)
Nous y serons à temps.
MAIS, après un court arrêt pour les salutations d’usage, au moment de repartir, une fois de plus la chaîne de distribution saute lorsque nous tournons les roues pour sortir du stationnement (nous connaissons bien maintenant les symptômes). Et bien sûr, impossible de redémarrer. C’est la galère, heureusement que Cheikh est là.
Je finirai donc toutes les formalités avec lui pendant que Papy garde le camion. En même temps, Cheikh s’occupe de commanditer une dépanneuse pour nous remorquer jusqu’à Nouadhibou afin d’être dépannés.
A 15h Cheikh pourra aller à la prière du vendredi, nous, nous pourrons nous restaurer dans le camion en attendant la dépanneuse qui arrivera à 16h30. Là encore quelle surprise en voyant « l’engin ».
Mais si, tant bien que mal , elle nous amènera jusque devant un garage à Nouadhibou. Mais c’est vendredi, il est fermé, nous n’aurons un verdict que demain matin.
J’irai quand même chercher (avec Cheikh) une carte sim, afin de pouvoir rester en contact au moins avec lui.
Soirée tranquille dans le camion, comme dans une ville …
Samedi 19 avril
Nous serons réveillés par le chant des coqs environnants (marchand d’animaux juste en face !).
Sabine et Marc ( qui sont rentrés en Mauritanie tard hier soir) passeront plusieurs fois dans la journée pour nous soutenir et prendre de nos nouvelles. Ils restent encore une autre nuit à Nouadhibou à la Villa Maguela avant de prendre la piste du train.
Les ouvriers sont là de bonne heure (9h) mais le patron n’arrivera que vers 10h45 …
Discussion avec la patron qui veut être sûr de notre problème de chaîne. Il vérifiera alors le bon fonctionnement de l’électrovanne : ok.
Il va donc accepter de vérifier la distribution, mais à l’ancienne et sans nous écouter. Nous préconisons d’enlever la façade avant du camion pour avoir accès plus facilement aux éléments de la distribution, mais non, tout se fera avec les petites mains des jeunes employés depuis l’intérieur : pas facile.
Nouvel incident : mon ordinateur, ne veut pas redémarrer. Allo Cheikh, j’ai besoin d’un dépanneur . Aussitôt il m’emmène chez une personne qu’il connaît. Il est à la prière, il va venir après.
Il prend en main mon ordi, tapote un peu partout, et il redémarre. On fait plusieurs fois la manip et tout fonctionne correctement. Parfait. Nous repartons au camion.
Dans l’après-midi tout est démonté, même le tendeur, la pompe à eau … Le patron en personne viendra régler la chaîne avec vérification de la synchronisation avec les injecteurs. A 18h c’est ok, le moteur démarre : il faut tout remonter.
De retour au camion avec l’ordi, contents que tout fonctionne moteur et ordi.
MAIS, vérification faite, l’ordi, ne veut pas redémarrer avec moi : grrrrrrrr. Nous repartons à l’autre bout de la ville chez le réparateur, qui constate également le problème. Après avoir démonté l’ordinateur, soufflé l’intérieur ….manipulé un peu tout, on arrive à la conclusion que ce n’est pas un problème de matériel mais de logiciel. Notre aimable dépanneur, arrive à enfin redémarrer l’ordi, et me propose avant toute autre manipulation de faire une sauvegarde de tout. Ok, je vais alors acheter un disque dur externe chez un vendeur tout proche et nous lançons la sauvegarde tant que l’ordi reste allumé. Ça va être long. Je laisse donc tout le matériel chez le dépanneur (il me ramènera l’ordi et le disque dur externe à la fin de la sauvegarde totale) et nous retournons au camion pour la suite de la réparation.
A 20h30 Papy demandera d’arrêter le remontage car les jeunes n’ont que la lumière de leur téléphone pour travailler. Encore trop de travail et nous …. Nous avons le temps !
Nous nous installons pour la fin de la soirée : repas, jeu de cartes etc…
A 22h30, le dépanneur vient me ramener l’ordi et la sauvegarde terminée. Parfait merci. Il ne me reste plus qu’à croiser les doigts pour que l’ordi redémarre à nouveau et fonctionne correctement. Aussitôt dit, aussitôt fait. Hamdoulilah, l’ordi fonctionne, pourvu que ça dure.
En définitive, bonne soirée : le camion et l’ordi redémarrent …. Super !
Deuxième nuit dans la rue avec les chiens qui aboient et les coqs au petit matin, mais pas grave. L’essentiel c’est que tout fonctionne !
Dimanche 20 avril
Nuit calme, malgré tout. Nous serons prêts à 9h, mais personne devant le garage SAUF, Sabine et Marc, qui viennent nous dire Au revoir ; pour eux, c’est départ pour la piste. Bonne chance et bon voyage à eux. Mais nous nous reverrons certainement dans quelques jours, quelque part en Mauritanie. Nous restons en contact et nous nous suivons sur Polarsteps.
Avant que le patron arrive les jeunes ouvriers se remettent au travail sur le camion et avancent le remontage. Il ne lui restera plus qu’à tout vérifier. 11h tout est ok. Il ne reste plus qu’à laisser tourner le moteur pour le faire chauffer et ainsi faire circuler le nouveau liquide de refroidissement.
12h tout est parfait, mais avant de partir, il faut payer les travaux. Le patron nous explique qu’il gagne assez d’argent comme ça, qu’il ne veut pas faire de l’argent avec les vieux , que l’on donne ce que l’on veut,!!!! MERCI beaucoup.
Monsieur compétent, serviable, et sympathique ! Monsieur Bolle Bousseif à Nouadhibou.
Bien sûr, Cheikh est toujours avec nous. Il nous conduira à une station pour faire le plein d’eau. Folklorique, il n’y a qu’un gros tuyau pour remplir notre réservoir, mais on trouvera une astuce avec une bouteille coupée en forme d’entonnoir.
Nous partirons ensuite dans la nature pour manger, faire la sieste et se doucher. Rendez-vous est pris avec Cheikh chez qui nous sommes invités le soir pour partager le repas.
Soirée ma foi, fort sympathique avec le président de l’association des guides de Mauritanie ( qui est venu nous voir au garage ce matin) dont Cheikh est le trésorier et toute la famille de notre ami guide : femme et enfants.
Nous partirons ensuite dormir un peu plus loin, en face d’une caserne : endroit que nous avions repéré auparavant, proche de l’eau.
Dans la journée nous avons fait 42km sans problème avec de nombreux arrêts et redémarrages. Pour le moment tout va bien.
Lundi 21 avril
Première chose à faire, vérifier que le moteur démarre : c’est OK, super !
Maintenant on peut reprendre notre rituel, ranger et reprendre la route direction Nouakchott.
Dans la matinée nous doublerons le cycliste dijonnais rencontré à la frontière vendredi alors que nous étions en panne. Facile à reconnaître, il est habillé en jaune. Petit salut !
Puis arrêt repas au milieu de nulle part … seul un « bonzaï » pour décoration en guise d’arbre.
Après une petite sieste de Papy, nous reprendrons la route avec l’espoir de pouvoir atteindre El Mamghar avant la nuit. Ce ne sera pas facile car les derniers 55 km sont infernaux : trous, tôle ondulée …. Tout pour secouer Petit Camion, le pauvre. Mais bon, nous pourrons quand même atteindre le bord de l’eau et se poser pour la nuit. Dommage, qu’il y ait autant- de détritus partout !
J’aurai juste le temps de faire quelques photos du coucher de soleil !
Nuit calme, sans chiens, coqs et ni muezzin !
Mardi 22 avril
Et oui, il faut refaire les 50 km de mauvaise route. Comme d’habitude, le retour semble moins long et moins pénible. Il faut dire qu’hier, c’était en fin de journée au bout de 320km !
