• Nouveau voyage, C'est parti !

    Bonjour à tous, coucou nous revoilà …

    Vous avez pu constater que nous avions changé de véhicule. Avec celui-ci nous allons avoir plus de confort : possibilité de se tenir debout, de manger et de se laver dedans à l’abri du vent et de la pluie !

     Depuis son acquisition au mois de janvier, nous y avons apporté quelques améliorations:

               Étant donné nos talents pour les marches arrières, obligation de mettre une caméra de recul !

                 Nous avons installé un filtre Katadyn sous évier afin d’avoir de l’eau pure au robinet

     

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    -              Petite déconvenue, le chauffe-eau ne fonctionne plus avec le 220V, il fait disjoncter le compteur du courant « source ». Nous nous contenterons d’eau chaude lorsque nous roulerons.

               Chose qui me tenait à cœur, nous avons fait le nécessaire afin de pouvoir cuisiner dehors comme auparavant car nous avons quand même l’intention de vivre le plus souvent à l’extérieur.

     
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        On a rajouté ( ou plutôt Jeff (ivcamper) notre dernier coéquipier) un snorkel
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    IMG_0457 petite numéeo effacé

        Côté mécanique, car malgré tout, bien qu’en bon état et bien entretenu, nous avons du changer les amortisseurs avant, les soufflets de cardans, les bagues de suspensions avant, le caoutchouc du levier de vitesse dans l’habitable, réparer une fuite d’eau à une durit de chauffage, et nous avons fait faire un réservoir de carburant supplémentaire par un spécialiste de la chaudronnerie en Dordogne.

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         Afin d'avoir un peu plus d'autonomie, nous nous sommes équipés d’un petit groupe électrogène

            Il a fallu aussi que nous rachetions tout le matériel pour d’éventuelles escapades  dans le sable : pelle, plaques et compresseur.

           Bien sûr, nous y avons ajouté une touche personnelle avec une décoration comme nous l’aimons !

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            Lors de nos diverses rencontres de voyageurs en 4x4, nous avons eu l’occasion de le tester en configuration bivouac en France, ainsi que ses compétences en tout terrain. Nous en sommes pleinement satisfaits.

     

    N         Comme pour chaque voyage, nous avons fait appel à quelques "âmes charitables" afin d'apporter dans les villages de quoi améliorer un peu la vie des personnes rencontrées : À savoir des ballons offerts par Décathlon Bordeaux-Lac, des semences fournies par l'association Kokopelli ainsi que des médicaments donnés par notre médecin.

             Nous avons fait toutes les récapitulations :

                 de la pharmacie

                 de l’outillage

            du matériel informatique et là, il y a du nouveau. Nous nous sommes équipés d’un ordinateur Toughbook CF19 avec GPS intégré et le logiciel de navigation OZI. J’y passe de longs moments dessus afin de me l’approprier (pas facile).

               du matériel photo, audio, vidéo et là … il y a du nouveau : c’est Papy qui se prend la tête à s’initier au pilotage d’objets volants !

                du ravitaillement de « survie »

             C'est un nouveau départ avec un nouveau véhicule, il faut trouver nos marques pour une nouvelle organisation. Nous devrions avoir davantage de place, mais ce n'est pas évident ! Pas facile de tout faire rentrer dans le coffre.

              Nous y sommes quand même arrivés. Nous sommes enfin prêts !

     

       Pour diverses raisons nous ne sommes pas partis en voyage depuis 3 ans. Inutile de vous dire que nous sommes impatients de retrouver notre vie de nomades !

       Bien sûr comme lors de nos voyages précédents, nous essayerons de vous donner de nos nouvelles le plus souvent possible.

     

    Vendredi 5 décembre 2014

    C’est parti pour de nouvelles aventures.

      Après avoir rempli le frigo et pris les derniers effets personnels, nous nous dirigerons vers les Landes pour rendre visite à la famille du côté de Jacques, avant le grand départ. Nous aurons droit bien sûr à toutes les recommandations d’usage !

      Nous y resterons également samedi : nous n’aimons pas trop rouler le week-end car tout est fermé surtout les mécanos !!!!

     

    Dimanche 7 décembre

    Vrai départ dans la matinée, Mamie Dax est à la fenêtre et nous regarde partir ……….

    Comme d’habitude en cette saison, nous traverserons le Pays Basque sous la pluie !

      MAIS, arrivés du côté espagnol, nous sommes dans la montagne et le camion fait des hoquets … que se passe t-il ? On sort de l’autovia, on trouve un garage ouvert (assistance seulement) qui nous invite à retourner en France (si nous le pouvons) car ici en Espagne, il y a 3 jours fériés ( Saint Nicolas) !!!! Que faire, on continue un peu, mais nous prenons la sage décision de faire demi-tour. Nous avons été bien inspirés car, arrivé midi, nous sortons à Irun pour aller manger et là … nous tombons en panne sur le parking de la grande surface. Il fait un temps épouvantable : pluie, vent et froid.  Le gasoil n’arrive plus ???? Nous essayons de comprendre, par sms nous rentrons en communication avec Jeff (notre conseiller technique en mécanique Iveco), essayons de faire les manipulations nécessaires, mais …. Que nenni !

    Nous allons manger, nous réfléchirons après …

    Nous appellerons alors l’assistance qui ne peut pas nous dépanner aujourd’hui (jour férié en Espagne), nous voilà condamnés à rester sur le parking jusqu’au lendemain. Il ne fait pas chaud, nous allons mettre le chauffage et là …impossible de le faire fonctionner !! Mais … un camping-cariste français vient stationner pas loin de nous. Jacques ira donc lui demander des conseils. Il ne connait pas ce genre de chauffage par contre il est mécanicien et se propose de regarder ce qu’il nous arrive. Au bout d’une heure et quart il détecte que lors de l’installation de notre réservoir supplémentaire le branchement a été inversé. On ne peut pas toucher aux tuyaux sous le camion il faut démonter les réservoirs ; il bidouille donc les tuyaux côté moteur. Youpi !!! Le moteur tourne, nous allons pouvoir rentrer en France nous faire dépanner. Ce jeune nous indique le garage où il travaille à côté de Bayonne. Nous y passerons la nuit en attendant l’ouverture du garage le lendemain matin.

     

    Lundi 8 décembre

    Nous sommes réveillés de bonne heure pour voir le patron du garage, il ne peut pas s’occuper de nous avant 9h. Et à 9h le diagnostic tombe : il ne peut pas nous dépanner avant jeudi et encore ce n’est pas sûr ! Que faire ? Rentrer sur Bordeaux ou aller chez Iveco à l’entrée de Bayonne ? Nous allons voir chez Iveco et ils peuvent prendre le camion en charge à 14h. Parfait et en plus nous serons chez des pros.

    Nous passerons 3h30 dans le garage pour démonter les réservoirs, remettre les tuyaux dans le bon sens, et ... nous alléger de « quelques » euros. Nous irons passer la nuit sur un parking quelques kilomètres plus loin. Trop tard pour prendre la route : il fait nuit et en plus c’est la tempête !

     

    Mardi 9 décembre

    Tout va bien, nous voilà repartis direction l’Espagne sous la pluie et le froid.

    Cela n’a pas duré longtemps, 2h plus tard et quelques kilomètres plus loin que la première fois, nous revoilà en panne : grrrrrrrrrrrrrr ! L’assistance remorquera le camion jusqu’à un garage agrée. Oh surprise ! C’est le garage où nous nous étions arrêtés 2 jours plus tôt !!! Des personnes charmantes et en plus une secrétaire parlant français. Tout de suite le camion est pris en charge par un mécano. Une heure après, le verdict tombe : le tuyau d’arrivée de gasoil est bouché, après y avoir soufflé dedans, le moteur tourne. Jacques et le mécano iront l’essayer dans la montagne. Moi, j’attends dans le bureau, je trouve le temps long … Ils sont tombés en panne plusieurs fois et à chaque fois le mécano a retiré des morceaux de papier d’atelier qui arrivaient  à la pompette. Nous demandons si ce n’est pas possible de vidanger directement les 2 réservoirs afin de tout nettoyer : cela demande beaucoup trop de travail … Ils repartiront donc faire de nouveaux essais, là encore nouvelles pannes. Mais cette fois, tout le monde pense que tout est parti et de toute façon, maintenant Jacques saura se dépanner au cas où ça recommencerait ! La question est posée : d’où viennent ces papiers ?

    Pas difficile : du garage Iveco de la veille qui avait stocké notre carburant dans un bidon (sans doute sale) avant de le remettre dans les réservoirs. Non seulement la facture était « salée » mais en plus ils nous ont fait du mauvais travail !!! Dès que possible nous les tiendrons au courant par mail.

    Nous roulerons encore une heure dans la montagne avant l’arrêt pour la nuit du côté de Vitoria. Bien sûr nous sommes sur nos gardes, mais non, pour le moment tout va bien !

     

    Mercredi 10 décembre

    Il fait froid mais beau : est-ce un signe ?

    Effectivement la journée se passera sans encombre. Nous prendrons le temps de nous offrir un super coin de garrigue pour le repas de midi sous le soleil. Enfin, le voyage commencerait-il vraiment ?

                                                                                  

     

     

    TOUT VA Bien 

    Nous dormirons un peu plus bas que Zafra. C’est la montagne, il fait froid, et nous sommes sans chauffage … Il nous tarde d’être dans le sud pour trouver un peu de chaleur.

     

    Jeudi 11 décembre

    Toujours beau temps, et le thermomètre monte …

    À midi, nous sommes à Algéciras !!! Youpi nous avons enfin traversé cette Espagne qui souvent nous joue de mauvais tours !

    Prise des billets comme d’habitude pour Ceuta chez Mr Gutierrez : 220€ aller/retour en billet open.

    Le bateau est à 13h30, donc direction le port. Il y a 3 véhicules dans le bateau !

    Nous serons en terre africaine à 14h30.

                        

                                                                                                

    Cette Afrique qui nous manquait tant … depuis 3 ans … nous y sommes !

    Après quelques courses (alcool) à Cash Diplo à côté de la sortie, nous voilà en direction de la frontière. Le passage ne sera pas trop long : 30 minutes sans complications.

    Nous irons passer la nuit à Larache dans le « camping de la Comarit» que nous connaissions depuis notre passage avec Christian et Ginette. Mais là, tout est délabré, les restes sont surveillés par 2 gardiens. Nous y passerons quand même la nuit pour 30dh.

     

    Vendredi 12 décembre

    Cap vers le Sud.

    Le soir nous serons à Essaouira chez Hubert et Josyane.

    Ce sont  les retrouvailles avec la famille, nous avons beaucoup de choses à nous raconter !

    Nous allons y rester plusieurs jours pour tout d’abord faire un break et en profiter pour faire les quelques réparations que nous devons effectuer pour remettre en fonctionnement le filtre Katadyn (fuites).

    Il fait un temps épouvantable : pluie et vent ! Nous espérons que le soleil et la chaleur vont vite revenir.

     

    Nous avons donc passé une semaine à Essaouira : retrouvailles avec la famille, petit break, et réparation de la fuite que nous avions au filtre d'eau. Cette fuite fut récalcitrante, il a fallu faire appel à 2 plombiers pour trouver les pièces nécessaires. Alléluia, depuis jeudi matin 9h30 (jeudi 18) il n'y a plus de fuite !

    J'en ai profité également pour entrer en contact par mail avec le garage Iveco de Bayonne pour l'informer de leur négligence. Cela n'a pas été facile, mais j'ai obtenu qu’ils reconnaissent leur erreur, ils se sont excusés et m'ont envoyé un chèque de remboursement de la réparation en Espagne ! Elle est pas belle la vie !!!!

    Jeudi 18, nous avons donc tout remis en place, fait le plein d'eau, le plein de carburant et fait des courses. Nous sommes maintenant prêts pour le départ demain matin (vendredi 19) ....

    Vendredi 19 décembre

    Comme prévu nous sommes prêts pour partir. Nous laissons nos bouteilles de gaz françaises pour prendre 3 bouteilles marocaines. (21€ les 3 avec la consigne !) . Départ 9h30 Nous serons à 12h10 au bord de l’océan avant Agadir pour le repas. Tout va bien, nous inaugurons notre cuisine d’été ! C’est parfait

    017 Avant Agadir 1° repas cuisine d'été

     

    020 Avant Agadir 1° repas cuisine d'été

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avant de repartir nous voulions mettre en place notre petite caméra sport, mais … elle ne fonctionne pas , sans doute un problème d’accus ! affaire à suivre … Le soir nous serons à Sidi Bou Ifnail pour y passer la nuit. Petit clin d’oeil à Ginette et Christian car nous y avons passé quelques jours avec eux !

    021 Sidi Bou Ifnail


    La clé 3G fonctionne, on pourra envoyer un petit message à nos
    proches qui sont inquiets, mais tout va bien pour le moment.


    Samedi 20 décembre
    Nous repartons vers Sidi Ifni, mais là nous découvrons une ville sinistrée, énormément de dégâts, la route pour Guelmim est coupée. Après avoir demandé à plusieurs personnes, nous prendrons une petite route de montagne (direction Tiourhza) qui rejoindra Mestli puis Guelmim. Petit route ma foi, bien agréable bien qu’elle aussi soit bien abîmée !
    Nous traverserons Guelmim après le repas, et à notre grand étonnement, nous n’avons pas vu trop de dégâts par rapport à Sidi Ifni, nous n’avons pas du passer dans la zone sinistrée.
    Le soir nous ferons halte pour la nuit à la Lagune de Naïla. Il y a déjà 7 véhicules (camping-cars et camions). Nous sommes bien petits à côté de ceux là !

    025  Lagune De Naïla

     

     

      

    024 Lagune De Naïla

     

     

    026  Lagune De Naïla

     

    Les pêcheurs sont déjà  là pour y vendre leur poisson, bonne occasion pour acheter des soles et une daurade : pas cher !


    Dimanche 21 décembre
    Direction Laayoune.
    Pour midi nous serons avant Boujdour au bord de l’océan mais il y a beaucoup de vent (comme d’ordinaire dans ce secteur !). Et là, avantage du fourgon, nous pouvons manger dedans à l’abri ! Puis nous reprendrons la route vers Dakhla. Nous nous ferons une petite frayeur avec le carburant. Bien que connaissant très bien la route, nous nous sommes faits surprendre par les distances entre les stations, d’autant plus que la première avait les cuves vides ! Nous sommes arrivés à la suivante avec le voyant qui clignotait !!!! Mais Ouffff nous avons pu faire enfin le plein, ce qui nous a permis de dormir tranquille quelques kilomètres plus loin au bord de l’océan.

     

    Lundi 22 décembre

    Il ne reste plus que 157km pour arriver à Dakhla, nous y serons d’ailleurs à 11h. Nous retrouverons le gardien du camping Mousafir puis nous nous y installerons pour y passer quelques jours. Étape habituelle pour faire quelques travaux de bricolage, la lessive et mettre le blog à jour.

