• La boussole nous indique la direction ... 

    Après avoir passé les fêtes de Noël en famille, nous envisageons notre départ vendredi 3 janvier. Et oui, même si nous avons toute latitude pour partir, il faut tenir compte des week-end et des jours fériés (le 6 janvier en Espagne : Épiphanie)

    Nous sommes donc dans les préparatifs !

    Le rituel est maintenant bien rodé. 

    "Petit camion"  a eu droit, une fois de plus, à de multiples réparations : tout le train avant, pneus avant et embrayage .... pour terminer par un contrôle technique OK.

    Petit à petit et méthodiquement, je mets de côté tout ce qui fera partie du voyage, malgré une liste soigneusement préparée, il manque toujours quelque chose à la dernière minute, et quand on est le 31 décembre .... c'est plus compliqué ! Heureusement que le départ est prévu vendredi 3 janvier. Il restera donc jeudi 2 pour les derniers achats. 

     

    Jeudi 2 janvier jour J-1

    Comme prévu  dès la première heure j'irai faire les achats de dernière minute.

    Maintenant, nous pouvons charger le camion.

    Mais voilà  13h30, grosse panique : mon ordi tombe en panne.Dès 14h nous sommes chez le dépanneur. Il est assez pessimiste. A 18h le verdict tombe : le disque dur est HS. Comment faire ? mettre le disque dur en externe et explorer.... la partition C est illisible, mais je peux récupérer tous les dossiers sur la partition D. C'est déjà ça ! Nous partirons donc en voyage avec l'ordinateur de Jacques et verrons à notre retour pour la réparation du mien.

    Mais bon, positivons : c'eût été plus compliqué si c'était arrivé pendant le voyage ! 

    19h, le camion est chargé. Je pense que je n'ai rien oublié .... les insomnies de la nuit m'aideront à faire un dernier inventaire !

    Départ prévu demain matin.

     

    Vendredi 3 janvier 2020

    Nouveau petit contre temps : la porte latérale ne s’ouvre plus avec la clé. Heureusement que nous avons un accès à la serrure par l’intérieur !

    Le temps de charger le ravitaillement, la trousse de toilette, de vérifier tout dans la maison avant de la fermer, nous ne partirons qu’à 10h30. Plein de carburant et direction le sud avec la bruine.

    Comme au début de chaque voyage, nous passerons faire un petit coucou aux « anciens » de la famille de Jacques dans les Landes : sa maman à Castets ; son oncle à Magescq ; sa tante à Peyrehorade.

    Nous terminerons la journée par une halte chez Marilo et Pierre qui habitent du côté de Bayonne. Nous y sommes toujours très bien accueillis et nous y passerons une excellente soirée à « refaire le monde », parler mécanique et voyage.

     

    Samedi 4 janvier

    Après les derniers « Au revoir », nous voilà partis direction le Pays Basque et l’Espagne.

    Nous avons nos habitudes : arrêt au supermarché El Campo à Irun pour faire quelques dernières courses. C’est l’heure du repas. Nous mangerons alors dans le camion sur le parking. Mais … impossible de redémarrer ! Que faire ? C’est samedi après-midi, demain dimanche et lundi jour férié en Espagne (c’est l’Epiphanie), il faut donc trouver une solution rapidement. Nous faisons appel à l’assistance toujours très efficace. Dans le quart d’heure suivant nous avons un dépanneur. Grâce à son booster, le camion redémarre. Conclusion ce n’est qu’un problème de batterie. Ouff, merci Monsieur. Dans notre malheur, nous avons de la chance, car sur le parking, il y a aussi Norauto. Nous y trouverons une batterie pour notre véhicule. A 16h tout est rentré dans l’ordre et nous pourrons repartir …

    Le soir, nous dormirons sur une aire d’autoroute du côté de Pancorbo.

     

    Dimanche 5 janvier

    Nous sommes un peu en altitude, au petit matin il ne fait pas chaud, heureusement, nous avons le chauffage !

    Le soleil se lève … parfait, nous l’avons enfin trouvé ! Malheureusement pas pour longtemps : le brouillard nous accompagnera jusqu’à 16h.

    Mais, le soleil reviendra pour notre bivouac du côté de Casas del Catañar. Nous serons au bord d’un lac, au milieu des vaches, leurs veaux et … les cloches !

     Nous assisterons à la vaccination des veaux dans le pré … puis le parcage du troupeau pour la nuit ; le berger dormant sur place dans son véhicule.

    Là aussi nous sommes en altitude et le chauffage sera le bienvenu.

     

    Lundi 6 janvier

    Ce matin il y a une forte gelée blanche mais avec le soleil !!! Nous sommes bien au chaud dans notre « cocon ». Le chauffage utilise pas mal d’électricité et ce matin, le coupleur a du mal à se mettre en route car les batteries côté cellule sont bien faibles ! Il faudra surveiller souvent son fonctionnement.

    Avant de reprendre la 4 voies : contrôle d’alcoolémie ! résultat 0,00 bien sûr, ce matin seulement « café con leche » !

    Plus loin, « coup de calcaire » du camion : en effet la température de l’eau ne monte plus, ou si peu … On fait un essai à très petite vitesse, la température remonte. Nous ne comprenons pas trop ce phénomène. D’ordinaire, on s’inquiète quand le camion chauffe trop, maintenant, nous nous inquiétons parce qu’il ne chauffe pas assez… On roule alors tranquillement en scrutant régulièrement le thermomètre. Pas d’incident, on poursuit notre route …

    A midi, nous ferons notre arrêt repas au bord du lac de barrage Proserpina. Nous y passons chaque fois à côté sans jamais nous y arrêter, maintenant c’est fait. Et ça vaut le coup. Le site est très agréable, il y a des oiseaux mais aussi beaucoup de monde … c’est un lieu de promenade dominicale.

    14h30, nous repartons, le problème de température d’eau a l’air d’être résolu, le coupleur de l’électricité aussi, c’est parfait !

    Algeciras est trop loin encore, nous trouverons alors, grâce à Park4Night,  un bivouac à Arcos de La Frontera. Nous y arriverons de nuit, nous se savons pas trop où nous sommes, mais la vue de nuit sur la ville est très belle.

     

    Mardi 7 janvier

    Debout 8h avec un beau soleil. Et oh, surprise ! nous sommes à côté d’un ruisseau avec des canards, des poules d’eau, des aigrettes, des hérons et des cormorans. Beau spectacle avec un lever du jour dans la brume !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous serons à Algeciras à 11h30, direction chez Monsieur Gutierrez pour y prendre les billets de la traversée : Algeciras / Ceuta : 180€ aller/retour billet open : 1 fourgon + 2 personnes.

    Le bateau étant à 14h30, nous prendrons le temps de manger sur le parking du centre commercial.

    Nous serons au port à 13h45, mais en définitive, le bateau ne partira qu’à 14h50 et nous débarquerons à Ceuta à 16h. Nous avons quelques courses à faire ainsi que le plein de carburant. Il sera trop tard pour envisager de passer la frontière ce soir. Nous stationnerons donc sur le parking en bord de mer avant le poste frontière.

     

     

    Nous y passerons la nuit, tous les sens en éveil … on ne sait jamais, surtout avec la « faune » environnante !

    Effectivement à 1h du matin, Jacques me réveille : il entend des bruits comme si quelqu’un voulait ouvrir le camion. Aussitôt debout … mais personne en vue. Réveillés pour réveillés, nous attendons un moment pour voir s’il y a des mouvements sur le parking, quand soudain, j’entends un bruit similaire à celui entendu précédemment et …je vois un chat sortir de dessous le camion ! Plus de peur que de mal. Ce sera quand même difficile de rependre le sommeil.

     

    Mercredi 8 janvier

    Debout 8h30, beau soleil. Nous sommes prêts psychologiquement à passer la frontière avec tous ses aléas.  Nous y serons à 9h55. Il n’y pas beaucoup de monde. Nous ressortirons côté marocain à 10h15. Les formalités sont simplifiées, plus d’imprimés à remplir avant. Tout se fait directement avec les ordinateurs.

    Plus loin, aux premiers commerces, nous retirerons de l’argent au distributeur et j’achèterai une nouvelle carte sim avec des unités. Nous sommes parés pour la suite de notre voyage au Maroc.

    A midi, nous mangerons dans un bois d’eucalyptus que nous connaissons depuis de nombreuses années, sur la route entre Tétouan et Larache.

    A 18h nous sommes à la sortie de Rabat. Il faut envisager de s’arrêter et trouver un bivouac. J’ai conservé la trace du coin que nous avions découvert l’année dernière.

    Nous nous y installerons pour la nuit. Il y a de nombreuses traces de sanglier…

    Mais nous n’en verrons pas.

     

    Jeudi 9 janvier

    Le ciel est nuageux et frais. Nous avons espoir de retrouver le soleil plus au sud.

    Nous prendrons l’autoroute jusqu’à Safi. Après l’arrêt repas traditionnel sur l’aire d’Oualidia, nous nous retrouverons très vite sur la nationale  jusqu’à Essaouira chez Hubert et Josiane (sœur de Jacques) où nous serons vers 17h.

