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Vers le soleil

Lundi 9 janvier 2023

Après un "galop d'essai" de 3 semaines en septembre au Maroc, cette fois ci, nous repartons, demain,  à la recherche du soleil.

Comme d'habitude, nous irons où le "vent nous mènera" mais vers le soleil

c'est sûr !

Départ imminent

Quant au retour ??? rien de précis non plus.... Inch Allah !

Depuis septembre, il y a eu quelques ajustements mécaniques qui, j'espère, cette fois, nous permettront de voyager plus sereinement. Bien sûr, tout en sachant que tout peut arriver avec un véhicule de cet âge (26 ans, quand même) .

Tous les pleins sont faits (gasoil, eau ) aujourd'hui, inventaire (maintenant bien rôdé) de tout ce qu'il faut emporter puis chargement du camion. Malheureusement, la pluie ne va pas faciliter les  va-et-vient entre la maison et le camion. Pas grave, nous allons nous adapter, comme d'habitude !

 

Départ prévu demain, direction les Landes.

 

Mardi 10 janvier 

Etant toujours dans l'attente d'un colis que l'on doit descendre à Essaouira, nous ne partirons que dans l'après-midi. A force de me démener, j'ai appris par le vendeur que le colis était depuis hier à la poste à côté de la maison. Merci colissimo, nous n'avons jamais vu le facteur ni reçu d'avis de passage. Je suis donc allée le chercher à la poste.

C'est bon, nous pouvons fermer la maison et direction les Landes.

Après une sortie de Bordeaux laborieuse car gros bouchons sur la rocade et l'autoroute, nous serons en fin de journée chez Bernard et Pierrette. Soirée en famille.

 

Mercredi 11 janvier

C'est le vrai départ... sous la pluie !

Nous gardons nos habitudes : arrêt à midi au supermarché Alcampo d'Irun pour y faire quelques courses. Puis repas dans le camion sur le parking suivi d'une petite sieste de Papy.

Nous repartirons direction Burgos en étant très attentifs aux différents échangeurs. En effet, je les trouve particulièrement compliqués , entre les E, A, AP difficile de ne pas se tromper de route. Enfin, cette fois, c'est bon. Parfait.

Nous passerons Burgos pour chercher de quoi s'arrêter pour la nuit. 

Petit coin sympa, mais très humide.

Depuis Essaouira

Le chemin passe à côté d'un ruisseau,  il y a de nombreuses flaques d'eau et même plus loin de la boue.   

Depuis Essaouira

Pour y faire 1/2 tour, nous serons obligés de mettre les 4 roues motrices.

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

 

Nuit tranquille, mais fraîche, nous mettrons un peu de chauffage. 

 

Jeudi 12 janvier

Il pouvait faire frais dans le camion !!!! Ce matin, dehors, il fait -1 ° !!!

Nous reprendrons notre route direction plein sud. Nous croiserons de nombreuses motos. Renseignements pris sur internet : il y a un grand rassemblement de motards à Valladolid, on comprend mieux !

Passé Salamanque, repas au bord d'un "camino agricole". Un troupeau de vaches (avec leurs cloches)  nous tiendra compagnie de l'autre côté de la clôture. Cela n'empêchera pas Jacques de faire sa petite sieste !!!

Nous poursuivrons notre descente et nous arrêterons pour la nuit, après Caceres. Espace aménagé pour observer les oiseaux (quand il y en a), au bord d'un ruisseau avec son vieux pont. Nous sommes sur "un" chemin de Compostelle.

Depuis Essaouira

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

  

 

 

Depuis Essaouira

 

Vendredi 13 janvier

Nous n'avons pas vu d'oiseaux hier soir et ce matin c'est compliqué car il y a beaucoup de brouillard. Il nous accompagnera  jusqu'à Séville .

Arrêt repas sur une aire de pique-nique aménagée à côté d'un petit village. Il y a une grande fontaine avec des lavoirs. L'eau déborde et coule partout.

Depuis Essaouira

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit coin pittoresque, nous y verrons même un lapin venir gambader, un âne venir boire ...

Après la sieste de Papy, nous reprendrons la route et serons à Algeciras à 18h. 

Bien sûr, direction l'agence Gutierrez. Beaucoup de personnes font la queue, que de véhicules partout !

Je n'avais jamais vu autant de monde ! Au bout d'une heure (quand même), nous aurons notre billet open pour Ceuta. Prix du billet 260€ pour Ceuta, (310€ pour Tanger). J'ai eu droit à une remise de 30€ en dédommagement du billet non utilisé au moment du confinement. J'ai donc payé 230€.. Bateau prévu demain matin à 10h.

Nous passerons la nuit sur le parking de la zone commerciale, nous ne sommes pas les seuls ...

A c'est vrai, nous sommes vendredi 13 !!! et oui notre camion est "marabouté" !!! Nouveau phénomène : camion arrêté, l'aiguille du compteur de vitesse (déjà qu'elle ne fonctionne plus en roulant) fait un bond toutes les 8 secondes. Elle doit recevoir une impulsion électrique, mais d'où ???  En plus, ça fait un bruit ! Obligés d'enlever le fusible pour l'arrêter !!!! 

 

Samedi 14janvier

Nous avons droit à un beau soleil !!! L'Afrique n'est pas loin !

Nous serons au port à 9h25. Il y a quand même quelques camping-cars avec nous pour Ceuta. Embarquement à 9h55, à part les voitures, nous serons tous obligés de monter en marche-arrière. Nous sommes les avant-derniers, de bonne augure pour le débarquement. 

Depuis Essaouira

 

 Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

Départ du bateau à 10h10.

Depuis Essaouira

Arrivée à Ceuta à 11h25. 

Comme d'habitude, nous ferons quelques courses à Cash Diplo à la sortie du port, puis le plein de carburant (1.364€ le litre) et nous irons nous installer pour le repas (et la sieste) en bordure de mer avant le poste frontière.

Depuis Essaouira

 

 

Depuis Essaouira

 

 C'est alors que les choses vont se compliquer un peu. En effet, c'est le week-end et le nouvel an berbère, donc beaucoup de monde pour passer la frontière. Nous mettrons 2 h pour être enfin au Maroc. Par contre, les formalités ont été très rapides, même la "visite" du douanier ! 

Il est presque 17h, heureusement le soleil se couche plus tard que chez nous (et oui, nous sommes un peu plus à l'Ouest), nous aurons le temps d'aller à "notre" petit coin dans les eucalyptus pour passer la nuit.

Depuis Essaouira

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

C'est calme, nous y sommes bien. 

 

Dimanche 15 janvier

Encore ce matin légère brume pour débuter la journée.

Nous poursuivrons notre petite route vers Larache pour prendre l'autoroute. Avec le brouillard conduite prudente, on suit le flot des voitures, nous sommes derrière un bus. Et .... au rond point avant l'autoroute, les gendarmes nous font signe de nous arrêter. Pourquoi donc ? Contrôle ??? et non, nous avons commis une infraction, nous avons été photographiés au radar à 71 km/h au lieu de 60 !!!! Quelle erreur, nous n'avions même pas vu la limitation de vitesse ! Ce sera notre première contravention au Maroc et elle nous coûtera 150 dh (15 €). Impossible d'"amadouer" le gendarme ! tant pis pour nous. Inutile de vous dire que nous regarderons très attentivement toute la journée les limites de vitesse. Heureusement, car il y aura de nombreux radars. 

Nous avons pourtant l'habitude d'être attentifs aux limites et aux radars, mais cette fois, avec le brouillard, nous n'avons rien vu.

A midi nous nous arrêterons dans les bois de Rabat. Là aussi , que de monde !!! Il y a même de la musique, des structures gonflables, des manèges etc. C'est la fête !

Depuis Essaouira

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira

 

   

Depuis Essaouira

Nous trouverons quand même un emplacement tranquille et sans trop de saletés, car, en effet, il y a beaucoup de détritu qui jonchent le sol. Quel dommage !

C'est dimanche : repas poulet / frites au camion ! On garde nos habitudes tant que nous le pouvons .

Depuis Essaouira

On poursuivra ensuite notre descente vers Essaouira où nous sommes attendus. Mais la route est trop longue. Nous nous arrêterons pour la nuit à la hauteur de Oualidia.

Depuis Essaouira

 

Lundi 16 janvier

Debout de bonne heure pour effectuer les 194 km qui nous restent avant midi.

Toujours prudents, heureusement, nous passerons devant 2 radars, sans photo, cette fois,  bien sûr !

En définitive, nous serons chez Josyane et Hubert à 11h20. Parfait pour les retrouvailles.

Nous allons rester ici en famille quelques jours. 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons profité de notre séjour « tout confort », pour faire la lessive, du bricolage, du ménage. Nous sommes descendus à Essaouira pour aller chez le coiffeur, nettoyer le camion, faire des courses. Vendredi nous sommes allés manger le couscous en ville.

Dimanche nous reprendrons la route.

 

Dimanche 22 janvier

Le temps de tout ranger, nous ne partirons qu’à 10h30 direction Agadir.

Arrêt repas en bordure de l’océan dans les dunes avec les ibis chauves. C’est dimanche, il y a beaucoup de monde.

Depuis El Ouatia

 

Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

 

Après la petite sieste de papy, nous poursuivrons notre descente pour nous arrêter avant Taghazout avec les nombreux surfeurs Nous y passerons la nuit sans être très sûrs de pouvoir rester pour bivouaquer, mais en définitive tout se passera pour le mieux. Sauf … nos premiers moustiques !!! 3 !

Depuis El Ouatia

 

 Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis El Ouatia

 

 

Lundi 23 janvier

Nous devons aller chez Allocamp à Agadir pour faire vérifier notre installation électrique afin d’avoir davantage d’autonomie électrique. Nous y serons à 10h30. Il y a déjà de nombreux camping-cars qui attendent. Que faire ? Jacques ira donc commander déjà 2 batteries qui seront là dans l’après-midi.

Il n’est pas question de quitter notre place car tout le monde est prêt à vous passer devant…En attendant, donc, nous bricolerons.

Il se trouve que l’écran de notre caméra de recul ne fonctionne plus. Nous voilà donc partis à démonter l’alimentation électrique au-dessus de nos têtes d’où, depuis quelques temps, nous voyons tomber « de la neige » (des petits morceaux de mousse blanche). Effectivement, en passant la main dans le plafond, Jacques trouve toute l’isolation en mille morceaux … et … 2 petites souris desséchées !!!

Depuis El Ouatia

    

Depuis El Ouatia

Comment ont-elles pu aller là-haut ? Non seulement elles ont grignoté l’isolation mais aussi des fils électriques dont ceux de l’alimentation de l’écran de contrôle de la caméra de recul. Nous avons tout nettoyé et raccordé les fils coupés. Youpi, maintenant, tout fonctionne bien.

Dans l’après-midi donc, les batteries arrivent. Nous vidons entièrement le coffre pour les mettre en place. L’ouvrier vérifiera également l’arrivée du courant venant de nos panneaux solaires. Pour lui, tout va bien. Rachid vérifiera quand même leur puissance, ils sont un peu faibles pour nos batteries, mais il n’y a pas la place d’en mettre des plus grands, le toit est trop petit avec nos 2 lanterneaux. Pas le temps et Rachid, pas très disponible pour parler de toute l’installation.

Nous allons donc tester l’autonomie comme ça.

Il est 18h, où aller dormir ? Nous retournerons donc avec les surfeurs où nous étions très bien.

Nous savons qu’Hervé ( notre coéquipier  de 2020 en Mauritanie) est dans le secteur. Prise de contact, rendez-vous demain à Tiznit.

 

Mardi 24 janvier

Les dernières vérifications faites, nous reprendrons la route d’Agadir.

Depuis le temps que nous voyons sur le côté des routes, des petites voitures qui vendent du café, nous nous arrêterons à la sortie de la ville pour goûter le Kawa : très bon !

Depuis El Ouatia

 

Puis, arrêt repas à une vingtaine de kilomètres de Tiznit, un endroit où il y a encore quelques eucalyptus. Il y en a même qui sont en fleurs.

Depuis El Ouatia

A 16h, message d’Hervé, il nous attend à l’entrée de Tiznit : go …Ce sont les retrouvailles depuis 3ans. Nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Hervé nous guidera donc dans les dunes d’Aglou pour y passer la nuit et papoter bien sûr !

Depuis El Ouatia

 

 Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

 

Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir tombé, le vent est frais, tout le monde rentre dans son véhicule.

Le vent soufflera fort toute la nuit.

 

Mercredi 25 janvier

Discussion pour savoir dans quelle direction chacun partira … En définitive, nos routes se séparent : Hervé repartira vers le centre du Maroc et nous, vers le sud.

A midi nous ferons notre pause sur les hauteurs de Lagzira. La vue est belle pour le moment. Et oui, il y a encore des constructions en perspective.

Depuis El Ouatia

 

 

 

 

Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

 

Nous en repartirons vers 16h30. Première chose, trouver du carburant à Sidi Ifni.

Puis, que faire ? Nous devons descendre à El Ouatia retrouver Joëlle et Claude, mais nous savons que Gérard et Christiane sont à Tighmert et que lors de notre remontée, ils seront en France. Nous faisons donc le détour pour aller leur faire un petit coucou. Nous les prévenons quand même de notre arrivée.

Nous serons au camping de l’Oasis à 18h15. Gérard nous a gardé une place avec eux. D’ailleurs il y a également d’autres voyageurs (Christine et Dominique) qui descendent au Sénégal et en Guinée. Durant l’apéro, nous échangerons tous, nos différentes expériences.

Depuis El Ouatia

 

Là aussi la soirée est fraîche, tout le monde rentrera dans son véhicule pour manger.

 

Jeudi 26 janvier

Il fait très frais ( 4° seulement) ,  obligés de mettre, là aussi, du chauffage !

Je passerai la matinée à échanger avec Christine des traces en Mauritanie et parler de la poursuite de nos voyages. Nous partons dans la même direction, nous avons nos coordonnées, nous nous suivons sur Polarstep, nous nous ferons donc signe lors des jours suivants…

Après le repas pris dans le camion (car il fait encore frais), nous reprendrons la route, direction El Ouatia où nous serons à 17h30.

Depuis El Ouatia

 

     Depuis El Ouatia

 

 

 

 

 

 

Nous passerons alors la soirée chez Joëlle et Claude qui nous ont aimablement invités. Là aussi, nous avons beaucoup de choses à nous raconter.

 

Vendredi 27 janvier

Je profiterai d’être dans un camping pour y faire la lessive. Il y a du vent, le linge sèchera vite.

C’est vendredi, nous irons manger un couscous en ville avec Joëlle, Claude et leurs copains Anglais.

Depuis El Ouatia

 

Aussitôt le repas terminé, le ciel s’obscurcit, une averse arrive !!! Nous revenons rapidement au camping pour rentrer le linge. Il a déjà eu le temps de se remouiller.

Mais l’averse ne durera pas, je pourrai donc ressortir le linge afin qu’il finisse de sécher. Le soleil est de retour !

 

Samedi 28 janvier

C’est le départ pour la lagune de Naïla avec Joëlle, Claude et les Anglais.

Tout d’abord maintenance des camions : cassette, eaux usées, plein d’eau et payer le camping.

Puis un  petit tour au centre « ville »  pour faire quelques courses. Étonnamment,  à 10h30 les marchands de fruits et légumes ne sont pas ouverts. Renseignements pris, ils sont au souk à l’entrée de la ville.

Nous irons donc tous au souk, puis direction plein sud.