Pour midi nous cherchons un spot en bordure de l’océan. Nous irons au port de Tanit que nous ne connaissons pas. Rien d’extraordinaire, mais le goudron nous permet de nous approcher de l’eau.
Il y fait chaud, il y a du vent, c’est bien, mais les mouches viennent dans le camion se mettre à l’abri, nous sommes envahis !!!! on va faire avec !
Papy pourra quand même se reposer un peu avant de repartir vers Nouakchott où nous serons vers 16h.
Nous allons tester l’Auberge Africa Escale conseillée par nos copains Christine et Dominique.
Installation, visite des lieux, lessive, commande du repas du soir ;
et je suis présentement entrain de mettre le blog à jour.
Alléluia l’ordinateur veut bien fonctionner !
Demain nous avons prévu d’aller au garage où nous sommes restés 1 mois l’année dernière, afin de saluer le personnel mais aussi y faire faire quelques révisions sur Petit Camion avant de poursuivre le voyage.
Mercredi 23 avril
Comme prévu, aujourd’hui nous irons au garage. Mais avant nous ferons quelques courses au cas où ….
Nous y serons vers 10h. Ce sont alors les salutations d’usage, puis nous négocions un espace et du temps pour une révision avant la poursuite du voyage.
Vous reconnaissez peut-être les lieux !
Comme d’habitude, il y a beaucoup de véhicules en attente de réparation, il faudra être patients (encore) pour que quelqu’un s’occupe de Petit Camion :
Nous préférons aller dormir près de la plage plutôt que dans le garage à côté de la mosquée !
Nous avons été surpris par les changements sur le terrain où nous allons d’habitude : les chemins modifiées, des constructions en bois, des piquets, des dépôts d’ordures … On se trouvera quand même un place pour passer la nuit, plus au frais qu’en ville et surtout sans moustiques !
Jeudi 24 avril
Nous sommes prêts pour encore une nouvelle journée au garage !!!
Arrivés à 8h40 au garage, il faudra attendre le patron pour connaître notre sort. Lorsqu’il arrive, bien sûr, il fait le tour du garage pour donner les ordres de travail et leurs priorités. Papy et Mamy ont le temps … ils attendent ! De temps en temps, il regarde sous le capot, dans le moteur et repart en réfléchissant.
En début d’après-midi, j’arriverai à savoir qu’un « pompiste » doit venir, sinon, c’est lui qui fera le travail.
C’est ce qu’il s’est passé, c’est Brahim (le patron) qui a trafiqué le rappel de la pompe à injection, puis a rajouté un ressort. Enfin bref, à 17h30 nous repartirons du garage sans à-coups à l’accélérateur.
Tout va bien
Nous ne repartirons pas de Nouakchott sans être allés au port faire quelques achats. Cette fois-ci 2 soles et des gambas.
Nous retournerons alors à « notre » place pour la nuit.
Vendredi 25 avril
Après avoir fait tous les pleins : victuailles, argent, carburant, nous prendrons la route vers Atar.
La circulation dans Nouakchott est toujours aussi compliquée … difficile à comprendre la conduite des Mauritaniens et leur « code de la route »
A 10h nous sommes enfin sur le N1 mais pas encore sortis de la ville …!
En regardant mon téléphone à 11h15, je m’aperçois que Marc et Sabine ont essayé de nous joindre : rappeler, urgent !!!! Que se passe-t-il ?
Nous savons grâce à Polarsteps qu’ils sont la piste des crocodiles.
On s’arrête et j’essaie de les rappeler, il faudra plusieurs coups de téléphone pour avoir enfin de leurs nouvelles : ils sont donc sur la piste des crocodiles, réseau téléphonique aléatoire et surtout ils ont déchiré un pneu (donc plus de roue de secours) et roule actuellement avec un morceau de bois dans un autre pneu, d’où fuite d’air et jusqu’à quand ?
Ils espèrent arriver au goudron et trouver rapidement un « Michelin » pour mettre une mèche afin de continuer à rouler. Sinon, organisation des secours …
Nous sommes donc maintenant en attente de leurs nouvelles : goudron ? Michelin ?
On ne bouge plus. On en profite pour faire la pause repas.
A 13h30, nous sommes rassurés, ils sont sur le goudron, devant chez un Michelin. Mais c’est vendredi, le réparateur est à la prière, et reviendra vers 15h.
Effectivement à 15h, nous sommes informés que le pneu est réparé, et qu’ils rentrent directement sur Nouakchott car il fait très chaud. Ils y seront (d’après eux) vers 21h et iront à l’Auberge Africa Escale que nous contacterons pour les prévenir de leur arrivée tardive. En définitive ils n’y seront qu’à 23h !!! Circulation de nuit très difficile et dangereuse.
Quant à nous, nous poursuivrons notre route vers le Nord Est. Nous aussi nous avons très chaud 41° dehors et 41° dedans le camion : difficilement supportable. Nous espérons trouver un peu de fraîcheur plus au Nord !!!! Inch Allah
Après 286 km arrêt bivouac. Il y a du vent, on ouvre le camion pour faire des courants d’air … On dormira tout ouvert et avec le petit ventilo en plus.
Samedi 26 avril
Nous sommes debout de bonne heure pour parcourir les derniers 160km avant qu’il ne fasse trop chaud.
Nous serons donc au camping Inimi à Atar vers 11h. Nous sommes les seuls voyageurs motorisés, il y a seulement 3 routards.
Nous prenons nos aises, nous nous installons et direction la douche. Quelle ne fût pas ma surprise quand j’ai su qu’il y avait enfin de l’eau chaude.
Bien sûr présentement, avec la chaleur, ce n’est pas forcément nécessaire, mais quand même !
Il fait tellement chaud et comme nous sommes seuls (ou presque), je mettrai un robe légère, je serai plus à l’aise ! C’est vraiment la première fois que je mets une robe en voyage ! Il faut quand même que je fasse attention , il y a parfois du vent qui soulève la robe !!!!!!
Ce sera alors le moment de faire tourner la « machine à laver » : machine africaine activée par son propriétaire, elle ne connaît que son maître ! Bien sûr l’essorage ne fonctionne pas, pas grave, avec le vent et la chaleur, le linge est très vite sec !
Après le repas, Nemoud, nous informe qu’il va accompagner les routards au train à Choum : on reste donc tout seuls à garder le camping. Pas de soucis … Ah si, il n’y a plus d’électricité donc plus d’eau ??? que se passe-t-il ? je téléphone à Nemoud qui m’informe qu’il y a des coupures d’électricité souvent surtout par temps de grosses chaleurs.
Il fait très chaud, on est fatigués, difficile de trouver un espace ventilé. Le pauvre frigo a du mal à fournir de l’eau fraîche en permanence … Heureusement, que nous avons notre nouvelle installation avec une batterie au lithium. Quel plaisir, quelle autonomie ! pleinement satisfaits !
Avec cette chaleur, nous buvons beaucoup, les repas deviennent très sommaires !
En définitive, l’électricité et l’eau ne reviendront que vers 19h30 ! Oufff
Et Nemoud, lui ne reviendra que vers 5 heures de matin avec 3 Français récupérés au train ( à Choum) en provenance de Nouadhibou.
Dimanche 27 avril
Même scénario que la veille :
Chaleur, repos, gardiens à nouveau du camping : Nemoud, reparti encore à Choum avec les Français, plus d’électricité, plus d’eau !
Que faire ? pas grand-chose … on est fatigués de ne rien faire avec cette chaleur.
On décide donc que demain nous partirons, pour revenir à Nouakchott, plus près de l’océan où on trouvera peut-être un peu de fraîcheur.
Une fois l’électricité revenue et la réserve d’eau remplie, nous ferons le plein du réservoir pour être prêts à partir de bonne heure.
Lundi 28 avril
Debout 6h30, il fait déjà 30° !