     

     


     

     

     

     

     

     

    Nous sommes en famille, ce sont les retrouvailles. Nous allons y rester quelques jours et profiter de leur hospitalité pour faire de la lessive, et de la maintenance sur le camion.

     

     

    Mardi 14 janvier

    Nous avons décidé avant toute chose, d’aller à Zagora chez Ali faire faire la vidange du camion et une grosse révision ainsi que quelques bricoles.

    Nous partirons d’Essaouira vers 10h15 direction le sud mais en changeant de chemin. Nous passerons par les petites routes intérieures entre les 2 routes nationales.

    Nous passerons alors par le nouveau barrage. Tout est prêt pour la venue du Roi qui doit l’inaugurer aujourd’hui : camion télévision, tentes, drapeaux, pistes pour l’atterrissage  des hélicoptères. Tout le monde est en effervescence ! Nous devrons emprunter une déviation pour éviter le lieu de la réception.

    Nous apprendrons le soir, que le Roi ne viendra que jeudi.

    Nous continuons par une route très agréable, qui sillonne la montagne au milieu des thuyas et surtout sans circulation. Nous prendrons le temps d’admirer le paysage.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir, nous serons encore dans la montagne : pas facile de trouver un emplacement pour le bivouac. On ne sera pas loin de la route, mais tranquilles tout de même. Il y fait frais, heureusement le chauffage fonctionne bien.

     

     

     

    Mercredi 15 janvier

    Au petit matin il fait 2° ! mais avec un beau ciel bleu.

    Nous poursuivrons alors notre route de montagne tranquillement. Quand soudain, dans une grande descente, on entend un bruit de ferraille sous le camion ! c’est le pot d’échappement qui vient de se sortir du silencieux. Rien n’est cassé, il est seulement défait et les silentblocs partis. Nous le mettrons dans le camion en attendant de trouver une solution. Arrivés dans la vallée, Jacques passera sous le camion pour voir les « dégâts » : plus loin il trouvera un morceau d’isorange pour isoler le silencieux qui frotte sur le berceau supportant les boîtes de vitesse et de transfert. Il fera moins de bruit en attendant de trouver un mécano pour nous dépanner. Heureusement la route est bonne, pas de secousses. Peut-être arriverons nous ainsi jusqu’à Zagora ?

    Que nenni, dans l’après-midi, la route se détériore. Il faut absolument trouver une solution avant que tout se dessoude. Au village avant Taliouine, un petit mécano qui a des silentblocs, accepte de remettre le pot en place. En une demi-heure, le travail sera terminé pour 100dh.

    Nous pouvons repartir. Et bien sûr, une fois de plus, l’heure du bivouac arrivera alors que nous sommes dans la montagne.

    Nous trouverons une piste, qui nous mènera au milieu de nulle part à 1800 m d’altitude. Nous y serons bien. Nous profiterons d’un magnifique coucher de soleil suivi un merveilleux ciel étoilé.

     

     

     

    Jeudi 16 janvier

    De mieux en mieux, ce matin il fait -2°, mais ce paysage de montagne désertique est très beau au lever du jour.

    Nous reprendrons la route cette fois, en direction de l’Est. A midi nous serons dans la palmeraie à une centaine de kilomètres de Zagora. Nous nous arrêterons dans les jardins pour le repas de midi. Nous y serons bien et tranquilles.

     

     

    Nous poursuivrons cette petite route de l’autre côté de l’oued Draa jusqu’à Zagora. Balade agréable au milieu des petits villages et de la palmeraie …

     

     

     

    Nous serons chez Ali vers 17h. Bien sûr, il a beaucoup de travail et nous donne rendez-vous le lendemain à 10h30.

    Nous irons alors comme d’habitude au camping d’Amezrou. Il n’y a pas grand monde, « notre » place est libre ! Après avoir rempli les fiches administratives, nous nous installerons pour la nuit.

     

    Vendredi 17 janvier

    Nous nous organiserons pour être à 10h30 chez Ali. Une longue journée d’attente s’annonce ! Mais il y a toujours des personnes pour faire la causette !

    Quant à moi, j’en profite pour rédiger une partie du blog.

    En définitive, c’est vendredi donc couscous pour les ouvriers et pas le temps de terminer. Nous reviendrons donc demain.

     

    Samedi 18 janvier

    Comme prévu, nous serons à 9h45 devant chez Ali.

    Les travaux vont s’enchaîner toute la journée : silentblocs du pot d’échappement, réglage pédale d’embrayage, et réfection des sièges : rembourrage et nouvelle housse (prix négocié à 1200 dh).

    Pendant ce temps nous restons dans le camion. Nous sommes vraiment où il faut pour rencontrer de nombreux voyageurs… qui viennent faire faire des travaux sur leur véhicule. Entre autre, nous rencontrerons un couple de Suisses (Solange, Benjamin et leur fils Joshua 5 ans) qui ont  eux aussi un camion Iveco. C’est alors que nous envisageons de faire un bout de route ensemble. Premier rendez-vous au camping Esprit Désert chez Philippe près de Mahmid.

    A 19h le siège chauffeur revient. Il fait trop noir pour vérifier la qualité du travail. Nous verrons demain.

    Nous retournons alors au camping pour la nuit, ce sera plus calme !

     

    Dimanche 19 janvier

    Nous devons revenir chez Ali pour récupérer le deuxième siège.

    Suite aux divers travaux sur l’évacuation des eaux usées, nous avons encore une fuite : il faudra trouver une solution : difficile de se faire comprendre … mais, bon, le « plombier » fera de son mieux … résultat, nous avons maintenant 2 légères fuites !

    Dernières vérifications faites, il s’avère que nous avons un soufflet de cardan fendu, donc ….. changement.

    En fin de matinée, le 2° siège revient, il faudra encore quelques retouches. Les 2 sièges repartent …

    En début d’après-midi, tout est terminé. Après négociation des prix, nous repartons vers 15h. Nous avons donc le temps de faire quelques courses au marché, de retourner au camping pour récupérer nos affaires et payer, puis d’aller jusqu’à Mahmid au camping de Philippe où nous serons vers 18h.

    Nous y retrouverons nos futurs compagnons de voyage en Iveco, mais aussi d’autres voyageurs en 4x4 ou camping-car.

     

       

     Nous passerons la soirée autour d’un feu toujours le bienvenu et propice aux discussions.

     

    Lundi 20 janvier

     

     

    Journée repos : ménage, lessive, cuisine, discussions etc …

    Nous mettrons au point la suite du voyage par la piste qui rejoint Mahmid à Foum-Zguid.

     

    Mardi 21 janvier

    10h Tout est prêt, nous voilà partis avec nos compagnons Suisses sur la piste.

    Les 2 Iveco se comportent parfaitement bien. Il faut dire que les chauffeurs sont « à la hauteur ».

    A midi, arrêt repas dans des dunettes.

    Nous aimerions passer un bivouac ensemble dans le sable, nous ne ferons alors que quelques kilomètres pour trouver un bivouac « idyllique ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous profiterons alors du site : exploration des alentours, préparation du feu du soir.

    Nous aurons droit bien sûr, à un magnifique coucher de soleil sur les dunes.

     

     

    C’est alors que nous allumerons le feu.

    Après le repas, nous passerons une très agréable soirée autour du feu sous un ciel merveilleusement étoilé.

      

     

    Mercredi 22 janvier

    Nous poursuivrons la piste qui passe par le lac Iriki,

     

     

     

     

            

    pour terminer la journée par un bivouac à Tissint (lieu que nous connaissons bien ! Jacques y a été piqué par un scorpion il y a très longtemps). Le site est très beau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeudi 23 janvier

     

     

    Direction plein ouest. Passage à Tata pour y faire le plein de carburant, puis repas (gentiment offert par nos compagnons de voyage) dans un petit restaurant de bord de route à Akka.

    La route est bonne, les kilomètres défilent. Nous ferons le point : nous avons le temps d’aller jusqu’à la source d’eau chaude à côté de Fask.

    Nous y serons vers 18h30. Petite déception, il y a beaucoup de monde. Quelques uns font de la musique très forte.

    Nous irons nous installer un peu plus loin pour la nuit. Mais avant toute chose, Joshua et Benjamin (compagnons de voyage) irons d’entrée prendre un bain à la source. Puis soirée tranquille chacun dans son camion.

    Vendredi 24 janvier

    Chose promise, chose due : après de nombreux kilomètres parcourus hier, aujourd’hui, journée repos.

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chacun vaque à ses occupations … et nous établirons le programme pour les prochains jours. Ce sera donc : souk à Guelmim demain puis prochain bivouac à Foum Assaka.

     

    Samedi 25 janvier

    Après une journée à la source d’eau chaude, nous reprendrons la route vers l’Ouest.

    Nos compagnons Suisses iront au souk hebdomadaire de Guelmim pendant que nous, nous ferons nos courses à Marjane et vaquerons à nos occupations. Rendez-vous sur la route de la Plage Blanche à 14h30.

    Une fois tout le monde retrouvé, nous partirons ensemble à Foum Assaka. Agréable surprise, la piste est maintenant entièrement goudronnée jusqu’à l’océan.

    Nous y serons vers 16h. Le temps de s’installer et d’aller se promener sur la plage.