     

     

    Petit bilan de ce début de voyage :

    Points positifs du fourgon : le confort, et la possibilité d’être à l’abri quand il fait froid et par grand vent comme souvent dans la région ! Il nous reste maintenant à mettre au point notre nouvelle organisation. Il faut dire qu’avec notre bon vieux Toyota, au bout de 10 ans de bons et loyaux services, tout était bien réglé !

    Cette année aussi, nous avons fait fort avec tous nos nouveaux « joujoux » ! Nous ne sommes pas encore au point ! Il y a encore du travail et de nombreuses suées en perspective pour que tout fonctionne correctement !

     

    Nous sommes restés à Dakhla

    027 Vue depuis le Campin de Dakhla

    jusqu’au vendredi 26 décembre : jour du couscous traditionnel au Maroc, offert par le gardien du camping. Merci à Nordine…

    Cela nous a permis de faire bien sûr la lessive, des courses et quelques petits travaux mécaniques. En effet ayant constaté une usure anormale du pneu droit, nous avons fait vérifier le parallélisme, il a fallu également changer la biellette de direction qui avait du jeu. Nous avons alors fait permuter les pneus avant avec ceux de derrière. Petite intervention qui n’a coûté au total que 35€ !

    Au camping, nous avons fait la connaissance de 2 couples de Français voyageant en bus aménagé : impressionnant ! Les autres voyageurs étaient surtout des Italiens et des Allemands, les Français sont plutôt rares. Pas toujours très simple de communiquer, mais bon, chacun faisant des efforts (et des signes) on arrive à se comprendre !

    Papy en a profité également pour faire fonctionner son jouet ! avec parfois quelques frayeurs (il en avait perdu le contrôle) mais tout est bien qui finit bien. Cette année donc nous aurons d’avantage de petits films que de photos. Mais ils ne seront en ligne qu’ultérieurement : il faut un peu les épurer, les travailler puis avoir un débit internet important, ce qui n’est pas toujours le cas !

    Nous avons fêté Noël tout simplement, tous les deux, avec des huîtres et des langoustes !!!

     

    Samedi 27 décembre

    Nous reprendrons la route vers la frontière avec la Mauritanie. Nous y allons lentement mais sûrement afin de ne pas trop consommer de carburant bien qu’ici il ne soit qu’à 7,04dh le litre !

    Nous avons des contacts par SMS avec des voyageurs que nous connaissons et qui sont dans le secteur, mais difficile d’ajuster nos timing !!!!Une chance peut-être de croiser Daniel (Nomade) à la frontière.

    Nous passerons la nuit à 89km de la frontière à Barbas pour ceux qui connaissent.

     

    Lundi 28 décembre

    8h45 cette fois-ci départ vers le poste frontière. Et là …………… que voyons nous ? 2 longues queues de camions et 1 de voitures !!!!! Il faut prendre son mal en patience. Heureusement dans le camion nous avons de quoi boire, manger, aller aux toilettes et passer le temps sur internet car ici la clé 3G passe très bien ! Tout le monde cherche à s'occuper calmement : certains sortent les chaises et discutent, d’autres font le thé, puis la cuisine à l’heure du repas !

    028 Passage frontière côté marocain

     

    Pour une fois, le timing sera exact pour croiser Daniel à la frontière. C’est toujours agréable de rencontrer des personnes connues lors des voyages ! Un petit mot et c’est reparti chacun de son côté !

    En effet, arrivés à 10h, nous ne rentrerons dans l’enceinte de la frontière marocaine qu’à 15h !!!! De ce côté, tout se passe alors normalement.

    Nous serons du côté mauritanien à 16h. Les formalités ne seront pas simples :

    1° Gendarmerie des frontières : papiers et visite du véhicule. Cette année nous étions prévenus qu’ils étaient très sévères pour l’alcool, alors nous sommes passés presque « à sec » !!!! La Mauritanie sera donc pour nous une « cure à l’eau » !

    2° Les informations recueillies sur internet et par des voyageurs comme quoi on pouvait obtenir les visas à la frontière, ont fait que nous n’avons pas pris les visas à Rabat. Et arrivés à la frontière, surprise, on ne peut avoir qu’un visa d’un mois, une entrée pour 50€. Il faudra donc aller à Nouakchott pour en avoir un autre. Et cela depuis le mois d’août !!!! Mais bon, le visa en poche, papy commence à être « fatigué » !!!! C’est donc moi qui vais me charger de la suite !!!

    3° Douane pour le passavant pour le véhicule : c’est là que c’est devenu compliqué, cher et long : il faut passer pas un « transitaire ». Ces Messieurs sont chargés de faire passer les papiers d’un bureau à l’autre et pour des démarches qui coûtent en réalité 20 €, ils demandent 50 € !!!! A la fin de la journée, ça fait un joli salaire n’est ce pas !!!! Mais Mamy ne se laisse pas faire, forte aussi des conseils d’autres voyageurs, je ne consens qu’à donner que 25€. Cela ne leur a pas plu, ils m’ont donc fait poireauter et je suis passée dans les dernières (il faisait nuit à 19h) !!! Heureusement pendant ce temps, j’avais pris l’assurance et fait tamponner les visas à la police.

    Donc, de nuit, et contrairement à nos habitudes et à ce que nous conseillons, nous avons pris quand même la route pour aller à une trentaine de kilomètres où nous connaissons un camping. Et là, encore du changement, l’emplacement existe encore, un peu ensablé mais complètement abandonné : pas grave, nous nous y installons pour la nuit. Après cette journée épuisante, elle sera la bienvenue !

     

    Lundi 29 décembre

    8h50 en route pour Nouakchott. C’est une longue route (environ 400km) qui traverse le désert. Et là, surprise, le désert, grâce aux  pluies de cette année, est vert !!! L’herbe a bien repoussé partout et maintient bien les dunes, les troupeaux de dromadaires et de chèvres sont nombreux et contents.

    Nous arriverons à Nouakchott à Jeloua chez Olivia vers 16h

    Ce sont les retrouvailles avec Amadou puis Olivia plus tard. Nous prendrons une chambre pour les quelques jours que nous resterons dans la capitale pour faire comme à l’habitude : donner des nouvelles via internet, la lessive, des courses, et les formalités administratives. Mais d’abord, repos ……….

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    Mardi 30 décembre

    Il faut s’occuper des visas pour le retour. Renseignements pris, nous partirons à DST (qui a changé d’adresse) pour y effectuer les premières démarches. Cela prendra 2h ! Suite à ces formalités, nous avons rendez-vous à 15h pour l’obtention des visas. Vu l’heure, nous partirons directement au commissariat, mangerons dans le camion et serons à l’heure dite sur les lieux. 30 minutes plus tard, nous apprendrons que (pour diverses raisons) ce n’est pas possible cet après-midi et que nous devons revenir le lendemain à 10h. Nous prenons note !

    Nous en profiterons pour faire les courses nécessaires à la poursuite de notre voyage, sans oublier de passer au port chercher 2 langoustes pour le réveillon de la Bonne Année !!!!

    Retour à Jeloua, repos !

     

    Mercredi 31 décembre

    Il ne faut pas manquer le rendez-vous au commissariat à 10h pour les visas. Nous y serons à 9h50. La file d’attente est longue. Il faut dire que dans le même commissariat, ils mettent à jour les cartes de résidents (ils y font la guerre et il y a du travail !) et les visas (comme nous).

    On s’occupera très vite de nous pour nous donner les papiers nécessaires, puis nous attendrons très longtemps que la fonctionnaire veuille bien nous recevoir. Nous sommes les deuxièmes. Au bout de 45 minutes, je frappe quand même à la porte : l’ordinateur est allumé, un sac à main sur le bureau, et personne …….. J’appelle, soudain la tête d’une dame surgit derrière un bureau : elle dormait …. depuis un temps certain !!!! Elle nous reçoit quand même et tout ça, pour apprendre qu’ils ne délivrent que des visas d’un mois, chose que nous avons déjà et qui ne nous intéresse pas ! Par contre, nous apprendrons que l’on peut obtenir un visa d’entrée à Gogui en venant du Mali ou Rosso en venant du Sénégal.  Pour une fois, je reste ZEN ! Papy un peu moins ! Mais bon, c'est l'Afrique !

    Nous avons pris note, en espérant que d’ici là ce n’ait pas changé !

    Retour donc à Jeloua. J’en profiterai pour mettre le blog à jour et Papy faire le tour du camion ….

    Journée cool. Olivia aura la gentillesse de nous inviter avec elle chez des amis pour fêter "la Bonne Année" ce soir.

     

    Jeudi 1° janvier 2015

    Après avoir passé un excellent réveillon chez des amis d’Olivia qui ont bien voulu recevoir des esseulés, c’est décidé, aujourd’hui nous prenons la direction du Mali.

    Dernière consultation des messages, vœux de Bonne Année à l’aide de Skype, rangement et c’est parti.

    Nous prendrons la Route de l’Espoir, dommage que le ciel soit couvert par un vent de poussière. Tout est gris. Nous ne pourrons pas prendre de photos ni filmer.

    Comme depuis le début du voyage, nous ne voyons pas de touristes : nous avons croisé seulement 2 camions Suisses.

    Question sécurité, il faut fournir toujours des fiches de renseignements. Les points de contrôle sont les mêmes !

    Pas de soucis pour s’arrêter pour le repas de midi ni pour trouver un bivouac pour la nuit à l’écart de la route.

    C’est là, que notre « dromadaire »  devra franchir sa première dunette. Papy n’est pas très rassuré car il ne connait pas encore ses capacités. On passera avec les 4 roues motrices en longue, pas évident quand même !

    Mais bon : premier vrai bivouac dans le désert Mauritanien avec des langoustes, un petit feu et en prime la pleine lune !!! Quel bonheur !

    034 Bivouac dans le désert mauritanien

     

     

     

     

     

     

       

       037 Bivouac dans le désert mauritanien langoustes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    040 Bivouac dans le désert mauritanien premier feu

     

     

    Vendredi 2 janvier

    Hier, nous avons descendu la dunette, il va falloir la remonter. Papy est un peu inquiet. Il testera donc les 4 roues motrices en courte. Lentement mais sûrement notre « dromadaire » retrouvera le goudron sans problème.

    Pour lui, la journée sera dure. En effet, après l’épreuve du sable, il faudra qu’il affronte l’épreuve de la piste. Et oui, depuis 3 ans que nous avions vu les travaux commencés, ils ne sont toujours pas terminés. Il reste encore une trentaine de kilomètres avant et après Tintane (pour ceux qui connaissent) en état de piste sans compter les quelques kilomètres qui sont encore des trous bordés de « goudron » !

    De ce fait, nous ne pourrons pas aller jusqu’à Ayoun El Atrous, nous bivouaquerons donc une nouvelle fois à notre grand bonheur, dans le désert …

     

    Samedi 3 janvier

    Nous nous rapprochons de la zone dite « à risques » vers la frontière entre la Mauritanie et le Mali.  Quelles vont être les formalités ?

    Tout d’abord, il y aura beaucoup plus de contrôles entre Ayoun et Gogui (poste frontière). D’ailleurs lors des derniers kilomètres, les gendarmes signalent notre passage au commandant de Gogui. Il sera midi quand nous commencerons les formalités d’abord pour sortir : douane (là, pour une fois nous ne payerons rien), puis arrive la gendarmerie. C’est là que les changements commencent : on nous prend les papiers pour nous amener au poste du commandant de brigade et là, nous devons signer un engagement comme quoi nous sommes conscients des dangers qui nous attendent après la frontière et dégageant la Mauritanie de toute responsabilité de notre sort. C’est là d’ailleurs que nous mangerons. Quelques mètres plus loin, surprise : au poste de police, nous devons signer le même engagement. La Mauritanie « ouvre le parapluie » !!! Le poste frontière avec le Mali est à 200 mètres !

    Formalités pour entrer au Mali :

    -          Contrôle de la température  (prévention Ebola) . Pour info, Mamy : 35,6°, Papy  36,2°. Nous sommes bons pour aller plus loin

    -          Police : nous n’avons pas de visa et eux n’ont pas le carnet à souches de 2015 ! Que faire. Tout le monde se concerte pour nous « faciliter » le passage. Nous aurons donc quand même un visa de transit de 7 jours pour 20 000 cfa avec une quittance de 2014.

    -          Douane : inscription du véhicule sur un cahier avant le laissez-passer touristique qui se fait à Nioro.

    -          Assurance : nous prendrons la carte brune de la CEDEAO pour 3 mois (45800 cfa)

    -          GENDARMERIE : c’est là que les choses se compliquent : nous devons être escortés. Cela veut dire que nous allons faire 100 km (jusqu’à Nioro) avec un gendarme armé dans le camion pour 10 000cfa.

    À 16h nous arriverons à Nioro. Je dois retirer de l’argent au distributeur et là aussi je suis escortée !

    Puis nous irons à la brigade de Nioro. Là, nous apprenons que le gendarme qui est avec nous n’a pas fait les choses dans le bon ordre. Nous devons repartir (toujours escortés) à l’autre bout de la ville à la douane pour faire faire le laissez-passer pour le véhicule. Internet ne fonctionne pas bien, nous attendrons 45 minutes et nous payerons bien sûr : 5 000 cfa pour le papier mais aussi 10 000cfa de travail supplémentaire car nous sommes samedi. Pour ne pas payer de supplément il faut passer du lundi au vendredi entre 8h et 16h, en dehors, il faut ajouter 10 000cfa !

    Retour à la brigade où nous passerons la nuit. Il nous faut une nouvelle escorte demain pour aller à Diéma. Cette fois-ci nous aurons droit à 2 gendarmes armés (il faudra trouver de la place) et ça nous coûtera 31 000cfa. (Pour info, même prix Nioro/Diéma que Nioro/Kati). Si vous êtes plusieurs le prix est partagé entre tous les véhicules du convoi, mais nous, nous sommes seuls : pas d'Européens dans le secteur en ce moment !

    Impératif supplémentaire : debout 5h, départ 6h

     

    Dimanche 4 janvier

    Comme prévu, nous sommes prêts à l’heure dite, eux aussi. À 5h55 le chef de l’escorte nous demande de faire tourner le moteur. Nous voilà partis de nuit, un peu serrés mais bon, nous sommes en sécurité ( c'est ce qu'ils disent !)

    Nous ne croiserons que 4 charrettes sans lumières et arriverons à Diéma (100 km) à 7h20. Et là….. vive la LIBERTÉ ! Nous sommes enfin seuls, mais avec quand même la recommandation de ne pas nous arrêter d’ici Kayes. Comme vous nous connaissez bien, nous, les enfants terribles, nous n’en ferons qu’à notre tête : arrêt repas de midi à 25 km de Kayes sous les baobabs. Il ne fallait pas manquer cette occasion !