La route ne sera pas longue. Nous ferons quand même un petit arrêt à l’oued Ma Fatma. Malheureusement nous y subirons une bonne averse. Difficile de faire des photos.

Par contre à l'oued plus loin, il y a quelques flamands roses

Depuis Dakhla

Plus loin au lieu-dit « les trois stations détaxées » (gasoil à 12,45 dh) il y a comme d’habitude une contrôle de gendarmerie. Ils nous demanderont alors une fiche de renseignements (c’est la première).

A 13h45, nous serons à Akhfennir où nous irons manger au restaurant. J’y mangerai d’ailleurs mon premier poisson depuis que nous sommes au Maroc.

Depuis Dakhla

Nous irons ensuite nous installer à la lagune de Naïla.

Comme Christine et Dominique sont déjà là, nous irons quand même leur faire un petit coucou, avant de revenir avec nos amis camping-caristes.

Installation, et soirée tranquille chacun dans son véhicule.

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

 

Dimanche 29 janvier

Le ciel est couvert, il y a beaucoup de vent, nous traînerons un peu au lit.

Papy s’installera ensuite face à la lagune pour faire des photos d’oiseaux. Il se régale, c’est sa nouvelle télévision. Il y a de nombreux oiseaux de différentes espèces…

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

Depuis Dakhla

Puis, comme tous les matins, le copain pêcheur de Joëlle, viendra nous vendre son poisson tout frais pêché de ce matin. Nous lui achèterons de la lotte et 2 soles pour 85 dh (environ 8,5 €).

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est dimanche, nous mangerons avec Joëlle et Claude. Joëlle fera cuire les lottes et moi je préparerai les fraises que nous accompagnerons au dessert d’un vin pétillant bleu offert par Monsieur Gutierrez. Merci

Depuis Dakhla

L’après-midi sera cool, chacun vaquera à ses occupations : sieste, perlage, sudoku, discussion, promenade …

Depuis Dakhla

Nous passerons la fin de la soirée chez Joëlle et Claude et nous les initierons au Level Up. Joëlle est intéressée par ce nouveau jeu et envisage d’en fabriquer un avec  comme thème le Maroc. Affaire à suivre…

 

Lundi 30 janvier

Rituel du matin avec achat d’une nouvelle lotte. Nous l’aurons pour la suite du voyage.

Grâce à Polarsteps, nous sommes rentrés en contact avec de nombreux voyageurs. Il se trouve qu’un jeune couple Belge ( Les Brigolos)  avec un Iveco jaune, semblable au notre, remonte de Guinée. Ils vont faire le détour pour venir nous rencontrer. Merci de leur visite. Bien sûr les discussions seront nombreuses : mécanique, voyage etc …

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

Depuis Dakhla

Et toujours grâce à Polarsteps, nous avons également la surprise de voir arriver Gérard et Babeth qui viennent de faire un tour de la Mauritanie, fantastique et seuls. Bravo. Ils ont vu que nous étions à la lagune. Eux aussi font le détour pour venir nous faire un coucou et faire connaissance. Malheureusement, nous ne pouvons pas être disponibles comme nous le souhaiterions. Papy continuera donc la discussion avec les Brigolos et moi, je ferai la causette avec Gérard et Babeth qui ne resteront pas ce soir avec nous. Ils bivouaqueront plus loin dans les dunes. Avec eux aussi, nous parlerons beaucoup de voyage et de nos différentes expériences. Les leurs, sont sans commune mesure, plus importantes que  les nôtres. Merci encore de leur visite.

 

Mardi 31 janvier

Nous apprenons une mauvaise nouvelle : Gérard est hospitalisé à Agadir après avoir fait un infarctus à Guelmim. Christiane (sa femme) est épaulée par leurs amis Najet et Pierre. Nous ne manquerons pas de prendre des nouvelles régulièrement.

Après une semaine intense, pleine de rencontres, nos chemins se séparent : Joëlle et Claude restent là, avant de remonter et partir vers l’Est ;  les Brigolos terminent leur voyage et remontent vers la Belgique, quant à nous, nous poursuivons notre descente vers le sud …

Nous ne sommes pas pressés. A Tarfaya, nous prendrons la route côtière. Repas, bien sûr au bord de l’océan, comme nous aimons.

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

Reprise de la grande route à Foum El Oued. Les kilomètres défilent lentement mais sûrement.

Arrêt bivouac en bas d’une falaise  après Lamssid.

Depuis Dakhla

 

 

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Dakhla

Une fois la nuit tombée, les militaires viendront (comme d’habitude) nous demander une fiche de renseignements. Il faut qu’ils transmettent toutes les informations à leur supérieur. C’est un peu compliqué : avec le vent, impossible de prendre une photo de la fiche. Ils repartiront donc à leur « pc » pour la transmission, et reviendront ensuite, nous rendre la fiche. Que de va-et-vient, mais ça les occupe !!!!

 

Mercredi 1° février

Petite étape. Nous nous contenterons de faire 78km pour aller au camping de Boujdour.

Depuis Dakhla

Etape importante pour nous car, avant la frontière mauritanienne, pas de commodités : douche, lessive, plein d’eau, vidage cassette etc …

Nous y passerons la journée. Nous y ferons d’ailleurs un brin de causette avec des camping-caristes Italiens, grands voyageurs. Ils reviennent de Guinée Bissau. Ils sont allés dans de nombreux pays en camping-car. En plaisantant, le Monsieur (Michel) qui a notre âge, nous a donné rendez-vous ici, à Boujdour, pour nos 90 ans !!!! C’est beau d’avoir de tels projets !!! Pour eux, le prochain voyage c’est l’Arabie Saoudite, toujours avec leur camping-car !!!

Ici, c’est un camping ( certes loin du grand standing) où de nombreux voyageurs font une halte. Il y aura pas mal de mouvement.

 

Jeudi 2 février

Avant le départ, dernières vérifications : tout va bien.

Plus loin, arrêt repas au milieu de nulle part. Nous y trouverons quand même quelques fleurs.

Depuis Dakhla

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Dakhla

Malgré le vent toujours assez important, les températures remontent.

A une centaine de kilomètres de Dakhla , pause, bière et photos.

Depuis Dakhla

Il y a des pêcheurs qui remontent de la falaise et nous offrent 2 poissons : « manger, manger » !!! Ils ne veulent pas d’argent, ni rien en échange : Choukran Bezef

Nous n’irons pas jusqu’à Dakhla ce soir. Arrêt bivouac quelques kilomètres plus loin, au bord de la falaise. Maintenant, il faut nettoyer les poissons !!! pas facile !!! Par la même occasion, nous ferons le plein de mouches dans le camion !

Depuis Dakhla

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

Depuis Dakhla

 

 

 

 

Depuis Dakhla

 Ce n’est pas tout, c’est le 2 février, c’est la chandeleur, il faut faire les crêpes. J’ai tous les ingrédients nécessaires, même le sirop d’érable, à la grande surprise de Jacques. Petit camion, mais avec beaucoup de choses dedans !

Depuis Dakhla

 

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La soirée se terminera par une partie de cartes Level Up.

En effet tous les soirs, pas de télé bien sûr, mais jeu de société : un soir, cartes ; un soir, Rumikub.

 

Vendredi 3 février

Dakhla n’est pas loin (78 km). Nous commencerons par les ostréiculteurs pour acheter des huîtres, mais … tout est fermé, pas d’huîtres. Pourquoi ? nous n’avons pas la réponse, dommage !

Que de transformations et de constructions depuis notre dernier passage en 2020, ça va vite  !!! Il y a aussi un nouveau grand port en eaux profondes en formation à quelques kilomètres au nord de Dakhla, les camions s’activent !

Nous irons ensuite, comme d’habitude, directement au marché. Achat de 2 langoustes, poulet pour dimanche, et légumes.

Nous partirons ensuite,  par la piste le long de l’océan (trop de constructions du côté de la lagune).

Nous y ferons plusieurs haltes : pour manger à midi, puis plus loin pour dormir, si personne ne nous déloge.

Depuis Dakhla

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

 

Nous profitons du beau temps,  du mouvement des vagues, parfois des bateaux, des pêcheurs (à la ligne, en bouée ou en bateau), des oiseaux…

Le temps passe et nous sommes bien.

 

Depuis Dakhla

 

Samedi 4 février

Personne n’est venu nous déloger, parfait. Nous prenons notre temps … tout va bien.

La Mauritanie n’est pas très loin, mais nous n’aimons pas trop passer les frontières le week-end. Nous allons donc rester dans les alentours, tout en changeant quand même de spot.

Nous irons un peu plus au nord, toujours en bordure de l’océan.

Aujourd’hui, repas langoustes. Repas traditionnel, pour nous, quand nous sommes à Dakhla.

Depuis Dakhla

Depuis Dakhla

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Dakhla

Après-midi tranquille …

Renseignements pris auprès des gendarmes qui patrouillent toute la journée le long de l'océan, nous pouvons rester au bord la falaise pour la nuit. Pas de problème.

Demain sera un autre jour…

 

 

Dimanche 5 février

Départ vers la frontière Mauritanienne.

A midi nous serons après le port d’Imlili qui ne nous a pas inspiré pour l’arrêt repas. Nous irons donc plus loin. Coin sympathique repéré par Papy, qui , avec son imagination, voyait un paysage de western.

Depuis Atar

 

 

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après sa petite sieste, nous reprendrons la route plein sud. Et, ici, grâce à Polarsteps, nous croiserons Annette et Georges suivis des Jntrotters. Ce sera une rencontre de plus de voyageurs. Nous avons donc suivi tout leur voyage et leurs aventures. Ils remontent de Mauritanie. Longue discussion au bord de la route avant que chacun reprenne sa route : Annette, Georges, et les Jntrotters vont à Agadir pour faire contrôler leurs véhicules (2 sprinters) qui ont un voyant qui reste allumé ! Ah ! ces véhicules récents et leur électronique ! Pas dépannables partout !

Pour le bivouac du soir, nous retournerons sur un spot où nous allions du temps où nous avions le Toy. Depuis, il y a les militaires qui surveillent la côte, mais cette fois ci, nous resterons un peu plus loin. Avec une fiche de renseignements, pas de soucis.

Depuis Atar

 

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

Depuis Atar

 

 

 

 

 

Depuis Atar

 

Soirée tranquille en compagnie de notre amie la lune (qui est  pleine d’ailleurs).

Prise de contact avec Cheikh, guide mauritanien que nous connaissons depuis 2002 et qui nous facilite les démarches à la frontière.

 

Lundi 6 février

Nous sommes prêts psychologiquement pour le passage des frontières.

En définitive, tout se passera pour le mieux : Pour le Maroc, pas d’attente au scanner, au total, 45 minutes.

Depuis Atar

Cheikh, nous attend à la frontière mauritanienne. Pour nous ce sera plus long, car, ayant de nouveaux passeports, il faudra reprendre les photos et les empreintes.

Pour le reste, Cheikh et un jeune qui travaille avec lui (Sidi), s’occupent de tout. Merci à eux.

Depuis Atar

 

En tout, nous aurons mis 2 heures pour passer les 2 frontières . Ne pas oublier de changer d’heure. Nous passons à l’heure solaire c’est-à-dire moins 1h qu’au Maroc ou en France.

C’est l’heure de manger. Nous ferons alors quelques kilomètres pour trouver un espace pour nous installer. C’est dimanche, nous aurons encore la possibilité de préparer le célèbre poulet / frites avec pour dessert, quelques fraises !!!!

Depuis Atar

Après la petite sieste de Papy, nous irons jusqu’à Nouadhibou. Chose rare pour nous, mais nous avons une idée derrière la tête !!

Nous aimerions faire la piste dite du train que nous n’avons pas refaite depuis 2004. Il faut donc, aller chercher de l’argent au distributeur, faire tous les pleins, douche, lessive, vider cassette etc… et trouver éventuellement des coéquipiers.

Plusieurs voyageurs nous ont recommandé à Nouadhibou, la Villa Maguela qui accueille des véhicules en camping. Nous irons donc là-bas y passer la nuit.

Depuis Atar

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Atar

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

Il n’y pas beaucoup de monde, mais nous y ferons la connaissance d’un jeune voyageur avec un Toy : Fabien . Lui aussi cherche d’éventuels équipiers pour faire cette fameuse piste. Nous passerons donc la soirée à organiser notre expédition.

Depuis Atar

Le patron de la villa Maguela, nous donnera gracieusement un bidon de 20 litres et un de 30 litres pour emporter du carburant supplémentaire. C’est notre principale inquiétude. Mais avec ces bidons, pas de soucis.

 

Mardi 7 février

Nous irons donc « en ville », chercher de l’argent : pas facile, de nombreux distributeurs ne fonctionnent pas. Une fois le  porte-monnaie rempli, nous irons faire quelques courses pour les 2, 3 voire 4 jours de piste.

Depuis Atar

 

Puis repas au bord de la lagune (spot park4night OffRoad 4x4).

Depuis Atar

 

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

 

14h30, c’est parti pour la « grande aventure » !

Il y aura d’abord 80 km de goudron avant de trouver le début de la piste à Boulanoir !!!! On « jardinera » un peu, on dégonflera et « go » plein Est.

Les chauffeurs et les véhicules se comportent bien. Nous aurons le temps de faire une trentaine de kilomètres pour trouver un bivouac auprès de quelques arbres (nous aimons bien ça ).

Depuis Atar

 

 

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Atar

Depuis Atar

 

Depuis Atar

 

 

 

 

Ce soir Fabien, se propose de nous préparer le repas que nous prendrons ensemble devant un feu préparé par Papy.

Depuis Atar

Très agréable soirée accompagnée toujours de notre amie la lune.

Dans la nuit, nous entendrons passer 2 fois le « fameux » train.

 

Mercredi 8 février

Nous sommes dans une zone où la piste est bien marquée où les camions roulent vite d’où une véritable « tôle ondulée ». On regonfle donc un peu.

Vers 11h, nous croiserons un véhicule : c’est un Français, en plus Bordelais comme nous : Etienne, en Volkswagen Synchro. Bien sûr, nous nous arrêtons pour discuter, piste, voyage, mécanique … Il est seul, le train l’a réveillé de bonne heure, ne pouvant pas se rendormir, il a repris la piste de nuit … avec ses « surprises » bien sûr. Puis chacun repartira de son côté. Lui, rentre tranquillement en France après avoir été jusqu’au Sénégal, Gambie et Casamance. Nous, nous débutons notre voyage vers le sud.

Pause repas après être passés à un endroit où sur la piste, il y a écrit avec des pierres noires : Amsterdam  Dakar 2006.

Depuis Atar

 

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Nous arriverons dans un zone beaucoup plus sableuse. Nouvelle session de dégonflage. Ainsi, tout le monde franchira les obstacles plus confortablement.

Arrêt bivouac entre des dunettes.

Depuis Atar

Vérification de la quantité de gasoil  restant. Option choisie : on vide le carburant des bidons dans les réservoirs.

Depuis Atar

 

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Le ciel est très nuageux, ce qui nous vaudra de belles photos. Mais il pleuvra toute la nuit !

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Jeudi 9 février

Cette nuit, nous avons entendu de nombreux trains : 1 le soir et au moins 3 le matin. Le dernier passera alors que nous venons juste de nous lever. Dommage, nous étions trop loin pour prendre des photos.

Une cinquantaine de kilomètres plus loin, nous serons aux alentours de midi à Ben Amira et Aïcha. Nous en ferons le tour et ferons découvrir les sculptures à Fabien.

Depuis Atar

 

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Depuis AtarDepuis Atar

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Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous reviendrons au bord de la voie ferrée pour manger en espérant voir passer un train…. Mais non, pas de train à cette heure-ci.