     

     

     

     

     

     

     

    Solange trouvera un magnifique coquillage très rare : un argonaute voilier

    et Benjamin ira se dégourdir les jambes sur sa planche de surf ! 

    Nous y sommes bien,

    dommage que la plage soit encombrée de déchets (plastiques) venus de la mer.

     

    Dimanche 26 janvier

    Nous déciderons de passer encore la journée ici. Chacun se trouvera une occupation … A midi nous irons manger au petit restaurant qui se trouve sur le parking : très bonne adresse !

    Après-midi sieste, sudoku et …. Benjamin essayera de m’initier au cerf-volant : pas facile !

     

    Lundi 27 janvier

    Une fois tout rangé, ce seront les « Au Revoir ». Nous quittons nos compagnons Suisses avec lesquels nous avons passé une agréable semaine. Ils partent vers le Nord en longeant l’Océan et nous, nous nous dirigeons vers le Sud à la rencontre de connaissances.

    Nous ferons quelques dernières courses à Guelmim et entamerons la descente. Nous avons 2 groupes de personnes à voir, nous calculons un itinéraire pour avoir le temps de voir tout le monde.

    Nous commencerons donc par Gérard, Christiane, Franck et Brigitte qui remontent de Mauritanie en camping-car par les pistes. Ce sera alors direction Smara, ça tombe bien, nous n’y sommes jamais allés.

    Pour le bivouac du soir nous trouverons sur Park4Night un très beau site avec des constructions en terre qui ressemblent à des huttes.

     

    Nous apprendrons ultérieurement que c’est une ancienne caserne. Nous en ferons le tour et prendrons des photos.

     

    Puis installation pour la nuit. C’est beau, nous sommes bien.

    Nous suivons attentivement sur Polarsteps, Gérard et ses coéquipiers qui galèrent sur la piste avant Smara.  Mais il n’y a pas toujours de réseau ….

     

    Mardi 28 janvier

    C’est décidé, nous partons à leur rencontre jusqu’à Smara. En cours de route, nous avons enfin de leurs nouvelles : la piste est très difficile et Franck a eu une crevaison.

    Il se fait tard, Gérard nous conseille de manger en les attendant et nous les retrouverons plus tard au restaurant.

    C’est donc vers 14h que nous serons enfin tous ensemble. Ce sont les retrouvailles … beaucoup de questions et beaucoup d’aventures à raconter.

    Nous passerons alors la soirée avec eux : bivouac comme nous les aimons, au milieu de nulle part ! 

    Mercredi 29 janvier

    Nous devons revenir au bord de l’Océan à la Lagune de Naïla pour retrouver des copains camping caristes rencontrés l’année dernière.

    Tout le monde décide de nous y accompagner.

    Après le plein de carburant à une station détaxée, concertation … nous avons le temps d’aller à Akhfenir manger au restaurant une bonne assiette de poissons. 

    Nous y verrons d’ailleurs les copains venus eux aussi faire des courses et manger au restaurant.

    J’ai une lessive à faire … Avant de me lancer, nous partirons à la recherche d’un lieu pour refaire les pleins d’eau : pas facile.

    Après plusieurs renseignements pris et plusieurs déplacements, un très aimable Monsieur est venu nous proposer d’aller prendre l’eau chez lui et ce …. gratuitement !!!  Nous avons alors fait la connaissance de sa famille et parler tout particulièrement avec sa fille qui s‘exprime parfaitement bien en français. Très agréable rencontre. Merci Monsieur Ali.

    Nous partons ensuite nous installer à la Lagune de Naïla. Il y a beaucoup de véhicules, nous irons donc un peu plus loin.  La priorité sera d’étendre le linge. Il sera vite sec car il y a beaucoup de vent.

    Une fois le soleil couché, le vent devient froid. Nous terminerons la soirée chacun dans son véhicule.

     

     

    Jeudi 30 janvier

    Les copains qui remontent de Mauritanie, repartent vers le Nord.

    Quant à nous, nous nous rapprocherons de Joëlle, Claude, Aline et Jean-Pierre.

    Nous allons rester avec eux quelques jours avant de poursuivre notre descente vers le Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dimanche 2 février

    Nous sommes donc restés 2 jours avec Aline, Jean-Pierre, Joëlle et Claude à observer les oiseaux. Jacques s’est régalé.

     

     

     

     

     

     

     

    Aujourd’hui, tout le monde se sépare. Les uns vers Agadir, les autres vers la plage Blanche et nous …. vers le Sud.

    Nous sommes toujours en contact vers les voyageurs qui sont dans le secteur où nous nous trouvons. Aujourd’hui nous devrions rencontrer Jean Louis (dit JLA) et Michèle qui remontent de Guinée.

    Nous prendrons la route qui longe l’Océan entre Tarfaya et Laâyoune. C’est dimanche, il y a de nombreux marocains venus passer la journée au bord de l’eau. Ils nous seront bien utiles pour trouver un passage pour nous rapprocher de l’eau : pas facile, beaucoup de sable bien sûr ! Là où une voiture « plate » passe, nous devrions passer !

    Donc, repas de midi face à l’Océan.

    Vers 17h, nous serons au camping de Boujdour où nous retrouvons effectivement Jean Louis, et Michèle et leur Iveco également. Quand 2 Iveco se rencontrent de quoi parlent-ils : de mécanique et de voyage …

    Nous passerons une très agréable soirée autour de l’apéro chez JLA car son camion (cellule camping-car) est plus grand que le notre.

     

    Lundi 3 février

    Nous profiterons des commodités du camping pour faire le plein d’eau et faire faire la lessive à la machine. Linge qui sera rapidement sec grâce au vent !

    Nous ne repartirons qu’en fin de matinée. Jean Louis et Michèle vers le Nord et nous …toujours vers le Sud. C’est bon signe !

    Plus bas à environ 83 km, JLA nous a indiqué un coin sympathique en bordure d’Océan. Nous nous y arrêterons pour le repas de midi avec toujours …beaucoup de vent !

     

     

     

     

    Le soir, nous serons à Dakhla qui se transforme d’année en année : beaucoup de constructions d’hôtels côté Lagune mais aussi côté Océan.

    Nous trouverons quand même un emplacement côté océan pour passer la soirée et la nuit tranquilles.

     

     

    Mardi 4 février

    Nous ferons les courses avant de reprendre la route. Nous n’avons pas chance : pas de langoustes (pas la saison) et depuis hier, les huîtres ne sont pas bonnes à la vente ! sauf …. De l’autre côté de la lagune.

    Après le repas de midi pris côté lagune, nous faisons ni une, ni deux …. nous partons de l’autre côté, sur la route de la Mauritanie pour y  trouver des huîtres.

    Nous avons la trace de Gérard qui avait découvert cet endroit. Nous y serons vers 17h. Pas facile de trouver le vendeur ! mais bon, nous avons enfin nos 18 huîtres pour ce soir.

     

    Nous irons nous installer plus loin pour le bivouac avec vue sur la lagune et ses oiseaux et devant nous, le va et vient des gerboises.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mercredi 5 février

    Nous nous rapprocherons de la frontière. Pour le repas de midi, nous prendrons le temps de prendre une piste de près de 7 km vers  le bord de l’Océan. Nous y trouverons un emplacement magique à une pointe de terre : de l’eau des deux côtés ! C’est beau, nous sommes bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sans se presser, nous reprendrons la route. Nous n’avons pas l’intention de passer la frontière aujourd’hui.

    Nous irons donc faire un tour au port de Lamhiriz, sans pouvoir y acheter de poisson.

    Nous reviendrons alors à Barbas pour y manger le « célèbre » Poulet frites avant de passer la nuit, non loin de là, dans un parc (en construction) de jeux pour enfants.

     

    Jeudi 6 février

    Nous sommes prêts psychologiquement à passer une frontière : ZEN.

    Côté marocain, une fois de plus tout a changé mais en bien, c’est plus simple au niveau de la paperasse. Cela ne veut pas dire que c’est plus rapide ! Il y a toujours le passage au scanner au milieu des camions.

     

    Ayant pris de nombreux renseignements, nous envisageons de faire la piste Bou Lanouar / Choum. Nous avons donc dans le coffre, 2 bidons de 10 litres de carburant au cas où nous n’en aurions pas assez avec les 2 réservoirs. Il vaut mieux être prévoyants.

    Sortis du scanner, visite du camion par les douaniers : il ne faut pas transporter du carburant dans des bidons ???? nous ne le savions pas, ce doit être nouveau car beaucoup de 4x4 en ont ! Mais bon, heureusement, tout se finit bien, le tout en 1h20

    Nous voilà partis vers le poste mauritanien. Les Mauritaniens prennent des précautions au sujet du CoronaVirus : on nous prend la température : Jacques 35° et moi 34,6°. C’est bon on peut passer.

     Cheikh (guide que Jacques connaît depuis 2002) nous y attend. Les démarches sont vite faites : Gendarmerie, Visas, Douane, Assurance, Police, le tout en 45 minutes ! Merci Cheikh

    Il faut changer d’heure, on retarde d’une heure. Il est 13h.

    Une pause repas s’impose donc quelques kilomètres plus loin. C’est toujours un moment de discussion : vue l’heure, qu’allons nous faire ensuite ?