    045  Repas avant Kayes

     

     

     

     

     

     

     

     

       043 Baobabs avant Kayes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous sommes ce soir dans la cour du Palace de Kayes. Nous dormirons dans le camion, mais ce soir, nous nous offrons le luxe : apéro, restaurant, vin Cabernet. Au menu : calamars farcis, canard à l’orange et dessert au choix.

    Vous voyez, bien que nous allions toujours dans les mêmes pays ou presque, nous sommes loin des voyages routiniers.... Chaque pays prend soin de changer souvent tous ses prococoles afin de rompre la monotonie !

    Demain sera un autre jour ....

     

    Lundi 5 janvier

    Nous avons choisi aujourd’hui de rallier Bamako par un itinéraire inédit (il faut quand même un peu de nouveauté !). Nous avions pris des renseignements avant notre départ en voyage : possibilité de passer par Kéniéba puis Kita et Bamako par le goudron.

    Nous sortons donc de Kayes en direction de Sadiola puis Kéniéba. Quelle ne fût pas notre surprise de trouver une piste en latérite et non du goudron. Mais bon, jusqu’à Sadiola la piste restera relativement acceptable, après … elle est complètement défoncée ! C’est une nouvelle épreuve pour notre « dromadaire ». Le pauvre !

    Nous n’avancerons que très lentement : 25 km/h de moyenne. Le soir nous serons encore à 80km de Kéniéba. Nous regrettons l’état de la piste mais aussi le temps (ciel voilé de poussière) car il semblerait que le paysage mérite le détour.

    046 Faux capokier en fleurs

     

    Bien sûr lorsque nous nous arrêterons le soir pour le bivouac, nous constaterons l’état de l’habitacle : c’est évident que nous trouverons de la poussière de latérite un peu partout. L’installation commencera donc par du ménage. Nous avions oublié ! Pas grave, nous avons l’habitude.

    La nuit sera la bienvenue pour le repos de tous.

     

    Mardi 6 janvier

    Ce matin, pas de surprise, nous savons ce qui nous attend. Nous nous armons de courage et de patience. Comme hier, bien qu’ayant des cartes papier et sur l’ordinateur, il est nécessaire de demander souvent notre chemin car sur le terrain tout est différent. À midi nous serons enfin à Kéniéba où nous trouverons enfin le goudron. Belle récompense à midi, nous mangerons sous des manguiers !

    047 Après Kéniéba sous les manguiers

     

     

     

     

     

         049 Après Kéniéba sous les manguiers 3

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous nous dirigerons alors vers Bamako.

    051  Sur la route vers Kita

     

     

     

     

     

     

     

          055  Sur la route vers Kita

     

     

     

     

     

     

     

    Bien sûr passage par Kita où comme d’ordinaire il faut payer une taxe communale (seule ville ainsi au Mali). Nous nous arrêterons peu après pour la nuit.

     

    Mercredi 7 janvier

    Nous avons choisi l’option de ne pas nous arrêter à Bamako : pas de prolongation du visa malien, pas de visa pour le Burkina (nous le prendrons à la frontière). Pour cela, nous contournerons le centre de Bamako en prenant la direction de l’aéroport puis, retour sur la route de Bougouni.

    Papy qui appréhendait la traversée de cette ville, est satisfait de sa copilote pour le choix de cet itinéraire.

    056 Repas après bamako vers Bougounj

     

    Les chutes de Farako (à la frontière avec le Burkina) sont en vue pour le bivouac du soir, mais à 17h30 il reste encore 80km. Raisonnablement, nous nous arrêterons dans la brousse comme nous l’aimons.

     

    Jeudi 8 janvier

    Départ vers la frontière : sortie du Mali très calme et facile. Entrée au Burkina : d’abord prise de la température en guise de prévention d’Ebola (rassurez vous nous allons bien) puis il nous faut les visas. Cela demandera beaucoup de temps (plus d’une heure) mais aussi beaucoup d’argent. Nous avions cru que le prix était revenu raisonnable mais une fois de plus (comme des novices) nous payerons le prix fort (le double qu’à l’ambassade à Bamako) ! Sans compter que nous n’avons qu’un visa de 7 jours à faire prolonger à Bobo.

    058 Premier repas au Burkina sous les anacardiers

     

    Sans hésiter, nous y serons dans l’après-midi. Là aussi ce sera long : remplir les mêmes papiers qu’à la frontière avec encore 2 photos et ………… faire signer le fameux visa par le chef qui n’est pas là ! Il faudra attendre ! A 16h45 nous avons enfin notre visa pour 90 jours.

    Direction donc Banfora pour y retrouver Michel et Sali. Nous y serons à 18h.

    Nous passerons la soirée avec eux et leurs amis. Nous avons beaucoup de choses à nous raconter !

    À leur demande, nous nous installerons dans la petite maison qu’ils ont construite dans leur cour pour les invités. Nous y passerons une bonne nuit réparatrice.

     

    Vendredi 9 janvier

    Journée bricolage et courses.

     

    Notre Séjour à Banfora chez Michel et Sali, nous a permis :

     - De bricoler sur le camion : trouver une solution afin que les portes de placard ne s’ouvrent pas sur les mauvaises pistes.

     - De faire vérifier les roues avant qui se dégonflaient légèrement chaque jour (minuscules trous dans les chambres à air).

     - De changer la batterie solaire qui ne tenait plus la charge.

     - De faire le grand ménage (poussière partout, pare-brise et vitres)

    060 Banfora nettoyage pare-brise

     

     

     

     

             061 Banfora nettoyage pare-brise

     

     

     

     

     

     

     

     Sali nous fera la surprise d'inviter un ami : musicien connu au Burkina : Moussa Gnoumou. Nous aurons droit à un concert privé : Merci sali.

    065 Banfora Moussa

     

     

     

      066 Banfora Sali

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Nous avons pu également faire une séance de cinéma à l’orphelinat dont s’occupent Michel et Sali par l’intermédiaire de leur association : Coup de Pouce à Banfora.

    069 Banfora Cinéma à l'orphelinat

     

     

     

           070 Banfora Cinéma à l'orphelinat

     

     

     

     

     

     

     

     

    071 Banfora Cinéma à l'orphelinat

    Avec l’argent qu’ils récoltent en France en faisant un repas africain tous les ans pour le 15 août, l’association achète du lait, du riz des pâtes pour environ 3 mois. Cela leur permet également d’organiser chez eux, une petite fête avec les enfants : animation (avec l’orchestre local de Moussa Gnoumou) 076 Banfora Fête de l'orphelinat

     

           086 Banfora Fête de l'orphelinat

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        repas, 079 Banfora Fête de l'orphelinat

     

             080 Banfora Fête de l'orphelinat

     

     

     

     

     

     

     

     

    remise de cadeaux offerts par de généreux donateurs. Nous en profiterons pour leur remettre 2 ballons confiés par Décathlon Bordeaux-Lac.

    092 Banfora Fête de l'orphelinat
     
    Nous en remettrons un également à Kévin (fils de Sali) qui fait partie de l'équipe de football de Banfora.
    074 Banfora Ballon à l'équipe de Kévin
     

     

    Grâce à nos hôtes nous avons fait connaissance de quelques résidents français ici à Banfora. Certains ont une association, d’autres des maquis, restaurant, hôtel ou maison d’hôtes. Toute cette petite communauté entretient des relations d’entre aide et prend plaisir à se rencontrer souvent.

     

    Parmi ces associations, Julien s’occupe de « Banfora Education Art et Culture ». Avec Michel : « Coup de Pouce à Banfora » ils vont prendre en main un projet à partir des semences que Kokopelli m’a offertes. Ce sont eux qui feront le bilan de l’opération et en tiendront informée Kokopelli d’autant plus que la femme de Julien est Burkinabé et ingénieur agronome (bien placée pour ce projet).  

    Quant à Papy, il aura l'occasion de faire voler son drone pour faire quelques prises de vue du quartier. Il envisagera de le faire voler au dessus d'un lac pour filmer les hippopotames, mais pas très confiant, il lui  ajoutera des flotteurs pour en faire" un hydro-phantom". Affaire à suivre ..... pour en vérifier l'efficacité !

    096 Hydro Phantom

     

     

       

                 097 Hydro Phantom

     

     

     

     

     

     

     

    Conclusion: l'hydro-phantom vole bien, mais on voit les bouteilles qui servent de flotteurs ! D'autre part, le pilote a été performant : pas d'amerrissage forcé ! (le système n'a donc pas été testé) et déception : pas d'hippopotames en vue !!!!

     

    Nous pensions repartir jeudi mais une fois de plus notre départ fut reporté : en effet, depuis le début de notre voyage nous étions en contact avec Jean-Michel et Line, connus en juin chez Jacques et Chantal lors d’une rencontre de voyageurs, et qui sont en Afrique de l’Ouest depuis le mois de novembre. Nous cherchions à nous rencontrer et enfin, nous nous sommes retrouvés jeudi 22 janvier à Banfora. Ils reviennent de Côte d’Ivoire. Nous passerons la journée chez Michel et Sali, à nous raconter nos différentes aventures, voir les photos de voyage et échanger nos bons plans.

    099 Banfora avec J.M Line Sali et Michel

     

    Vendredi 23 janvier, pour nous, c’est le départ vers Bomborokuy, quant à Jean-Michel et Line (des Deux Sèvres comme Michel et Sali) ils resteront se reposer quelques jours chez eux après leurs aventures épuisantes en Côte d’Ivoire. Nous pensions peut-être aller y faire un tour mais leur expérience nous a un peu découragés !!!

    À chaque jour, une nouvelle histoire : aujourd’hui ce sera une très grosse émotion. En effet quelques 50 km avant d’arriver à Bomborokuy, dans un village, sur le nouveau goudron, nous avons eu un accident avec 3 jeunes sur une moto. Ils ont surgi d’une piste à notre gauche pour traverser et prendre une piste à droite. Papy a freiné très fort, ce qui a bloqué la roue arrière droite, nous n’avons pas pu éviter le choc et ……………. par miracle, lorsque nous sommes descendus du camion, les jeunes étaient déjà debout !!!!! Nous avons eu très très peur : pas de blessé, pas de mort !  Les gens du village sont arrivés pour nous rassurer et incendier les jeunes de leur imprudence et qui sont repartis très vite sans rien dire ! Il nous a fallu du temps pour récupérer. Quant au camion, apparemment pas de gros dégâts : enjoliveur avant gauche tordu, éraflure à la portière avant gauche, un petit coup à l’aile et au phare toujours côté gauche : pas grave.

    143 Camion après accident

     

    Nous arriverons à Bomborokuy vers 17h.

    Le goudron a changé la physionomie du village :

    À l’entrée du village, un nouveau centre de santé est en construction, il y a aussi les poteaux électriques mais pas encore alimentés. Un nouveau château d’eau a été érigé dans le village, il est alimenté par le forage du Siam à quelques kilomètres de là et qui dépend de la pompe fonctionnant au gasoil (quand il y en a !). Il y a ainsi 4 robinets dans le village permettant d’obtenir de l’eau à raison de 100 Fcfa pour 200 litres.

    Les gens ici, sont bien sûr très satisfaits de la progression dans le désenclavement de cette région. Nous ne « reconnaissons » pas le village que nous avons découvert il y a 9 ans ! Le comble : alors que lorsque il y avait la piste, on ne voyait que très peu de voitures, maintenant, il y a beaucoup de circulation, une station service va être construite et ……….. nous avons vu passer une Porsche !!!!

    Parmi les progrès, à notre grand étonnement, nous pouvons avoir accès à internet grâce à notre clé 3G !!!!

    Nous retrouverons malgré tout la maison d’Oumarou, vieille connaissance depuis 9 ans maintenant. La maison dont nous disposions les autres années est occupée, nous nous installerons donc dans la cour de chez Oumarou.

    Bomborokuy chez Oumarou

     

     

     

     

     

     

               Bomborakuy chez Ouramou

     

         

     

     

     

     

     

     

     

    Nous sommes comme à la campagne en France, avec les poules, chiens, pintades, moutons, ânes et vaches …. et bien sûr, tous ces animaux sont très bruyants !!!! sans compter les enfants parfois très envahissants !

    Notre séjour à Bomborokuy :

    Nous retrouverons évidemment les gens connus : Gustave et Martin-Pierre (qui à 50 ans vient d’avoir des jumeaux !!!)  qui ne manqueront pas de venir nous rendre visite tous les jours.

    Nous allons rester ici quelques jours, nous en profitons pour bricoler (ici on fera redresser l’enjoliveur endommagé lors de l’accident),

    103  Bomborokuy enjoliveur suite à accident

     

     

     

     

     

                Bomborokuy enjoliveur réparé

     

     

     

     

     

     

    mais aussi pour faire du ménage et la lessive.

    Cette année encore nous tomberons au moment de la Fête de la Vierge sur la colline.

    104 Bomborokuy La fête de la Vierge

     

     

     

     

             105 Bomborokuy La fête de la Vierge

     

     

     

     

     

     

     

    Comme à chaque passage :

    nous irons rendre visite à l’école où nous laisserons 2 ballons généreusement offerts part Décathlon Bordeaux-Lac

    120 Bomborakuy Ecole

     

     

                121 Bomborakuy Ecole

     

     

     

     

     

     

     

            

     

    124 Bomborakuy Ecole

     

     

    nous porterons au dispensaire des médicaments donnés par le médecin de Jacques

    125 Bomborakuy Médicaments au dispensaire

     

    et nous ferons tous les soirs des séances de cinéma pour les gens du quartier

    126 Bomborokuy Cinéma

     

     

     

     

     

              127 Bomborokuy Cinéma

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous y resterons 6 jours. Impossible de vivre en autonomie complète sans se déplacer. Chaque jour, nous partirons en brousse afin de recharger la batterie solaire (il fait chaud et le frigo a besoin de beaucoup d’énergie) quoique le soir pour le cinéma nous utilisons le groupe électrogène. Cela nous permet aussi d’être un peu au calme sans tout le monde autour de nous !

    Nous aurons un autre problème : le débit d’eau aux robinets de l’évier et de la douche s’étiole petit à petit. Nous nous doucherons donc, comme avec le Toy, avec des bouteilles ! Il va falloir trouver la cause de la panne. Pour cela, il faut vider le coffre et démonter tout le circuit d’eau. Impossible d’effectuer ce travail à la vue de tout le village. Nous demanderons à Michel et Sali si nous pouvons revenir chez eux à Banfora pour y bricoler. Bien sûr ce sera sans problème.  Nous repartirons donc de Bomborokuy samedi.  Ce sera bien sûr les « au revoir » en espérant pouvoir y revenir l’année prochaine.

     

    Samedi 31 janvier

    Départ retour à Banfora. La nouvelle route goudronnée nous permet d’avancer rapidement.