Nous reprendrons alors la piste avec un passage de dunettes important, mais tout va bien.

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Nous serons à la fin de la piste en milieu  d’après-midi. Quelques kilomètres avant le goudron, nous faisons un stop pour regonfler. MAIS … petit camion ne veut pas redémarrer : panne de démarreur.

Depuis Atar

Il faudra que Fabien nous tracte quelques mètres pour redémarrer. Maintenant, direction l’Auberge Inimi à Atar sans arrêter le moteur. Il reste environ 115 km.

Nous arriverons à l’auberge juste à la tombée de la nuit. Parfait.

Demain sera un autre jour pour se  dépanner.

Inutile de vous dire quand même que toute la nuit « ça rumine » dans la tête.

 

Vendredi 10 février

Il faut trouver une solution, ça ne peut pas être bien grave.

Fabien, Jacques et moi, commençons par tester le Neiman. Il n’est pas en cause.

Depuis Atar

Recherche alors du démarreur, où est-il ? Pas visible ? J’ai le manuel atelier sur l’ordinateur. Nous trouvons alors l’emplacement du coupable, de son alimentation électrique. Il n’est accessible que par-dessous le camion. Jacques revêtira son « habit de schtroumf » comme je dis, alors qu’il est blanc. Peu importe, il protège.

Depuis Atar

Avec Fabien d’un côté et Papy de l’autre, ils découvrent qu’effectivement il y a un fil de débranché. Fabien remet la cosse. Je tente de démarrer et YOUPIIII le moteur tourne. Super, nous sommes dépannés.

Il faut dire que les pistes que nous avons faites depuis 2 jours, nous secouent pas mal et nous font faire parfois des bonds. Rien d’étonnant donc qu’un fil soit débranché.

Pas plutôt terminé, la pluie arrive.

Il pleuvra toute la journée, il y aura du vent, et il fera froid. Nous serons obligés de rester dans le camion presque toute la journée. Dommage

Ce soir il y a même un gros orage. Nous mettrons le chauffage.

Soirée camion !

 

Samedi 11 février

Notre coéquipier Fabien est parti avec un autre couple en Land, direction Chinguetti, Ouadane, El Richat et peut-être plus loin. Nous l’avons fait déjà 2 fois, donc nous n’y retournerons pas cette fois.

Nous resterons tranquillement au camping. Il fait beau aujourd’hui, j’en profiterai donc pour faire une grosse lessive car il y a une machine laver. Il y a le soleil et du vent, donc séchage rapide. Parfait !

Depuis Atar

Depuis Atar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 12 février

Comme prévu, le linge est lavé, sec, « repassé » et rangé.

Grand rangement, plein d’eau, payer le camping Inimi, et nous reprenons la route.

Tout d’abord, nous irons faire quelques courses au marché d’Atar pour plusieurs jours. Nous aimerions aller plus loin que Tidjikja vers Tichit, le rocher aux éléphants, Oualata, Néma, mais il nous faut trouver au moins un équipage pour faire le trajet avec nous. D’ici là, nous espérons en trouver !

Nous ferons le plein de carburant + le bidon de 30 litres au cas où….

Et c’est parti plein sud.

Nous passerons par le barrage de Seglil, où d’ailleurs nous ferons la pause déjeuner. Dommage, le temps est grisonnant.

Depuis Nouakchott

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

 Depuis Nouakchott

Nous prendrons ensuite la piste de la Vallée Blanche. Rapidement, nous mettrons les 4 roues motrices et plus loin, nous serons obligés de dégonfler. D’ailleurs, nous rencontrerons 2 véhicules français qui font demi-tour. Pour eux, trop de sable mou, trop longtemps et la météo pas au top !

Cela ne nous découragera pas. C’est parti ….Effectivement, il faudra rouler tout le temps dans un oued où le sable est très mou. Dommage que l’on ne puisse pas apprécier le paysage sans doute très beau, mais, aujourd’hui, sous un ciel gris et même la pluie, en fin de piste. Nous sortirons à Aoujeft avec les essuie-glaces.

La suite du parcours est du goudron …, mais à plusieurs endroits la route est complètement détruite par les pluies qu’il y a eu ces derniers mois. Il faut prendre des « déviations ».

Pas facile de trouver un bivouac pour le soir : là où nous sommes, que des plateaux de cailloux. Mais bon, c’est l’heure, on finira par franchir l’un d’entre eux pour aller se réfugier derrière un « arbre » comme nous en avons l’habitude.

Depuis Nouakchott

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

 

Au loin, on apercevra les lumières des quelques véhicules qui osent circuler la nuit.

Cette nuit encore, il tombera quelques gouttes de pluie.

 

Lundi 13 février

Vérification mécanique : huile, eau, pression des pneus : il faut un peu regonfler.

Nous poursuivrons notre descente vers le sud. La route est encore parfois chaotique, mais les paysages variés.

Depuis Nouakchott

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par contre, on voit qu’il a plu beaucoup, il y a de l’eau un peu partout et les vallées sont vertes.

Depuis Nouakchott

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Nouakchott

Nous roulerons tranquillement pour profiter quand même du paysage, nous ne sommes pas pressés et ne voulons pas arriver à Tidjikja ce soir.

Depuis Nouakchott

 

Depuis Nouakchott

 

  

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous arrêterons donc à une trentaine de kilomètres de Tidjikja, juste après Rachid ( même endroit qu’en 2020 avec Hervé). Mais nous descendrons plus bas afin de ne pas être vus de la route. Là aussi, il faudra traverser un plateau de cailloux ! Qui a dit qu’en Mauritanie, il n’y avait que du sable ?

 

Depuis Nouakchott

Il y a du vent, mais il fait chaud. D’ailleurs, ce sera la première nuit où nous dormirons la latérale et  la vitre passager ouvertes, mais avec les moustiquaires !

Comme souvent, le vent se calmera la nuit.

 

Mardi 14 février

Saint Valentin, Jacques me cueillera une fleur (chose très rare dans ce désert ). C’est l’intention qui compte !

Depuis Nouakchott

Passage à Tidjikja pour faire le plein de carburant et voir, s’il y a des voyageurs dans le secteur. Nous ne verrons que des locaux.

Donc, la décision est prise, nous ne poursuivrons pas la piste vers l’Est tout seuls : trop de kilomètres loin de tout, parfois des passages difficiles,  pour les faire seuls.

Nous resterons alors sur le « goudron » en direction de le capitale.

Impossible de faire d’excès de vitesse tellement le revêtement de la route est détruit (comme souvent en Mauritanie). Nous avons connu la Route de l’Espoir dans tous ses états : détruite, en réfection, neuve et maintenant, à nouveau détruite !!!!

Le soir nous serons obligés de quitter le goudron par une piste sableuse (4x4 oblige) pour trouver un bivouac à la sortie de Magta’Lahjar. Pas tout à fait tranquilles, car nous sommes sur le passage des animaux, nous verrons également passer un charrette tirée par des ânes et un Toyota poursuivre son chemin plus loin.

Depuis Nouakchott

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Nouakchott

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

 

Repas prévu ce soir : omelette ! et c’est là que commence ou se poursuit l’histoire des œufs en Afrique !

Il y a plusieurs années, je vais acheter des œufs dans une épicerie au Maroc. Il y a 2 tas, à des prix différents. Je prends les plus chers pensant que c’étaient les plus frais. Mais non, ils étaient déjà cuits !

Forte de cette expérience, maintenant je fais attention. Sauf en 2020 au marché d’Atar, j’achète aussi des œufs et là aussi je me suis faite surprendre en voulant faire une omelette, ils étaient cuits.

Cette année, je raconte cette histoire aux voyageurs rencontrés à l’auberge : attention en achetant des œufs !

Dimanche, je fais attention, je demande bien des œufs pas cuits. Oui oui, parfait, je mets bien soigneusement les œufs dans une boîte pour ne pas les casser.

Ce soir donc, omelette prévue pour le repas. Et oh surprise le premier œuf que je prends, a la coquille un peu cassée … il est dur. Jacques fait donc le test à tous les autres œufs (les faire tourner sur la table ) pour vérifier s’ils sont tous cuits. Le test indique que tous les œufs sont cuits, je me suis fait avoir une fois de plus. Donc pas d’omelette. On change de menu et demain nous mangerons tomate + œuf dur.

Pas grave, nous sommes bien, et là aussi, nous dormirons tout ouvert, avec les moustiquaires, bien sûr. Que ce soit pour les mouches comme pour les moustiques, maintenant, c’est chose obligatoire.

 

Mercredi 15 février

Nous continuerons lentement, mais sûrement notre route vers l’Ouest cette fois.

Nous aurons droit à des portions de route toute neuve, ce qui permet aux locaux de rouler vite. D’ailleurs, un pick-up de la gendarmerie, se retournera en face de nous dans un virage. Il y a beaucoup de monde pour s’occuper des blessés ainsi qu’un autre véhicule de la gendarmerie. Nous poursuivrons notre route, comme nous le demandent les militaires.

Même à petite vitesse, les kilomètres défilent, mais nous n’avons nullement envie d’être à Nouakchott ce soir. On trouvera donc une piste à gauche à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, pour s’éloigner de la route et s’isoler pour la nuit. Seuls quelques traquets viendront nous rendre visite.

Depuis Nouakchott

 

 

    Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

Suite de notre histoire d’œufs

Menu prévu ce soir : tomate + œuf dur. Chacun a donc son morceau de tomate, puis je prends l’œuf à la coquille cassée : il est bien dur. Jacques prend un autre œuf et là ….. au moment de l’écaler, du blanc liquide sort : il n’est pas cuit !!!! Il en prend un autre, même chose ! Le repas va donc se transformer en tomate avec œuf au plat.

Il me reste 5 œufs, l’histoire ne dit pas s’ils sont cuits ou pas car le test de Jacques ne s’avère pas très fiable … La suite pour demain soir avec la fameuse omelette prévue d’hier soir 

Nuit tranquille avec des étoiles, chose rare en ce moment car le ciel est couvert.

 

Jeudi 16 février

La route n’est pas longue, mais la circulation intense et fatigante pour le chauffeur, toujours aussi anarchique en ville ! Personne ne dit rien, même pas la police qui se trouve à chaque grande intersection.

En fin de matinée nous nous poserons au centre de vacances de Terjit (qui autorise le camping) en bordure de l’océan.

Depuis Nouakchott

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Nouakchott

Dans l’après-midi, un convoi escorté par la police, viendra « regarder l’océan ». Renseignements pris auprès du restaurant, c’est le ministre Espagnol de la pêche qui est en visite. Du beau monde et de belles voitures.  Ils ne s’éterniseront.

Depuis Nouakchott

 

 

Depuis Nouakchott

Histoire d’œufs suite et fin :

Les œufs restants n’étant cette fois pas cuits, nous avons pu enfin faire notre omelette ! 

Nous allons rester là quelques jours : ménage, douche chaude, lessive, visite à Olivia, achat de poisson, langoustes, gambas au port.

 

Vendredi 17 février

Le temps s’est éclairci.

Depuis Nouakchott

Finalement, rangement, plein d’eau, vider la cassette, payer le camping et nous partirons voir Olivia à la Maison d’Hôtes Jeloua qu’elle tient.

Nous l’y retrouverons vers midi. Ce sera l’occasion de prendre des nouvelles de toute sa petite famille ainsi que de l’évolution de sa situation depuis 2020 (saison Covid et nouvellement maman). Elle est toujours très occupée et avec plein de projets.

Depuis Nouakchott

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Nouakchott

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Nouakchott

Elle nous quittera pour vaquer à ses occupations et honorer ses invitations.

Quand à nous, nous prendrons notre repas à son restaurant. Vendredi = couscous !

Puis nous retournerons en bordure de l’océan pour la sieste. Mais cette fois-ci en off-road. Pas la peine de payer pour un stationnement sur un parking.

Ce soir, nous irons faire des achats au port, juste à côté. 

 

Courses au super marché avant de repartir en direction du Sénégal. Départ prévu dimanche, de manière à ne pas passer la frontière un week-end, car, parfois, il faut payer des heures supplémentaires !!!!

 

 

Dimanche 19 février

Comme prévu, nous sommes prêts à partir, le moteur tourne pour le faire chauffer, quand un pick-up bleu vient nous trouver : c’est Olivia qui passait dans le coin et qui a reconnu le camion. Petit coucou donc, avant de reprendre notre route direction plein sud.

Nous passerons par le port dit de l’Amitié, ce qui nous fait éviter tout le centre de Nouakchott. La route a été refaite récemment, les kilomètres défilent gentiment.

Arrêt difficile pour le repas de midi. D’abord, nous tombons en périphérie d’un village, : ce sont les poubelles !!!

Plus loin, nous sommes délogés par le « chef du village » en face. Il nous donne 1 h pour manger et veut des cadeaux. Nous préférons aller plus loin, ce qui nous vaudra un spot beaucoup plus agréable.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 Aujourd’hui, pas de sieste pour Papy qui souhaite passer la nuit dans le parc du Diawling pour y voir les oiseaux et les « Pumbaa » !

Ce n’était pas sans compter d’une nouvelle histoire ubuesque !

En effet à une quinzaine de kilomètres de l’intersection pour aller à Keur Macène, il y a un contrôle de gendarmerie. Comme d’habitude, on ralentit comme l’indique le panneau, plus loin : stop. Le gendarme qui parle avec le chauffeur d’un véhicule en sens inverse, nous fait signe d’avancer. On avance doucement, arrivés à sa hauteur, il nous fait signe de continuer. Nous repartons tranquillement. Plus loin, une moto nous rattrape, toutes lumières allumées, et nous fait signe de nous arrêter. Bien sûr, nous obtempérons. Ce Monsieur, vient nous signaler une infraction : nous ne nous sommes pas arrêtés au dernier contrôle de la gendarmerie. On lui explique que nous avions compris que l’on pouvait continuer, on s’excuse et on lui donne une fiche. Il téléphone donc à une personne qu’il dit être « son chef ». Il confirme que nous avons commis une infraction et nous menace d’une contravention. Une fois de plus, nous nous excusons de ne pas avoir compris le geste du gendarme. La conversation va durer un moment entre ce « chef », moi et le motard. Pour cette infraction, ça passe. Mais voilà-t-il pas, que le motard, nous trouve une autre infraction. Il paraît que depuis le Covid, il faut une papier (autorisation de circuler jusqu’à Diama) qu’un « Pôle santé » doit nous donner gratuitement, à la frontière, à Nouakchott ou quelques kilomètres avant Rosso. Bien sûr, n’étant pas au courant de cette procédure, nous n’avons pas ce papier. Pourtant, ayant rencontré de nombreux voyageurs, personne ne nous a parlé de ce fameux papier. C’est alors que s’entame une nouvelles discussion téléphonique avec « le chef » . A force de palabres, il veut bien nous autoriser à passer sans papier mais moyennant 400 um (10€). C’est inacceptable, puisque le papier est gratuit. Même le « motard », nous dit de ne pas payer et que c’est gratuit.

Enfin bref, nous sommes repartis, sans « papier » et sans rien payer. Nous sommes persuadés qu’il devait y avoir une tentative d’arnaque quelque part, mais nous n’avons pas compris où !

Nous poursuivrons alors notre route vers la frontière. Comme prévu, sur la digue qui longe le fleuve Sénégal, dans le parc du Diawling, nous verrons de nombreux phacochères (Pumbaa comme dit Papy) et de nombreux oiseaux.