    Nous changeons totalement de décision : nous n’allons pas faire la piste de Choum, nous allons aller au banc d’Arguin, nous avons les traces de Gérard et de ses coéquipiers qui y sont allés en camping-car donc faisable pour nous, même si nous sommes seuls.

    Nous avons été bien inspirés car plus loin, en faisant la petite pause de 16h, Jacques s’aperçoit que la direction est bizarre ???? Il passe donc sous le camion. Quelle ne fût pas sa surprise quand il découvre qu’il manque un boulon qui tient la crémaillère de direction.

    Nous sommes à 300 km d'une grande ville.

    On trouve quand même une personne à Chami qui se dit mécanicien et qui nous dépannera en mettant un boulon de 17.

     

     

     

     

    Pendant notre brève "réparation" à Chami, agréable surprise : un véhicule connu s'arrête à côté de nous ... Ce sont Joss et Jean-Michel qui remontent du Sénégal ! Brève discussion, ils repartent vers la frontière, la voyage est terminé pour eux.

    Nous prendrons alors la piste du Banc d'Arguin et nous nous arrêterons un peu plus loin pour la nuit...au milieu de nulle part ... nous sommes bien.

     

     

     

    Vendredi 7 janvier

    Nous poursuivrons la piste vers le Cap Tafarit et ... nouvelle rencontre surprise : un camion Volkswagen jaune arrive face à nous, ce sont des Français ... ce sont des personnes connues : Papito, Mamita et leur chien Babou qui eux aussi remontent du Sénégal. 

     

    Donc là aussi grande discussion, photos etc ...Mais tout le monde reprendra sa route : les uns en fin de voyage et .... nous, tout au début !

    Nous passerons alors au Cap Tafarit,

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    mais nous irons jusqu'à Iwik que nous ne connaissons pas.

    Toujours en suivant les traces de Gérard, nous trouverons un coin idyllique en bord d'Océan, avec un poste d'observation des oiseaux juste à côté : le rêve !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous allons rester là pour le reste de la journée.

    Quelle ne fût pas notre surprise quand vers 18h un 4x4 se dirige vers nous, s'arrête, et 4 "cow-boys" en uniforme et 1 en djellaba et enturbanné, descendent et s'adressent à nous comme si nous étions des bandits !!!

    Ce sont, soit disant, les gardes du parc. Il faut les suivre, aller au poste pour régulariser notre situation ( jusqu'à maintenant, nous n'avons vu personne) et de toute façon, nous n'avons pas le droit de dormir en dehors des campements. Nous rangeons vite fait tout notre "bazar" pour pouvoir rouler, nous les suivons et arrivons au poste où se trouvent les responsables du parc. Les "cow-boys"  repartent et nous laissent avec des personnes qui nous accueillent chaleureusement : ça fait plaisir. Nous régularisons donc notre situation : 200 um par personne par jour pour l'entrée dans le parc et 500 um pour le stationnement dans le "campement" !

    Sidi Ely, le "savant" guide de la faune et la flore du parc, nous accompagnera au campement. Et là ... Jacques sent un bruit bizarre dans la direction. Il passe sous le camion et nouvelle découverte : le nouveau boulon mis à Chami est trop long, la crémaillère a encore bougé, une bague est abîmée et l'autre disparue.

     

     

     

     

     

     

    Il faut tout refaire. Sidi Ely nous aidera à tout démonter et à trouver une solution, mais il se fait tard, il fait noir. On verra demain ...

    Inutile de vous dire que la nuit sera difficile ... Nous sommes dans le désert ... Que faire ?

     

     

    Samedi 8 février

    La nuit portant conseil ...

    Que faire dans le désert ? Papy et Mamy se déguisent en MacGyver. Avec de la chambre à air, un bout de tuyau d'arrosage, on fabrique les bagues, on scie le boulon trop long : à l'aide d'une sangle et du cric on remet tout en place. On peut remettre le boulon. Youpi ! Tout fonctionne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une fois tout en place, nous passerons dire au revoir et remercier Sidi Ely. Nous prendrons même le thé avec lui. Puis, même piste et retour vers le goudron.

    A midi, nous ferons la pause repas au Cap tafarit.

     

     

    Nous prendrons soin de vérifier régulièrement notre réparation. Pour le moment tout va bien.

    A 17h nous sommes au goudron. On regonfle les pneus et bien sûr, après 70 km nous vérifions une nouvelle fois la réparation : tout est OK !

    Pendant cette pause nous verrons passer des véhicules avec de gros numéros. Nous avons reconnu les voitures du raid Budapest / Bamako qui passe à cette époque tous les ans.

    Nous nous arrêterons quelques kilomètres plus loin pour le bivouac avant les grandes dunes. Nous serons au milieu des troupeaux de chèvres, moutons et chameaux et leurs bergers avec leurs khaïmas et .... la pleine lune !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dimanche 9 février

    Nous reprendrons la route au milieu des véhicules du Budapest / Bamako.

    Il ne reste plus que 210 km avant Nouakchott.

    Nous nous arrêterons un peu avant la capitale pour le repas de midi.

    Puis, direction centre ville pour y trouver des distributeurs de billets. Nous sommes maintenant munis.

    Chose étrange pour Nouakchott, nous n'avions jamais vu cette ville aussi calme ! Mais oui, c'est dimanche et en début d'après-midi ! 

    Nous allons faire une première, tout le monde nous vante le camping de Terjit en bordure de l'Océan, nous allons y aller.

    Mais c'est dimanche, il y a donc beaucoup de personnes venant se baigner, mais aussi de nombreuses voitures du raid Budapest / Bamako.

    Ce sera donc difficile de se trouver une place. après plusieurs essais, nous finirons dans un coin à l'écart de tout le monde mais sans la vue de l'Océan.

    Après notre installation, ce sera douche ... puis lessive ! Parlons en : pas de bac pour la lessive, pourtant j'en ai beaucoup !!!! Il faudra que je la fasse dans un seau, courbée, dans une douche ! Pauvre dos ! 

    Heureusement, il y a beaucoup de vent et le linge sera rapidement sec .

    Réflexions faites, le camping de Terjit ???? à part son emplacement au bord de l'eau, rien de terrible ... pas mieux que les autres : pas de bac pour la lessive, pas de possibilité pour se brancher à l'électricité. 

     

    Lundi 10 février

    Les Mauritaniens sont au travail, les véhicules du raid sont partis, nous restons seuls au camping. C'est plus calme. Le vent nous tient compagnie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce sera donc, mise à jour du blog, vérification du camion (eau, huile et .... boulon) courses et achat de poisson le soir au port.

    Nous avons fait 300 km et pour le moment tout va bien. OUFFFF : mais pour combien de temps ? Papy et Mamy sont vraiment de bons " MacGyver "!

     

    Mardi 11 février

    Hier après-midi nous avons fait les courses, nous sommes également allés au port (langoustes, gambas, soles) pour la suite du voyage.

    Aujourd’hui, nous reprenons la route : Nouakchott /Atar par le goudron.

    Donc, avant de partir, plein d’eau, plein de carburant et direction Nord/Est.

    En fait, la route n’est pas très intéressante et il y a beaucoup de vent. Nous prendrons notre temps

    A la pause du repas de midi, il fait chaud,

     

     

    Jacques s’offrira  une petite sieste puis séance coiffeur, barbe dans le désert …. Le luxe n’est ce pas ?

    Le soir, nous serons à quelques kilomètres d’Akjouit, là encore dans le désert où nous sommes bien, au milieu de nulle part.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mercredi 12 février

    Comme d’habitude maintenant, nous vérifions le boulon : c’est bon tout va bien. Nous pouvons poursuivre notre route. Encore aujourd’hui, ciel voilé par le vent de sable. Difficile de trouver un emplacement sans vent pour le repas de midi.

    A 15h15 nous serons à Atar à l’auberge Inimi conseillée par les copains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Donc, installation, thé offert, discussion avec Nemoud. Nous parlerons de notre itinéraire mais aussi de nos mésaventures mécaniques. Nous avons de la chance, il y a ici Mustapha qui est mécanicien pour les camions et les quads qui sont stationnés pour les raids à venir. C’est alors qu’il vérifie à son tour notre réparation et … oh surprise ! il n’y a plus notre boulon et …. il en manque un second qui s’est cassé et dont le morceau est resté dans le nez de pont. Aïeeee !!!!

    Mais bon, en Afrique rien n’est certain, mais tout est possible. Donc …. Nous faisons confiance à Mustapha.

    On verra demain …

     

    Jeudi 13 février

    Journée mécanique. Mustapha est sûr de lui et surtout a beaucoup d’outillage. Il devra effectuer plusieurs va et vient en ville pour aller chercher au fur et à mesure les pièces nécessaires.

    A 16h tout est remonté. Bravo Mustapha.

    Nous pouvons maintenant envisager la suite de notre voyage.

    Et … arrive à l’auberge un 4x4 français du 17 . Après discussion avec son propriétaire : Hervé, nous prévoyons demain d’aller ensemble jusqu’à Ben Amira.

     

    Vendredi 14 février

    Nous devons faire des courses, les pleins d’eau et de carburant.

    A 9h45, nous sortons d’Atar en direction de Choum. La route est bonne.