On range tout, une dernière douche. Vu la température, je décide de garder la robe pour le trajet : dans la voiture pas de soucis.
A 8h10 nous partons en direction de Nouakchott sans avoir vu Nemoud. Il n’est pas rentré, il est resté dormir à Choum : trop fatigué.
Les kilomètres défilent pas aussi vite que nous le souhaiterions : la chaussée est en très mauvais état. Par contre la chaleur augmente vite. On essaie bien de s’organiser pour boire « frais » avec un thermos, le plus souvent possible, mais c’est épuisant. Papy se mettra un chèche sur la tête qu’il mouillera souvent (avec le pulvérisateur, appareil indispensable par ces grandes chaleurs) pour avoir un peu de fraîcheur.
Nous ferons quand même une pause à midi, par contre pas d’ombre, au pic du soleil : boire, boire toujours boire, si bien que nous repartirons après avoir mangé rien qu'une banane et une mandarine ! pas faim !
Et voilà : Petit Camion veut qu’on s’intéresse à lui ! Il ne veut plus démarrer. Sous cette très grosse chaleur, Papy passe sous le camion … rien d’évident… on ne comprend pas. Il a donc fallu, que j’aille, en robe légère, au bord de la route, pour faire arrêter des Mauritaniens afin qu’ils nous tirent ou poussent pour démarrer !
J’y suis allée sans hésiter, ce n’est qu’après que j’ai réalisé que je n’avais pas forcément la bonne tenue pour « faire du stop » en Mauritanie !!!
Mais bon, ça a été efficace (heureusement car il faisait très chaud au soleil) au bout de 5 minutes 2 pick-up Toy ont bien voulu venir voir ce qu’il se passait. On avait de la main d’œuvre ! Un Mauritanien a voulu d’abord vérifier le problème, il monte au volant et miraculeusement le moteur démarre ! Hamdoullah ! pour bien montrer que ça fonctionnait bien, il a recommencé la manip plusieurs fois et à chaque fois le moteur a démarré. Que s’est-il passé ????? En tout cas, merci beaucoup à ces Messieurs, ils nous ont même laissé un numéro de téléphone au cas où …
Inutile de vous dire que nous n’avons plus arrêté le moteur jusqu’à notre arrivée à Nouakchott. Au fur et à mesure que nous nous approchons de la capitale le vent change de sens et devient plus frais.
Entre temps j’avais pu joindre Olivia pour savoir si elle avait une chambre pour nous, malheureusement, rien de libre. Tant pis, nous retournerons à Africa Esacle. Nous y serons après 438km vers 17h. Belle performance !
On coupe alors le moteur, et encore une fois difficile de le redémarrer. Il semblerait que ce soit le bendix du démarreur qui nous joue un mauvais tour. Affaire à suivre .
Mais d’abord grand REPOS. Le journée a été épuisante. Nous avons retrouvé de la fraîcheur, nous sommes obligés de mettre les vestes , pas croyable !
Un grand verre de jus d’orange, sans manger, une petite partie de Rumikub et au dodo.
Mardi 29 avril
Nous sommes tellement fatigués (surtout Papy) que nous déciderons de ne rien faire aujourd’hui : journée REPOS.
Ce matin 9h, visite surprise d'Olivia. Nous discuterons pendant 1h autour d'un café à l'auberge. Le temps passe vite. A 10h, Olivia doit repartir, elle est très occupée. Merci encore d'avoir pris le temps dêtre venue nous voir.
Sachant que dans 2 jours c’est férié ( le 1°mai), nous prendrons rendez-vous au garage pour régler ce problème de démarreur. Parfait, nous sommes attendus demain matin.
Heureusement que nous sommes en ville, bien protégés car dans l’après-midi, une tempête se lèvera soulevant beaucoup de poussière … Nous serons obligés quand même de nous réfugier dans le camion.
Soirée cartes, cool !
Mercredi 30 avril
Ne perdons pas de temps, car nous ne savons pas jusqu’à quand nous serons au garage !
Nous y serons à 8h45. Le patron n’est pas encore arrivé, il y a beaucoup de véhicules ; il n’y a pas de place encore pour nous. Pas grave, nous attendrons dans la rue. Juste au moment de s’installer, la patron arrive. On lui explique notre problème : ce n’est pas dans ses compétences, il nous emmène chez son électricien auto, que l’on connaît d’ailleurs de l’année dernière bien sûr ! Sacré bonhomme, compétent et plaisantin, très agréable.
C’est alors qu’il passera lui-même sous le camion, diagnostic : le démarreur est desserré … une fois de plus, ça recommence !
Ses ouvriers, à leur tour, passeront sous le camion pour effectuer les resserrages nécessaires. Essai : tout va beaucoup mieux ! Parfait , MERCI Monsieur et pour 10 € !
Qu’allons-nous faire ? D’abord repasser au garage donner des nouvelles et dire Au Revoir à tout le monde.
Demain, c’est le 1°mai, jour férié, Papy est encore fatigué, on décide donc de faire des courses et de revenir à l’Auberge nous reposer encore aujourd’hui et demain.
Nous retrouvons notre place et on s’installe pour 2 jours.
Comme hier, dans l’après-midi le vent forcira et rafraichira encore l’atmosphère. Côté positif, on ne souffre plus de la chaleur .
Nous avons des Sudokus en stock, l’ordinateur (pour le blog) qui refonctionne correctement et des jeux de société pour nous occuper.
Jeudi 1° mai
Il paraît que c’est un jour férié. Pourtant ici à l’Auberge, c’est le grand nettoyage. Ils n’ont jamais autant travaillé qu’aujourd’hui !
Nous profiterons de la présence d’une échelle pour nettoyer les panneaux solaires : ils en ont vraiment besoin !
Ménage du camion, lessive, cuisine, mise à jour du blog seront mes principales occupations.
Vendredi 2 mai
Comme prévu, nous quittons le camping et Nouakchott.
Mais avant, grand rangement, plein d’eau ,vidage cassette wc
Notre angoisse de tous les jours : le camion va-t-il démarrer ? ce matin, oui, mais avec quelques difficultés ! à étudier !
Plein de carburant , c’est parti direction plein Nord !
Vers 12h15, nous serons à Chami ( 245 km). Pour éviter d’avoir des problèmes mécaniques en plein désert, nous ferons la pause repas sur le parking des camions en ville. Nous sommes au milieu d’autres véhicules, nous y sommes tranquilles. Papy en profitera pour faire un petit somme.
Puis direction Nouadhibou où nous serons à 17h30.
Juste le temps de faire quelques emplettes : pas d’huîtres ce soir, nous irons alors au port acheter : soles, gambas et langoustes.
Il faut alors trouver un spot pour se poser pour la nuit. Nous irons au bord de la baie du lévrier, de l’autre côté de la lagune où nous étions à l’aller. C’est un parking très fréquenté, il y a de l’animation, nous sommes au « spectacle ». mais la nuit tombée, tout redevient très calme, à part le vent qui est fort au bord de l’eau.
Il faut bien se faire plaisir !
Nous aurons même un peu d’orage dans la nuit.
Samedi 3 mai
Objectif, retourner chez le mécano pour faire régler le frein à main et surtout vérifier tous les boulons.
Une fois de plus le démarrage ce matin sera difficile, sans doute batterie faible, à voir.
Au passage au bord de la lagune, nous verrons une colonie importante de flamands roses.
Arrivés au garage à 9h, mais le patron n’arrivera que vers 10h30 !
Quand il arrive il y a de nombreux clients qui l’attendent, il ne s’occupera de nous qu’après … Pas grave nous avons le temps.
11h45, un ouvrier passe sous le camion : il manque 1 boulon. Encore un, mais nous ne savons pas si c’est un nouveau ou si c’est toujours le même !