Depuis  Kaolack

 Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

  Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

             

Depuis  Kaolack

Depuis  Kaolack

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A 18h, nous sommes au poste de contrôle du parc, à 13 km de la frontière. Nous chercherons alors un coin pour y passer la nuit.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 20 février

Nous sommes prêts psychologiquement pour passer la frontière, tous les papiers sont OK en sachant que nous faisons une première. Nous allons tenter de passer au Sénégal sans carnet ATA : avec une « magouille » avec l’agence Zargane de Saint Louis, nous obtenons un passavant de 10 jours renouvelable 2 fois (15 jours + 15 jours) pour 250 € sans passer par Dakar.

Depuis  Kaolack

 Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

Nous serons à Birette (poste frontière) à 9h30. Normalement quand on sort d’un pays, on n’a rien à payer et bien la Mauritanie, à Diama,  fait exception. Cette fois, nous avons de la chance, la douane ne demande rien, mais la police demande encore 400 um (10€) et sans reçu bien sûr.

 

Passage du pont de Diama et nous voilà au Sénégal. Passeport visé par la police rapidement,  puis attente (1h) que la demande de facilitation pour le passavant arrive de Saint Louis. Pendant ce temps, carte Sim, unités sur le téléphone et assurance pour le véhicule.

Toutes les formalités seront terminées à 13h .

Nous irons quelques kilomètres plus loin, dans la brousse pour le repas et la petite sieste réparatrice de Papy. C’est toujours assez stressant de passer une frontière !

Depuis  Kaolack

Dans l’après-midi nous irons donc à Saint Louis, pour retirer de l’argent et faire quelques courses. Il y a un magasin Auchan, où on trouve de l’alcool, des cochonnailles, du fromage, enfin quelques produits français qui nous manquaient un peu.

Puis, nous irons passer la nuit sur la Langue de Barbarie face au fleuve : oiseaux, pirogues etc … nous serons bien.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

Depuis  Kaolack

 

Mardi 21 février

Nous retraverserons Saint Louis pour aller observer les oiseaux dans la réserve du Djoudj.

Il n’y a pas beaucoup de kilomètres mais , peu de goudron puis piste avec souvent de la tôle ondulée. Nous avancerons lentement.

Arrêt repas sur le bord de la piste, mais il y a du sable. Bien qu’en 4 roues motrices, le camion se plantera. Pas de panique : on s’installe pour manger là où nous sommes.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

Ce ne sera qu’après la sieste de papy que nous entreprendrons de sortir le camion de cette mauvaise situation. Seule solution, comme chaque fois, dans de telles situations, il faut dégonfler. Et bien sûr, solution miracle, avec quand même quelques coups de pelle, le camion sortira de son ornière.

Nous poursuivrons alors la piste et découvrirons au fur et à mesure des points d’eau avec de nombreux oiseaux. Mais pas autant que nous l’avions espéré. Peut-être que la migration a déjà commencé !

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

Depuis  Kaolack

A 18h, arrêt bivouac, au bord d’un canal, sous des eucalyptus. Nous ne sommes pas loin d’un village, nous verrons passer les troupeaux qui rentrent, des charrettes venant chercher de l’eau au canal, des ouvriers rentrant des champs … enfin toute une petite animation bien sympathique.

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

Depuis  Kaolack

 Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 22 février

Nous n’irons pas plus loin sur la digue au bord du fleuve. Donc demi-tour. Et là surprise, là, où hier soir, nous n’avions vu que quelques oiseaux,  aujourd’hui, il y a beaucoup de véhicules amenant des touristes faire un tour en pirogue pour aller voir les pélicans. Mais pas besoin d’aller bien loin, il y en a beaucoup sur le plan d’eau devant nous.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour rejoindre le goudron au plus près, le GPS nous fera passer par des pistes « improbables », pas beaucoup de traces de véhicules. Nous découvrons, hésitons parfois, mais en définitive, vers midi nous serons proche de la route. Il est temps de trouver un spot pour s’arrêter. Là encore, nous serons bien, proche d’un point d’eau, avec du passage parfois, mais bien.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

Avant de repartir, il faut regonfler les pneus bien sûr.

Maintenant, direction Saint Louis puis la Petite Côte où des copains nous ont invités.

Ce soir, bivouac à la sortie de Louga.

Vers le soleil

 

Vers le soleil

 

 

 

 

 

 

Emotion supplémentaire, en vérifiant mes comptes, je m’aperçois qu’un « retrait » indiqué erreur (et donc sans billets) par le DAB  a quand même été retiré. Rien ne se passe facilement pour entrer en contact avec la banque : application sur le téléphone, site sur l’ordinateur qui ne veut pas s’ouvrir … Enfin, bref, je réussirai enfin, à envoyer un mail à mon conseiller clientèle.  L’histoire n’est pas finie : accusé de réception de mon message avec réponse automatique, le conseiller est en congé jusqu’au 23 inclus, s’adresser à sa collègue dont il me donne l’adresse. Je transfère le message à sa collègue et même message automatique, elle aussi est en congé jusqu’au 24 inclus. On verra donc demain dès le retour de mon conseiller.

 

Jeudi 23 février

Prise de contact avec Francis qui nous a invité dans sa villa à Sindia.

Rendez-vous dans l’après-midi chez lui dont il nous donne l’adresse.

Papy me fait le cadeau d’une belle photo du premier calao vu et entendu de la journée. Je ne sais pas pourquoi mais j’aime bien cet oiseau atypique.

Depuis  Kaolack

 

Tranquillement, nous reprendrons la route. C’est la nationale qui mène à Dakar, il y a beaucoup de circulation. Il y a même des contrôles de police. D’ailleurs, nous serons victimes d’une tentative d’intimidation.

Le policier nous fait signe de nous arrêter sur le bas-côté, nous demande les papiers de la voiture et demande à quelle vitesse nous roulions car nous allions (soit disant)  trop vite. Pas de radar, impossible de contrôler. Sans sourcilier, nous roulions à 45km/h. C’est alors qu’il épluche tous les documents, carte grise, assurance, permis de conduire, même le permis international que nous avions bien sûr, et enfin le passavant. Il a même fait descendre Jacques de son poste de pilotage, sans doute pour mieux voir ce qu’il avait aux pieds !!! Pas de chance, nous sommes en règle et patients…. Il sera obligé de nous laisser repartir sans contravention !

Trop de circulation, sur cette route, nous ferons donc un détour par des petites routes qui s’avèreront être des pistes. Bien qu’en travaux, nous sommes plus tranquilles.

On commence à voir des baobabs ! d’ailleurs à midi, nous nous arrêterons près d’un de ces arbres curieux et majestueux.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un petit moment de repos, nous reprendrons la piste direction Sindia. Moi qui voulait éviter de passer par Thiès, nous nous sommes retrouvés en plein dans la ville avec de gros camions et de très nombreux ralentisseurs.

Bilan, nous ne serons chez Francis que vers 18h. Il nous attend sur le pas de la porte à bras ouverts. Nous sommes reçus comme des rois, c’est la pause grand luxe.

Nous accepterons volontiers de dormir dans une chambre avec clim, douche, etc… grand confort.

Depuis  Kaolack

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

Nous passerons une excellente soirée à faire plus ample connaissance, sur fond de musique rock (dont raffole Francis). En fait, nous avons de nombreux copains en communs.

Nous partirons nous coucher pas trop tard, la journée a été fatigante.

 

Vendredi 24 février

Nous profiterons de l’hospitalité de notre hôte pour rester un jour de plus. Ce sera du repos pour « petit camion » et moi, je ferai une grosse lessive (et oui, il y a une machine à laver). 

Pendant ce temps Jacques photographiera tous les oiseaux qui viennent autour de la piscine.

Depuis  Kaolack

  Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

  

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

   Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

Depuis  Kaolack

Francis souhaite nous faire découvrir un restaurant (paillotte) à la Somone. Peu avant de partir des copains motards arrivent. Ils vont venir avec nous : bavardages… apéros … nous ne partirons au restaurant qu’à 15h30 !

Restaurant situé sur une langue de terre entre océan et lagune, il faut prendre une barque pour y aller : c’est assez folklorique. Les fesses se trouvent parfois, au ras de l’eau !

Depuis  Kaolack

 Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

Repas traditionnel chez Bouba : très bien, très agréable. Petit moment de repos sur la digestion. Papy en profitera pour se faire couper les ongles des pieds et moi, je m’offrirai un massage des pieds, très agréable ma foi.

Dans la soirée, tout le monde se retrouvera à la villa après avoir fait quelques courses.

Soirée autour de la table et des apéros, les motards organisent des sorties et des raids dans le secteur … sortis de table à 17h, nous ne remangerons pas ce soir.

Journée très agréable qui nous change de notre petite vie tranquille dans le camion.

 

Samedi 25 février

Nous devons quitter Francis car nous sommes invités chez Michel à 4km d’ici.

Matinée à ranger toutes les affaires dans le camion : mine de rien, on a sorti plein de choses qu’il faut remettre en place et faire le plein d’eau.

Francis souhaiterait nous garder encore un peu, mais il ne faut pas abuser quand même de la gentillesse des personnes  … merci beaucoup Francis de ton accueil.

A midi nous serons donc à Ngaparou chez Michel et Edwige. Michel nous avait rencontrés il y a 5 ans au Maroc, et suit régulièrement nos voyages sur le blog. Les discussions tourneront donc autour des voyages en 4x4. Là aussi , nous constatons que nous avons des connaissances communes. Il souhaiterait que sa nouvelle compagne Edwige accepte de voyager avec lui, mais elle a peur … J’essaierai donc de la rassurer.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quitterons nos hôtes vers 16h30 pour poursuivre notre route en bordure de l’océan et trouver un spot pas trop tard  pour le bivouac.

Le hasard nous mènera au bout d’une piste où se trouve un hôtel fermé et délabré. Il y a un gardien qui nous autorisera à passer la nuit sur la plage devant l’hôtel. Nous serons parfaitement bien.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 26 février

Nous calculons les jours qui nous restent pour aller à Kaolack pour la prolongation de notre passavant. Kaolack n’est pas très loin, on a le temps de lambiner dans le secteur.

A midi nous nous poserons dans une forêt de baobabs, cocotiers, manguiers, agrémentée du chant des calaos.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

Depuis  Kaolack

On arrive à un point, où il faut remonter pour rattraper la grande route. Nous ne sommes pas pressés.

En fin d’après-midi, nous trouverons un bivouac en bordure d’une mangrove.

Depuis  Kaolack

Nous serons bien.

 

Lundi 27 février

Nous reprendrons la route vers Foundiougne qui nous mènera tout doucement vers Kaolack dans 2 jours.

Nous allons donc retrouver la route nationale qui nous mènera à Fatick. Plus loin, la route, (qui est en travaux) , nous conduit au nouveau pont. En 2019, il était encore en travaux et nous devions emprunter un bac pour traverser le Saloum.

Aussitôt passé Foundiougne, nous chercherons un spot pour le repas de midi. Et là …. Nous avons trouvé un endroit, au bord de l’eau où nous sommes vraiment bien ! Nous y resterons jusqu'à demain matin.

Depuis  Kaolack

 

Depuis  Kaolack

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci la vie !

 

 

 

Mardi 28 février

Enfin, bonne nouvelle, les 300€ prélevés par erreur sur le compte, nous ont été restitués

La décision est prise, nous allons aller à Kaolack (avec un jour d’avance) faire tamponner le passavant pour 15 jours de plus.

Nous y serons vers 11h. 15mn plus tard, tous les papiers sont ok.

Il est temps de ressortir de cette grande ville.

Quelques kilomètres plus loin, nous nous poserons pour midi et j'essayerai de mettre le blog à jour : pas toujours facile car  pas de réseau partout …

Depuis  Kaolack

 

   Depuis  Kaolack

 

 

Nous reprendrons ensuite la route plein Est.

C’est la route qui va au Mali, il y a beaucoup de camions et de contrôles.

Il y a de nombreux villages qui se suivent. Les uns ont des ralentisseurs, les autres … des contrôles par la gendarmerie. Une fois de plus nous nous sommes faits prendre au piège : les gendarmes ont des jumelles pour contrôler la vitesse. Nous avons été pris à 58km/h pour 50 km/h. Nous sommes en infraction : PV de 26000 cfa (39,40€) à aller payer à Kaolack (revenir en arrière). Il n’en est pas question. Jacques gardera un calme olympien, et fera presque de la mendicité : Kaolack c’est loin, le carburant est cher  et 26000 cfa c’est beaucoup d’argent. Il arrivera à négocier l’amende à 10000 cfa (15,24€) sur place.

Nous constaterons qu’il y aura de nombreux contrôles et qu’à chaque contrôle, il y a un gendarme avec des jumelles « radar » ! Alors Attention.  Dans un village nous roulions à 39 km/h et le gendarme nous a fait signe de ralentir : il ne faut pas exagérer non plus !

Vers 18h, arrêt bivouac. En suivant une piste charrette, nous trouverons un espace entre 2 arbres. Nous serons bien. Nous pensions être « seuls au monde » quand 2 mobylettes viendront nous voir. C’était tout simplement pour savoir si nous n’avions pas de problème. Tout va bien.

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la Casamance

 

 

Mercredi 1° mars

Direction Tambacounda. Le paysage n’est pas très varié et peu ombragé.

A midi difficile de trouver de l’ombre : beaucoup de branches, mais pas beaucoup d’ombre !

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

Après la petite sieste de Papy, nous reprendrons la route sous la chaleur. Nous serons à Tambacounda à 17h .

La décision est vite prise, nous allons nous offrir un hôtel avec chambre climatisée, repas au restaurant le soir, possibilité de faire la lessive, de brancher le camion sur le 220 (de temps en temps ça fait du bien aux batteries) et le plein d’eau.

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

Jeudi 2 mars

Pendant la nuit, soit tu as la clim, soit (sans la clim) tu as les moustiques : on gère …

Avant de quitter la ville, nous ferons faire la vidange moteur. Pas si simple : 1° station, pas la bonne huile, 2° station, il y a la bonne huile, mais « le technicien est en  voyage » !!! heureusement à la 3° station tous les paramètres sont bons !

Comme prévu, nous prendrons alors la direction de la Casamance.

Pour midi, recherche d’un spot au bord du fleuve Gambie, mais … là où nous sommes pas la possibilité de nous approcher du fleuve. On trouvera  quand même un arbre bienfaiteur pour nous faire un peu de « fraîcheur »!

Depuis la Casamance

Nous poursuivrons alors notre route plein Ouest. Et … oh surprise, nous trouverons un bivouac juste à côté de Bamako !!!! Et oui, là aussi, il y a un village (superbe) au bord du fleuve Amambé, qui s’appelle Bamako. On ne pouvait pas le manquer !

Depuis la Casamance

Nous sommes sous un néré, l’eau n’est pas loin, il y a des oiseaux … c’est parfait.

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

Depuis la Casamance

 

Il fait quand même très chaud : les bouteilles d’ « Antésite » défilent, et nous sommes obligés de mettre le ventilo pour dormir !

 

Vendredi 3 mars

Nous continuons en direction de Ziguinchor où nous attendent Christine et Dominique. La route est encore longue.

A midi, après plusieurs tentatives, nous trouverons un spot en bordure du fleuve Casamance et très proche de la route. Et oh ! surprise ! Il y a déjà 3 véhicules de voyageurs Français !

Ce sera alors le temps des salutations et de discussions plus longues avec un couple ( d’Andernos) qui voyage avec 2 enfants.

Nous nous installerons plus loin pour le repas.