    A midi nous aurons passé Choum et serons au bord de la voie ferrée Nouadhibou/Zouerate.

     

    Arrêt repas sous des arbres.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis, nous arriverons à une zone de sable, donc  séance dégonflage. Et … petit camion a bien franchi les passages critiques : bravo à Papy qui commence à s’approprier la conduite dans le sable.

    Vers 15h30 nous serons à Ben Amira. Nous avions les souvenirs (de 2004) de sculptures. Nous faisons donc le tour du monolithe à la recherche des fameuses sculptures. Non seulement nous ne les trouvons pas, mais nous devons affronter un passage difficile : dunettes un peu compliquées, mais après réflexions et exploration du terrain, nous les passerons et retrouverons un terrain plus favorable.

    En définitive, nous serons obligés de demander  à une personne où nous pouvons voir ces œuvres d’art. En fait, ce n’est pas là,

     

     

     

     

     

     

     

     

    c’est à un autre monolithe : celui appelé Aïcha. Nous irons donc quelques kilomètres plus loin, voir Aïcha.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Effectivement, nous y découvrirons les sculptures effectuées par 16 personnes de différents continents, en 1 mois (décembre 1999 /janvier 2000) et que nous photographierons « sous toutes les coutures » ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’est l’heure du bivouac : objectif essayer de trouver un emplacement sans trop de vent, pas facile en Mauritanie !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aussitôt posés, vérification de la mécanique : les boulons sont encore là. La réparation tient bien et pourtant, nous avons fait de la mauvaise piste. Parfait.

    Avec Hervé tout se passe bien, c’est de bon augure pour la suite du voyage. Il découvre, nous, nous redécouvrons et c’est plus rassurant pour tout le monde.

     

     

    Samedi 15 février

    Les sculptures sont bien belles, nous avons suivi la voie ferrée tout hier, mais nous n’avons pas vu le train le plus long du désert !

    Nous repartirons donc, pour avoir des renseignements, en direction du village qui se trouve en bordure de la voie ferrée : Tmeimichat.

     

     

     

     

     

    D’ailleurs nous y verrons le « train service » (ravitaillement, eau, carburant) qui est là depuis hier soir.

     

     

     

     

    Les responsables nous expliquent le fonctionnement de ce train et nous indique que le prochain train passera dans 45 minutes. Nous resterons donc à discuter avec les personnes alentours : femmes, hommes et enfants …,

     

     

        

    jusqu’au passage du train venant de Nouadhibou : très long bien sûr, wagons vides, mais quelques passagers

    et véhicules de voyageurs. Quelle poussière !

    Nous pouvons reprendre la piste qui nous ramènera à Atar après l’arrêt repas, oblige pour regonflage des pneus, au même endroit qu’hier à l’aller !

    Nous serons de retour à l’auberge Inimi vers 15h30.

    Nous envisageons donc maintenant la suite du voyage avec Hervé. Nous aimerions revoir Chinguety et Ouadane que nous avions vues en 2004. C’est très loin.

    Nous aimerions également faire le tour par Er Richat et El Beyyed. Nous demandons alors des conseils à Nemoud et son frère Sid’Ahmed. Nous savons aussi que la piste directe de Chinguety et Ouadane est très mauvaise (tôle ondulée)

    On prévoit donc une  boucle dont je trouverai les traces sur Wikiloc et utiliserai aussi celles  de Pierre.

     

    Dimanche 16 février

    La navigation est prête. Plein d’eau, plein de carburant ok

    Nous ferons quelques dernières courses en ville avant de prendre la piste … et quelle piste !  Nous étions prévenus mais quand même : grosse grosse tôle ondulée. Nous n’avancerons pas vite.

    Au passage nous ferons quelques photos de loin (descente impossible) de Fort Sagane.

    Petite pause repas au bord de la piste avant de reprendre l’enfer de la tôle ondulée !

    14h30 Oufff nous arriverons à Chinguetti.

    Nous serons assaillis par les quelques habitants qui se trouvent encore aux alentours de la vieille ville.

    Nous prendrons une jeune fille pour guide qui nous mènera à travers les ruelles,  à la mosquée, le point de vue pour faire les photos, et une bibliothèque que nous aurons le plaisir de visiter avec un homme très compétent et très agréable à écouter.

     

     

     

          

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

          

    Avant de repartir, nous referons le plein de carburant et dégonflerons les roues car nous allons attaquer des pistes de sable et des dunes.

    Départ facile, mais plus loin, nous nous éloignerons de la trace. Nous déciderons alors de la rejoindre en nous dirigeant au cap : pas facile. Il y a des dunettes à franchir dans le mauvais sens ! d’où plantage ! C’est l’Iveco qui sortira le Toy !

     

         

     

     

     

     

     

     

    Il est 17h45, sortis du plantage, il y a un arbre tout proche qui nous offre son ombre et sa silhouette. Nous nous y installerons pour la nuit. Belle nuit étoilée !

     

    Lundi 17 février

    Aujourd’hui encore le ciel est légèrement voilé.

    Nous étant un peu égarés la veille, nous revenons sur nos traces pour retrouver la bonne piste. C’est bon, nous filons plein Est à travers les dunes. C’est un régal.

    Nous nous arrêterons pour le repas de midi juste avant Ouadane (en vue) que nous avons l’intention de visiter.

    Nous y serons vers 13h30. Nous monterons vers la vieille ville, ferons le plein de carburant (surveiller le débit du volucompteur qui semble parfois tourner rapidement !!!),

    puis ce sera la visite guidée pour 5€ par personne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ensuite nous reprendrons la piste vers le Guelb Er Richat. Là aussi nous suivons la trace de Pierre qui sillonne les dunes. Une fois de plus nous nous écarterons légèrement et nous arriverons au sommet d’une dune infranchissable. Ce sera alors un moment de grande frayeur ! Petit camion planté dans le sable mais en dévers !

     

     

     

           

    heureusement qu’Hervé est là avec son Toy. Cette fois, c’est lui qui nous sortira de cette position très inconfortable ! Merci Hervé !

    Après avoir repris nos esprits, nous nous dirigerons vers le Guelb. Maintenant, avant de franchir un passage qui semble difficile, nous descendons et étudions le terrain.

    Nous suivons la trace de Pierre que j’ai rentrée dans l’ordinateur, mais sur le terrain, il y a d’autres traces de voitures. Ce qui entraînera des discussions animées dans le camion … Nous ne sommes pas d’accord sur la direction à prendre.

    Donc, comme il est 17h30, la décision est prise de se poser pour le bivouac.

     

     

     

     

     

     

     

    Nous verrons demain …

     

    Mardi 18 février

    La nuit portant conseil, et Hervé ayant regardé sur sa tablette, nous découvrons qu’il y a encore une nouvelle piste plus loin.

    D’un commun accord, nous irons par là aujourd’hui.

    Nous roulerons sur des plateaux caillouteux (regonflage des pneus)  mais nous devrons franchir une dune (dégonflage des pneus).

    Nous arriverons au centre du Guelb : effectivement beaucoup plus spectaculaire en photos que sur le terrain.

     

          

    Maintenant, il faut ressortir par le Nord direction El Beyyed.

    Là aussi ce sera une nouvelle histoire : beaucoup de cailloux !!! et des pistes avec des marches autant dans le sens de la montée que dans le sens de la descente ! Pauvre camion ! Nous en avons reperdu notre pot d’échappement !

    Heureusement qu’en descendant, la vue sur l’oasis d’El beyyed est très belle.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Arrivés en bas, Jacques attachera ce qu’il reste de l’échappement pour ne pas en perdre plus ! Mais là aussi, nous sommes repérés de loin et assaillis par les vendeuses de souvenirs et les enfants en demande de cadeaux. Nous ne pouvons vraiment pas acheter quelques chose à tout le monde ni donner des cadeaux à tout le monde !

    Nous prendrons alors la direction d’Atar par l’oued. Quel plaisir de retrouver le sable et de circuler entre montagne et grandes dunes.

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    17h arrêt bivouac au pied des dunes justement : c’est beau, nous sommes bien.

     

     

      

     

     

    Mercredi 19 février

    Comme d’ordinaire, vérification de l’huile, mais de l’eau aussi car nous avons une légère fuite au radiateur..Tout est ok, nous poursuivons notre itinéraire.

    Mais vers 9h, Jacques trouve la direction bizarre ! Arrêt : vérification : le verdict tombe, nous avons reperdu les 2 boulons. Il nous faudra faire les 200 km qui restent sans les 2 boulons, donc nous prendrons des précautions.

    Heureusement qu’il y aura une longue partie d’environ 40 km, toute droite au milieu d’un lac asséché (désert blanc) où nous pourrons rouler à 60 km/h !!! et oui ça avance !

    Le reste de la piste nous permettra d’être de retour à l’auberge à Atar en fin d’après-midi. Nous y retrouverons Mustapha à qui nous ferons part de nos malheurs mécaniques : pas de soucis, il s’en occupera demain.

    Nous aurons terminé notre circuit de 560 km en 4 jours.

    Une pause s’impose : mécanique, ménage, lessive, rangement …. Repos après des pistes fatigantes.