    Le camion semble rouler avec des roues « carrées » !!!! Qu’est-ce encore ? Et bien oui, lors du grand coup de frein au moment de l’accident, le pneu arrière droit bloqué a beaucoup souffert : il manque toute la gomme sur plusieurs centimètres, plus de dessin !

    Pneu suite à l'accident

    À 12h30 nous serons à Bobo Dioulasso où nous ferons des courses, nous mangerons au restaurant et nous ferons changer les pneus arrière. Nous ne trouverons pas de pneus 4x4 mais ils sont neufs et nous espérons qu’ils tiendront jusqu’à notre retour en France.

    Le soir nous serons chez Michel et Sali à Banfora où il fait très chaud. Il y a une grande différence de climat entre Banfora (ville)  et Bomborokuy (campagne).

    144 Banfora chez Michel et Sali

     

     

     

                 145 Banfora chez Michel et Sali

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    149 Banfora chez Michel et Sali

     

    Dimanche 1 février

    Comme prévu, nous nous mettons au travail : vider le coffre, et démontage du circuit d’eau. Après avoir testé et démonté la pompe à eau, nous trouverons la panne : elle est usée, des pièces sont cassées, il faut la changer. Heureusement que nous sommes chez des amis car nous allons y être coincés plusieurs jours. Merci Internet et Skype. Nous avons pu contacter notre fille qui a commandé la pompe et nous l’expédiera ici.

    Il ne nous reste plus qu’à attendre, mais nous sommes en « pays de connaissance » avec la petite communauté française ici à Banfora.

     

    Lundi 2 février : chandeleur

    Nous n'avons pas oublié de faire des crêpes ! 150 Banfora chandeleur

     

     

     

     

     

     

    Nous sommes donc revenus chez nos amis à Banfora pour essayer de résoudre le problème de débit d’eau aux différents robinets (évier, douche, wc)

        Après démontage du circuit, il s’est avéré que la pompe était usée avec des pièces cassées. Pour repartir sur de bonnes bases, nous avons donc demandé à notre fille de la commander en France puis de nous la faire parvenir ici à Banfora.

        En attendant que la pompe arrive par Chronopost, nous en profiterons pour nous reposer et fêter l’anniversaire de Michel (notre hôte). Nous ferons la connaissance d’une jeune Burkinabé (Véronique) mariée à un Français et passionnée par les espaces verts. Quand elle revient de France, elle apporte des semences à un groupe de maraichers qu’elle connait bien et à qui elle donne des conseils. Nous sommes allés les trouver sur place et nous leur avons confié des graines généreusement offertes par Kokopelli. Michel et Véronique s’occuperont du suivi de ces nouvelles cultures.

    151 Banfora Chez les maraichers

     

     

     

         

    153 Banfora Chez les maraichers

     

       155 Banfora Chez les maraichers

      

     

      

             

    157 Banfora Chez les maraichers

       Quant à moi, j’ai attrapé le syndrome du camping-cariste stationnaire : j’ai fait du grand ménage dans le camion !!!! Qui l’aurait-dit ?

       D’autre part à votre grand étonnement nous pratiquons un sport : le sport cérébral : sudoku et jeux de mots ….

        Effectivement le transport par Chronopost est rapide, avec un numéro de suivi sur internet, mais c’est très cher  (188€) !!!! Bon, pour nous l’essentiel, était d’avoir la pompe pour poursuivre notre voyage.

        Comme prévu, Sali reçoit vendredi matin un coup de téléphone pour aller chercher le colis. Nous nous précipitons à la poste de Banfora mais ………… le colis n’est pas là. Il faut aller le chercher à Bobo. Pourquoi ? Nous ne saurons jamais. Après avoir fait intervenir le directeur de la poste de Banfora, pas d’autre solution que d’aller à Bobo chercher le colis. Nous partirons donc vendredi après-midi à Bobo au service Chronopost. Là, se pose le problème du dédouanement. Nous laissons Sali s’occuper de la discussion qui est très longue …. Elle ressort enfin du bureau des douanes pour nous annoncer des frais de dédouanement 3 fois plus chers que ce que j’avais vu sur internet. Je repars donc avec elle dans le bureau du chef qui se fait tout mielleux face à 2 femmes. Sur une feuille se trouvent les calculs de la taxe : au prix de la pompe, il ajoute le prix du transport plus diverses taxes …..bref, le montant s’élève aux alentours de 30000 cfa !!!!!! Première stratégie, je me montre attristée au bord des larmes : pas de résultats. Deuxième stratégie (à ne pas adopter)  j’ai essayé de montrer que je connaissais les tarifs et donc je demandais une facture détaillée. Alors là, ce MONSIEUR s’est complètement braqué. Il m’a fait comprendre que je mettais ses paroles en doute, mais que c’était lui le chef INTÈGRE !!!!! À partir de là, la situation était complètement bloquée avec confiscation du colis et obligation de passer par un transitaire avec factures de la pompe et du transport exigées pour le récupérer. Aussitôt dit, aussitôt fait, je file dans un cyber pour faire imprimer les documents nécessaires pendant que notre amie Sali palabrait avec ce Monsieur pour essayer de débloquer la situation. De retour dans le bureau de la douane, je me suis platement excusée de m’être emportée et je lui demandais de bien vouloir accepter mes excuses. Je suppose qu’il a jubilé de voir une femme se confondre en excuses devant lui…. Mais bon, afin de résoudre le problème, j’ai été obligée d’accepter un compromis (bien sûr en sa faveur). Pour récupérer le colis ce soir et avoir une facture, il va falloir que je paye au moins 50 000 fcfa ! Impossible de faire machine arrière pour revenir aux 30000 fcfa du départ sans facture ! Alors il faut faire la facture sur le site du ministère qui "soit disant" vient de s'interrompre pour une sauvegarde !!! Donc, nous passons un deale avec le directeur de Chronoposte à qui je confie 50000 cfa jusqu'à l'édition de la facture samedi matin. En échange je peux partir avec le colis. Marché conclu.

    Le lendemain j'apprendrai par mail que la facture est en réalité de 60399 cfa (c'est-à-dire plus du prix de la pompe au départ) !!!! Je devais passer à Bobo lundi récupérer la facture mais vu le contexte ..... nous n'y sommes pas allés. On verra bien ....

        J’avais tout simplement oublié que j’étais en Afrique et qu’il fallait négocier les tarifs avec les fonctionnaires comme avec les commerçants !!! D’ailleurs le douanier a trouvé que je savais trop de choses (d’après lui, inexactes sur le site internet du ministère !) et que j’étais trop « carrée » !!! Alors que je me trouve trop « ronde » !!!!

        C’est très dur et pour moi inadmissible d’avoir le sentiment de s’être fait escroquer par un personnage représentant l’état. C’est fini, je ne m’occuperai plus de toute la paperasse administrative, Papy beaucoup plus zen dans ce domaine là, fera toutes les démarches, quitte à payer des bakchichs (puisque c’est la coutume ici). Je me contenterai de faire les courses, tranquille, dans les villages.

    Je vous laisse imaginer comment j’ai passé la nuit …. à ruminer !

    Mais bon, ce sont les aléas du voyage.

        Samedi à la première heure, nous nous mettrons à remonter tout le circuit d’eau : pas facile car obligés d’être pliés en 2 voire plus dans le coffre. Comme tout est parti à nous contrarier, d’abord quelques fuites d’eau, puis branchement de la pompe à l’envers et enfin …….. tout est correct. Nous avons de l’eau à tous les robinets (c’est déjà ça) mais il « semblerait » que le débit soit moins important. Ce n’est pas grave, nous avons assez transpiré, nous poursuivrons le voyage ainsi.

     

     

    Dimanche 8 février

    C’est décidé nous partirons demain matin direction Ouaga.

    Sali a une copine qui passe régulièrement à la maison : elle est prête à accoucher, elle a même dépassé le terme suivant quelle écographie on prend en considération. Aujourd’hui elle souffre et nous dit que le bébé ne bouge plus. Elle n’a pas d’argent. Avec Jacques, nous décidons de financer les frais, car la visite à l’hôpital nous semble urgente.

    À 14h30, Sali, sa copine et moi partons donc à l’hôpital tout près et récent (3 ans) et là, pour moi, découverte « d’un nouveau monde » ! Extérieurement tout semble nickel mais à l’intérieur ….. lamentable proche de l’insalubrité pour une maternité : matériel en partie détérioré, sol taché de sang, matelas recouverts de sky déjà tout crevassés (sans drap), moustiques partout, sanitaires sales etc ….. Bien sûr pas de service de restauration. Il faut que la famille fournisse à boire et à manger !

    Mais le pire : avant de vous examiner en France on vous demande votre carte Vitale, ici en Afrique, on vous fait une ordonnance (légèrement « surchargée ») pour déjà acheter le matériel (10 paires de gants !) afin vous examiner, puis une autre ordonnance pour les seringues (au cas où…) puis une autre (toujours exagérées) avec les médicaments si nécessaire. Ils doivent avoir à force une réserve de médicaments d’avance qu’ils pourront revendre et se mettre des « petits  sous » dans la poche !

    Même là, c’est le business !

    Côté médical …….. Je pense que ma présence a fait que l’on a daigné s’occuper d’elle. Ils ont de drôles de façons de calculer une date d’accouchement : à la date prévue lors de la 1° échographie, il faut rajouter 15 jours ? A savoir pourquoi ?????? A chaque nouvelle échographie, une nouvelle date du terme. Enfin bon bref, il semblerait que le travail ait commencé. Au lieu de lui donner des médicaments pour accélérer, ils lui ont donné des calmants et l’ont gardé en observation. Bien évidemment, pas d’évolution. Sali ne voudra pas la laisser passer la nuit dans de telles conditions et la ramènera dormir chez elle.

     

    Lundi 9 février

    La copine de Sali est toujours là, il semblerait quand même que le travail s’accélère d’après les contractions qu’elle ressent.

    Mais nous, comme prévu, nous rangeons les affaires, faisons le ménage partons vers Ouaga à 9h30. Nous resterons en contact avec Michel et Sali pour prendre des nouvelles de la future maman.

    Petit passage à Bobo pour faire quelques courses puis direction Ouaga. Pour le moment la route est bonne, mais passé Sabou nous tombons sur les travaux : piste poussiéreuse, piste détrempée, route à trous. Notre progression est donc ralentie. À 17h30 nous chercherons un coin pour bivouaquer : difficile il y a du monde un peu partout. Tant pis, nous nous arrêtons. Très vite nous aurons la visite des enfants, puis des femmes. Papy discutera un moment et la nuit tombée, les invitera à rentrer chez eux. Ils n’ont pas oublié de demander « y pas cadeau ? » avant de partir.  Nous passerons une soirée tranquille avec un ciel merveilleusement étoilé.

     

    Mardi 10 février

    Il est 6h30, les enfants sont déjà autour du camion !!! Ils resteront avec nous jusqu’au moment d’aller à l’école ce qui correspondra à l’heure de notre départ. Petit déjeuner et toilette ont été rapides ce matin.

    En définitive il ne restait pas beaucoup de kilomètres avant de retrouver la bonne route. Nous serons à Ouaga à 8h30 : nuage de pollution impressionnant en approchant de la ville  et ……… radar ! et oui tout arrive !!! ATTENTION donc

    Nous irons en priorité à la sûreté pour faire la demande du visa de l’Entente. Et là bien qu’ayant l’habitude de cette démarche, nous apprenons quelque chose qui nous a beaucoup surpris : le visa de l’Entente qui est valide 60 jours DOIT rentrer dans les 90 jours du visa pour le Burkina. Pour nous ce sera très juste, mais ça passera. Nous le saurons pour la prochaine fois (s’il y en a une). Nous aurons nos visas jeudi à partir de 16h : parfait.

    Nous partons nous installer sur le parking de l’hôtel Ok Inn comme d’habitude. Et cette année comme rien n’est comme d’habitude, l’hôtel est fermé cause changement de gouvernement, de propriétaire, travaux etc …. Nous téléphonons à Ibrahim qui doit venir nous chercher. Il nous amènera sur le parking d’un autre hôtel (Le Golden Tulip, Le Silmande : palace) qui se trouve à l’autre bout de la ville du côté de chez lui.

    158 Ouaga Devant le Palace

     

     

     

     

          

    159  Ouaga Devant le Palace

    Là, nous faisons la connaissance du directeur : c’est un Français avec qui nous discuterons longuement autour d’une bière bien fraîche qu’il nous offrira. Nous aurons accès à la piscine, aux sanitaires de la piscine et j’aurai un code d’accès à la wifi de l’hôtel. Nous passerons donc la journée sur le parking en attendant le soir qu’Ibrahim revienne nous chercher pour passer la soirée chez lui avec les enfants de Taboye. Lorsque nous sommes arrivés, la « mèche » avait été vendue : tout le monde « était sur son 31 » ! Ce fût les retrouvailles avec les enfants qui nous connaissaient, tout le monde était ravi. Nous en profiterons pour leur remettre 2 ballons.

    161 Ouaga Les enfants de Taboye

     

    Puis, nous retournerons sur le parking de l’hôtel pour y passer la nuit (attention les moustiques : nous sommes entourés d’eau !)

     

    Mercredi 11 février

    Ibrahim viendra nous chercher vers 10h pour aller visiter l’école protestante qui a bien voulu accueillir ses élèves. Nous discuterons un moment avec la directrice (très sympathique) sur les conditions de travail (560 élèves pour 6 classes et 6 maîtres ! ) et qui, comme beaucoup de personnes que nous rencontrons, est étonnée de voir notre véhicule et de savoir que nous venons de la France avec.

    Elle nous donnera l’autorisation de rester dans l’immense parc de la mission pour y manger à midi et plus si nous voulons. Chose dite chose faite, nous nous installons. Nous avons besoin d’ombre alors nous déroulons le store. Ici ils appellent ça : un hangar ! Nous aurons droit à la visite d’enseignants, puis des élèves ½ pensionnaires qui mangent dans le parc.

    163 Ouaga Dans la cour de l'école

    Papy en profitera pour les distraire un peu en faisant voler le drone ! Mais c’est l’heure de la reprise des cours : tout le monde rentre. Nous irons donc faire faire la vidange du camion. Nous ferons également vérifier les freins car depuis quelques kilomètres le voyant est allumé : pas grave ce n’était qu’un fil cassé : vite réparé, plus de voyant allumé.

    Comme prévu, le soir, nous retournerons chez Ibrahim pour faire une séance de cinéma aux enfants qui n’ont pas classe le lendemain (jeudi). Tout le monde est prêt, on s’installe dans la cour.

    165 Ouaga Les enfants de Taboye

     

     

         166 Ouaga Les enfants de Taboye

                                                                                                                                      167 Ouaga Les enfants de Taboye

     

     

     

     

     

     

    La soirée se terminera par un gâteau : c’est l’anniversaire des jumelles !