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la Casamance 

 

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

Depuis la Casamance

Entre temps, nous serons en contact avec Lise et Frédéric : ils ne sont qu’à 25 km. Nous décidons d’un commun accord d’une rencontre : nous ne bougeons pas et eux, font le détour pour venir nous rendre visite : merci à eux.

Nous passerons alors l’après-midi à parler de nos différentes expériences de voyageurs. Nous apprendrons (avec beaucoup de plaisir) que c’est grâce à notre blog, qu’ils ont franchi le pas du voyage. Après avoir « épluché » le blog pendant plus d’un mois, ils se sont rendus compte que le voyage en Afrique de l’Ouest était à leur portée : achat d’un véhicule, préparatifs etc …. Et c’est parti. Depuis une dizaine d’année, ils sillonnent l’Afrique de l’Ouest (d’ailleurs, nous sommes toujours restés en contacts)  et même beaucoup plus loin, puisqu’ils sont allés jusqu’au Japon !!!!!

Nous nous sommes retrouvés en Afrique de l’Ouest : belle histoire !

Depuis la Casamance

 

Samedi 4 mars

Nous sommes attendus à Ziguinchor par Christine et Dominique. Après un dernier café offert (et leur livre) par Lise et Frédéric, nous poursuivrons notre route. Ce fût une très belle rencontre, merci à eux d’avoir fait le détour pour venir nous retrouver.

Comme prévu, nous serons au camping Casamance à Ziguinchor où nous attendent les copains.

Depuis la Casamance

 

Ce sont les retrouvailles depuis le Maroc. Nous avons donc beaucoup de choses à nous raconter.

Nous profiterons également des commodités du camping pour la douche, la lessive, le plein d’eau, vider la cassette etc …

Le soir, nous mangerons au restaurant du camping : un thiéboudienne, plat traditionnel au Sénégal.

 

Dimanche 5 mars

A 9h30, tout est rangé, nous avons payé le camping, nous sommes prêts à reprendre la route.

D’un commun accord, nous allons passer quelques jours ensemble. Aujourd’hui, destination la Pointe Saint Georges. Il n’y a pas beaucoup de kilomètres, nous y serons aux environs de midi.

Sur la route, nous nous arrêterons à Mlomp où il y a de magnifiques fromagers.

Depuis la Casamance

Depuis la Casamance

 

 

Depuis la Casamance

 

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la pointe même, beaucoup de voyageurs déjà installés. Nous irons les saluer, puis nous irons chercher un coin plus tranquille et à l’ombre. C’est alors, qu’une jeune maman, nous proposera de nous installer sous les manguiers  au centre du village. Nous y serons très bien.

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

Dominique (assez bavard) fera le « public relation » ! Il sillonnera tout le village et entrera en relation avec toutes les personnes alentours. Très vite, il nous trouvera du poisson, des gambas, des crevettes …

Depuis la Casamance

Nous aurons alors des contacts avec toutes les personnes habitant autour de nous et toujours prêts à nous rendre service.  Nous avons vécu de très bons moments.

Depuis la Casamance

 

 

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

 

La soirée se terminera par une très mauvaise nouvelle : un ami voyageur de notre âge (Jacques Peyrichou, dit Jacomo), que Christine et Dominique ont vu d’ailleurs il y a à peine un mois, vient de décéder d’un accident cardiaque à Foundiougne. C’est lui qui nous avait permis de trouver notre Toyota HJ61 en 2001 !!! Une vieille connaissance.

Inutile de vous dire que la soirée et la nuit seront difficiles.

 

Lundi 6 mars

Il va falloir reprendre la route, mais nous attendons encore des crevettes. Nous les aurons dans la matinée.

Depuis la Casamance

 

Nous mangerons donc sur place et  nous nous séparerons de nos hôtes en début d’après-midi. Séparation toujours difficile après un tel accueil, mais en faisant la promesse que lors d’un prochain voyage, nous repasserons leur rendre visite.

La route n’est pas longue pour aller à Elinkine (20 km). Christine et Dominique connaissent le Campement Villageois au bord du bolong.

Depuis la Casamance

L’installation ne sera pas simple car le terrain est sablonneux, mou … Il faudra aider Dominique à se sortir d’une situation inconfortable (planté dans le sable), puis essayer de trouver un espace assez plat, pas facile non plus.

Depuis la Casamance

 

Mais bon, tout le monde a trouvé sa place, face à l’eau, et avec un peu de fraîcheur. Après-midi tranquille …

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

Depuis la Casamance

 

Le soir, « notre cuisinier préféré » (Dominique) nous préparera le reste des crevettes, ce qui agrémentera l’apéritif « dinatoire »! merci

 

Mardi 7 mars

Nous sommes au bord de l’eau, c’est très humide. Nous attendrons un peu que tout sèche avant de poursuivre notre route qui nous mènera à Cap Skiring.

Que de « Blancs », de touristes !!! D’ailleurs nous y croiserons Alain et Geneviève, des voyageurs que nous avons connus il y a de nombreuses années à l’entrée de la Mauritanie : (bivouac au pied des antennes !!!)

Nous ferons quand même quelques achats avant d’ essayer de trouver un spot pour le reste de la journée : pas facile… (beaucoup de constructions plus ou moins abandonnées)

Au bout de plusieurs essais, nous nous poserons dans les ruines d’un ancien complexe hôtelier. Nous y passerons le reste de la journée. Dommage que l’on ne puisse pas s’approcher davantage de l’océan. Mais nous irons à pied (pour les plus courageux !)

Depuis la Casamance

 

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore de bons moment passés ensemble.

Christine et Dominique doivent rencontrer d’autres voyageurs et surtout organiser leur retour sur Dakar. L’un (Dominique), prenant le ferry de Ziguinchor / Dakar et l’autre (Christine) obligée de prendre l’avion de Cap Skiring / Dakar, car leur chat n’est pas accepté sur le ferry !

 

Mercredi 8 mars

Petit clin d’œil : c’est la journée internationale des Femmes !!!

Depuis la Casamance

 

 

 

 

Depuis la Casamance

Nos routes se séparent. Nous quitterons Christine et Dominique qui restent dans le secteur, quant à nous, nous repasserons à Ziguinchor pour faire prolonger notre assurance auto. Et oui, pour eux, le mois de février est un mois comme les autres, ils n’ont pas tenu compte qu’il n’avait que 28 jours.  On aurait dû y faire attention, c’est vrai que ce n’est pas la première fois que cela nous arrive  (nous sommes souvent en voyage au mois de février !).

Puis nous prendrons la direction de Kafountine.

A la sortie de Ziguinchor, après les ponts, contrôle de police. Ce sera alors une grande inspection du camion par 3 personnes: coffre, placards intérieurs, et même les poubelles … Cela m’a paru étrange, surtout que ces policiers étaient en civil. Soit disant que c’est la police « secrète » ?????. Tout est OK, on peut continuer notre route.

Il fait très chaud. Pour midi, nous trouverons refuge sous un grand arbre au bord d’un terrain de foot.

Depuis la Casamance

Et là, chose étrange, nous ne verrons pas d’enfants venir nous réclamer des cadeaux, stylos, bonbons, ballons ….mais ….. plusieurs adultes viendront nous demander des explications sur notre arrêt sous cet arbre. Il paraitrait que les enfants sortant de l’école, ont eu peur de nous et ont signalé notre présence aux instances supérieures qui sont venues immédiatement aux renseignements. Là encore, étrange comportement des gens de ce village. Mais, bon, après avoir expliqué notre situation, nous avons pu enfin manger tranquilles et nous reposer.

Maintenant, objectif Kafountine. Il n’y a pas beaucoup de kilomètres, mais la route est parsemée de gros trous. Nous arriverons à destination (sur les bords de l’Océan devant un hôtel en ruine) vers 17h30. Nous sommes agréablement surpris car nous sommes seuls, alors que ce spot est signalé sur internet.

Tout est donc très bien, nous nous installons et allons directement tremper les pieds dans l’eau … qui ma foi est très bonne.

Depuis la Casamance

 

Depuis la Casamance

 

 

 

 

 

 

 

Nous passerons une soirée très agréable, nous sommes bien.

Depuis la Casamance

La décision est prise, nous resterons là demain toute la journée.

 

Jeudi 9 mars

Journée cool sur place …. Repos, mise à jour du blog, « élagages » pour Papy …Depuis la Casamance

 

 

 

On profite ! Merci la vie !

 

Vendredi 10 mars

Comme prévu après tous les rangements nécessaires, nous reprendrons la route, mais cette fois, c’est le signal du retour …la boussole va indiquer d’abord l'Est puis le Nord !!!! Nous avons bien profité de l’océan, nous le quittons pour longtemps !

Nous savons que les premiers kilomètres seront difficiles : route pleine de trous . Et oui, nous effectuons « un tiroir », incontournable pour aller dans cette région.

Comme d’habitude, recherche d’un coin à l’ombre pour le repas de midi  et la sieste, pas facile. Mais, nous trouverons une clairière bien agréable.

Avant le retour en Mauritanie

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

 Plus loin, nous ferons le plein de carburant mais aussi le plein d’eau. Ce sera un moment atypique : nous verrons un groupe de garçons (dont un est déguisé) passer sur la route, en musique. Il paraît qu’ils feront la fête tout le week-end. C’est la coutume dans ce village avant le Ramadan.

Avant le retour en Mauritanie

Avant le retour en Mauritanie

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

Après 3 tentatives laborieuses pour se rapprocher du fleuve, nous trouverons plus loin, enfin,  un espace pour passer la nuit : au premier abord pas terrible, surtout que quelques garçons du village sont là en spectateurs. Mais bon, finalement, la nuit tombée, nous serons tranquilles.

Avant le retour en Mauritanie

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous éloignons de l’océan, la chaleur se fait sentir. Nous dormirons une partie de la nuit avec le petit ventilateur.

 

Samedi 11 mars

Nous cherchions un coin près du fleuve Casamance, mais nous ne l’avons pas trouvé. Pourtant ce matin, beaucoup d’humidité sur le camion …

En poursuivant notre route vers l’Est, nous retomberons sur un panneau : Mare aux crocodiles. Cette fois, nous ferons le détour pour aller voir ces bestiaux. Pas facile, la piste est toute détruite. Petit camion fera du trial : il sait tout faire ! Bravo. Malheureusement, nous ne trouverons pas la fameuse mare avec ses crocodiles. Dommage ! nous repartirons sur le goudron.

Toujours à la recherche d’un point d’eau pour espérer avoir un peu de fraicheur, cette fois nous irons au bord d’un lac de barrage. Là aussi, après plusieurs tentatives d’approche, nous arriverons enfin au plus près de l’eau.

Nous nous installerons pour le reste de la journée.

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

Nous y verrons bien sûr des bœufs, mais aussi des oies (peut-être d’Egypte), des singes, des rapaces…

La tentation est trop grande, nous irons quand même faire « trempette » au bord du lac. C’est bien rafraîchissant et bien agréable par les « chaleurs qui courent » !

Avant le retour en Mauritanie

 

Dimanche 12 mars

Nous nous levons de plus en plus tôt afin de profiter de la fraîcheur matinale. Ce qui nous permettra aujourd’hui d’admirer le ballet des oiseaux encore plus matinaux que nous !

Nous reprendrons ensuite la route plein Est, direction Tambacounda.

Objectif atteint en fin de matinée. Nous retournerons à l’hôtel Oasis où nous étions il y a une dizaine de jours : même case, même installation … Branchement électricité du camion , douche, repas (dans le camion à midi) lessive, sieste …. Repos !

Avant le retour en Mauritanie

Je parle de branchement à l’électricité, car pour nous, (plutôt pour moi …) l’autonomie en électricité n’est pas au top ! que faire ? Nous n’avons pas la solution, nous la cherchons… si quelqu’un a quelque chose à nous proposer, nous sommes preneurs ! Nous avons 2 batteries de 110 A chacune, 2 panneaux solaires et un alternateur de 60 A. Il n’y a que le frigo et la lumière (2 heures le soir) branchés sur les batteries auxiliaires. Il faut  dire que lorsqu’il fait plus de 40° la journée, le frigo tourne beaucoup !

Le soir, repas au restaurant de l’hôtel. On ne se refuse rien : ce soir gambas. Malheureusement, c’est dimanche soir, il n’y a plus de vin, repas donc à la bière (Gazelle).

 

Lundi 13 mars

Journée chargée :

Nous devons faire prolonger notre passavant à la douane (il faudra la trouver … pas facile)

Puis faire des courses pour plusieurs jours. Nous avons l’intention de refaire la « fameuse N7 ». Route ou plus précisément piste connue des voyageurs. Nous l’avions faite en juillet 2003. Et oui, ça fait 20 ans, ou presque !!!!

Nous sommes donc parés (nourriture, plein d’eau, plein de carburant) pour plusieurs jours dans la brousse… C’est parti …

Très vite la piste se détériore, mais petit camion est vaillant, et son chauffeur courageux.

Pas grand monde sur la piste. Arrêt repas prolongé de la sieste et c’est reparti, mais pas pour longtemps.

Avant le retour en Mauritanie

 

 Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait très chaud : tous les moyens sont bons pour trouver un semblant de fraîcheur : pulvérisateur, eau + antésite, bières, douche …et ventilo bien sûr !

Avant le retour en Mauritanie

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 14 mars

Debout à la fraîche ! On essaye de faire des courants d’air afin que petit camion respire un peu !

Tout est rangé, c’est reparti. Très vite nous constaterons que nous avons été bien inspirés quand nous nous sommes arrêtés pour le bivouac. En effet quelques kilomètres plus loin, la piste circule dans un espace où la végétation est très dense. Elle est de plus en plus étroite. Obligés de rouler les vitres fermées à cause des branches…

A midi, nous trouverons quand même un espace près d’un baobab pour faire la pause traditionnelle de milieu de journée. Nous cherchons à avoir la cabine à l’ombre et les panneaux solaires au soleil : pas facile, surtout qu’il fait très chaud et qu’il n’y a pas beaucoup d’ombre !

Avant le retour en Mauritanie

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

Plus tard, étant donné la chaleur, ce soir, ce sera douche dehors en plein vent ! (pas de spectateurs dans le secteur)

Avant le retour en Mauritanie

 

Mercredi 15 mars

Les journées se suivent et se ressemblent : soleil voilé, chaleur, piste accidentée…

Nous ne sommes pas pressés. Après le repas de midi et la sieste, nous resterons sur place. Pas la force de reprendre le volant par une telle chaleur, d’autant plus que le goudron n’est plus très loin !

Avant le retour en Mauritanie

Après midi repos … divers rafraîchissements, tout est bon à prendre  

 

Jeudi 16 mars

Après une petite séance bricolage (raquette anti-moustiques cassées), nous voilà repartis vers le goudron, direction Matam et le bord du fleuve Sénégal.

A l’entrée de la ville contrôle de police. Nous sommes en règle,  donc sereins. C’était sans penser aux divers contrôles style contrôle technique. Nous avions bien pensé à dépoussiérer les feux et la plaque d’immatriculation, mais le policier a constaté que le clignotant droit ne fonctionnait plus, ce qui justifiait une contravention. Que nenni, nous stationnons sur le bord de la route et démontons le feu devant les policiers. En fait, c’était l’ampoule qui s’était débranchée, pas grave. Vérifications faites par le policier, tout va bien, nous repartirons sans rien payer bien sûr !

Arrivés à Matam, nous quitterons le goudron pour prendre la piste qui longe le fleuve.

Je suis un peu déçue car, en définitive, nous ne voyons pas souvent le fleuve. Jacques fera donc quelques écarts pour se rapprocher et  me le faire voir ! Merci

Avant le retour en Mauritanie

 

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

Pour midi, difficile de s’approcher de l’eau sans qu’il y ait du monde, nous irons donc plus loin.