     

    Jeudi 20 février

    Journée mécanique en priorité : tout s’annonce bien, Mustapha est confiant, nous aussi. Il pense avoir compris pourquoi les boulons sont repartis et a trouvé une solution.

    Il est 16 h  les travaux mécaniques s'achèvent 

    Nous étudions alors avec Hervé, un itinéraire pour la suite du voyage. Sans doute direction plutôt vers le sud cette fois.

     

    Vendredi 21 février

    Toutes les réparations sur le camion sont terminées, mais nous prendrons une journée de plus de repos.

    Nous irons au centre ville faire les courses et Hervé nous offrira le repas chez Awa (restaurant sénégalais : Bon et pas cher).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous ferons également les pleins de carburant et d’eau.

    Nous sommes prêts pour partir demain vers le sud : Terjit,  Tidjikja, Kiffa, Kankossa, M’Bout, Kaédi, Rosso et retour Nouakchott.

     

    Samedi 22 février

    Après avoir dit Au revoir à tout le monde : Nemoud, Sid’Ahmed, Mustapha et son aide etc … nous nous dirigerons vers le Sud. Mais nous avons un passager : Khaled : un Algérien, parti en voyage découvrir le monde,  une autre vie … en sac à dos. Il a laissé son travail à Casablanca pour essayer de trouver des réponses à toutes ses questions existentielles … Bonne chance à lui. Nous le déposerons dans l’Oasis de Terjit.

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous poursuivrons ensuite notre route en découvrant des paysages magnifiques vers Aoujeft. Parfois le goudron est recouvert par le sable des dunettes alentour, mais il y a toujours une déviation.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fin d’après midi nous passerons Rachid et chercherons un emplacement pour le bivouac : pas très facile. Mais bon, nous nous éloignerons un peu de la route et là … installation pour la nuit comme d’habitude.

    Il fait nuit, il est 21h, Hervé est dans son véhicule, nous, comme tous les soirs, nous jouons soit au Rumikub, soit aux cartes. Ce soir ce sont les cartes. Soudain, Jacques voit une voiture qui s’arrête sur le goudron, lumières allumées bien sûr. Puis des personnes descendent et semblent marcher et chercher quelque chose pendant un moment. Toujours méfiants, nous éteignons la lumière et observons le va et vient. Jacques ira en parler à Hervé et tous les deux commentent les faits.  La voiture repartira mais d’autres lumières de lampes de poche apparaîtront et sembleront se rapprocher de nous. Inutile de vous dire que l’imagination travaille bon train. Les hommes se « font un film » : les gendarmes qui nous cherchent ? des personnes malveillantes ? Dans le doute, nous décidons de lever le camp : tout est vite rangé et les voitures redémarrées. Que faire ? Malgré la nuit, nous irons quelques kilomètres plus loin à la ville la plus proche : Tidjikja.  Avec nos phares led nous éclairons bien la route, nous parcourrons les 25 km assez facilement. Mais arrivés en ville de nuit, il faut trouver une auberge … Nous voulions aller « Au Phare du désert » indiqué par Nemoud, mais nous ne la trouvons pas et débarquons à l’auberge «  Le caravane du Désert ». Nous avons l’autorisation de dormir sur le parking dans les véhicules, c’est déjà ça ! inscription sur le registre, on demande quand même les prix : 500 Um pour le véhicule plus 30 Um par personne. Pour nous, 560Um ce qui fait à peu près 14€ : c’est cher. Mais pas le choix et il y a douche chaude et wc. Ce sera pour demain matin.

    Inutile de vous dire que nous avons quand même eu du mal à trouver le sommeil.

     

    Dimanche 23 février

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Debout de bonne heure, nous avons de la piste difficile à faire et nous voulons avoir le temps de profiter des sanitaires … Mais quelle en fut pas notre surprise quand nous découvrirons que tout est délabré, sale et en plus l’eau ne coule qu’au compte-gouttes ; donc pas de douches … Cela fait vraiment très cher pour un simple parking ! A déconseiller donc.

    Avant de partir, Jacques vérifiera les boulons de la direction : tout est ok. Parfait, nous pouvons attaquer la piste qui va à Kiffa en passant par la passe de Néga. Il y a beaucoup de vent de sable, dommage, en plus ça ne nous facilite pas la tâche pour trouver la piste ! Nous « jardinerons » un peu comme on dit dans le jargon.

    Nous avions fait cette piste avec le Toy en 2010 avec Coco et Michel, je me souvenais d’une Guelta. Nous y serons vers 16h30. C’est bien elle, je reconnais le site.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une heure plus tard, nous serons à 10 km de la passe et toujours beaucoup de vent : arrêt bivouac et repos.

    Pour nous, les batteries arrières montrent des signes de fatigue, elles n’ont pas rechargé assez dans la journée. Ce sera donc soirée aux lampes frontales. Mais les insectes volants se feront insistants autour de nos visages, donc soirée écourtée.

     

    Lundi 24 février

    Un grand jour s’annonce : le franchissement de la passe de Néga.

    Après vérification (toujours) de nos boulons de direction, tout va bien et nous voilà partis avec le vent +++ et le ciel couvert, dommage.

    A 9h nous serons en haut de la passe : nous y avons vu 2 singes !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Estimation de la difficulté et on se lance. Nous profitons des traces de véhicules passés il y a quelques jours. C’est très beau et tout se passe pour le mieux. Parfois, nous franchirons des passages plus difficiles dans les dunes, mais le chauffeur assurera au maximum ! Bravo !

    Arrivés en bas, nous ferons la pause café pour prendre le temps d’admirer le paysage et nous remettre de nos montées d’adrénaline quand même !

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’après midi sera moins agréable,

    toujours du vent, piste sinueuse entre des épineux, puis pistes herbeuses, dunettes etc … et toujours une multitude de pistes sans savoir exactement laquelle prendre. A30 km de Kiffa nous trouvons le goudron, donc regonflage des pneus dans le vent ! C’est folklorique !

    Afin de trouver un peu de confort : douche chaude,  branchement électrique, et wifi, nous irons dans une auberge à la sortie de la ville. C’est un peu cher 400 um par personne (10€) mais nous pourrons bénéficier cette fois de sanitaires corrects.

     

    Mardi 25 février

    Comme lorsque l’on dort aux abords d’un village ou d’une ville, nous profiterons du chant des coqs, des ânes, des chiens et du muezzin ! On ne peut pas tout avoir !

    Comme tous les jours, vérification mécanique et c’est parti …

    Nous avons fait cet itinéraire plusieurs fois, mais là, nous commençons par du goudron de Kiffa à Kankossa, nous pouvons ainsi profiter du paysage.

    Nous retrouverons la piste à la sortie de Kankossa en direction de M’Bout par la passe Soufa. En fin de matinée, Jacques trouve la direction bizarre, donc arrêt et …voilà, une nouvelle fois les boulons ont disparu !!! Heureusement nous arrivons dans un village. Un gendarme, nous indique un « mécanicien/ boulanger » au village suivant. Effectivement nous y trouverons le mécanicien en question, qui d’ailleurs, nous attendait (le téléphone a donc bien fonctionné). Nous sommes dans un village typiquement Afrique noire avec des cases rondes, des femmes et enfants avec des vêtements colorés, souriants, ne demandant rien, ne vendant rien. Nous nous y sentons bien, bien qu’en panne. Pendant que les hommes cherchent des boulons, nous faisons des photos avec les enfants et les femmes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais le mécanicien de brousse a ses limites : une boîte à outils et c’est … tout.

     

     

     

        

    Jacques donc (MacGyver) propose de faire tenir la direction avec un morceau de bois tenu par du fil de fer et des sangles. Le mécanicien approuve, trouve le morceau de bois qui convient, le scie à la bonne dimension et une heure après tout est en place : vrai réparation africaine et qui tiendra.

    Nous poursuivrons alors la piste (parfois très accidentée) 

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

    en passant par la passe de Soufa.

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir, au bivouac, vérification du morceau de bois : il n’a pas bougé malgré la mauvaise piste.

    Encore ce soir, économie des batteries : soirée lampes frontales mais sans bébêtes !

     

    Mercredi 26 février

    Le vent s’est calmé, grand beau temps : oufff ! Nous pouvons ainsi mieux apprécier le paysage avec un beau ciel bleu !

     

     

          

     

    En fin de matinée nous passerons à M’Bout puis reprise de la piste en direction du fleuve Sénégal.

    Nous serons vers 16h à Fountoundé /Civé au bord du fleuve en face de Matam. Nous sommes sur la route Sélibaby / Rosso qui est maintenant goudronnée : plus de pistes jusqu’à Nouakchott.

    Nous irons quand même voir le port, le va et vient des pirogues, mais pas d’achat intéressants à faire.

    On repartira chercher un bivouac un peu plus loin. Nous passerons la fin de l’après-midi avec les tourterelles que nous appelons « mort de rire » à cause de leur chant. On sent bien que le fleuve n’est pas loin, la faune et la flore sont différentes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeudi 27 février

    7h10 debout, réveillés par le chant des tourterelles : que c’est agréable !