Le boulon remis, il faut résoudre le problème du frein à main qui ne serre pas. A 16h, le problème n’est toujours pas résolu. Il faudra revenir demain : ok
Nous irons alors faire une balade dans les environs de Nouadhibou avant de revenir au bord de l’eau. Mais cette fois, nous irons un peu plus loin, et nous serons sur le sable plus proche de l’eau : beaucoup de monde : des jeunes, des pêcheurs, des familles : spectacle garanti jusqu’à la nuit tombée.
Dimanche 4 mai.
Quelle ne fut pas notre surprise de voir au réveil, des pélicans sur l’eau très proches de nous : un enchantement.
Il faut revenir au garage : démarrage du moteur avec un petit moment d’hésitation.
A 9h nous serons devant le garage. Le patron ne s’occupera de nous qu’à 13h30. Il veut essayer le camion, surtout pour les fameux « broutements » de l’embrayage quand on rétrograde pour frein moteur. Il passera ensuite sous le camion, il manque encore un boulon ???? Un fois remplacé, essai, c’est mieux et le frein semble fonctionner correctement.
Tout est donc ok, le patron nous fait cadeau de la main d’œuvre. Merci beaucoup Monsieur, Au revoir.
On retournera alors à notre spot d’hier soir. C’est dimanche, il y a beaucoup plus de monde.
Surtout la nuit venue, des jeunes curieux viendront tourner autour du camion avec leur voiture.!
Lundi 5 mai
Réveil enchanteur avec de nouveau les pélicans tout proches de nous. Ce matin, il y en a beaucoup plus qu’hier ; entre les pélicans et les flamands roses, nous sommes gâtés !
Ce n’est pas tout, c’est aujourd’hui que nous franchirons les frontières pour revenir au Maroc. Cheikh est au courant, il nous attend au Pk 55 vers 10h. Nous y serons à 9h45 et il est déjà là.
En 10 minutes toutes les formalités mauritaniennes sont terminées. Au revoir la Mauritanie et ses mauvaises routes qui ont fait tant souffrir Petit Camion. Merci Cheikh !
Nous voilà à la frontière marocaine.
Il y a du monde, mais tout avance très vite et semble très bien organisé de ce côté-là. Le fait est, au bout de 40 minutes nous sortons de l’enceinte. Il est 11h50.
Nous avancerons alors jusqu’à Barbas (80 km) pour manger un poulet frites au restaurant.
Nous irons ensuite un peu plus loin : sieste, douche, puis plein d’eau à la station du service des eaux.
Comme partout et souvent au Maroc, il y a des mécanos au bord de la route, nous irons alors y faire vérifier les boulons …il manque encore un boulon !!!
Boulon remplacé, nous partirons à la recherche d’un coin pour se poser pour la nuit : pas facile. On trouve un lotissement neuf inhabité, on s’y installe au milieu, à l’abri du vent qui est fort (comme souvent ici).
Dans la nuit vers 1h du matin, une voiture nous éclaire, s’approche, klaxonne : on ne peut pas rester là, c’est un lotissement gouvernemental !!!! Nous partons donc, dans la nuit, au hasard et nous installerons sur un terrain vague. Plus tard, l’orage gronde, il pleut !!!
Ne connaissant pas trop le terrain sur lequel nous sommes, Papy préfèrera déménager pour aller se poser dans une rue sur le goudron.
Quelle nuit mouvementée !!!!
Mardi 6 mai
Le ciel est encore très couvert, pluie aléatoire … pour faire la route.
A 12h30 arrêt repas au bord d’une falaise après 186km.
Pendant que Papy se repose, arrive une voiture avec 2 hommes : le père et le fils. Ils viennent s’installer pour pêcher pendant 1 semaine, sur la plage en bas de la falaise.
Je ne vous dis pas tout le matériel qu’ils ont à descendre !!! Ce qui peut descendre tout seul (bouteilles de gaz, bouteilles d’eau, sacs fermés) est lancé dans la pente et roule jusqu’en bas (ou pas). Le reste est mis dans des bidons que ces hommes vont mettre sur leur dos pour descendre : pas facile avec les cannes à pêche à la main !!! Quel courage.
La voiture reste sur la falaise, bien emmitouflée, protégée du sable. J’ai pu discuter un moment avec eux pendant la préparation de leur expédition : personnes très agréables, me proposant même du pain et des œufs !!!! Quelle générosité ! Bien sûr, j’ai préféré les remercier et leur laisser toutes leurs victuailles. Nous avons tout ce qu’il nous faut et même bien plus, à côté d’eux !
Nous poursuivrons alors notre route jusqu’à Dakhla.
Nous irons ensuite comme d’habitude pour le bivouac du soir, sur la falaise côté de l'océan. Tous les camping-cars sont partis. Nous sommes seuls.
Mercredi 7 mai
Rangement, courses au marché principal, et … petit plaisir supplémentaire : achat d’huîtres à la sortie de Dakhla. Cette fois ci elles sont bonnes à la consommation. Parfait !
Puis direction plein Nord.
Pause repas quand même au bord de l’océan. Repas : huîtres !!! mummmm !
Nous serons au camping de Boujdour à 18h15. On aura fait 364 km.
J’ai le temps quand même de faire une petite lessive. Il y a beaucoup de vent, espérons que le linge sera sec demain matin.
Il n’y a pas grand monde au camping : 2 motos et 1 camping-car français qui descend sur Dakhla.
Jeudi 8 mai
Le linge n’est pas tout à fait sec, pas grave il terminera de sécher dans le camion.
Objectif du jour : trouver un mécano pour vérifier les boulons.
Nous avons trouvé Miloud qui veut bien s’occuper de nous. Après vérification, diagnostic : il manque 1 boulon mais il y en a un autre de casser.
Ils vont donc tout démonter : transmission, boîte de transfert, boîte de vitesse avec la fameuse cloche et le volant moteur.
Un soudeur viendra pour souder un écrou sur le boulon cassé afin de le retirer.
Avant de remonter, dernière vérification : il y a un support moteur qui a un filetage foiré, impossible d’y remettre la tige filetée dedans. Par chance, Miloud trouvera un support moteur identique d’occasion. Super !
Opération remontage en suivant.
Bilan, travail commencé à 10h15, travail terminé à 20h30. Bravo !
Rendez-vous demain pour essai, vérification, dernières finitions.
Nous retournerons au camping pour la nuit.
Vendredi 9 mai
Nous serons devant le garage à 9h mais Miloud ne sera là qu’à 10h.
L’ouvrier se met au travail : tout va bien.
Comme c’est vendredi, le patron tient à nous offrir le couscous. Nous attendrons donc la fin de la prière (vers 14h30) et Miloud effectivement nous portera un plat de couscous que nous mangerons dans le camion. MERCI
15h Nous voilà prêts pour la poursuite de la remontée.
C’est parti, MAIS à 40km ; contrôle de gendarmerie, papiers ???? pourtant Papy a respecté toutes les vitesses. C’est tout simplement que nous avons le feu stop droit qui ne fonctionne pas. Pas grave, c’est une panne récurrente, que nous connaissons et savons réparer.
Nous nous installerons au bord de la route pour effectuer la réparation devant les gendarmes. A première vue, ce gendarme a l’obsession des feux . Pour le contrôle, il demande à toutes les voitures d’avancer un peu pour observer les feux arrières …
Mais bon, tout est remis en place, fonctionne, on récupère les papiers et on peut continuer notre route.
Le soir nous nous poserons sur le parking de Foum El Oued en bordure de la plage. Mais ce sont encore les vacances scolaires au Maroc, il y a beaucoup de monde. Nous espérons qu’ils ne partiront pas trop tard et ne seront pas trop bruyants.
Nous aurons droit à un magnifique coucher de soleil, puis nous nous isolerons au fond du parking pour la nuit.
Quelle nuit !!! bruit de voitures, musique … et au final nous aurons droit à 5h30 du matin à un pick-up qui viendra faire des dérapages, des « huit » sur le parking et assez proche de nous ! réveil un peu bruyant aussi !