Avant le retour en Mauritanie

Par contre, heureux hasard pour le bivouac du soir. Nous trouverons un emplacement, au bord de l’eau, propre et à l’abri des regards, protégés par des eucalyptus. Nous serons bien.

Avant le retour en Mauritanie

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

Après une séance de bricolage (et oui, avec ce que nous demandons au camion, il est évident qu’il y ait toujours quelque chose à réparer), ce sera repos avec spectacle du ballet des oiseaux allant se coucher.

 

Vendredi 17 mars

Ce matin, nouveau concert et spectacle des oiseaux.

Puis reprise de la piste. C’est une piste en latérite souvent « tôle ondulée », nous n’avançons que très lentement, et parfois même utilisons la piste dite « charrettes ».

Nous longeons toujours le fleuve, plus ou moins loin. De l’autre côté c’est la Mauritanie, où nous étions en 2020 avec Hervé.

C’est la raison pour laquelle, dans un village, il y a un « halte police frontière ». Bien sûr, nous nous arrêtons. C’est alors que sort de son poste, un policier, fier, se dirigeant vers nous très lentement (et oui, il fait déjà chaud !). Cette fois, ce n’est pas le contrôle des papiers du véhicule, mais le contrôle de nos documents de voyage : nos passeports. Nous devons aller alors dans son « bureau ». Il contrôlera nos différents visas et nous posera différentes questions :

-     D’où venez-vous ? de Matam, bien sûr. Mais ce Monsieur n’a pas l’air de connaître la géographie de son pays, il ne voyait pas Matam du côté d’où nous venions !

-     Puis, à la vue du tampon de passage au Sénégal à Diama, il me demande :  combien avez-vous payé ? Bien sûr, rien, c’est gratuit, seulement photo et prise d’empreintes. Il est très étonné et ne comprend pas.

-     Pour finir, « cerise sur le gâteau » il me demande le « test » ou vaccin Covid. Alors là, je n’ai pas pu me retenir (bien que Jacques me tapotait sur la cuisse pour me faire taire). J’ai eu beau lui dire que ce n’était pas obligatoire, pour lui, et là, présentement, il fallait lui montrer. Chose fût faite bien sûr avec mon téléphone. Il n’a plus rien dit, ni demandé.

-     Je ne sais toujours pas ce qu’il aurait pu faire si nous n’avions pas eu les documents demandés alors qu’ils ne sont pas obligatoires.

-     Mais bon, nous avons un nouveau tampon d’Entrée au Sénégal !

Avant le retour en Mauritanie

 

Plus loin nous retrouverons le goudron et là … de nouveaux contrôles.

D’abord ce sera la douane. D’habitude on ne s’y arrête pas, et là … grand coup de sifflet pour contrôle. Et oui, comme  nous explique le douanier, la Mauritanie n’est qu’à 4 km. Sait-il qu’avec le camion on ne peut pas traverser n’importe où ? Bref, arrêt inutile …

Plus loin, contrôle ordinaire de la gendarmerie. Tout va bien. Oufff

Toujours avec notre problème d’autonomie en électricité, plus loin, nous ferons « laver » ou « dépoussiérer » le camion dans une station afin que les panneaux solaires donnent au maximum.

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

Quelques kilomètres plus loin, nous trouverons de quoi se poser pour le reste de la journée. Comment se positionner : à l’ombre ? (mais les panneaux ne donnent pas d’électricité) ou au soleil ? (mais il fait très chaud). Le choix est difficile, surtout pour la sieste de Papy !

On essaie de trouver un moyen terme : une partie au soleil et l’autre à l’ombre.

Avant le retour en Mauritanie

La chaleur est à son comble, ce sera séance douche dehors en plein vent… Nous nous apercevrons plus tard que nous sommes tout près d’une piste charrettes. Peut-être avons-nous été vus dans notre plus simple appareil ????? Tant pis, nous nous sommes bien rafraîchis.

Nous sommes tellement bien dehors que nous tentons de prendre l’apéro dehors. Mais très vite les moustiques auront raison de nous. Comme tous les soirs, nous nous réfugierons donc dans le camion avec toutes les moustiquaires. Mais quelle chaleur ! obligés de mettre le ventilo !

 

Samedi 18 mars

Première inquiétude (pour moi) : les voyants de l’électricité. Pas terrible encore aujourd’hui !

Mais bon, les panneaux sont propres, nous sommes sur le goudron, donc nous roulons plus vite … nous espérons que tout va rentrer dans l’ordre. Que nenni ! Pourquoi ???????

Enfin, bref, nous poursuivrons notre route vers l’Ouest (cette fois).

Encore aujourd’hui, nous aurons droit à plusieurs contrôles par la gendarmerie : toujours scrupuleuse de la réglementation et des documents du véhicule. Nous sommes en règle, pas de problème.

En milieu de matinée, notre route passera dans un village où il y a un énorme marché : c’est très encombré, mais très pittoresque !!!!!

Plus tard, la décision est prise, nous nous dirigerons une fois de plus vers le fleuve pour la pause le la journée. C’est le jackpot : emplacement au bord de l’eau, avec défilé incessant des troupeaux et charrettes : bain des animaux,, mais aussi des personnes et « lessive »  des vêtements. Tout le monde se rafraîchit.

Avant le retour en Mauritanie

 

Avant le retour en Mauritanie

 

 

 

 

 

 

Avant le retour en Mauritanie

Après-midi tranquille au bord du fleuve.

 

Dimanche 19 mars

Mauvaise surprise ce matin : de l’eau dans le camion ?????

C’est tout simplement le frigo qui a dégivré faute de courant électrique suffisant. Voilà plusieurs jours que l’on se posait des questions sur la charge des batteries auxiliaires, mais là le constat est fait.

Dimanche dernier à Tambacounda, nous avions branché le camion sur le 220 pendant 20h. Et là 6 jours plus tard, en ayant roulé un peu tous les jours et en restant au soleil autant que possible (malgré la chaleur), il s’avère que nous ne sommes pas totalement autonomes en électricité. Pourtant, nous avons 2 batteries neuves de 110 A chacune depuis janvier 2023, 2 panneaux solaires, et un alternateur du 60 A.

Nous n’avons donc toujours pas résolu ce problème.

La décision est prise : aujourd’hui, direction un campement à Saint Louis.

Les batteries arrières sont tellement faibles, que le coupleur a du mal à leur  fournir de l’électricité. 

 

Pause malgré tout à midi à la hauteur de Ross Béthio sous un eucalyptus.

Depuis Essaouira le retour

Grosse étape sous la chaleur : 266 km ! et SANS CONTRÔLES !

Nous serons en fin d’après-midi au campement Teranga Gandiole. Aussitôt arrivés, aussitôt camion branché.

Nous sommes au bord de la lagune, il y a du vent et … il est frais ! ça fait drôle d’avoir frais après avoir eu si chaud ! Jacques sera obligé de mettre une veste et de remettre les chaussettes. Ce soir, pas de ventilo pour dormir !

Installation, douche chaude, lessive et nous nous offrirons le repas du soir au restaurant.

 Depuis Essaouira le retour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira le retour

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit bémol à ce confort et à ce magnifique cadre, ce sont les moustiques !!!! il y en a beaucoup (à notre avis) contrairement à ce que dit le propriétaire.

 

 

Lundi 20 mars

Nuit avec les moustiques …

Nous prenons quand même la décision de rester un jour de plus afin que les batteries fassent un grand plein d’énergie !

Ce sera journée rangement, « repassage », bricolage, farniente …

Depuis Essaouira le retour

 

Depuis Essaouira le retour

 

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira le retour

 

Depuis Essaouira le retour

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Essaouira le retour

 

Mardi 21 mars

Nous n’avons pas été prévoyants. Les nuits sont très humides et ce matin, toutes les affaires (table, chaises, tapis) restées dehors, sont trempées …Tant pis, elles sècheront dans le coffre…

Aujourd’hui, grand jour : passage de frontières… mais avant, nous passerons par Saint Louis faire quelques courses.

Nous serons à la frontière à 11h30. Mais bon, avant d’entreprendre les formalités, nous irons prendre des forces, au bord du fleuve à la pause de midi. (repas, + petite sieste de Papy)

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Nous serons à la frontière côté Sénégal à 15h10. De ce côté, tout va très rapidement.

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Côté mauritanien, il faudra faire faire les visas et là … nous tombons sur un fonctionnaire qui a monté une arnaque : il ne veut pas d’euros (pas d’appareil pour vérifier les billets en euros : il parait qu’il y a des faux billets qui circulent) , il veut que l’on paye les visas en ouguiyas. Il veut 2400 UM ce qui équivaut (avec le change actuel) à 65€ au lieu de 55€ !!!!! Dans l’histoire il gagnera 2fois 10€ !

Du coup, j’avais gardé des ouguiyas pour la traversée de la Mauritanie, je n’en ai plus. Je changerai alors des francs cfa pour pouvoir payer la douane et l’assurance.

Les transactions ont été éprouvantes. Nous nous arrêterons donc comme à l’aller au point de contrôle à l’entrée du parc du Diawling.

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Pensant être bien organisée, j’avais conservé ma carte Sim Mauritel avec une carte d’unités. Mais … plus de carte Sim, donc ce soir, pas d’internet. On verra demain au premier village traversé.

 

Mercredi 22 mars

Nous voilà partis sur la digue avec l’appareil photo sur les genoux. Au départ, nous sommes un peu déçus, pas beaucoup d’oiseaux (mais c’est vrai, ils sont plus loin) et pas de phacochères, bizarre.

Effectivement, quelques kilomètres plus loin, nous serons gâtés : nous retrouverons bien sûr de nombreux oiseaux mais surtout une importante colonie de pélicans. Sans doute, ceux du Djoudj, juste en face.

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Seulement quelques phacochères broutent au bord de la piste.

Arrivés un premier village : Keur Macène, je vais acheter une carte Sim. Le vendeur me l’installe et me rajoute les unités que j’avais sur ma carte. Me voilà munie pour plusieurs jours. Et là, je m’aperçois que nous avons un message de Jacques et Pascale (des copains de longue date du temps du Toy HJ61). Ils sont juste derrière nous, ils reviennent de Côte d’Ivoire. (Merci les réseaux sociaux). Par messages, nous convenons de nous attendre à Nouakchott pour passer la soirée ensemble.

Nous retrouvons alors le goudron. Les kilomètres défilent… Arrêt repas au même endroit qu’à l’aller. Nous l’avions trouvé difficilement, mais en définitive, très bien. Pourquoi ne pas y retourner.  Papy en profitera pour faire sa petite sieste.

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C’est là que nous apprenons que Pascale et Jacques ont fait leur arrêt repas, juste 5 kilomètres derrière nous. Quelle coïncidence ! Ils roulent plus vite que nous, ils ne tarderont pas à nous rattraper. C’est ce qu’il s’est produit peu avant Nouakchott, alors que nous étions arrêtés sous un arbre (oui, il y en a quelques-uns en Mauritanie) pour nous rafraîchir.

Nous irons donc ensemble à notre point de bivouac en bordure d’océan. Au passage nous irons au port de pêche faire quelques achats. Pascale, découvre « la vie » du port avec ses personnes… ses odeurs etc…

Puis, installation au bivouac. Et là, ce sont les grandes retrouvailles, nous avons énormément de choses à nous raconter, cela doit faire 7 ou 8 ans que nous ne nous sommes pas revus, mais toujours suivis grâce à internet.

Soirée très sympathique, mais fraîche avec le vent qui vient de l’océan. Nous avons été obligés de mettre « les petites laines » !

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Jeudi 23 mars

Jacques et Pascale sont partis avec un beau véhicule tout neuf (Sprinter avec cellule) , mais il a souffert sur les pistes africaines. Avant de démarrer, Jacques sera obligé de changer le deuxième amortisseur de devant. C'est vrai que nous demandons beaucoup à nos pauvres véhicules … il faut qu’ils soient costauds …

Puis, bien que prenant la même direction, chacun remontera à son rythme. Bien sûr, nous nous tenons au courant de notre avancement.

Avant de reprendre la route, nous passons en ville, retirer de l’argent, faire des courses, et le plein de carburant.

Comme souvent, après un plein de carburant, il y a des odeurs de gasoil.

Mais là, malgré les kilomètres, je sens toujours le gasoil. Je ne sais pas pourquoi, je regarde la jauge et oh surprise, elle est bien descendue. Donc, arrêt immédiat. Il y a du gasoil sur tout le camion, même sur le marchepied. Papy enfile sa « tenue de schtroumpf » pour passer sous le camion. Plus de fuite. Nous pensons donc, que tout est parti par le tuyau de mise à l’air. Quelle émotion !  A surveiller !

Il est bientôt midi. Nous irons quelques kilomètres plus loin pour la pause .

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L’après-midi, nous poursuivrons notre remontée jusqu’à La Gare du Nord, station-service à mi-chemin entre Nouakchott et Nouadhibou. Nous y ferons le complément de carburant.

Le soleil descend à l’horizon, il est temps de sortir du goudron et de se trouver un coin pour passer la nuit.

Nous nous réfugierons derrière une dunette, nous serons bien.

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Vendredi 24 mars

Nous sommes prêts psychologiquement à passer les frontières.

Il reste 200km pour être à la frontière mauritanienne. Nous y serons à 11h30. Cheikh est prévenu, il nous attend. En définitive, il lui faudra 5 minutes (sans que l’on descende du camion)  pour nous faire quitter la Mauritanie . Du coup, nous nous installerons dans le No man’s land pour manger.

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Pascale et Jacques sont passés aussi ce matin très rapidement avec Cheikh, mais ils ont été coincés 2h à la frontière marocaine à cause des camions très nombreux à passer au scanner. En définitive, ils ne sont pas très loin de nous.

Quant à nous, il ne nous faudra que 45 mn pour toutes les formalités et scanner à la frontière marocaine.

Le temps se couvre, très brumeux. Nous aurons droit à de la pluie chargée de sable pendant plusieurs kilomètres. Pas très encourageant pour bivouaquer.

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 Tout d’un coup, je sens la camion qui roule plus vite. Que se passe-t-il ? Papy a décidé dans sa tête d’aller jusqu’à Dakhla. Ça tombe bien, les copains Pascale et Jacques sont déjà arrivés là-bas. Donc pas de doute …on ira jusqu’au bout. Nous les y retrouverons vers 19h.

Soirée sympathique ensemble en bordure de l’océan. Ce n’était pas prévu. Nous l’apprécierons d’autant plus. 

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Pour nous ce fût une grosse journée : 578 km !!!!+ le passage des 2 frontières.

 

Samedi 25 mars

Avant de reprendre la route nous irons ensemble faire les courses au marché de Dakhla. Comme c’est le Ramadan, les commerces n’ouvrent pas de bonne heure.

Nous faisons également les pleins de carburant et d’eau. Bilan, il est bientôt l’heure de la pause déjeuner. Nous nous arrêterons donc au bord de la lagune.

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Puis reprise de la route ensemble. Nous prévoyons d’aller bivouaquer sur la plage de Boujdour. C’était sans compter les militaires qui ne nous autorisent pas à dormir ici.

Nous traverserons alors la route, prendrons un semblant de piste et irons nous poser au milieu de nulle part, à l’abri d’une maison à cause du vent qui est assez fort. Nous serons même obligés de passer la soirée chacun dans son camion. Je suis patraque, j’ai eu froid à Nouakchott, et à midi j’ai pris un coup de soleil au visage. Ce sera Papy qui fera le repas et la vaisselle ce soir. Dodo de bonne heure.