    171 Ouaga Les enfants de Taboye

     

     

     

     

     

               

    173 Ouaga Les enfants de Taboye

     

    Puis ce seront les « au revoir » car le lendemain nous reprendrons la route.

    Nous retournerons dans la cour de l’école pour passer la nuit. Nous pensions y être tranquilles ! Nous avions tout simplement oublié que nous étions dans une mission et à 5h30 nous avons eu droit à « Sonnez les matines !!! »

     

    Jeudi 12 février

    Le matin nous irons faire quelques courses pour la suite du voyage, puis nous retournerons sur le parking de l’hôtel Ok Inn. Il n’y a que les gardes. Nous y ferons la lessive, mangerons et prendrons une bonne douche avant d’aller à 16h à la sûreté pour y récupérer nos visas. Ils sont prêts, c’est une bonne chose.

     Nous reviendrons sur le parking d’Ok Inn pour y passer la nuit

     

    Vendredi 13 février

    Départ direction l’est. Après Koupéla on tourne à droite, plein sud, vers le Togo. Là, la route commence à être « gâtée » !

    En début d’après-midi  nous serons à Tenkodogo où nous retrouverons le carrossier et le peintre qui nous avaient réparé le Toy accidenté il y 6 ans. À chaque voyage nous passons les voir. Nous discuterons tout l’après-midi autour d’une Flag bien fraîche.

    Le soir nous irons dormir au centre de la Croix Rouge comme il y a 6 ans. Papy ira retrouver les joueurs de pétanque et de dames.

     

    Samedi 14 février

    Le peintre nous avait dit que la route était bonne « comme en France ». Il ne doit pas connaître les routes de France car elle est vraiment mauvaise : nombreux trous !

    À 9h 30 nous serons à la frontière, à 10h30 toutes les formalités sont terminées : nous sommes au Togo. Et là quelle ne fût pas notre surprise : nous roulons sur un goudron neuf : quel bonheur !

    Mais malheureusement cela ne durera que 80 km (environs) après, nous ne roulerons que sur des pistes poussiéreuses (travaux) ou sur des routes à trous !!!

    176 Togo Repas de midi bord de piste

    C’est fatigant !

    Le soir, le bivouac sous les manguiers avec une bonne douche, sera le bienvenu !

     

    Dimanche 15 février

    Le Togo est un pays où la végétation est dense, pas beaucoup de possibilité de s’isoler.

    À midi nous mangerons dans la cour d’une école : ça tombe bien c’est dimanche et il n’y a pas école. Mais les enfants des alentours sont là …. On commence à être habitués mais quand même !!!

    La route est toujours dans le même état : piste et trous …. À croire que la seule et unique grande route qui traverse le pays est en travaux d’un bout à l’autre !

    On trouvera quand même une piste pour essayer de trouver un coin tranquille pour la nuit … mais au bout, il y avait une usine. Tant pis, nous nous installerons dans un champ. Repos bien mérité !

    Mais le ciel se couvre, on voit des éclairs : fera t-il orage cette nuit ? Mais non.

     

    Lundi 16 février

    Nous ne sommes pas très loin d’Atakpamé. Nous déciderons donc d’aller faire la route des plateaux. Mais là encore et toujours, des trous sur la route. Ce ne sont pas plus des nids de poules mais des nids d’autruches : nous souffrons pour notre camion. Après 15 km nous abandonnons, nous faisons demi-tour : tant pis pour la région des Plateaux, sans compter que le ciel est menaçant encore.

    De ce fait, il est 10h30 et nous ne sommes qu’à 130 km de Lomé. Pour Papy, pas question d’entrer à Lomé sur le coup de midi, il vaut mieux le matin. Nous regardons la carte pour étudier un itinéraire. C’est alors que nous prendrons la décision d’éviter la capitale et de prendre une autre route plus haut pour entrer au Bénin : adieu la plage de Coco Beach et adieu les langoustes !

    À Notsé nous bifurquons à gauche : sur la carte nous avons une belle nationale rouge de 53km  mais en réalité ce ne sera qu’une piste assez accidentée …. Donc progression très lente.

    177 Togo Termitière

     

     

     

     

                

    178 Togo piste vers le Bénin

     

     

     

     

    179 Togo case bord de piste

     

     

    Une fois de plus nous mangerons à midi dans la cour d’une école. L’inter classe étant de 3h nous avons largement le temps de nous y installer.

    183 Togo Ecole de brousse

     

     

                  182 Togo Ecole de brousse

     

     

     

     

     

     

     

     

    À 15h20 nous serons à la frontière : c’est une toute petite frontière où il ne passe pas grand monde !

    La sortie du Togo de passe sans problème, mais pour entrer au Bénin, nous tombons sur des personnes pleines de zèle : il faut bien qu’ils s’occupent … Tout sera épluché minutieusement. Le policier fera une tentative de demande d’argent pour inscription sur le cahier, mais là …. après légère discussion, nous ne donnerons rien. Plus loin, il faudra montrer le carnet de vaccination de la fièvre jaune. C’est la première fois que l’on nous le demande. Puis ce sera la douane et là …. On n’y échappera pas il faudra payer 5000 Fcfa pour travail supplémentaire ! On se demande encore pourquoi. Papy a bien essayé de demander une explication mais la discussion tournait mal, le douanier a failli garder les papiers dans le tiroir. Devant les uniformes on ne peut rien faire, ils ont tous les pouvoirs !

    Mais bon, il est 16h20, nous sommes au Bénin, et les routes ne sont pas meilleures.

    Le soir nous dormirons encore près d’une école, impossible de s’échapper dans la brousse.

    Nous nous rapprochons de Cotonou. Je prends contact comme promis avec le Père Ludovic dont nous avions fait connaissance en 2012 et qui nous avait rendu visite à Bordeaux en 2013. Nous avons donc rendez-vous le lendemain dans l’après-midi à la mission catholique Saint Michel.

     

    Mardi 17 février

    Il ne reste plus beaucoup de kilomètres avant d’arriver à la capitale, mais la route est encore mauvaise. À 11h nous aurons retrouvé le bon goudron qui arrive de Lomé.

    Nous passerons donc par la route des pêches pour voir et prendre l’air de l’Océan. Nous mangerons sous les cocotiers au bord de l’eau. Il y avait bien longtemps que nous ne l’avions pas vue ! C’est, ma foi, bien agréable, sans compter la douceur du vent qui rafraichit un peu.

    189 Bénin Sur la route des pêches

     

     

     

                

    190 Bénin Sur la route des pêches

     

    192 Bénin Sur la route des pêches

                  

    197 Bénin Sur la route des pêches
     
    200 Bénin Sur la route des pêches

     

     

            

    201 Bénin Sur la route des pêches

     

    202 Bénin Sur la route des pêches

    À 17h nous entrerons dans Cotonou, nous voilà en ville avec toute la circulation dans tous les sens et nous, un peu perdus, à chercher notre chemin. Mais je ne m’en sors pas trop mal, à 17h30 nous serons à notre rendez-vous. Le Père Ludovic viendra nous chercher et nous mènera dans la cour de la mission catholique pour y laisser le camion et nous montrer notre chambre : très rustique, rudimentaire mais avec une douche bien agréable pour se rafraichir.

    À 19h15 Le Père Ludovic viendra nous chercher avec sa voiture pour aller faire un tour en ville. Quelle circulation, c’est effrayant, il conduit vite, on se cramponne …. Mais ça passe !

    Nous irons manger une salade dans un petit maquis, puis plus loin, sur l’Esplanade, nous mangerons (pour nous ce sera plutôt gouter) une sauce d’abats de moutons très épicée ! Nous n’avons pas trop aimé !

    Il y a énormément de monde qui fait la fête, les sonos sont à fond ! C’est la ville africaine le soir !

    Nous serons de retour dans la chambre vers minuit pour nous reposer mais c’est sans compter la chaleur et les nombreux moustiques ….Ventilateur, bombe + moustiquaire indispensable.

    La nuit sera difficile.

     

    Mercredi 18 février

    Le rythme sera très lent ….

    Petit-déjeuner au camion, repos dans la chambre jusqu’à ce que le père Ludovic vienne nous chercher. Nous apprendrons que nous devons changer de chambre. Il faut donc tout remballer en attendant les clés de la nouvelle.

    Je n’avais pas pensé que c’était le mercredi des Cendres ! Il nous invitera donc à la messe qu’il doit dire à 13h dans une maternité (il est nommé aumônier dans les hôpitaux de Cotonou). Mais avant, nous aurons droit à une petite salade avec un très bon ananas pain de sucre comme j’aime !

    De retour de la messe vers 15h un superbe orage éclate : en définitive la température descend, on respire mieux.

    Nous avons notre nouvelle chambre dans laquelle nous nous réinstallons et attendons la venue de notre hôte.

    Le soir venu, le Père nous portera une clé 3G pour pouvoir donner de nos nouvelles. Je l'aurai tout le temps que nous resterons à Cotonou, c'est à dire encore quelques jours.

    Nous irons faire un tour en ville, mais à cause du gros orage, de nombreuses rues sont inondées et il y a beaucoup d'embouteillages ... Nous ne rentrerons pas tard, ce qui me permettra de faire un tour sur internet pour voir les nouveaux messages. J'ai eu une bonne nouvelle, en définitive la copine de Sali à Banfora a bien accouché et elle a une belle petite fille.

    Il ne me reste plus qu'à mettre le blog à jour ....

    Demain si tout va bien, le Père nous amène dans son village à environ 70 km. rendez-vous à 7h30 ....

     

    Jeudi 19 février

    Nous n'irons pas à la messe de 8h et resterons tranquilles jusqu’à midi pour prendre un petit repas au réfectoire. Puis 30 mn de petite sieste avant de partir dans le village où habitent les parents du Père Ludovic : Tori  Kada, où des ouvriers ont commencé un forage.

    203 Bénin Tori Kada Forage d'un puits

     

     

     

         

    204 Bénin Tori Kada Forage d'un puits suite

     

    Nous y passerons l’après-midi : petit retour dans la brousse profonde : pas d’eau, pas d’électricité ….

    205 Bénin Tori Kada Chez les parents du Père Ludovic

     

     

     

              206 Bénin Tori Kada Chez les parents du Père Ludovic

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous ferons connaissance avec sa famille et en profiterons pour offrir un ballon aux enfants du quartier.

    207 Bénin Tori Kada Chez les parents du Père Ludovic don d'un ballon

     

    Retour de nuit …. D’abord petites pistes, puis goudron avec beaucoup de circulation : toujours stressant ! Cette fois-ci, j’ai mis la ceinture de sécurité et je me cramponne !

    Après une salade prise dans un maquis tout proche de la mission, nous retrouverons notre chambre.

     

    Vendredi 20 février

    Notre hôte, n’ose pas nous laisser longtemps sans rien faire. Pourtant de temps en temps c’est agréable d’être au calme ! Il passera à 10h30 nous informer du programme qu’il nous propose. Bien sûr, il y a une messe incluse. En attendant, Papy en profitera pour bricoler dans la chambre : lavabo à déboucher, remettre le miroir au dessus du lavabo ainsi que la lunette des WC. En définitive, à midi nous mangerons une petite bouillie de mil avec du lait concentré et du sucre : ma foi, ce n’est pas mauvais : légère ressemblance avec de la crème Mont-Blanc. Et ceci avant de partir à la messe de 13H. Jacques restera à la chambre faire la sieste.

    Au retour, c’est le repas dans le réfectoire, mais la bouillie n’est pas très loin … Nous ne ferons que goûter. Après-midi repos et balade pédestre dans le quartier pendant que le Père Ludovic va  rencontrer le doyen de l’université pour s’inscrire en Doctorat. Il ne le trouvera pas et sera obligé d’y revenir le lendemain.

    Comme à 20h30 nous n’avons pas de nouvelles, nous irons manger seuls, une salade là où nous étions hier soir.

     

    Samedi 21 février

    Nous partirons toute la journée pour une célébration de funérailles dans la banlieue de Cotonou. Le matin, ce sera la célébration religieuse (avec reportage vidéo et photos) et après le cimetière nous retrouverons tout le monde pour un repas de fête bien « arrosé » et avec disc-jockey.  C’est vraiment surprenant.

    211 Bénin Repas de funérailles

     

     

          

              

     

    212 Bénin Repas de funérailles

        

              213 Bénin Repas de funérailles

     

     

     

     

     

    Étant dans le coin, nous ferons aussi une visite touristique à l’embarcadère pour Ganvié

    208 Bénin Ambarcadère pour Ganvié

    ainsi que des visites de courtoisie à des amis du Père Ludovic. Nous terminerons la journée par enfin la rencontre avec le Doyen de l’Université qui donne rendez-vous au futur docteur lundi à 10h.

     

    Dimanche 22 février

    La messe du Père est de bonne heure. Nous resterons tranquilles à la mission : lessive, bricolage camion. Il faut remettre le silentbloc du pot d’échappement, rien d’étonnant vu l’état de ce qu’il reste des routes ….

    À midi nous mangerons au réfectoire avec des connaissances du Père : une Béninoise et une Allemande nouvellement arrivée au Bénin. Il faudra communiquer avec elle en anglais !!! Mais bon, j’arrive à me débrouiller un peu un peu ….

    Après-midi repos. Si on peut dire, car toute la journée depuis le matin 7h, nous entendons les messes alentours (nous sommes dans une grande mission, il y a l'église et des chapelles !) et les chorales en répétition …

    On bougera aussi le camion afin de le mettre sous notre fenêtre pour brancher l’électricité. Depuis 5 jours sans rouler, la batterie auxiliaire est à plat : plus de frigo !

    Le soir nous serons invités pour manger chez une connaissance du Père.

     

    Lundi 23 février

    Le père sera absent pour la journée : il a rendez-vous à l’Université pour son inscription.

    Matinée calme avec à nouveau de la lessive. Puis, vers 11h, on frappe à la porte ???? C’est une Française des Landes qui vit au Bénin et qui vient nous rendre visite. Rencontre très agréable et très intéressante. Elle a une association qui s’occupe d’enfants, sur la route de notre remontée. Nous y passerons donc lui rendre visite à notre tour.

    À midi, nous mangerons dans le camion : nous revenons un peu chez nous.

    Le soir, nous apprendrons que les entretiens que le père a eus aujourd’hui ont été positifs et que son inscription aura lieu définitivement jeudi. Nous fêterons cette bonne nouvelle autour d’un poulet frites (pour nous) sur l’esplanade du stade de l’Amitié.

     

    Mardi 24 février

    Comme prévu nous partirons en fin de matinée pour aller à Porto Novo manger et visiter le Centre Songhaï .