Samedi 10 mai
Démarrage difficile du moteur ? batterie faible ????
Ni une, ni deux, nous irons jusqu’à Laayoune faire changer la batterie. Pourtant la notre n’a que 15 mois. Tant pis : on aura une batterie neuve, une cause en moins d’un mauvais démarrage !
A 10h30 nous repartirons de Laayoune avec une nouvelle batterie.
Tout va bien.
Vers midi, 2 4x4 de voyageurs nous doublent et nous klaxonnent. Ok, bonjour. Peu de temps après je reçois un message sur Messenger nous proposant un stop ensemble pour boire un café et discuter bien sûr. C’est donc avec plaisir que nous avons passé un moment ensemble. En plus ce sont des personnes de Gironde !!!
Nous repartirons chacun de notre côté en espérant se revoir un jour sur les pistes ou en Gironde … Inch Allah
Arrêt repas pour nous, quelques kilomètres plus loin.
Après le moment de repos de Papy, nous reprendrons la route vers la lagune de Naïla où nous serons en fin d’après-midi. C’est trop tard pour acheter du poisson aux pêcheurs (il faut être là le matin vers 10h). Nous resterons donc à admirer le paysage et le va et vient des bateaux qui promènent les touristes sur la lagune. Vu le débarquement du matériel important, certains ont dû passer plusieurs jours sur les îles ou la langue de sable aux alentours.
Bien sûr, les flamands roses sont au rendez-vous, mais en contre-jour.
Nous irons ensuite nous installer plus loin sur le parking pour y passer la nuit (nous sommes les seuls). Chose exceptionnelle, il n’y a pas beaucoup de vent, nous pouvons rester tournés vers la lagune : beau spectacle.
Nous prendrons contact avec Michel et Solange (des amis de longue date) qui sont aux alentours d’Agadir. Rendez-vous pris pour dans 2 jours chez Bakanou où ils sont depuis 1 mois.
A 21h30 le « gardien » viendra quand même réclamer les 20 dh (sans reçu) pour le stationnement sur le parking.
Dimanche 11 mai
Bien sûr, réveil enchanteur avec vue sur la lagune et ses flamands roses en plein soleil. Ils sont nombreux.
Ce matin, le moteur démarre du premier coup ! super ! nouvelle batterie ???
Départ 8h40.
9h05, sortie d’Akhfennir, nous nous faisons piéger par un radar à l’intersection avec la route qui va à la « grotte ». Nous étions à 73 km/h pour 60 km/h. cela nous coûtera 150 dh (15€).
Poursuite de la route qui est un véritable billard à 4 voies.
Nous faisons un dernier plein de carburant détaxé (8.68dh le litre) aux « 3 stations » .
A Guelmim, nous emprunterons la nouvelle 4 voies qui évite les villes jusqu’à la sortie de Tiznit. Qui dit route à 4 voies (que les Marocains appellent autoroute) dit, pas ou peu d’échappatoires. Enfin, une « descente » pour faire la pause repas et la sieste pour Papy.
Comme la route est neuve et très bonne, en définitive, nous serons au camping Bakanou à 17h30 où nous retrouverons Michel et Solange. Ce sont les retrouvailles, nous avons beaucoup de choses à nous raconter !!!! Soirée très agréable.
Lundi 12 mai
Michel et Solange comme nous, quittons le camping. Nous devons aller faire des courses au Carrefour d’Agadir avant la poursuite du voyage.
Puis nous irons manger ensemble dans un coin que nous avons découvert à l’aller et qui se trouve sur notre prochain parcours.
Encore un bon moment de partage. Puis, chacun partira de son côté dans l’espoir de se retrouver bientôt pour partager à nouveau un bout de voyage ensemble.
Nous prendrons la direction de Zagora où nous envisageons de rencontrer Pierre et Marilo (copains de Bayonne).
La route est longue. Nous passerons la nuit au bord du lac de Taghadoute. Spot que nous connaissons et que nous aimons bien.
Nous y serons à 18h20. Quelle ne fût pas notre surprise quand nous y verrons 2 camions allemands et un fourgon anglais. Quand nous y étions passés il y a 1 mois, nous étions tout seuls !
Nous trouvons quand même un espace pour nous installer et … nouvelle surprise un camping-car français, immatriculé dans le 46 viendra se poser à côté de nous. Ce sont des voyageurs qui nous connaissent. Nous nous sommes rencontrés à Alès chez Jacques T.
Inutile de vous dire que l’on prendra le temps de boire l’apéro ensemble pour discuter… voyages bien sûr. Mais nous sommes en altitude (1500m), le vent est très frais. Chacun repartira donc dans son camion, terminer la soirée.
Mardi 13 mai
Nous devons aller à Zagora rencontrer nos amis. Nous partirons vers 9h20, mais tout le monde est encore calfeutré dans son camion. Impossible de dire au revoir aux autres voyageurs, dommage !
Il ne reste plus beaucoup de kilomètres. Nous serons à Zagora aux alentours de midi. Pierre et Marilo sont chez leur mécano. Nous passons donc les voir pour les informer de notre arrivée. Eux, restent encore pour la fin des travaux chez le mécano, nous, nous passons chez Ali, prendre rendez-vous pour demain et allons nous installer au camping à « notre » place qui nous est « réservée » !!!!
Marilo et Pierre reviendront en fin d’après-midi. Nous avons aussi beaucoup de choses à nous raconter : mécanique, voyages, cancans divers, etc
…
Après avoir pris l’apéro ensemble,
nous irons manger au restaurant du camping.
Nouvelle soirée très agréable entre copains.
Mercredi 14 mai
Nous avons rendez-vous chez Ali vers 9h. nous y serons à 9h15, bien sûr, le garage n’est pas encore ouvert. Mais il n’y a pas beaucoup de monde.
En partant , Pierre et Marilo, viendront aux nouvelles et nous dire au revoir, ils poursuivent leur voyage.
Quand Ali et Saïd arriveront, ils viendront directement vers nous. Les ouvriers seront alors missionnés pour s’occuper du camion.
15h30 tout est terminé
Rendez-vous demain matin après essai pour les dernières vérifications.
Nous sommes donc actuellement de retour au camping où je profite de la wifi pour mettre le blog à jour.
Jeudi 15 mai
Comme prévu, après toute la maintenance du camion pour la suite du voyage, nous quittons le camping pour nous rendre chez Ali : Dernières vérifications vite faites, puis payer.
Plein de carburant, passage au marché pour faire quelques courses et enfin prendre du « liquide » à la Poste. En effet, la Poste ne prend pas de frais lors de retrait au distributeur contrairement aux autres banques !
Nous devons retrouver Marilo et Pierre au camp Serdrar qui n’est qu’à 104 km. Nous y serons pour le repas de midi.
Donc, journée tranquille avec les copains : discussions, « cancans », mécanique etc …
Le soir, repas couscous au restaurant.
Vendredi 16 mai
Nos chemins se séparent : Marilo et Pierre remontent par les pistes du Saghro (fin du voyage) quant à nous, nous devons retrouver Michel et Solange à N’Kob, pour faire un bout de route ensemble.
Nous y serons à 11h : retrouvailles ! Et nous voilà partis ensemble pour traverser nous aussi le Saghro mais par le goudron.
Pause repas à midi en haut du col à 2297m, vent frais mais protégés par les 2 véhicules , au milieu d’un troupeau d’ânes.
Après la petite sieste de ces messieurs, nous reprendrons la route vers Tinghrir. Avant de nous aventurer sur de nouvelles routes de montagne, nous avons décidé de prendre l’avis de Kamal (mécanicien bien connu de bon nombre de voyageurs).