 

Dimanche 26 mars

Je vais un peu mieux. Impossible de prendre ma température, les piles du thermomètre sont usées…il ne reste que le thermomètre pistolet, mais je n’y fais pas trop confiance.  J’ai 36.9°.

Comme nous sommes tous dans l’incertitude, nous passerons à l’hôpital de Boujdour pour faire faire le test en cas de palu. Mais bon, ils n’ont pas de test, cependant toutes les constantes sont bonnes. Nous poursuivrons donc notre route. Pascale et Jacques fileront à leur rythme car ils ont rendez-vous chez Mercédès à Agadir pour la vidange de leur camion et doivent passer la soirée à la Courbine d’Argent.

Quant à nous, nous nous arrêterons à la Lagune de Naïla. Oh surprise, il y a une quinzaine de camping-cars italiens agglutinés côte à côte sur 2 files.

Dommage, le temps est très brumeux et couvert.

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Nous ne sommes plus très loin de Guelmim où nous sommes invités par Marie-Geneviève. Nous prenons rendez-vous pour demain dans l’après-midi .

 

Lundi 27 mars

A 7h15 les camping-cars italiens sont déjà en file prêts à partir…

Nous, nous émergeons juste avec le soleil qui cherche à percer à travers les nuages .

Je vais beaucoup mieux, c'est maintenant Papy qui s'est enrhumé. Le changement brutal de température nous a été fatal !

Nous remonterons alors tranquillement. Pause repas après Tantan.

Depuis Essaouira le retour

 

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 Passage à Guelmim et maintenant, il faut trouver la maison de Marie-Geneviève dans la palmeraie de Tighmert. Pas facile…malgré ses indications, nous serons obligés de faire quelques demi-tours.  Mais bon, nous arriverons quand même à destination et découvrirons sa nouvelle maison : maison traditionnelle, joliment rénovée et décorée.

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Belle soirée bien sympathique. Là aussi, nous avons beaucoup de choses à raconter.

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Mardi 28 mars

Maintenant, notre objectif est Essaouira dans la famille. Mais beaucoup trop de temps de route surtout que nous voulons faire quelques courses au passage à Agadir.

A midi, nous ferons la pause dans les eucalyptus à la sortie de Tiznit.

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Passage ensuite à la casse monumentale d’Aït Melloul pour essayer de trouver quelques pièces de carrosserie semées sur les pistes africaines. Pas de chance, le seul stand Iveco (n°197) est fermé aujourd’hui. Nous repartirons, comme nous sommes venus, sans les pièces qu’on voulait.

Pendant le Ramadan, 16h est l’heure où tout le monde est de sortie. Il y a de gros embouteillages et nous mettrons longtemps à traverser Agadir.

Bilan, nous n’irons qu’à une trentaine de kilomètres, pour trouver un bivouac en bordure de l’océan. Les choses ont changé depuis notre passage au mois de janvier. Certains endroits sont interdits au camping. Nous trouverons quand même un espace au bord d’océan, assez loin de la route et cachés par la végétation.

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Malheureusement il y a de nombreux tas d’ordures et des chiens errants …

 

Mercredi 29 mars

Nous avons passé une bonne nuit. Tout va bien.

Ce matin dernière « ligne droite » avant d’arriver à Essaouira où nous serons vers 11h.

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Ce sont les retrouvailles avec la famille.

 

Nous allons rester là quelques jours : repos, ménage, lessive, bricolage etc… avant de repartir vers Zagora chez Ali pour bichonner « petit camion » : mécanique, carrosserie…

 

Dimanche 2 avril

Après les Au revoir à la famille, nous reprendrons la route en direction de Zagora mais en prenant le « chemin des écoliers » !

Pause repas après une centaine de kilomètres.

Depuis Er Rachidia

 

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 Papy garde ses habitudes et a besoin d’un petit repos. Puis reprise de la route. Elle est très agréable avec peu de circulation mais très sinueuse.

17h45 arrêt bivouac où nous nous étions arrêtés en 2020 avec Christiane et Gérard. Mais attention aux scorpions. En effet nous en trouverons sous les pierres !!!!Soirée tranquille dans la forêt.

Depuis Er Rachidia

 

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Lundi 3 avril

Nous retrouvons le beau ciel bleu avec un beau soleil mais de la fraîcheur. Il est vrai que nous sommes à 1481 m d’altitude.

A midi, nous ferons la pause au bord du barrage d’Aoulouz.

Depuis Er Rachidia

 

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Nous avons quand même fait près de 200 km ce matin !

Nous reprendrons la route vers 15h en direction de Taliouine pour aller bivouaquer au bord du lac de barrage de Taghdoute à coté de Tazenakht.

Depuis Er Rachidia

 

 

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Depuis Er Rachidia

Il y a déjà 2 familles marocaines et un camion allemand. Ils sont tous là pour fêter le « ftour » ensemble.

Quant à nous, nous sommes tranquilles dans le camion avec nos rituels : repas, vaisselle, ce soir jeu de cartes : Level Up.

 

Mardi 4 avril

 Dernière « ligne droite » !!! avant Zagora où nous serons à 11h15.

Bien sûr passage chez Ali où il y a beaucoup de monde (rallye, Espagnols …). Nous prenons donc rendez-vous pour demain.

Direction le camping de la Palmeraie d’Amezrou. Nous nous installerons comme d’habitude à « notre place » qui est libre.

Depuis Er Rachidia

Dans l’après-midi nous aurons l’agréable « surprise »  (oui, on était un peu courant) de voir arriver le frère de Petit camion : Globe Aventure.

Depuis Er Rachidia

 

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Autant les camions que leurs propriétaires ont beaucoup de choses à se raconter : mécanique bien sûr et aventures de voyages…

Nous passerons une très agréable soirée avec Patricia et Hervé. 

 

Mercredi 5 avril

Alors que Patricia et Hervé sont en standby, nous rangeons tout, car nous avons rendez-vous chez Ali ce matin. Certainement que nous reviendrons ce soir mais …. Inch Allah !

Journée donc devant chez Ali.

Depuis Er Rachidia

 

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Les mécanos se sont affairés sur le camion, mais il y a encore du travail. Retour donc au camping pour la nuit. C’est le Ramadan et les heures de travail sont réparties de 10h du matin à minuit …Même en étant dans le camion, nous sommes un peu contraints de faire aussi le ramadan. Ce serait mal venu de manger et boire devant les ouvriers qui sont en période de jeûne. Nous faisons le minimum « vital » pour nous, discrètement.

On reviendra demain chez Ali.

Comme  nous l’avions supputé, nous retrouvons Patricia et Hervé et reprenons « notre  place ».

Nouvelle soirée sympathique, mais un peu fraîche. Nous irons au lit de bonne heure.

 

 

Jeudi 6 avril

Nouvelle journée chez Ali. Plus de fuites d’huile : super. Réglage pédale d’embrayage avec l’aide du manuel atelier sur l’ordinateur car le câble avait été mal monté.

A 16h la mécanique est terminée.

Avec Jacques, après de longues discussions, nous avions décidé d’abandonner l’idée de la carrosserie (travail trop long). Mais Ali a su nous remotiver. Nous voilà donc partis chez le carrossier. Pour être sûrs que l’on ne change pas d’idée dans la nuit, ils commencent à démonter des éléments (roues de secours, enjoliveurs d’aile), nous sommes un peu pris en otage. On devrait en avoir pour 15 jours de travaux. Nous avons négocié le fait de pouvoir rester dans le camion tout le temps : c’est OK

Retour donc au camping une nouvelle fois après avoir fait quelques courses au petit marché couvert.

Nous y retrouverons bien sûr Globe Aventure (Patricia et Hervé).

Ils reprendront la route demain. Echange donc de bons plans surtout pour la mécanique et la navigation.

 

Vendredi 7 avril

Nous avons rendez-vous vers 9h30 / 10h.

Donc, rangement, plein d’eau, payer le camping et direction le « tôlier » comme ils disent.

 

Nous « étions partis » pour 15 jours de travaux, en définitive nous ne resterons là-bas que 8 jours

Aussitôt arrivés, les ouvriers se mettent au travail. Nous découvrons qu’il y a de nombreux trous dans la carrosserie dus à la rouille : ponçage, découpe, soudure de nouvelles plaques.

Comme c’est ce carrossier que fait travailler Ali, nous verrons passer de nombreux véhicules venant de chez lui. Cela nous donnera l’occasion de rencontrer des voyageurs et de discuter

Entre autre, nous reverrons un couple d’Italiens en camping-car, que nous avions vu à Cap Skirring avec Christine et Dominique.  Ils nous parleront de leur voyage et de la suite qu’ils envisagent. Comme beaucoup de jeunes que nous rencontrons, ils ont abandonné leur travail, ont quelques économies, et comptent financer la suite avec des vidéos sur YouTube !!!! Bonne chance …

Le soir, nous aurons la visite d’Isabelle, JB et Malicia «  Vadrouilles à droite à gauche » qui ont leur camion immobilisé chez Ali pour plusieurs jours.

Le rythme de travail des ouvriers est intense : 10h à 18h, puis de 21h à minuit ou 1h du matin !!!! en plus c’est le Ramadan, ils ne mangent et ne boivent qu’à partir de 19h ! Bravo !

Depuis Er Rachidia

 

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Les travaux avancent vite. Toutes les journées seront les mêmes : ponçage, soudures, masticage, re-ponçage, re-masticage …

Depuis Er Rachidia

 

A côté de chez la carrossier il y a une boutique. Nous irons souvent y faire un tour. IL y a toujours des bricoles à acheter, pas toujours indispensables mais parfois nécessaires… il y a vraiment de tout, depuis la vaisselle, jusqu’au tout plastique, linge, bricolage, jouets … enfin de tout.

 

Nous aurons également la visite d’autres voyageurs :

Patricia et Hervé : Globe Aventure, frère de Petit Camion

Sylvie Hernandez et son mari qui nous connaissent aussi

Et bien sûr Isabelle, JB et Malicia qui passeront tous les jours.

 

Que faisions-nous toute la journée ?

-     - Soit dans le camion (si possible), soit sur nos chaises dehors (mais il faudra changer de place plusieurs fois dans la journée à cause du soleil) : Sudoku, lecture

-     - Surveillance des travaux

-     - Moi, de temps en temps j’irai faire quelques courses à pied.-   

  Le plus difficile ce seront les repas. A midi, discrètement (à l'abri des regards  car ramadan pour les ouvriers) repas froid vite fait. Le soir, aussitôt que chante le muezzin, les ouvriers partent manger chez eux, et moi je prépare le repas, pour manger avant que tout le monde reprenne le travail.

 

Dans quel environnement sommes-nous ? dans la rue : terre/gravillons, donc assez de poussière, mais pas de grand passage. Nous avons le temps d’observer les bâtiments qui nous entourent, avec parfois quelques anomalies …

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors qu’à 19h, tout le monde disparait pour aller manger, le soir, à 20h30, après le repas (ftour) tout le monde sort : femmes, enfants …jusqu’à pas d’heure ! la ville « grouille » de monde. Nous, il nous tarde d’aller au lit. De ne rien faire, c’est fatigant !!!!

 

Lundi 10 avril 

Grand jour : dépose du pare-brise : opération périlleuse, mais tout se passe bien. Nous pensions que c’était le bas de la baie qui était bien abîmé mais en définitive, c’était le haut qui était tout rouillé. Il a fallu tout refaire. Quel travail ! c’était vraiment indispensable.

Depuis Er Rachidia

 Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

Depuis Er Rachidia Depuis Er Rachidia

 

 

Depuis Er Rachidia

Le lendemain opération tout aussi périlleuse : la "re-pose" du pare-brise. Là aussi, opération réussie. Super ! Tout le monde craignait la casse du pare-brise, mais non, donc tout va bien.

Depuis Er Rachidia

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

Il ne reste plus que quelques « fignolages » de mastic, ponçage puis grand nettoyage au nettoyeur haute pression de l’atelier à côté.

Depuis Er Rachidia

 

Petit camion est prêt pour la peinture.

Première étape, peinture grise d’apprêt

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

Puis, après avoir caché les parties non blanches, ils commenceront par le toit.

Le lendemain, ils cachent les parties blanches et ils font le jaune.

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Troisième jour de peinture, tout le tour en bas : noir. L’après-midi ils commenceront à peindre également en noir, tous les plastiques afin de les remettre en place au fur et à mesure.

Depuis Er Rachidia

 

 

Vendredi 14 avril

Journée finitions et ajustages. En définitive, les travaux auront duré 8 jours.

 

Depuis Er Rachidia

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

Depuis Er Rachidia

17h, tout est remonté, on quitte la carrosserie, nous filons chez Ali pour lui montrer le travail et pour le « fignolage ». Nous sommes fatigués de notre semaine, nous prenons rendez-vous chez lui pour dimanche. En attendant, on revient au camping.

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

Installation, repas et dodo de bonne heure…

 

Samedi 15 avril

Il faut que je profite de la machine à laver du camping : douche, lessiveS, grand nettoyage du camion.

Nous sommes en contact avec Isabelle et JB. Leur camion sera terminé ce soir, ils viendront nous retrouver au camping.

 

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

Ce n’est pas tout : un 4x4 avec cellule arrivera aussi (famille avec 2 jeunes enfants) + 2 fourgons avec eux aussi famille avec chacun 2 enfants qui connaissent Isabelle et JB. Tout d’un coup, 6 jeunes enfants … ça grouille de partout + les chiens !!!

Tout le monde se regroupera autour de notre camion et nous entamerons de longues discussions. Les uns remontant de Côte D’Ivoire, les autres étant encore au début de leur voyage.

Depuis Er Rachidia

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

Depuis Er Rachidia

La soirée s’éternisera autour de nombreux thé à la menthe …

Nous partirons au lit avant les jeunes (vers 23h), mais les nombreux verres de thé que j’ai pris, m’empêcheront de dormir … Nuit chaotique.

 

Dimanche 16 avril

On a rendez-vous chez Ali. On se lève de bonne heure (contrairement aux habitudes, ce sera difficile pour moi).

Nous serons au garage vers 9h15. Les derniers réglages seront vite faits. Nous y verrons Jacques Thomas venu lui aussi, faire faire quelques menus travaux sur son véhicule.

Nous nous retrouverons tous, le soir au camping. Jacques et ses compagnons de voyage iront manger au restaurant du camping. Nous, nous serons invités par les jeunes à faire table commune.

Depuis Er Rachidia

 

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelle soirée bien agréable. Mais n’ayant pas bien dormi la veille, je tombe de sommeil et comme des vieux, nous irons nous coucher de bonne heure !

 

Lundi 17 avril

Après avoir tout rangé, dit au revoir à tout le monde, payé le camping, nous repasserons chez Ali pour enfin le payer : pas de surprise, il reste sur le prix annoncé.

Vers 11h arrivent Christine et Dominique que nous avions rencontrés à Guelmim puis en Casamance. Ils viennent faire faire des travaux aussi sur leur camion : Poussin !

Ce sera alors l’occasion de nouvelles discussions sur nos différents parcours depuis notre dernière rencontre.

Ils auront plusieurs jours de travaux sur le camion. Voilà près de 2 semaines que nous sommes à Zagora. Nous les quittons donc pour reprendre la route, avec l’idée que nous pourrions à nouveau nous retrouver.

Nous irons alors faire des courses pour la suite du voyage qui recommence.

Midi approche, nous irons nous poser sous un arbre (comme d’habitude) à la sortie de Zagora proche du grand marché.