    215 Bénin Porto Novo Centre Songhaï

    218 Bénin Porto Novo Centre Songhaï

     

     

     

                 220 Bénin Porto Novo Centre Songhaï

     

     

     

     

     

     

    223 Bénin Porto Novo Centre Songhaï

     

     

     

     

     

     

         

    225 Bénin Porto Novo Centre Songhaï

     

     

     

     

    226 Bénin Porto Novo Centre Songhaï

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au retour nous ferons les courses et le plein d'eau pour notre départ prévu demain dans la matinée.

    Grand merci au Père Ludovic et à son cousin Vincent pour leur accueil et leur disponibilité. Nous avons passé un agréable séjour qui nous a permis de découvrir un autre visage du Bénin par les nombreuses rencontres, visites et discussions.

     

     

    Mercredi 25 février

    Nous devions partir, mais Papy a eu une idée : et si nous prenions notre visa pour la Mauritanie ici tant que nous sommes en ville. Cela nous éviterait de nous arrêter à Bamako.

    Nous voilà donc à la recherche du consulat de Mauritanie : nous avons trouvé une adresse et un numéro de téléphone sur internet. À 11h toujours pas trouvé. Le Père Ludovic contacte des personnes "bien placées" qui nous donnent enfin la bonne adresse. Nous y serons à 11h45, juste avant la fermeture !!! Nous rencontrons le consul. Il est très étonné de notre demande et nous explique qu’il n’y a pas ici le matériel pour faire un visa biométrique. Je pense qu’à Rabat non plus, mais ils font quand même des visas. Espérons que nous pourrons avoir le visa à Bamako car à la frontière à Gogui, il y a bien le matériel nécessaire mais ils n’ont pas souvent la connexion au réseau ! On verra bien ……… Inch Allah

     

    Jeudi 26 février

    Comme prévu nous partirons direction Porto Novo à  9h50. On nous a conseillé de passer par là car la route principale est en travaux. Nous en profiterons donc pour passer voir Mariette à Adjohoun où elle est responsable d’un centre de santé, maternité et prise en charge d’enfants plus ou moins abandonnés et parrainés par l'association : Amour sans Frontière dont elle est la présidente dans les Landes.

    Nous y serons à midi et accueillis à bras ouverts. Nous mangerons ensemble et aurons de nombreuses discussions : sa vie, le pourquoi de sa présence ici, son action, son investissement et en fin de journée nous irons visiter le village au bord du fleuve (et ses activités qui en découlent)

    248 Adjohoun

     

                    253 Adjohoun

     

     

     

     

     

     

     

    247 Adjohoun

     

     

     

     

     

                  257 Adjohoun    

     

     

     

                        258 Adjohoun

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    261 Adjohoun amassage du sable du fleuve

     

                                263 Adjohoun amassage du sable du fleuve                

     

     

     

     

     

     

    et où l’on trouve de nombreux vestiges de l’époque coloniale.

     

    245 Adjohoun Vestiges de l'époque coloniale

    Nous y avons découvert aussi la maison du Roi !

    234 Adjohoun  Maison du Roi

     

     

     

                235 Adjohoun  Maison du Roi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et toutes les petites activités du village

    280 Adjohoun Lampes artisanales

     

     

                 

                                        286 Adjohoun

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir nous ferons une séance de cinéma au personnel du centre ainsi qu’aux quelques enfants pris en charge par l’association.

     

    Vendredi 27 février

    Après un petit déjeuner copieux pris avec Mariette, nous reprendrons la route vers le Nord. Nous aurons quelques gouttes de pluie et serons obligés de faire demi tour car plus loin, il y a un portique à 2,65m pour empêcher les poids lourds de passer et nous …. en conséquence. Pas grave, « tous les chemins mènent à Rome » ! La route sera tout simplement un peu plus longue.

    Le soir, nous serons à Dassa-Zoumé. Sur les conseils du Père Ludovic nous dormirons dans le parc du centre d’accueil tenu par des sœurs à côté d’un lieu de Pèlerinage où se trouve une grotte. Il y aurait eu une apparition de la Vierge comme à Lourdes.

     

    Samedi 28 février

    Après une visite de la grotte, 291 Dassa Grotte

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    nous reprendrons la route vers le Nord. Mais la route est en piteux état !! Nous ne progresserons que très lentement : nous tenons à ménager notre « compagnon », le pauvre, il souffre …

    Le soir, nous serons dans le parc d’un collègue catholique tenu par des frères Marianistes togolais : ordre créé par le Père Chaminade, Bordelais !!! Et oui ! Le monde est petit. Il faudra une nouvelle fois, expliquer notre périple et faire visiter notre camion. Il étonne toujours et fait rêver !

     

     

     

    292 Près de Natitingou chez les frère Marianistes

     

    Il faut dire que la végétation du Bénin comme celle du Togo est si dense qu’il n’y a pas beaucoup de possibilité pour s’échapper en brousse. Cette année nous avons utilisé les cours d’écoles et les missions catholiques.

     

    Dimanche 1° mars

    Ce matin il fait frais : 16°, c’est paraît-il le début de l’harmattan. C’est surprenant après les grosses transpirations que nous avons eu à Cotonou : climat très humide au bord de l’Océan.

    Avant de repartir, encore quelques bricolages : fil plaquettes de frein, alimentation 12v à revoir.

    À midi, nous serons à l’entrée du Parc de la Pendjari que nous avons décidé de revoir.

    297 Bénin Sur la piste de la Pendjari

    Avant de rentrer, nous mangeons. Le prix de l’entrée est inchangé : 10 000 fcfa par personne et 3 000 fcfa pour le véhicule. Par contre ils réclament 3 000 fcfa par personne pour une nuit en camping sauvage. Jusqu’à maintenant, nous y avions échappé, on verra donc cette fois.

    298 Bénin Pendjari

      

     

     

     

     

     

    La piste est toujours aussi pourrie : tôle ondulée  usante !

    Nous passerons un moment à la mare Bali où nous verrons de nombreux cobs, oiseaux, singes et crocodiles.

    303 Bénin Pendjari Autour de la mare Bali une grande antilope

     

     

        307 Bénin Pendjari Autour de la mare Bali Guib harnaché

     

    309 Bénin Pendjari Autour de la mare Bali Phacochères

     

     

     

     

     

    Puis direction le fond du parc en bordure de la rivière Pendjari, nous serons gâtés nous verrons de nombreux éléphants ainsi qu’un troupeau de buffles.

    315 Bénin Pendjari Eléphants

     

     

            316 Bénin Pendjari Eléphant

     

     

     

     

     

     

     

     

    327 Bénin Pendjari  Buffles

    En définitive, nous nous offrirons un peu de luxe : nuit, repas et petit déjeuner à l’hôtel.

     

    Lundi 2 mars

    Pendant notre petit déjeuner un éléphant viendra nous rendre visite non loin du restaurant. Bien agréable ma foi !

    Nous poursuivrons notre tour du parc en longeant la rivière : nous avons vu encore quelques éléphants et les buffles de la veille, des phacochères, des singes, des cobs et des grandes antilopes.

    322 Bénin Pendjari Hippo

     

            330 Bénin Pendjari Cobe mâle

     

     

     

     

     

     

     

    333 Bénin Pendjari Singes

             

     

               

    337 Bénin Pendjari Rivière Pendjari

     

    Nous rencontrerons quelques autres véhicules et tout le monde est à la recherche de la lionne vue la veille au soir. Mais ce matin elle reste cachée, personne ne l’a vue.

    Nous terminerons la visite en revenant à la Mare Bali centrale. Rien de nouveau en vue.

    360 Bénin Pendjari Autour de la mare Bali

     

                362 Bénin Pendjari Autour de la mare Bali

     

     

     

    363 Bénin Pendjari Bengali

     

     

     

     

     

     

    Autres photos là

    Nous sortirons en fin d’après midi après avoir parcouru 200 km de piste !

    Nous nous arrêterons au campement des cascades de Tanangou pour y passer la nuit.

     

    Mardi 3 mars

    Passage frontière : sortie du Bénin. Avant nous ferons le plein de gasoil : ici 505 Fcfa le litre au lieu de 601 au Burkina.

    Les formalités se passent bien et rapidement.

    Côté Burkinabé, il faudra payer bien sûr les 5000 f pour le laissez-passer touristique pour le camion. Pour nous, le visa de l’entente fonctionne bien.

    Notre prochain objectif est Ouagadougou, mais le soir nous ne serons qu’aux alentours de Koupéla où nous bivouaquerons dans une nature assez désertique mais avec un ciel merveilleusement étoilé et la pleine lune. Le bonheur !

     

    Mercredi 4 mars

    Comme prévu, dans la matinée nous serons à Ouaga sur le parking de l’hôtel Ok Inn toujours inoccupé. Nous retrouvons la personne qui tient le magasin de souvenirs et où Papy  a retenu des objets insolites pour notre voisin. J’en profiterai pour en prendre aussi pour la famille.

    N’ayant pas de démarches administratives à effectuer, nous ne resterons pas dans cette métropole polluée et repartirons après manger vers Banfora.

    La route est encore en travaux et nous n’avançons que lentement. Le soir nous nous arrêterons aux alentours de Boromo pour profiter d’une nuit dans la brousse : nuit étoilée, pleine lune et chants d’oiseaux au réveil !

     

    Jeudi 5 mars

    Direction Banfora avec un arrêt ravitaillement à Bobo.

    370 Burkina  Midi avant Banfora

     

    Nous serons chez Michel et Sali dans l’après-midi.

    Nous voilà pour quelques jours en stationnement.

    Au programme : grosses lessives, gros ménage du camion, bricolage, mise à jour du blog et repos …

     

     

    Lundi 9 mars

    Comme prévu, nous reprendrons la route vers le Nord.

    Au programme aujourd’hui : passage frontière :

    Sortie du Burkina sans problème

    Entrée au Mali :  nous devons prendre le visa de transit : 20 000 Fcfa par personne.

                              À la douane : laissez-passer pour le voiture : 5000 fcfa et retour à la police pour signature : 2000 fcfa (pour le thé !!!!)

    À 16h nous serons aux chutes de Farako. Il y a beaucoup de jeunes qui se baignent. Mais il y a aussi beaucoup de personnes avec qui nous discuterons un moment. Ils ont de nombreux filets bleus posés parterre : c’est une campagne pour l'étude de la mouche tsé-tsé.

    Il est trop tôt pour nous poser pour la nuit. Nous poursuivrons donc notre route

    373 Mali Sous un néré

     

     

                   

     

              373 Mali Néré

     

     

     

     

     

    et nous arrêterons après Sikasso.

     

    Mardi 10 mars

    L’objectif d’aujourd’hui c’est le Campement Kangaba dans les environs de Bamako.

    Nous y serons à 16h. Que de changements ! En effet, faute de touristes, l’espace camping a été utilisé pour organiser des activités : tir à l’arc, paint-ball et accro-branche. On trouvera quand même un espace plat pour nous installer. Il faudra également qu’ils nous procurent de l’électricité (bidouille à l’africaine à partir d’un boîtier). Nous aurons accès aux douches (chaudes) et wc dans un bungalow.

    Le soir, nous nous offrirons une bonne bière bien fraîche avec des brochettes de capitaines.

    Si nous sommes là, c’est que nous avons besoin d’aller à l’ambassade de Mauritanie pour avoir nos visas que nous n’avons pas pu obtenir à l’aller. Mais impossible d’avoir quelqu’un au téléphone, et pas de réponse à mon message Email. Nous irons demain matin et verrons sur place.

     

    Mercredi 11 mars

    Nous voilà partis à l’Ambassade de Mauritanie, dans le quartier de l’Hippodrome (où a eu lieu l’attentat !!!). Nous nous attendions à voir de nombreux policiers, mais …. Que nenni ! Le quartier est calme comme d’habitude. Nous déposerons les papiers le matin ainsi que 86500 Fcfa (137€) par personne (au lieu de 120€ à la frontière), et nous aurons nos visas à 14h. Super !

    Avant de repartir nous irons à la recherche de bidons pouvant contenir de l’eau : en effet notre grande réserve d’eau (200l) n’a pas supporté les 200 km de piste en tôle ondulée du Parc de la Pendjari et fuit de plus en plus de jour en jour ………… Impossible de trouver l’origine de la fuite, sans doute une soudure qui a lâché quelque part que nous ne voyons pas. Il faut donc se procurer une réserve supplémentaire.

    Nous serons hors de la capitale à 14h30 et nous voilà en direction de Didiéni. Toujours pas de contrôle supplémentaire, tout paraît normal.

     

    Jeudi 12 mars

    Direction la frontière avec la Mauritanie.

    À midi nous prendrons notre dernier repas sous un baobab,

    376 Mali Dernier repas sous un baobab

    nous aurons la chance d’y voir un chacal et aurons la visite de 3 dromadaires …..

     

     

     

          

    377 Mali Dernier repas sous un baobab

    Le passage de frontière durera 2h entre sortie du Mali et entrée en Mauritanie, où il faudra prendre une assurance pour le véhicule (11000 um pour 20 jours, indispensable car quelques kilomètres plus loin, un policier demande l’assurance !!!). Cet épisode fût folklorique : assis parterre avec les papiers qui s’envolaient avec le vent !

    378 Frontière Mauritanie Assurance

     

     

     

                         379  Frontière Mauritanie Assurance

     

     

     

     

     

     

     

    Contrairement au passage en Mauritanie depuis le Maroc où le laissez-passer pour le véhicule est un véritable business, ici ce sera très simple : nous obtiendrons de suite 4 jours de transit et nous ne payerons rien !!!

    Nous avons terminé les formalités à 17h10. Nous avançons un peu et attendons  le prochain contrôle pour y passer la nuit. À 18h, toujours pas de contrôles comme à l’aller, nous nous arrêterons donc dans un coin du désert à l’abri des regards ….

    380 Mauritanie Bivouac

    Nous y serons très bien avec un ciel africain toujours aussi étoilé !

     

    Vendredi 13 mars

    Objectif numéro un : faire prolonger le laissez-passer pour le véhicule car en 4 jours, nous ne pouvons pas traverser la Mauritanie. Nous trouverons la Douane à Ayoun El Atrous. Le commandant nous y recevra chaleureusement et nous octroiera une prolongation d’un mois toujours gratuitement !

    Nouakchott est encore loin : plus de 700 km ! Impossible à faire dans la journée.

    Nous profiterons de cette route de l’espoir

    381 Mauritanie Sur la route de l'Espoir

     

     

     

                               384  Mauritanie Sur la route de l'Espoir

     

     

     

     

     

     

     

     

    avec ses paysages diversifiés

    et passages d’animaux inattendus, les traversées de villages toujours aussi pittoresques …

     

    Samedi 14 mars

    En se rapprochant de Nouakchott les contrôles de gendarmerie s’intensifient contrairement à ceux de la police qui ont disparu. Aux environs de Boutilimit, nous traversons des cordons dunaires : paysage magique !

    Nous entrerons dans la capitale vers 16h et serons rapidement à Jeloua, la circulation le samedi après-midi est très fluide !!!