Nous y serons vers 17h30, mais c’est vendredi et le garage est fermé. Denis (voyageur nomade en camping-car) a établi son QG ici. Il est là depuis mi-février pour faire faire quelques travaux sur son véhicule en fonction de ses finances et des disponibilités du garage. Nous papoterons un moment avec lui, puis, sur ses conseils, nous irons à la recherche d’un bivouac hors de la ville.
Bivouac trouvé à 18h15 avec Michel et Solange sans oublier leur « bébé » Tibou (petit chien).
Soirée bien agréable entre copains, mais perturbée par la présence de « cram-cram » et Tibou en est couvert. Donc brossage du chien, pour enlever le maximum de ces vilaines boules piquantes à part qu’il y en a, bien sûr, sur les moustaches et au bord des lèvres. Là, c’est plutôt compliqué pour les retirer, il en restera quelques-unes… à surveiller !
Samedi 17 mai
Tout le monde est prêt de bonne heure pour être au garage à l’ouverture (9h). Mais il n’y a que les ouvriers . Kamal n’arrivera que vers 10h !
C’est maintenant que va commencer l’inspection : 1 boulon perdu, 1 boulon cassé et nombreuses fuites d’huile !! Pourtant nous n’avons fait que 320 km depuis Zagora où, dixit Ali, tout allait bien !
Kamal est un mécanicien bien connu, des copains lui font entièrement confiance, donc, nous aussi, c’est parti pour les gros travaux.
En définitive, les travaux dureront 14 jours durant lesquels nous resterons dans le camion (comme d’habitude) devant le garage.
Nous aurons la compagnie de Denis dans son camping-car et Michel et Solange qui passeront la journée avec nous avant de repartir le soir dans un camping, au calme et plus de confort. Merci beaucoup à eux de leur compagnie et de leur soutien. Ils me permettront également de faire quelques courses avec eux pour subsister la semaine.
Travaux effectués
Pochette de joints trouvée
Remontage du moteur en refaisant tous les joints. Il manque les tôles de protection du volant moteur . Il n’y en a pas à Tinghrir, commande à Casablanca, elles arriveront demain matin
Encore un gros morceau. C’est parti pour le démontage et nous, encore coincés devant le garage !
Le soir, il fera faire un gâteau que nous partagerons avec lui,ses ouvriers et Denis (Michel et Solange sont repartis au camping).
Merci beaucoup Kamal pour cette délicate attention.
A midi Kamal offre le couscous à tout le monde.
Encore Merci beaucoup.
Sitôt terminé, à 13h, Kamal nous emmène essayer le camion dans une vallée que nous ne connaissons pas. Denis viendra avec nous, nous serons 4 dans le camion. Nous ferons une quarantaine de kilomètres. Les paysages sont magnifiques avec en prime les lauriers roses bien fleuris ! Moi, j’étais à l’arrière avec Denis, mais Papy, à la place du passager (ce n’est pas son habitude) n’était pas très rassuré : piste défoncée, très étroite et Kamal au volant ! Au retour il est passé à l’arrière et Denis devant !
Balade très agréable mais nous avons été très remués (ainsi que le camion) !
De retour au garage, il y a eu grande vérification sous le camion. Tout est OK. C’est un « miracle », après une telle piste ! Espérons que ce soit de bonne augure et que les boulons tiennent longtemps !
Il reste quand même à vérifier la commande des 4 roues motrices longues qui ne passent pas correctement et comprendre pourquoi le voyant ne s’allume pas au tableau de bord. Pas si simple, mais à 17h30 tout est réglé.
Il ne reste plus qu’à Kamal à nous faire la facture.
Tout est réglé à 18h30. Ce sont donc les « Au Revoir » ! 14 jours ensemble ce n’est pas rien !
Mais nous aspirons maintenant à un peu de calme et de confort. Nous irons donc dans un camping à l’entrée des gorges. Le camping du lac où allaient Michel et Solange qui sont repartis rejoindre d’autres copains.
Vendredi 30 mai
Journée maintenance (douche, ménage, lessive) et repos.
Nous profiterons du site apaisant : palmiers, ruisseau avec poissons à côté de nous, beau temps : tout ce qu’il faut pour se « refaire la cerise » !
Samedi 31 mai
Nous reprendrons la route plein ouest. Avant de quitter le Maroc, nous souhaitons repasser dans la famille à Essaouira.
Mais, tout d’abord, plein de carburant et plein de dirhams.
Le camion se comporte bien : tenue de route, souplesse de la conduite. C’est bien agréable.
A midi pause repas à la sortie de Skoura ( on a fait 153 km)
A Ouarzazate, nous ferons un stop au magasin Carrefour acheter quelques produits que l’on ne trouve que là : charcuterie, alcool …
Nous avons en ligne de mire le lac de Tagheddoute à côté de Tazenakht pour y passer la nuit.
Nous y serons à 17h45. On aura fait 268km.
Il y fait beau et bon. Cette fois ci nous n’y serons pas nombreux. Seule une voiture arrivera en fin de soirée pour y passer la nuit.
On y entend les oies, les oiseaux, les grenouilles et les crapauds …. Le ciel est bleu, et la nuit étoilée. On y est bien. On retrouve notre vie de nomade. Elle est pas belle la vie !
Dimanche 1° juin
Vérification des niveaux, il faudra remettre un peu d’huile avant de reprendre notre route vers l’ouest.
Le ciel est très bleu, la route est agréable et bonne, les kilomètres défilent, tout va bien.
Pause repas avant Taroudant.
Puis direction l’océan pour le bivouac du soir.
Nous emprunterons la Rocade Nord Est d'Agadir, qui permet d’éviter de nombreux embouteillages : belle découverte. Si bien que nous serons au Désert Point 2 à la sortie d’Agadir à 16h10.
On aura fait aujourd’hui 322 km.
C’est dimanche, il y a du monde partout, beaucoup de déchets partout, de nombreux chiens et chiots et beaucoup de vent. Mais nous sommes au bord de l’eau, il fait bon et c’est beau.
Les militaires sont présents tout le long de la côte, ils ont des lumières très puissantes pour surveiller la nuit, mais ne nous délogeront pas. . Nous avons ainsi pu passer une nuit sereine, bercés par le vent et le bruit des vagues.
Lundi 2 juin
Il ne reste plus que 148 km pour arriver dans la famille à Essaouira.
Nous y serons pour l’apéritif à midi !
Bien sûr, ce sont les retrouvailles, nous avons beaucoup de choses à expliquer après tous les soucis mécaniques que nous avons eus.
Nous, nous avons l’habitude de gérer tous ces moments, mais les personnes qui suivent notre voyage sont souvent inquiets pour nous. Bien sûr nous passons par des moments d’espoir, puis de découragement, mais chaque fois on repart, contents que Petit Camion puisse continuer à nous faire voyager. On fait le maximum pour l’entretenir, il nous convient parfaitement. Que faire de plus ? Changer de véhicule comme beaucoup de personnes nous le conseillent, mais pour quel véhicule ? Depuis l’année dernière nous sommes en pleine réflexion, mais nous n’avons toujours pas trouvé le véhicule correspondant à nos besoins et nos moyens financiers. Et puis, malgré tout, on s’attache à Petit Camion qui nous fait vivre des moments de bonheur !
Nous profiterons de ces quelques jours en famille où nous bénéficions d’un grand confort, pour « recharger les batteries » avant d’entamer la remontée vers la France.
Nous ferons également vérifier les « fameux » boulons par un mécanicien : bilan 1 boulon desserré en haut de la cloche et 1 boulon desserré sur la protection de boîte après 700 km. Mais tous les boulons sont là ! En progrès ! Prochaine vérification à Rabat, garage faisant partie de nos références sur notre parcours.
Il faudra calculer notre départ en fonction des jours fériés ici au Maroc pour la fête de l’Aïd.
Nous ne sommes pas pressés : prochaine échéance, le 19 juin à Alès pour la rencontre de voyageurs chez Jacques Thomas comme tous les ans.