 

Depuis Er Rachidia

Nous reprenons nos habitudes.

Mais quelle route prendre pour remonter ? Ce sera le plus droit possible, en passant par l’Atlas en espérant avoir moins chaud que dans les zones désertiques.

Donc pour cet après-midi, après avoir fait le plein de carburant, nous partirons en direction de Tazarine.

Justement aux environs de Tazarine, on se rend compte qu’il y a un drôle de bruit à la roue gauche. Pourtant, personne n’a touché à cette roue. On s’arrête, on regarde, on enlève les cailloux qui sont dans le pneu mais en repartant, toujours le même bruit. Nous pensons que ce n’est pas grave, juste quelque chose qui frotte, mais le bruit persiste.

Arrivés au bivouac après 144 km,

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

nous nous posons quand même beaucoup de questions au sujet de ce bruit. Que faire ?

La nuit portera conseil !

 

Mardi 18 avril

Après avoir fait à nouveau le tour de tout le camion, on s’aperçoit qu’il manque 4 boulons de fixation au pare-chocs, mais rien de plus. Ah aussi, le câble du compteur kilométrique est encore sorti de la boîte.

Que faire ? Allez, la décision est prise, il y a 2 heures de route, nous repartons à Zagora.

Nous y serons à 10h15. Ali, nous voit de retour et, bien sûr, il est très étonné de même que Christine et Dominique qui ont leur camion sur cales pour faire mettre une lame de suspension supplémentaire.

Nous expliquons notre problème, Ali passe sous le camion et il s’avère que le bruit que nous entendions vient d’une mauvaise fixation du pare-chocs. Il fait venir le carrossier qui le répare aussitôt. On en profite pour faire remettre le câble du compteur, faire vérifier les lumières et remettre en fonctionnement « mon » klaxon !

Tout est terminé vers midi.

Nous prenons congé de tout le monde et revenons à notre spot d’hier midi à la sortie de Zagora pour le repas. 

Dans l’après-midi nous repartirons en direction de Tazarine là où nous étions ce matin. Tout va bien, lorsque en roulant un peu moins vite, le bruit à l’avant gauche réapparait. A la pause de 16h30, nous refaisons le tour du camion : il y a encore une bande de scotch (de la peinture) qui est restée sur le montant avant gauche du pare-brise. Jacques pense que c’est elle qui vibre et fait du bruit avec le vent et la vitesse. Effectivement en repartant …. Plus de bruit ! Youpi !

Nous irons un peu plus loin que la veille pour le bivouac. Aussitôt après avoir bifurquer vers le Nord à Alnif, nous prendrons une piste qui traverse une palmeraie. Nous trouverons un spot bien agréable pour passer la soirée et la nuit. Nous scrutons quand même le ciel car sur la montagne, les nuages ne sont pas très sympathiques.

Depuis Er Rachidia

 

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 19 avril

Le ciel est clair, mais comme nous avons l’intention de passer par la montagne, nous regardons la météo sur internet. Ils annoncent bien des orages sur le Moyen Atlas. Donc changement de programme, nous passerons plus à l’Est.

Nous passerons donc par Tinejdad, Goulmina et Er Rachidia.

Après avoir fait quelques courses au Marjane, nous irons nous poser sur une piste en direction du barrage à la sortie de la ville. Nous y sommes bien, tranquilles.

Depuis Er Rachidia

 

Depuis Er Rachidia

 

 

 

 

 

 

 

 

En définitive, nous profiterons de la proximité de la ville pour avoir du réseau et mettre le blog à jour.

Mais nous retournerons à notre spot de midi pour y passer la nuit car le vent s’est levé. Il souffle très fort et nous apporte de gros nuages noirs ;  pas très sympathiques pour s’engager dans les gorges du Ziz.

 

Jeudi 20 avril

Ce matin, le ciel est dégagé mais il y a encore beaucoup de vent.

Les gorges du Ziz sont toujours aussi belles.

Pour midi, nous trouverons un endroit bien agréable au bord d’un oued.

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

 

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

Cependant, l’orage monte et se rapproche. Aujourd’hui, pas de sieste, nous reprendrons la route dès la vaisselle terminée.

On aura même quelques gouttes de pluie avant de rejoindre le goudron.

Nous poursuivrons notre remontée en scrutant attentivement le ciel afin de contourner le mauvais temps.

Nous serons en fin d’après-midi après Guercif, où nous trouverons un bivouac dans une forêt d’eucalyptus.

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

 

 

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

 

Vendredi 21 avril

Ce matin, il y a un petit vent frais, mais avec du soleil.

Nous partirons en direction de l’Est pour essayer de trouver une forêt de pins d’Alep du côté de Berkane que nous avons vue sur la carte. Nous ferons beaucoup de montagne, mais seuls sur la route… pas de circulation. Ce qui nous permettra d’admirer le paysage. Par contre nous ne trouverons que quelques pins d’Alep. Sans doute n’avons-nous pas pris la bonne piste.

Pause repas dans la montagne. Nous y sommes tellement bien que nous y resterons toute l’après-midi et même la nuit.

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

 

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

 

 

 

 

 

 

 

Nous en profiterons pour bricoler sur le camion.

Jacques se taillera la barbe Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

et moi, je lui couperai les cheveux qui ont bien poussé. Ainsi, sera-t-il tout beau pour le retour en France.

 

Samedi 22 avril

Au Maroc c’est la fin du Ramadan : l’Aïd. Tout le monde fait le fête et toutes les boutiques sont fermées.

En fin de matinée nous serons du côté de Nador. La route est belle, mais en 4 ou 5 km il y aura 3 contrôles de vitesse avec des radars. Nous avons été vigilants, pas de contravention.

Par contre, un peu plus loin,  avant d’arriver en bord de mer, nous avons eu un nouveau contrôle. Nous sommes stoppés par les gendarmes : que se passe-t-il ?  C’est tout simplement pour nous offrir des gâteaux, des bonbons et du jus de fruit.

Depuis Bordeaux suite et fin du voyage

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Merci Messieurs les gendarmes, dans ce cas, nous voulons bien nous faire arrêter souvent ! Mais c’était tout simplement à l’occasion de la fête de l’Aïd.

A partir de maintenant, nous allons suivre la Rocade Méditerranéenne qui longe la mer. La côte est superbe, surtout avec le beau temps que nous avons.

Pas difficile de trouver des coins pour s’arrêter manger.

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Par contre, il est interdit de dormir côté plage, il faut aller de l’autre côté de la route. Nous retrouverons alors le spot de l’année 2019.

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Dimanche 23 avril

 Le ramadan est terminé, nous changeons d’heure au Maroc. Nous passons à l’heure GMT + 1h

Pour le repas de midi nous descendrons sur une plage. Nous y verrons quelques pêcheurs : pas moyen d’avoir du poisson, la plupart pêchent le poulpe.

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Nous nous rapprochons de Tétouan et la frontière : il faut trouver un bivouac. Au détour d’un village et d’un virage, nous apercevrons une plage, avec quelques arbres et beaucoup de monde. Nous allons voir. Ce site serait très bien pour y passer la nuit. Nous irons donc demander l’autorisation aux militaires. Et oh, surprise, nous pourrons dormir sous les eucalyptus qui se trouvent sur la plage. Les militaires prendront la photo de nos passeports et nous irons nous installer au bord de l’oued qui se jette dans la mer.

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D’ailleurs, nous y verrons des poules d’eau, des canards, des oies et un poisson « sauteur » ! Beaucoup de personnes viennent là avec leurs enfants. C’est très animé, mais la nuit tombée, nous nous retrouverons seuls.

 

Lundi 24 avril

Nous sommes prêts psychologiquement à passer les frontières. Tout le monde dit que ce passage avec l’Espagne à Ceuta est difficile … Inch Allah

Nous serons à l’entrée de l’enceinte de la frontière marocaine à 9h45. Il y a déjà beaucoup de monde. Nous prenons notre mal en patience.

Nous avancerons par « sauts de puce ». Arrivés aux guérites pour les formalités, cela se passe assez rapidement. Il n’y a que le douanier qui examine tous les recoins du camion et le chien « renifleur » qui fera sa visite. Côté Maroc c’est fini à 11h10.

La file est longue aussi du côté espagnol. Il semblerait que les douaniers espagnols ne fassent pas de cadeau aux marocains. Devant nous, un monsieur a été obligé de mettre à la poubelle tout ce qu’il avait dans sa glacière, même une bouteille d’huile d’olive. Pour nous, ce fut plus rapide, pas trop de questions …juste jeter un œil dans le camion pour voir s’il n’y avait pas d’individu caché.

Les formalités seront terminées à 11h50. Il faut changer d’heure, on avance encore d’1h. Il est 12h50.

Nous irons donc, comme d’habitude, sur le parking en bord de mer pour le déjeuner.

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Vers 14h, « toc toc » à la fenêtre : c’est Gérard Montillet, qui nous suit sur Polarsteps, qui a reconnu le camion et qui remonte lui aussi du Maroc. Il vient donc faire un brin de causette avec nous : véhicule, voyage etc… Sa femme se joindra à lui pour faire plus ample connaissance.

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Ils n’ont pas mangé, contrairement à nous, à cause du passage des frontières. Vers 15h30 (quand même) nous prendrons congé pour leur laisser le temps de se sustenter. Leur bateau est à 19h30

Trop tard pour le nôtre. Le prochain est à 20h30. Nous en profiterons pour faire le plein de carburant et quelques courses avant de revenir au port attendre le bateau.

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D’ailleurs, nous y apercevrons Gérard M. et sa femme monter dans leur bateau avant nous. Nous n’avons pas la même compagnie.

Avec un départ à 20h30,

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on arrivera de nuit (22h) à Algésiras.

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Nous irons donc dormir sur un parking de la zone commerciale de Palmones.

 

Mardi 25 avril

Avant de reprendre la route, j’irai faire quelques courses à  Carrefour, puis direction le Nord.

Philippe et Edith (de la Gironde) qui sont actuellement en balade dans le secteur, nous « font signe ». Ils ont vu sur Polarsteps que nous ne sommes pas loin les uns des autres. A midi, nous convenons donc d’un point de rencontre.

Philippe et Edith ont trouvé un super coin au bord d’un lac avec une partie ombragée et aménagée. Nous irons donc les y rejoindre.

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Inutile de vous dire que nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Nous resterons là pour la fin de la journée et la nuit bien sûr.

Nouvelle belle rencontre fort sympathique.

 

Mercredi 26 avril

Nos chemins se séparent. D’ailleurs Philippe et Edith partiront plus tôt. Ils se dirigent encore vers l’Ouest. Nous,  ce sera plein Nord.

A midi, nous trouverons une aire de pique-nique aménagée à Monesterio.

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Il fait très chaud actuellement dans cette région en Espagne. Nous serons tellement bien ici à l’ombre, que nous y resterons jusqu’au lendemain matin où la température sera plus fraîche.

 

Jeudi 27 avril

Nous poursuivrons notre remontée.

Tout ira bien jusqu’à midi où en voulant nous poser à l’ombre d’un arbre sur une aire de pique-nique,

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nous « oublierons » que le camion fait 3 mètres de haut. Nous n’avons pas vu une branche et … ce qui devait arriver, arriva : la branche a arraché le grand lanterneau et le grand panneau solaire qui se trouvent sur le toit.

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Il faut voir les dégâts, ramasser tous les morceaux, sécuriser ce qui reste. Plus de capot au lanterneau, il faudra donc trouver le moyen de boucher le trou en cas de pluie.

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Dans l’après-midi, à Plasencia, nous partirons à la recherche de la personne qui nous dépannera. Mais d’abord tout est fermé jusqu’à 16h, puis, pas facile de trouver quelqu’un qui accepte de faire une réparation provisoire. Et oui, nous ne sommes plus au Maroc !!!

Mais bon, à force d’adresses en adresses, d’explications en explications (pas facile quand on ne parle pas l’espagnol) nous arriverons dans une entreprise de menuiserie aluminium. Le patron acceptera de visser une plaque de plexiglas pour boucher le trou. Il nous prendra quand même 50€ ! Mais bon, on risque moins en cas de pluie …

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Nous reprendrons la route et trouverons un bivouac à Parada De Rubiales au bord d’un ruisseau.

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La journée a été épuisante surtout pour le chauffeur : dodo de bonne heure.

 

 Vendredi 28 avril

Nous ne sommes pas très sereins : nous allons traverser le Pays Basque aujourd’hui et nous y avons souvent de la pluie ; surtout qu’aujourd’hui, le ciel est très couvert. D’ailleurs, nous aurons quelques gouttes mais rien d’inquiétant pour le moment.

Les copains Peïo et Marilo, nous ont invités à y passer ce soir. Ils habitent à côté de Bayonne, ils sont sur notre chemin. C’est parfait.

Bref arrêt repas à Briviesca, afin de passer à Alcampo à Irun pour faire des courses avant d’arriver à Saint Martin De Seignanx. Là-bas, Peïo nous y attend pour fignoler la réparation provisoire du lanterneau (avant la pluie). Ayant une échelle, il  ajoutera des bandes de scotch américain pour étanchéifier l’ensemble. Solution efficace car plus tard il pleuvra et nous n’aurons pas de fuite. Merci Peïo.

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Nos hôtes ont eu la bonne idée d’inviter Christine et Guillaume (d’autres copains voyageurs). Nous passerons une très bonne soirée : discussions nombreuses et variées. Merci.

 

Samedi 29 avril

Nous sommes dans les Landes où habitent des oncles et tantes de Jacques.

Nous passerons donc voir nos aînés : Ginette (95 ans) en Ehpad à Peyrehorade, et Jeannot (101 ans bientôt) à l’Ehpad de Castets.

Nous terminerons la journée chez Bernard et Pierrette, (oncle et  tante de notre âge) à Tosse. Là aussi beaucoup de choses à se raconter.

 

Dimanche 30 avril

Dernière ligne droite et retour en Gironde.

A midi, repas chez notre fille Isabelle et toute sa famille.

Le soir, nous serons en Dordogne, nous y retrouverons Laurence (notre fille aînée) et toute sa famille aussi.

 

Lundi 1 mai

Laurence a eu l’idée de réunir tout le monde. Depuis janvier, nous ne nous étions pas retrouvés tous ensemble. Les cousins, cousines sont ravis de se revoir.

Avec nos enfants et petits-enfants, les discussions sont nombreuses … Avec Polarsteps, tout le monde a de nos nouvelles, mais nous … pas souvent. Et puis, on ne dit pas tout ! C’est le moment de faire le point !

 

Mardi 2 mai

Fin du voyage

Vers le soleil

 

Vers le soleil

Retour à la maison. Il ne faut pas trainer : courses, mais aussi s’occuper de la réparation du toit du camion : assurance et recherche d’un réparateur …

Il faut aussi vider le camion.

Puis arrivent les activités de la vie courante : les lessives, le ménage, l’ouverture du courrier (avec ses diverses surprises, bonnes et moins bonnes) …

 

Nouvelle anecdote au sujet des œufs !!!

J'ai acheté une boîte de 6 œufs au magasin Carrefour d'Algésiras.

Mercredi soir, j'ai voulu faire une omelette avec des asperges que j'avais achetées au passage dans les Landes et devinez ..... les œufs achetés en Espagne étaient durs !!! une nouvelle fois. Jamais je n'aurais pensé que l'on vendait des œufs durs dans une grande surface

 

La réacclimatation va se faire très vite, les réflexes reviennent…

 

Merci de nous avoir suivis.

  

A plus tard pour de nouvelles aventures...

 

 

 

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