    Passage par Kaédi, où là aussi nous irons faire une visite au port voir le va et vient des pirogues entre le Sénégal et la Mauritanie. Mais la police est là,  veille et vérifie tout le monde !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En début d’après midi, nous ferons la même chose à Boghé où nous savons qu’il y a un marché au bord du fleuve. D’ailleurs nous y ferons nos courses..

    Après une petite balade sur la digue,

     

    nous reprendrons la route en direction de Rosso.

    Ce sera difficile de trouver un emplacement pour le bivouac, en effet maintenant, nous sommes au milieu des marécages et des rizières.

    Un coup de chance, une piste à droite s’enfonce et nous voilà enfin posés.

     

     

       

     

     

     

     

     

    Nous sommes sur le chemin des troupeaux qui rentrent du puits, mais une fois tout le monde passé, nous serons au calme et profiterons d’une belle soirée étoilée.

     

    Vendredi 28 février

    Rien d’extraordinaire en perspective : Route en bordure du fleuve jusqu’à Rosso, traversée de la ville. Ah si ! très étonnant : un cortège de calèches avec des Polonais qui visitaient Rosso. Mais que voir, que visiter dans Rosso ville frontière et toute la pègre qui y règne !

    Maintenant, la boussole indique plein Nord, nous remontons vers Nouakchott. Nous sommes très étonnés, le goudron est excellent, mais cela ne va pas durer longtemps ! très vite nous aurons droit à une route avec de très nombreux et énormes trous. La progression sera lente. Nous ferons alors la pause repas pour reprendre courage pour la suite.

    Mais quelle ne fut pas notre surprise, le goudron s’améliore d’abord, puis ce seront les travaux et terminerons par 100 km de bon goudron tout neuf !

    En début d’après-midi nous serons dans la capitale où nous ferons quelques courses avant d’aller nous installer au bord de l’Océan au camping de Terjit : pas beaucoup de choix pour se poser dans Nouakchott.

    A l’aller, nous y étions presque seuls et là : 2 gros camions, 2 fourgons, 2 motos, 1 4x4 , 3 camping-cars, et « notre » place dans le sable où nous nous installerons avec Hervé.

     

     

       

    Pour tout ce monde, les sanitaires un peu justes : obligés de faire la queue … Mais nous avons la vue sur l’océan et profitons de la brise marine. Si bien que la soirée sera fraîche, nous devrons fermer les portes pour dormir ! il y a bien longtemps que nous dormions tout ouvert et avions encore très chaud !

     

    Samedi 29 février

    Journée repos prévue avec essai de mise à jour du blog, mais la connexion est très lente en ce moment.

    Nous irons ensuite en ville : manger à Jeloua,

     

         

    faire les courses, aller au port … etc …

     

     Dimanche 1° mars

    Journée bricolage sur le camion.

    Après-midi repos.

     

     

          

    Lundi 2 mars

    Départ pour le Banc d’Arguin après avoir fait les pleins d’eau et de carburant.

    Nous remonterons tout d’abord par le goudron jusqu’à l’intersection avec la route qui va à  Mamghar. Nous irons alors jusqu’au bord de l’océan mais la piste passe loin de l’eau …

    Après la pause repas par grand vent !!! nous prendrons la piste qui va à Iwik. Comme partout dans le désert, il existe de nombreuses pistes sur le terrain, nous avons des traces sur le gps et malgré tout … nous nous retrouverons hors piste. Une fois de plus nous « jardinerons » pour revenir sur les bonnes traces.

    En fin d’après-midi nous serons quand même à Iwik. Personne pour nous faire payer l’entrée dans le parc, Sidi Ely n’est pas là non plus. Ils sont tous partis dans leur famille. Nous irons quand même faire un tour à l’observatoire, au village et reviendrons passer la nuit au « camping » obligatoire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un villageois viendra nous faire payer bien sûr : 500 um par véhicule juste pour stationner !

     

    Mardi 3 mars

    Comme toujours, vérification de la direction : c’est ok.

    Nous partirons pour le Cap Tafarit où nous serons en fin de matinée. Nous chercherons du gasoil pour être sûrs de pouvoir atteindre Nouadhibou par la  piste, mais plus de gasoil. Heureusement nous avons quand même 20 litres dans des bidons.

     

     

           

    MAIS !!! Aïe la direction recommence à nous jouer des tours, tout a bougé, difficile de tout remettre en place. Que faire ? Continuer par la piste ? Pas très raisonnable ! Nous reviendrons donc au goudron à Chami et en profiterons pour refaire un plein de gasoil.

    Puis direction Nouadhibou. Nous y serons à 17h. Où se poser ? Une idée nous vient : et si nous allions à côté du camping des Dauphins et acheter des huîtres pour le soir ? Très bonne idée. Mais le responsable des huîtres est absent. Heureusement qu’une personne qui le connaît très bien, lui téléphonera et aura l’autorisation d’aller nous chercher 3 douzaines d’huîtres dans les parcs ! Merci Monsieur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       Il y a bien sûr beaucoup de vent, nous inviterons alors Hervé à venir déguster les huîtres accompagnées de pâté, dans notre petit camion. Pauvre Hervé,  avec ses 1,90m il est un peu à l’étroit, mais nous passerons malgré tout une très  bonne soirée.

     

    Mercredi 4 mars

    Passage frontières.

    Nous serons à la frontière mauritanienne à 9h10.

    Tout ira très vite, nous en sortirons à 9h30.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le No Man’s Land et juste à 100m du goudron, Jacques, pour éviter un camion venant en face, « posera » le nôtre sur une grosse pierre. Après avoir creusé le sable sous la pierre, Hervé nous sortira de cette mauvaise posture.

     

     

            

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous serons à la frontière marocaine à 9h55 : tout d’abord, contrôle sanitaire à cause du Corona Virus. Tout le monde est bon pour passer. S’en suivront de nombreuses démarches : police, douane et scanner. Mais voilà, l’informatisation des démarches c’est très bien mais quand ça fonctionne. Aujourd’hui, comme parfois, panne de réseau pour la douane. Pour passer au scanner, nous resterons donc en attente plus de 2 heures.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous sortirons enfin de l’enceinte à 13h30. Comme nous changeons d’heure en revenant au Maroc, c’est maintenant 14h30.

    La direction du camion est de plus en plus dure, nous devrons rajouter du liquide de transmission automatique dans le réservoir. Ce sera un peu mieux. Ce qui nous permettra de poursuivre encore notre remontée.

    Hervé avait un secret : il avait caché un reste de bouteille de Pastis 51 derrière une borne avant de passer la frontière. Et oui, pas d’alcool en Mauritanie. Il espérait bien retrouver sa bouteille … et bien OUI. Nous fêterons donc cette retrouvaille ensemble avant de s’offrir un repas avec des frites au restaurant de Barbas. Merci Hervé. Après 4 semaines sans alcool, c’est ma foi, bien agréable !

     

         

    Nous continuerons notre remontée et irons bivouaquer à Aïn Bida. Endroit fort sympathique au bord de l’océan. Nous y serons seuls et bien gardés par la marine Royale à qui nous avons donné une fiche de renseignements.

     

    Jeudi 5 mars

    Déception : beaucoup de vent et beaucoup de brume. Mais bon, il faut s’en contenter !

    Maintenant, direction Dakhla et le soleil revient. Mais en cours de route, nous ferons découvrir Porto Rico à Hervé, 

     

     

     

     

     

     

     

     

    puis Imlili avec ses tilapias. D’ailleurs nous y mangerons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A 16h30 nous serons à Dakhla.

    Comme d’habitude, il y a beaucoup de vent. Où se mettre ?

    Après concertation, nous irons au camping de Taourta pas de commodités mais peut-être un peu à l’abri du vent. 

    Demain sera un autre jour : bricolage, courses etc …

     

    Vendredi 6 mars

    Par grand vent, séance mécanique : vérifier et consolider la « réparation africaine » ! Jacques rajoutera du fil de fer.

    Dans l’après-midi nous irons faire les courses en ville.

     

    Samedi 7 mars

    Objectif, remonter le plus vite possible pour quitter le vent, mais aussi pour rejoindre Zagora où nous irons au garage d’Ali pour réparer définitivement la direction. Tout au moins, nous espérons !

    Hervé roulant plus vite partira devant. Rendez-vous dans 2 jours au camping à El Outia.

    Nous roulerons face au vent ….. consommation importante et avancée lente, malgré une route toute neuve.

    Le soir nous serons à Foum El Oued. Comme le vent est encore fort, nous nous réfugierons dans le « camping » de Foum El Oued : personne, pas grand-chose, mais nous trouverons un abri derrière le mur d’un bâtiment. Aussitôt installés, les gendarmes viendront dans le camping, nous demander une fiche de renseignements. Nous avons trouvé cette pratique étonnante !

     

    Dimanche 8 mars

    Ce matin le temps est brumeux, et frais. Papy mettra un petit coup de chauffage !

    Puis nous poursuivrons notre remontée toujours face au vent et après Boujdour nous retrouverons les travaux de la mise à 4 voies.

    Nous activons un peu car nous souhaitons prendre une bonne douche chaude au camping d’El Ouatia où se trouve Hervé et faire la lessive. Nous y serons à 15h : parfait.

    SAUF, qu’il n’y a pas de douche chaude et l’eau ne coule que très peu ! Grosse déception.