Mais demain sera un autre jour …
Lundi 9 juin
Nous avons profité de cette semaine en famille avec tout le confort nécessaire pour reprendre des forces avant d’entamer la remontée.
Nous partirons de bonne heure pour aller faire le plein de carburant et de victuailles. C’est parti, direction plein Nord !
Pause repas dans l’enceinte du souk de Bouguera ; Il y a beaucoup de va et vient, le jour du souk approche !
N’étant toujours pas très sereins au sujet de la fiabilité de Petit Camion, nous emprunterons les autoroutes : plus confortable pour le chauffeur.
Après 469 km, le soir nous serons dans la forêt Sidi Amira dans la banlieue de Rabat.
Il y a encore beaucoup de monde. Les gendarmes veillent. Ils viendront même vers 21h, nous informer que c’est « dangereux » de rester là pour la nuit. Mais, je leur ai expliqué que nous venons là depuis plus de 20 ans, et sans problème. J’ai du être assez convaincante, ils sont rassurés, nous pouvons rester là. Merci
Dans la nuit, il y aura de l’orage et … des moustiques !
Mardi 10 juin
Nous avons prévu d’aller au garage que nous connaissons bien. Nous y serons à 9h30.
La secrétaire n’est pas là et l’effectif des ouvriers est réduit : 1 seul mécano. Après explication de nos soucis, le patron nous invite à revenir le lendemain où les mécanos seront de retour.
Nous irons donc passer la journée dans la forêt Sidi Amira. Les gendarmes veillent encore sur le site. Ils nous ont reconnus et nous saluent. Mais, afin d’être plus tranquilles pour la nuit, nous nous déplacerons un peu plus loin. Nous verrons malgré tout, 1 voiture, 1 mobylette, des coureurs, des marcheurs, 1 troupeau de vaches et 1 troupeau de moutons. Nous qui pensions être seuls au monde, c’est raté ! Mais tout le monde nous laisse tranquilles.
Cette nuit, encore un peu d’orage et des moustiques …
Mercredi 11 juin
Comme entendu avec le patron du garage, nous serons sur place à 9h30. Les ouvriers sont déjà à l’œuvre et savent qu’ils doivent s’occuper de nous.
Il faut rétablir le circuit d’eau chaude afin qu’il aille chauffer l’eau dans le boiler à l’arrière du véhicule. Pas simple de retrouver les bons branchements. Après avoir tout démonté puis remonté, dans l’après-midi, nous aurons enfin de l’eau chaude aux robinets de l’habitacle.
Vérification de la direction que Papy trouve bizarre. Mais, il semblerait que tout soit normal. Affaire à suivre …
Dernière vérification : les boulons de la cloche d’embrayage : tout va bien, ils sont tous là et serrés ! parfait.
Dans l’après midi tout est OK, nous retournerons alors passer la fin de la journée dans la forêt de chênes lièges.
Comme hier, nous chercherons un coin un peu plus isolé afin que les gendarmes ne nous trouvent pas. Bien sûr il y a du passage : troupeaux moutons et vaches, charrettes, et beaucoup de chiens (7 !).
Après notre rituel : repas , jeu de cartes, nous nous couchons. Mais à 23h les chiens aboient toujours et encore. Excédé, Papy reprendra le volant pour nous éloigner de la meute. Dans la nuit, on ne sait pas trop où on va … on roule un bout de temps, puis on se pose où il semblerait que ce soit plus calme, les chiens ne nous ont pas encore suivis.
Jeudi 12 juin
Au réveil … surprise : où sommes-nous ? Nous sommes de retour à l’entrée de la forêt à côté du lac et … les chiens sont à nouveau dans les environs, mais sont silencieux ! Il y a même des cigognes !
Poursuite de notre remontée, toujours par l’autoroute.
Pause repas dans les bois à la sortie Larache : emplacement découvert l’année dernière.
Il fait chaud, on est bien là, à l’ombre. Nous y resterons toute la journée et nous déplacerons un peu plus loin pour être « cachés » pour la nuit.
Vendredi 13 juin
Ce matin, il fait frais. Vérification du fonctionnement du chauffage ( excuse pour réchauffer un peu l’atmosphère ! )
Puis, direction la frontière à Ceuta. Nous y serons à 10h45.
Il y a quelques véhicules devant nous. Ils sont tous inspectés sérieusement et longuement par les douaniers. Bien sûr, nous n’échapperons pas à cette minutieuse inspection. Nous ressortions de la douane marocaine à 11h56.
Le passage à la douane espagnole sera beaucoup plus rapide.
Toutes les formalités seront terminées à 12h05, mais il faut changer d’heure : + 1h : il est 13h05.
Comme d’habitude, nous nous arrêterons sur le parking en bord de mer, mais … que de monde, il est plein. Nous aurons la chance de profiter d’un départ pour stationner face à la mer : Pause repas + sieste.
Avant de prendre le bateau de 17h30, nous ferons le plein de carburant et passerons à Cash Diplo pour faire des achats en « détaxé ».
Il n’y pas grand monde sur le bateau.
La mer est d’huile. Tout va bien.
18h30, nous sommes de retour sur le sol européen.
Quelques dernières courses à Carrefour avant d’aller nous installer sur le parking à côté de chez Guttierrez. Bien sûr à cette saison, il n’y pas grand monde !
Samedi 14 juin
Vérification mécanique : boulons, niveaux, vidange des eaux grises. Tout est OK
Nous avons rendez-vous le 19 juin à côté d’Alès chez Jacques T. pour une rencontre de voyageurs. Nous remonterons donc directement par l’Est de l’Espagne
Nous emprunterons les autoroutes, d’abord payantes, puis gratuites.
A midi, pause repas dans une forêt, après Grenade. On a fait 279 km.
On en repartira vers 16h direction un spot Park4Night dans une autre forêt. Nous aimons nous poser là où il y a des arbres ( dans la mesure du possible bien sûr). Ici c’est un lieu aménagé : ombre, tables, barbecues, super, mais difficile de trouver une place à plat !
Quand nous sommes arrivés, il y avait beaucoup de vent, et subitement, à la tombée de la nuit … plus de vent ! En définitive, nous y serons très bien, dans la nature …
Dimanche 15 juin
Ciel bleu, plus de vent, super !
Nous emprunterons des petites routes pour rejoindre l’autoroute qui nous permettra de remonter plus vite.
Nous faisons bien sûr quelques écarts pour les pauses repas et bivouac du soir.
Pause repas aujourd’hui à côté d’un monastère à Jumilia (on y trouve souvent de l’ombre et du calme).
Le soir, nous aurons fait 443 km. On se rapproche de la France ! Là aussi place dans les bois, lieu aménagé à côté d’un lotissement de résidences secondaires.
Il fait encore très chaud : ce soir, pour permettre au camion de s’aérer au maximum, nous nous installerons pour le repas, dehors sur les tables du site avant de rentrer pour notre partie de cartes journalière ! L’orage menace !
Lundi 16 juin
Comme d’habitude, après quelques vérifications mécaniques nous reprendrons la route à la recherche d’une station avec les services nécessaires pour les camping-cars : vidanges eaux grises, eaux noires et plein d’eau. En Espagne, on en trouve beaucoup. C’est pratique.
A midi nous ferons un petit détour par le Delta de l’Ebre.
Petite balade au bord de l’eau avant de nous isoler à l’ombre pour le repas et la sieste car, là aussi, il fait très chaud !
Nous reprendrons la route vers 16h afin d’être pour le bivouac du soir à 18h45 dans les environs de Barcelone, sur les hauteurs. Nous avons fait 411 km.
Là aussi, il fait très chaud. On fait notre maximum pour aérer le camion, on utilise le grand ventilo et on s’installe dehors. Nous sommes dans les bois, au départ de sentiers de randonnées et nous sommes bien, au calme.