    La maison d’hôtes est complète, mais nous aurons l’autorisation de rester dans la cour. Nous mangerons et dormirons dans le camion en attendant qu’une chambre se libère …. Nous profiterons quand même de l’électricité et de la wifi.

     

    Dimanche 15 mars

    Week-end pour les Mauritaniens. Olivia nous propose de partir à la plage avec elle et ses amies. Elle possède un cabanon au bord de l’océan, on y va par une piste avec du sable bien sûr ! Nouvelle épreuve pour le camion et son chauffeur !!!! Mais nous ne sommes pas seuls ! Ce qui devait arriver, arriva. N’ayant pas assez dégonflé et n’ayant pas pris le bon rapport en 4x4, nous nous sommes plantés !!!

    385 Nouakchott Plantage

     

     

     

     

                 386 Nouakchott Plantage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il a fallu re-dégonfler, sortir les pelles pour creuser,

    reculer un peu, et avec l’élan, nous arriverons à destination :

    387 Nouakchott Cabanon

     

     

     

     

                 388 Nouakchott Cabanon

     

     

     

     

     

     

     

    petit « paradis » au bord de l’eau où nous allons manger : chacun ayant porté une part du repas, nous mettrons tout en commun et passerons l’après-midi ensemble. Bien agréable par les grosses chaleurs que nous avons eues jusque là ! Contrairement à toutes ces dames, nous ne nous baignerons pas car il y a beaucoup de vent et nous trouvons l’eau encore trop fraîche !

    Le soir, retour à Jéloua sans encombre : franchissement du passage sableux sans problème : bravo au chauffeur !

    389 Nouakchott Retour de la plage

     

     

    Lundi 16 mars

    Journée repos.

    Le soir, nous aurons une chambre : un peu de confort : Papy en profitera l’après-midi pour y faire sa sieste … il y a bien longtemps qu’il n’en a pas fait !

     

    Nous avons profité de notre pause à Nouakchott pour aller à la plage, mettre le blog à jour, faire du ménage, faire les courses, nous reposer …..et manger des langoustes ………….

     

    Jeudi 19 mars

    Nous entamerons  la véritable remontée ……..

    Tout se passe pour le mieux et même plus vite que prévu.

    Après réflexion, nous préférons faire un dernier bivouac dans le désert mauritanien (malgré un vent fort) que de passer la frontière en fin d’après-midi.

    395 Mauritanie Dernier bivouac avant frontière

     

     

     

     

                398 Mauritanie Dernier bivouac avant frontière

     

     

     

    Vendredi 20 mars

    Nous nous sommes préparés psychologiquement à passer les frontières aujourd’hui.

    Nous serons à 9h à la frontière mauritanienne : en 1/2h tout est terminé bien que le chef de la douane ne soit pas à l’heure à son poste !

    Reste la frontière marocaine ……… c’est une autre histoire !

    Passage à la police : pas de problème

    Passage à la douane : plus compliqué bien que maintenant il y ait 2 scanners (1 pour entrer et 1 pour sortir). La fouille est sérieuse, avec recherche quand même du numéro du châssis sur le véhicule ! Ensuite, vient l’enregistrement sur informatique mais ………..au fin fond du désert il arrive qu’il n’y ait pas de réseau ………..alors grande attente et enfin ………simple enregistrement écrit sur cahier avec une autorisation pour le véhicule de seulement 1 mois au lieu de 6 ………….à faire réviser dans un autre bureau de douane plus haut……..

    Vient ensuite le passage au scanner ……. Voilà 2h que nous sommes là, Papy s’est bien débrouillé, nous passerons devant beaucoup de monde et à midi ……….nous aurons terminé toutes nos formalités. OUFFFFFFFFFFF

    Nous irons jusqu’à l’ancien emplacement des formalités de sortie du Maroc (espace militaire) pour manger. Mais très vite nous serons délogés bien sûr par les militaires, nous n’aurons l’autorisation que de manger rapidement : c’est suffisant pour nous !

    Le soir, nous bivouaquerons à Porto Rico lieu bien connu, et en compagnie de la Marine Royale.

    404 Sahara Occidental Porto Rico soir

     

     

     

     

                    407 Sahara Occidental Porto Rico soir

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Samedi 21 mars

    408 Sahara Occidental Porto Rico matin

     

             

    409 Sahara Occidental Porto Rico matin

     

    410 Sahara Occidental Porto Rico matin

     

     

                         

    411 Sahara Occidental Porto Rico matin

    Nous serons à Dakhla  au camping Moussafir à 11h. Nous parlerons à Nordine (responsable du camping) de notre problème de fuite d’eau. Pas de problème à 15h nous aurons un « mécano » qui nous prendra en charge pour trouver une solution. Pour cela il faudra prendre une chambre où entreposer tout le contenu du coffre ainsi que la literie. Puis direction le garage en ville où nous devrons démonter une bonne partie de l’aménagement du camion. Le plus long sera de sortir un nombre impressionnant de vis ………….. Puis examen de la cuve : effectivement, il y a une soudure qui a lâché.  Nous la laisserons donc sur place pour que notre « mécano » l’amène chez un soudeur.

    416 Dakhla Réparation réservoir d'eau

     

     

             

     
     
     
     
     
    420 Dakhla Réparation réservoir d'eau Fuite soudure

    Nous prendrons rendez-vous pour lundi matin.

    De retour au camping, nous mangerons dans le camion avant de nous installer pour la nuit dans la chambre. On a l’impression de revenir 3 ans en arrière lorsque le Toyota nous avait posé des problèmes de moteur !

    Pour nous réconforter Nordine (le gérant du camping) sachant que nous revenions de Mauritanie, donc sans alcool, nous a proposé un peu de whisky : merci Nordine !

     

    Dimanche 22 mars

    Jour de repos. Mais malgré tout j’en ai profité pour faire du rangement et du tri dans les placards, du ménage, et Jacques a monté la pompe à eau sur des bidons de 20 litres que nous avions achetés à Bamako. Nous avons donc maintenant de l’eau au robinet : super ! Il y a toujours une solution !

    Après mangé,  nous aurons la visite d’un cycliste Canadien. Voilà plusieurs années qu’il voyage en vélo. Il a déjà parcouru de nombreux pays. Il est seul et il a besoin de parler ………..nous passerons l’après-midi à discuter : ses motivations, les pays traversés, son organisation, ses réflexions etc …. Très intéressant !

     

    Lundi 23 mars

    Comme prévu nous serons à 8h30 au garage, mais ……….les Marocains sont longs à se mettre en « route » ! Notre « mécano » est là, mais le soudeur n’a pas embauché et nous n’avons pas encore notre cuve.

    9h30 la cuve est de retour, nous contrôlons les soudures en espérant que l’étanchéité a été éprouvée……..Puis remontage……….avec toutes les vis………

    422  Dakhla Réparation réservoir d'eau soudure refaite

     

                

     

    423  Dakhla Réparation réservoir d'eau soudure refaite

     

    424 Dakhla Réparation réservoir d'eau remontage

     

                             

    428 Dakhla Réparation réservoir d'eau remontage

    11h le travail est terminé, nous reviendrons au camping avec le mécano afin de remplir le réservoir et de tout vérifier…. Tout fonctionne bien. Parfait !

    Pour se réconforter, nous irons quelques kilomètres plus loin, chercher des huîtres. Il faut bien se faire plaisir !

    429 Dakhla Repas huîtres

     

    L’après-midi nous irons en ville faire quelques courses (soles, langoustes)  pour la remontée jusqu’à Agadir.

     

    Mardi 24 mars

    Il faut tout remettre en place dans le camion. Puis direction le nord.

    Peu avant midi, nous doublerons le cycliste canadien qui a déjà fait 150 km depuis hier midi et face au vent !

    Nous aurons la très agréable surprise de parcourir des centaines kilomètres dans le désert qui d’habitude est aride et monotone, mais cette fois est splendide comme jamais nous ne l’avons vu : couvert de fleurs de toutes les couleurs ………

    434 Sahara Occidental Désert fleuri

     

                 

    436 Sahara Occidental Désert fleuri

     

    441 Sahara Occidental Désert fleuri

     

     

     

     

                  

     
    443 Sahara Occidental Désert fleuri

     

     

    445 Sahara Occidental Désert fleuri

    Il faut dire que cette année il a beaucoup plu, il y a eu même de gros dégâts !

    Grâce au guide Gandini, nous trouverons un emplacement pour la nuit près de l’océan entre  El Massa et Foum El Oued : super ! À part qu’à la nuit tombée (j'étais déjà en pyjama !), nous avons été obligés (par les militaires) de partir de l’autre côté de la route. Nous étions « soit disant » dans une zone interdite la nuit, surveillée par l’armée ……….. Pas grave il a suffit que nous fassions quelques mètres pour traverser la route et là ………..nous étions bien !

    Avec l’armée, parfois, il ne faut pas chercher à comprendre ….

     

    Mercredi 25 mars

    Nous poursuivrons notre remontée. 448 Sahara occidental Trou du Diable

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous avons rendez-vous jeudi soir à Sidi Ifni chez des baroudeurs girondins qui passent l’hiver dans leur maison ici au Maroc.

    À midi nous mangerons les langoustes à l’embouchure d’un oued où il y a une source d’eau chaude : endroit bien connu des camping-caristes.

    449 Maroc Embouchure où se trouve la source d'eau chaude

     

     

     

                   

    450 Maroc Embouchure où se trouve la source d'eau chaude

     

    En fin d’après-midi nous serons à Guelmim à la recherche d’un « vendeur d’alcool » (chose rare dans cette région). Tout le monde connaît cette personne, nous y prendrons quelques provisions pour la suite du voyage.

     

    Jeudi 26 mars

    Nous sommes attendus le soir à Sidi Ifni (60 kilomètres). Nous passerons alors au Marjane de Guelmim pour trouver quelque chose à porter.

    À midi nous serons au bord de l’eau à Sidi Ifni pour manger. Et une fois de plus, nous nous ferons déloger par les militaires car nous sommes « paraît-il » sur un champ de tir  ("chantier" à la prononciation marocaine !) ………… il se trouve entre des habitations, en ville et une route passe au milieu ….. !!!!! Mais bon, nous changerons de place, irons là aussi, quelques centaines de mètres plus loin pour faire la vaisselle, ranger et attendre l’heure du rendez-vous avec Catherine et Philippe.

    Nous nous retrouverons à 17h : petite discussion de retrouvailles devant une bière, visite de la maison puis Philippe nous amènera sur la colline voisine pour avoir une vue aérienne de Sidi Ifni. Nous y découvrirons la ville, le port et la piste de l’ancien aéroport du temps des Espagnols qui a d’ailleurs servi récemment pour approvisionner la ville lors des dernières inondations de fin novembre 2014.

    Puis nous poursuivrons la visite de la ville (avec des vestiges espagnols) avant de faire quelques courses et revenir chez eux où nous passerons une très agréable soirée nourrie de nombreuses discussions, surtout de voyages : passion que nous avons en commun.

     

    Vendredi 27 mars

    Avant de repartir, Catherine et Jacques parlerons plantes et cailloux, puis les discussions seront plus techniques : camion, aménagement, informatique embarquée, téléphonie etc ….

    Après les « au revoir », nous prendrons la route du bord de mer et retrouverons un endroit bien sympathique peu après Mirleft,  pour le repas de midi.

    455 Maroc Près de Mirleft

     

     

                        

     
     
     
    456 Maroc Près de Mirleft

     

     

    457 Maroc Près de Mirleft

     

    Dans l’après-midi nous serons à Agadir où nous ferons des courses (grand magasin, oblige !)

    Quant au bivouac du soir, nous changerons nos habitudes : au lieu de suivre l’océan, nous prendrons une petite route de montagne en direction d’Immouzzer.

    Ne connaissant pas trop la topologie du coin, nous passerons la nuit dans un petit camping.

     

    Samedi 28 mars

    Nous avons prévu d’être à Essaouira en fin de journée. Il n’y a plus beaucoup de kilomètres. Nous allons donc en profiter pour faire du tourisme : nous continuerons cette petite route de montagne qui passe par Immouzzer puis qui redescend vers l’océan. Quelle bonne idée ! C’est une route superbe, sans trop de circulation, un véritable bonheur, véritable « plaisir des yeux » comme ils disent ici !!!

    459 Maroc Sur la route d'Immouzzer

     

     

              461 Maroc Sur la route d'Immouzzer

                       

    462 Maroc Sur la route d'Immouzzer

    463 Maroc Sur la route d'Immouzzer

     

     

                                 

    464 Maroc Sur la route d'Immouzzer

     

    467 Maroc Sur la route d'Immouzzer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    À midi nous mangerons au bord d’un lac de barrage, là aussi, moment que nous avons apprécié.

    468 Maroc Sur la route d'Immouzzer Lac de Barrage

     

    Nous rejoindrons ensuite la route qui relie Agadir à Essaouira où  nous trouverons beaucoup de circulation …. Ça change de rythme, il faut suivre !

    En fin d’après-midi nous serons chez Hubert : bien agréable de retrouver un peu la famille. Comme d’habitude, ce sont les retrouvailles avec de nombreuses discussions.

    Nous avons prévu de rester ici quelques jours.

    Programme prévu : lessive, ménage, bricolage, mise à jour du blog et ….repos.

     

    Nous avons profité de notre séjour à Essaouira pour une fois de plus faire la lessive, du ménage et surtout du bricolage. Nous avons enfin trouvé la raison pour laquelle le débit d’eau au robinet était insuffisant et variable : après de nombreux tests et divers essais, nous avons fait ce que nous ne voulions pas faire, nous avons soulevé la batterie solaire qui se trouve dans le coffre et nous avons découvert que le tuyau arrivant de la cuve était pincé sous la batterie. Alléluia, maintenant tout va bien, le débit est parfait. Papy n’entendra plus Mamy raller !

     

    Les circonstances ont fait que Josiane ( la sœur de Jacques) a été obligée de remonter à Dax pour s’occuper de sa maman souffrante. Elle doit repartir de France le 16 avril, nous devons donc écourter notre séjour au Maroc.

     

    Mercredi 1° avril

    Départ prévu demain afin de retrouver si possible des copains rentrés au Maroc récemment.

    Donc, journée courses et grand rangement

     

    Jeudi 2 avril

    Nous partirons en direction de l’est.

    471 Maroc Fleurs d'eucalyptus

     

     

              Fleurs d'eucalyptus

                   

    473 Maroc Fleurs d'eucalyptus

    Après avoir traversé Marrakech sur les coups de midi, nous mangerons à la sortie sur la route de Ouarzazate.

    476  Maroc Route Marrakech Ouarzazate

     

    Puis ce sera la montée et la descente du col Tizi-n-Tichka.

    Le soir nous atteindrons le but que nous nous étions fixé : l’Oasis de Fint. Nous y retrouverons le guide que nous avions connu lors du voyage il y a 2 ans avec ma maman. Nous faisons un peu comme un pèlerinage !