Mardi 17 juin
Dernière « ligne droite » avant notre retour en France.
Passage obligé par la Jonquéra pour y faire quelques achats et le plein de carburant (prix intéressants)
Plus loin, arrêt repas dans un spot ombragé et aéré : indispensable par les temps qui courent !
Objectif de la journée : Sauvian ( à côté de Béziers) chez notre fille aînée. Nous y serons à 18h. Lotissement difficile à trouver ( notre fille nous guidera) mais bien agréable. Ce sont les retrouvailles.
On se gare sur le parking et nous commençons à prendre les affaires pour la nuit quand … en heurtant le volant, on s’aperçoit qu’il tourne avec un doigt ( alors que le moteur est à l’arrêt) et les roues ne tournent pas !!!!!! Nouveau moment d’angoisse : c’est nouveau, qu’arrive t-il encore ?
On est en fin de journée, on est fatigués, il faut se poser et réfléchir :
La nuit portant conseil, nous prendrons la décision d’attendre demain matin pour envisager une solution.
Soirée agréable avec notre fille, malgré tout. Nous avons beaucoup de choses à raconter les uns, les autres …
Inutile de vous dire que la nuit sera perturbée par les cogitations afin de trouver une solution à notre problème.
Mercredi 18 juin
Quoi faire ? par quoi commencer ? Papy aura une idée géniale : avant toute chose, téléphoner à Nicolas ( notre mécano à Bordeaux) pour avoir ses conseils.
En effet, il a pu nous guider dans nos recherches de la panne :
A la vue de la photo, détection de la panne : le boulon du croisillon qui sort de la colonne de direction et qui se fixe sur la crémaillère est bien là, il doit être desserré.
Bravo Nicolas pour la détection de la panne à distance et bravo Papy pour la réparation !
La journée, sera tranquille, repos après toutes ces émotions.
Le soir, notre fille nous offrira le restaurant sur la plage du Chichoulet. Quelle bonne idée : il y fait bon, et le repas est succulent. Grand MERCI
Jeudi 19 juin
Objectif être ce soir chez Jacques Thomas pour le Rassemblement de voyageurs qu’il organise tous les ans. En général il y a beaucoup de véhicules et c’est un gros travail de préparation : chapiteaux, tables, chaises, bancs, barbecues, toilettes sèches, champ pour le stationnement … et mise à disposition de sa maison ainsi que de sa piscine ( la bienvenue à cause cette année, de la chaleur !).
Tout va dépendre du comportement de Petit Camion. Papy est confiant.
Prendre l’autoroute ou les petites routes ? Nous choisirons les petites routes. Il n’y a que 148 km, nous prendrons le temps , tranquilles.
Tout se passe bien, malgré quand même quelques petits flottements dans la direction, mais Papy gère tout ça au mieux.
A midi nous aurons parcouru 117 km, pause repas une fois de plus bien à l’ombre dans les bois. Nous y serons très bien. Repas, sieste, bricolage…
On repartira à 16h.
Nous ne sommes pas loin du but. Au passage, je ferai des courses pour le week-end au Leclerc d’Alès.
Nous serons chez Jacques à 17h30 et y retrouverons les copains qui arriveront les uns après les autres.
Bien sûr tout le monde est au courant de nos mésaventures. Ils plaisanteront sur le nombre de garages « visités » et même sur la perte des boulons. Jacques nous offrira de la colle Loctite et Philippe C. un paquet cadeau avec une boîte de boulons.
Ils sont tous compatissants et nous trouvent très zens avec tous ces soucis.
Comme à chaque rassemblement, le jeudi soir Michèle Bermond fera un paëlla pour tout le monde : quel travail ! Merci.
Et Philippe, son mari, viticulteur, offrira l’apéritif tout le week-end avec ses bouteilles de rouge, blanc, ou rosé, à volonté.
Un énorme MERCI à eux deux.
Merci aussi à Philippe C. qui prendra le temps de conduire un peu le camion pour essayer de comprendre pourquoi nous avons des problèmes de boulons. Pas de réponse à ce sujet, mais dubitatif au sujet de la direction, même après un passage sous le camion : Attention !!!!
Côté mécanique, merci également à Daniel qui est passé lui aussi, sous le camion pour vérifier le serrage du fameux boulon de la direction. Il est maintenant rassuré, on peut rentrer tranquillement, par l’autoroute, pour éviter de trop solliciter la direction sur les petites routes tortueuses.
Nous resterons tout le week-end sur place. Nous verrons arriver de très nombreux véhicules. (Samedi soir, il y en aura 70).
Nous retrouverons des copains voyageurs et ferons la connaissance d’autres. Ce sera l’occasion d’échanger sur nos différentes expériences.
Après notre voyage « mouvementé », ce rassemblement nous a fait beaucoup de bien.
Merci à tout le monde et tout particulièrement à Jacques pour l’organisation et son hospitalité.
Les bonnes choses ont une fin. Chacun repartira de son côté en espérant se retrouver l’année prochaine.
Lundi 23 juin
Ce matin Petit camion fait un nouveau caprice : le voyant de la pression d’huile ne veut pas s’éteindre. Nouveau moment d’inquiétude ! Philippe C. jettera un œil au moteur et sans savoir pourquoi, au bout d’un moment, le voyant a bien voulu s’éteindre. On va pouvoir repartir. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, je découvre ma tablette en 2 morceaux : l’écran s’est décollé et ne fonctionne plus. A voir en rentrant, ça aussi …
Il est temps de rentrer à la maison, ça fait plus de 3 mois que nous sommes partis.
Comme conseillé par les copains, nous emprunterons l’autoroute, à notre allure, tranquilles.
Pause repas sur une aire d’autoroute peu avant Béziers.
D’ailleurs il y a une station de services pour les camping-cars. Nous l’utiliserons pour vider notre cassette.
Pendant notre pause Gérard et Christiane viendront nous y retrouver et nous proposeront de nous arrêter chez eux le soir pour y passer la nuit. Proposition acceptée. Ils partiront devant car nous roulons beaucoup moins vite qu’eux.
Nous arriverons à La Guillette à 19h15. Visite de leur nouvelle maison, isolée dans la campagne, au sommet d’une colline, au grand air … Ils s’y trouvent bien au milieu de la nature, Christiane est ravie d’entretenir le jardin , elle s’est même fait un potager …
Nous passerons une très agréable soirée …
Mardi 24 juin
Nous profiterons d’être dans ce secteur, pour aller rendre visite, 80 km plus loin, à nos copains Joëlle et Claude. Pour différentes raisons, nous n’avons pas pu nous voir au Maroc comme d’habitude, Nous avons beaucoup de choses à nous raconter.
Nous passerons une très bonne journée au frais dans leur maison calfeutrée car il fait très chaud à l’extérieur !
Mercredi 25 juin
A « m’en donné », il faut penser à rentrer à la maison …
Nous reprendrons donc l’autoroute, direction Bordeaux dans la matinée ( à la fraîche !). Il nous reste 254 km. Nous ménageons Petit Camion et progressons tranquillement.
Pause repas à midi sur l’aire d’autoroute d’Estillac.
On a fait 126 km Recherche d’une place à l’ombre bien sûr.
Il fait toujours très chaud !
De retour à la maison à 16h20.
Notre petite fille Fiona nous y attend avec impatience. Ce sont les retrouvailles …
Dans la lancée, nous déchargeons le camion : que de choses à descendre ! Petit camion mais beaucoup de choses dedans !!! A 3 personnes, en 30 mn, le principal est sorti. Maintenant, il faut tout ranger !!!!
C’est le début de la reprise d’une vie de sédentaire ! Dur dur.
Mais pour repartir, il faut bien revenir !
Merci à tous ceux qui nous ont suivis et soutenus dans les moments difficiles.
A+ pour de nouvelles aventures avec Petit Camion ? ou pas ?