    480 Maroc Oasis de Fint soir

     

     

                481 Maroc Oasis de Fint soir

     

     

     

     

     

     

     

    Nous essayons de trouver un endroit à peu près plat et à ce moment là, arrive un véhicule que nous connaissons : c’est un Toyota immatriculé dans le 33. C’est « Distran » qui organise un voyage avec un groupe de caravanes. Il revient de l’oasis où il s’est enlisé et a été obligé de se faire remorquer par un tracteur !

    484 Maroc Oasis de Fint soir

     

     

                 485 Maroc Oasis de Fint soir

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après une brève discussion il repartira vers Ouarzazate et nous, nous finirons de nous installer pour la nuit.

     

    Vendredi 3 avril

    Nous repartirons vers Rissani par Agdz et Tazarine.

    487 Maroc Oasis de Fint matin

     

                 488 Maroc En revenant de l'oasis de Fint

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans la descente du col du Tzi-n-Tinifitt, les freins ont chauffé. Il faudra faire une pause puis le repas de midi en suivant pour laisser refroidir la mécanique. La fin de la journée se fera au ralenti pour économiser les freins. Cela ne nous empêchera pas d’être le soir au pied des dunes de l’Erg Chebbi, aux Dunes d’Or pour ne pas faillir à la tradition.

    500 Maroc Erg Chebbi Dunes d'or

     

     

            502 Maroc Erg Chebbi Dunes d'or  

     

     

     

     

     

     

    503 Maroc Erg Chebbi Dunes d'or

     

     

     

                      504 Maroc Erg Chebbi Dunes d'or

     

     

     

     

     

     

     

     

    Samedi 4 avril

    Nous avons pris contact avec Jacques et Chantal qui sont rentrés au Maroc mardi matin. Nous allons essayer de les retrouver du côté de Boudnib ou Figuig.

    En repartant des Dunes, nous irons voir le Lac de Merzouga et ses oiseaux, puis nous suivrons la vallée du Ziz.

    507 Maroc Merzouga Lac Dayet Srji

     

                       508 Maroc Merzouga Lac Dayet Srji

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans l’après-midi nous serons à Boudnib (pas de station de carburant) , puis Bouânane pour trouver du carburant au bidon (12dh le litre au lieu de 9dh) là non plus pas de station.

    Le ciel est orageux, il y a du vent. Nous sommes en contact par SMS avec Jacques et Chantal. Nous prendrons la sage décision d’aller au camping « le Rekkam » à Boudnib. Nous nous y retrouverons à 19h.

    513 Maroc Boudnib avec Jacques et Chantal

     

    Nous passerons la soirée ensemble avec le patron François du camping autour d’un excellent couscous. Pas besoin de vous dire quel a été le sujet de nos discussions : les voyages avec leurs diverses aventures …

     

    Dimanche 5 avril

    Après discussion nous déciderons d’aller au souk du village puis de passer la journée au calme au camping. Ce qui permettra aux hommes de faire la sieste, et nous (les femmes) la lessive, les notes de voyage, échanger des infos, bons plans, cartes etc ... et pour moi la mise à jour du blog.

    514  Maroc Boudnib Camping le Rekkam

     

    Ce soir repas prévu au restaurant du camping tous les quatre : tagine. Ces rencontres entre voyageurs sont toujours de bons moments.

    Demain, nous nous séparerons : Jacques et Chantal, poursuivront leur voyage vers le sud et nous, notre remontée vers le nord, puis l’Espagne et la France.

     

    Lundi 6 avril

    Chacun sa route, chacun son chemin ….. Jacques et Chantal vers le Sud et nous vers le Nord.

    Nous prendrons la petite route touristique qui nous mènera à Rich (sans passer par Errachidia). C’est l’heure du déjeuner et comme souvent ….. à la sortie d’une petite ville, nous trouvons une piste qui est …… la piste qui sert de décharge !!!! Nous irons plus loin sur cette piste et nous y serons bien et tranquilles.

    Le soir vers 17h, nous serons dans la forêt de cèdres avec soi-disant les singes du côté d’Azrou. Nous n’y avons pas vu les singes, mais nous sommes sous l’orage, la pluie, le brouillard et entourés de plaques de neige ! Après le chaud, le froid !

    515 Maroc Apès le chaud le froid  Azrou Forêt de cèdres

     

    Tant pis, nous y resterons pour la nuit.

     

    Mardi 7 avril

    Il faudra mettre un peu de chauffage dans le camion : 9° dedans, 4° dehors !!!!! Ça change de climat !

    Mais il fait beau, nous voyons le soleil ! Joli lever de soleil dans les cèdres ….

    519 Maroc Azrou Forêt de cèdres le jour se lève

     

     

     

                       522 Maroc Azrou Forêt de cèdres Le jour se lève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La route dans la moyenne montagne vers Meknès nous fera découvrir des paysages magiques avec une mer de nuages du côté d’ El Hajeb.

    528 Maroc Après Azrou vers Meknès

     

     

             529 Maroc Après Azrou vers Meknès

     

     

     

     

     

    531 Maroc Après Azrou vers Meknès

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La remontée se fait vite.

    À midi nous mangerons dans les eucalyptus quelques kilomètres avant Larache où nous ferons un tour au marché aux poissons pour profiter des dernières opportunités de manger des soles, sardines et gambas à des prix sans commune mesure avec ceux de la France !

    Le soir, nous passerons la nuit, toujours dans les eucalyptus mais cette fois au bord d’un lac que nous connaissons bien à une cinquantaine de kilomètres avant Tétouan.

    Ce soir repas gambas, mais cuites dans le camion car le temps ne nous permet pas de les faire cuire dehors.  Je ne vous dis pas l’odeur !!!!! Mais c’est BON

     

    Mercredi 8 avril

    Réveil SURPRISE : le camion penche et oui ….. Nous avons la roue avant droite à plat …. Et il pleut !!

    Donc : nous regonflons la roue pour estimer les dommages : on prend le petit déjeuner, et la roue a perdu 300 g. Nous continuons les rituels du matin puis nous regonflons une nouvelle fois pour remonter jusqu’à la route où nous évaluerons les dégâts.

    Nous irons ainsi jusqu’à Tétouan (sous l’orage) en vérifiant toutes les 20 minutes la pression du pneu.

    Nous y trouverons un réparateur qui voudra bien s’occuper de nous : en fait, c’est une ancienne réparation de Banfora qui a lâché. En 1h tout est réparé, et ceci pour 20 dh !!!!!

    Maintenant direction la frontière, la mer est déchaînée … c’est beau, mais aurons nous un bateau ?

    Nous saurons le lendemain sur le journal qu'il y avait des vagues de plus de 5 mètres !

     

    534  Ceuta Mer déchaînée

     

     

     

     

               535  Ceuta Mer déchaînée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le passage frontière s’effectuera en 45 minutes, repas au bord de la mer comme d’habitude.

    Puis dernières courses à Cash Diplo (alcool détaxé) et direction le port.

    Les files sont longues. Je vais aux renseignements : nous avons un billet open pour la compagnie FRS (petits bateaux rapides), ces bateaux ne sortent pas aujourd’hui à cause du mauvais temps. Seuls les gros bateaux de la Baleria traversent et il y a beaucoup de monde …. Impossible de changer de billet, ou alors payer une nouvelle traversée 200 € (prix du billet open aller et retour).

    Après avoir essayé de négocier et batailler jusqu’à 23h, nous passerons en définitive la nuit sur le parking du port : beaucoup de va et vient, donc beaucoup de bruit et nuit très courte mouvementée.

     

    Jeudi 9 avril

    Depuis 5h du matin, le va et vient recommence pour le nouveau bateau de la Baleria à 6h.

    Lever de bonne heure pour aller au plus vite aux renseignements : le bureau de vente de billets nous informe qu’il y aura un bateau FRS à 9h. Nous revenons vite prendre la première place de la file, déjeunons, faisons la toilette et attendons …. Mais, nouvelle déception : pas de bateau à 9h, peut-être à 12h, si le temps s’améliore. Nous aurons le temps de discuter avec les camping-caristes qui sont dans notre situation. Ils sont à la retraite, pas pressés ; pour une fois, nous, nous le sommes : nous sommes attendus à Dax auprès de la maman de Papy.

    À 11h enfin bonne nouvelle, il y aura bien un bateau à midi. Nous serons les premiers à effectuer les formalités et attendons maintenant prêts pour l’embarquement.

    La mer est toujours agitée, heureusement que la traversée est courte, car nous sommes secoués !!!

    À 13h30 nous débarquons en Europe. Après un bref petit repas au Mc'Do d’Algéciras nous prendrons la direction de Séville.

    Papy a le pied un peu lourd, les kilomètres défilent vite … Dans l’après midi nous aurons fait 435km et serons du côté de Caceres. Nous nous installerons sur la place d’un tout petit village : nous serons tranquilles et au calme.

     

    Jeudi 10 avril

    Le ciel est encore nuageux à 7h, il fait encore nuit. Nous rangerons rapidement et ferons quelques kilomètres de plus pour trouver une station où déjeuner, faire un brin de toilette et faire le plein de carburant.

    Nous en repartirons à 8h45. L’heure est importante car à 9h10, nous tombons en panne sur une quatre voies. Nous commençons à en avoir l’habitude : après avoir fait les vérifications nécessaires, nous ne trouvons pas de solution alors …. Nous faisons appel à l’assistance.

    À 10h45 nous aurons la dépanneuse qui nous amènera dans un garage (que je pensais d’après ce que j’avais demandé à l’assistance) agréé. C’était un garage Renault ! Le chef d’atelier nous a regardés d’un mauvais œil : un camion Iveco dans un garage Renault ? Tant bien que mal nous essayons de nous faire comprendre, pas facile. Ce Monsieur, à première vu, n’a pas l’intention de faire d’effort pour nous dépanner. Je lui demande alors de prévenir l’assistance qui nous envoie à nouveau une dépanneuse (la même d’ailleurs) pour aller au garage Iveco à environs 300 mètres de là !!!

    Il faudra à nouveau essayer de nous faire comprendre. Papy a quand même un doute, pourtant il en a déjà parlé au dépanneur et au garage Renault, mais personne n’en a tenu compte : en définitive, avec le la facture du dernier plein de carburant, une personne réalisera que Papy a mis de l’essence (gazoline en espagnol et pistolet vert) au lieu du gasoil (diesel et pistolet noir). Le travail du garage consistera donc à vidanger les réservoirs et à remettre le bon carburant.

    Après une pause entre 13h30 et 16h, nous reprendrons le camion à 17h allégés d’une facture de 192,63€ plus 90€ de carburant supplémentaire !!!

    Sans perdre de temps nous filons … Nous aurons le temps de faire 310 kilomètres de plus.

    Aujourd’hui encore, nous passerons la nuit sur la place d’un petit village ravissant et loin de la nationale. Le temps de nous installer, Papy ira faire une petite visite dans les alentours. La pluie le fera revenir plus rapidement que prévu, dommage ! Et demain pas possible de poursuivre la visite car nous remontons le plus rapidement possible.

     

    Samedi 11 avril

    Allez, courage, dernière ligne droite ! D’ailleurs pas si droite que ça car nous devons franchir le Pays le Basque avec les Pyrénées ! Mais bon, cette fois, nous n’aurons pas de pluie !

    À midi nous serons à Irun où nous ferons une pause : courses au supermarché, plein de carburant et petit repas.

    À 14h20 nous serons à Dax chez la maman de Papy. Nous nous retrouvons en famille : Maman, sa fille, son fils et la belle-fille. Déjà, le moral va un peu mieux !

    Nous passerons le reste de la journée à faire l’état de la situation et à essayer de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une présence après le retour de la sœur de Jacques au Maroc.

     

    Dimanche 12 avril

    Retour à la case départ : nous serons à 10h45 devant la maison ……. Mais encore une fois, surprise : c’est le vide grenier dans le quartier ! Pas facile de trouver une place pour se garer même devant son propre garage !

    Mais bon, nous nous arrangerons entre voisins …

    Nous faisons au plus rapide : petit état des lieux de la maison : tout va bien, les enfants ont bien assuré ! Puis douche, changement de « costume », nous laissons les vêtements de baroudeurs pour prendre ceux de la ville, car nous sommes attendus par la famille à Pessac.

    Malheureusement, la famille ne sera pas complète, certains travaillent le dimanche ………. Mais tous les présents sont contents de se retrouver : nous avons beaucoup de choses à nous raconter : aventures de voyage ; vie de la famille avec 3 garçons pendant 4 mois… L’après-midi sera courte !

    Mais demain les enfants repartent à l’école, les parents au travail et nous, nous devons repartir à Dax pour nous occuper de la maman de Papy.

    Ce n’est pas terminé. Nous repartirons de Pessac avec le camion bien sûr, mais avec notre véhicule qu’ils ont eu la gentillesse de nous garder pendant 4 mois. Et là, nous n’avions pas pensé qu’il y avait un match important à Bordeaux : Bordeaux / Marseille en football. Impossible de garer les 2 véhicules dans la rue : 1 restera devant le garage d’une voisine et pour l’autre, je serai obligé de tourner pendant ½ h pour aller enfin me garer sur le parking d’un supermarché à 1km ! Inutile de vous dire dans quel état j’étais !!!! Furax !!!!

    Mais bon, nous avons retrouvé notre maison, notre lit …. Nous sommes chez nous !

    Il faudra quand même jeter un œil sur le courrier : rien d’important ! Parfait. Car demain nous repartons…

    Ce n’est pas terminé, le lendemain matin, le camion a une roue à plat !!! Et là, nous ne sommes pas en Afrique : personne pour nous réparer une roue à jante cerclée. Il faudra se débrouiller à trouver un emplacement et les outils nécessaires pour changer la roue afin de laisser le camion sur ses 4 pattes bien gonflées pendant quelque temps !

    Jusqu’au bout, nous aurons eu des mésaventures, mais ce sont les aléas des voyages ….

    Il nous tarde maintenant de remettre le camion en état avec les améliorations nécessaires pour un prochain départ …..

     

    À plus tard pour de nouvelles aventures ...

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  • Commentaires

    1
    jacques87
    Samedi 13 Décembre 2014 à 00:45
    Bonsoir Papy Mamy. une attente de 3 ans mais vous voila récompensé. Votre camion est superbe, bien aménagé et costaud.. Profitez bien de tout, Il y en a qui doivent être impatients de vous voir arriver avec tous ces cadeaux. je vais suivre avec beaucoup de plaisir votre avancement pour cette nouvelle aventure . Jacques87
    2
    hpy36
    Mardi 16 Décembre 2014 à 19:01
    Bonsoir à vous les grands voyageurs ! Le périple ne fait que commencer, profitez en bien ! Le grand sud n'est plus très loin ! hubert
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