    Nous nous doucherons donc dans le camion, je ferai la lessive (mais juste le strict minimum) et en fin d’après midi nous ferons le plein du réservoir d’eau (il faudra au moins ½ heure) ! Mais c’est fait.

     

    Lundi 9 mars

    Aujourd’hui direction Guelmim pour acheter de l’alcool et faire le reste des courses à Marjane. Nous y serons en fin de matinée.

    Ouff, le vent s’est calmé, le soleil et la chaleur sont de retour.

    Nous mangerons sur le parking de Marjane. Il faut maintenant trouver un itinéraire sans trop de virages serrés et le meilleur goudron possible à cause de la direction. Hervé prendra le chemin le plus court : rendez-vous au camping à Zagora. Nous, nous prendrons une route plus longue en passant par Assa, mais qui semble meilleure pour les conditions dans lesquelles nous roulons.

    Le soir, nous serons à la sortie d’Akka : bivouac dans une palmeraie tout près d’un village, mais pas de visites, simple autorisation du propriétaire. Nous y serons bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mardi 10 mars

    Nous sommes toujours en contact avec Franc et Brigitte qui sont dans les environs et qui partent dans la même direction que nous.

    Nous nous retrouverons donc à midi à Tissint. Nous nous installerons ensemble sur le belvédère au dessus du canyon pour le repas.. Très agréable moment de retrouvailles.

    Puis Franc et Brigitte reprendront les pistes vers Ouarzazate et nous, le goudron bien sûr pour être à Zagora le soir.

    Nous y serons à 16h30. Passage obligé chez Ali pour confirmer le rendez vous de demain matin.

    Puis nous retrouverons Hervé au camping de la Palmeraie d’Amezrou. « Notre » place est libre, ça tombe bien, Hervé est installé juste à côté.

    Nous passerons la soirée ensemble autour d’un apéritif « dînatoire » !!!! Très agréable soirée enfin dehors !

     

    Mercredi 11 mars

    9h30 Nous serons au garage. Ali est disponible, il met de suite un ouvrier sur le camion.

     

       

     

     

     

     

     

     

     

    11h le carter de nez de pont est démonté : pas rapide n’est-ce pas !

    Maintenant attendons la solution d’Ali. Il fera venir un autre mécano qui emportera la pièce (le carter du nez de pont). Il ne reviendra que vers 16h30.

    Nous vérifions le travail, il semblerait que ce ne soit pas assez solide. Sur ces entrefaites arrivent Marc, Joce, Gérard et Christiane qui viennent à notre rencontre. Marc qui bricole beaucoup, estime lui aussi qu’il faut renforcer encore cette fixation. La pièce repartira et nous ne la reverrons qu’à 19h30 !!!!

     

          

     

     

     

     

     

     

        

     

     

     

     

    Inutile de vous dire que nous trouvons le temps long ? Surtout que le remontage s’avèrera très difficile. Nous ne repartirons du garage rejoindre les copains au camping, qu’à 22h !!!! Mais il faudra revenir demain pour les finitions.

    Et là, repas vite fait, discussion avec les copains, bilan, nous ne nous coucherons qu’à minuit !

     

    Jeudi 12 mars

    Avant de repartir au garage, Marc jette un œil à la réparation : c’est ok mais il faudrait mettre une fixation supplémentaire de sécurité.

    Autre souci, nous avons une fuite au réservoir d’eaux usées !!!! Marc se met donc en chantier pour réparer la fuite. En fait, ce sera beaucoup de travail (toute la matinée) car il faudra tout démonter : marchepied et réservoir.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout ne sera remonté que vers 13h30. Repas, tous ensemble, et nous partirons chez Ali pour la finition de la réparation de la direction.

     

     

     

     

     

     

     

    Nous y serons vers 15h30. Nous lui suggérons de sécuriser la fixation avec 2 brides. Il acquiesce et commande à son forgeron les 2 brides.

    Tous les ouvriers seront sous le camion à 18h30 pour tout remonter : nous avons rendez-vous au restaurant du camping à 19h.

    Nous passerons une excellente soirée autour de brochettes avec des frites !

     

    Vendredi 13 mars

    Nous irons payer Ali pour tout le travail qu’il a effectué sur le camion (direction, vidange moteur, différentes vérifications etc ….)

    Puis nous irons faire les courses au marché couvert. Retour au camping pour manger avec les copains avant de reprendre la route.

    Entre temps Hervé est parti de son côté direction l’Est pour terminer par la route nord qui longe la Méditerranée. Il est bien déçu car il ne pourra prendre le bateau comme il le souhaitait pour aller revoir sa copine en France. En effet, depuis hier, le roi du Maroc et celui d’Espagne ont décidé de suspendre toutes les liaisons aériennes et maritimes entre leurs deux pays.

    Nous sommes pris en « otages ». Mais personne ici n’est contrarié, nous sommes tous à la retraite, nous avons le temps… et en plus nous sommes au soleil.

    Nous repartirons donc, les 3 couples,  en direction de Ouarzazate.

    Ce soir nous sommes arrêtés pour le bivouac. Tout le monde bricole !

    Il y a quelques nuages sur les montagnes environnantes mais nous sommes restés sur une hauteur, pas de soucis.

     

    Samedi 14 mars

    Nous nous réveillerons avec le soleil bien qu’il y ait encore quelques nuages.

    Tout le monde prend son temps ….

    Nous partirons ensuite

    en direction de Ouarzazate où nous serons vers midi : objectif : aller à Carrefour Market faire le maximum de courses  que l’on ne peut pas trouver dans les petites épiceries.

    Puis, nous irons nous restaurer dans un petit « snack » !

    14h, nous prendrons la piste (tranquille, roulante)  qui passe par l’oasis de Fint et qui va jusqu’à Tazenakht où nous serons à 16h.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous trouverons un super emplacement de bivouac au bord du lac de barrage de Taghdoute : dommage que le soleil ne soit pas de la partie.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cela ne nous empêchera pas de faire un super feu de bois qui nous permettra de faire cuire d’excellentes côtelettes pour le repas du soir. Mais la fraîcheur arrivera vite, tout le monde rentrera dans son véhicule. Nous mettrons même un peu le chauffage.

    Nous aurons la pluie dans la nuit.

     

    Dimanche 15 mars

    Le soleil est de retour, tout de suite le paysage est plus agréable. Quelques oies passeront nous rendre visite …

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petit briefing, nous allons prendre la piste « Gandini » qui nous mènera jusqu’à Taliouine. Le début est très agréable et traverse une vallée charmante.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais plus loin, la piste devient caillouteuse et plus compliquée. A moment donné, nous devrons faire demi-tour pour trouver une alternative qui s’avèrera plus praticable surtout pour Gérard et Christiane qui ont un fourgon qui n’est pas 4x4.   Au bout du compte nous arriverons, malgré tout à Taliouine vers 13h30 où nous déjeunerons dans un petit « restaurant » !

    Etant donné la météo, nous décidons de repartir vers le sud pour y retrouver le soleil et de la chaleur, donc direction Tata.

    Nous traverserons de très beaux paysages dommage que le soleil ne soit pas là pour les mettre en valeur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir, le bivouac sera difficile à trouver à cause du terrain et surtout du vent. Nous aurons même droit à un superbe arc en ciel donc et quelques « postillons » !

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lundi 16 mars

    Toujours soucieux du bon fonctionnement de notre direction, nous passerons encore ce matin sous le camion pour vérifier l’état de la réparation. Tout est OK. Nous pouvons reprendre la route.

    Vers 11h, nous serons à Tata pour la pause café.

    Gérard connaissant un bon coin de bivouac pour ce soir, nous partirons en direction d’Igherm.

    Nous ferons une pause repas juste après Imitek.

    Et très vite nous serons au bivouac appelé par Gérard : les « roses ». En effet toute le route est magnifique où les montagnes plissées nous offrent de très beaux dessins : entre autre les « roses » de Gérard.

     

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

    Ce sera après-midi tranquille, chacun vaquera à ses occupations. Marc et Gérard, iront quand même explorer la suite ( et fin) de la piste en 4x4.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mardi 17 mars

    Marc a « des fourmis dans les jambes », il ira donc escalader la montagne toute proche.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pendant ce temps, tout le monde se prépare, sans oublier une nouvelle vérification mécanique (cela devient une habitude) .

    Comme tous les jours, la même question : où allons nous ? par où ?

    Aujourd’hui, piste de la mine d’Or du côté de Bou Zarif

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    puis Talat Yissi, Tizerkine, Taloust pour arriver le soir à la sortie de Tafraoute où le terrain ne sera très propice au bivouac : pentu, caillouteux et … scorpions … Mais bien sûr, nous nous organiserons pour passer une très bonne soirée.

     

    Mercredi 18 mars

    Encore aujourd’hui météo maussade. Cette fois ci, c’est la bonne : direction plein sud.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Gérard nous fera passer par Izerbi et découvrir la superbe descente du canyon vers Igmir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

    D’ailleurs nous nous y arrêterons pour le repas de midi qui sera ce jour là gastronomique : apéro, confit de canard, pommes de terre frites le tout accompagné d’une bouteille de vin et terminé par un Irish coffee ! Que demander de plus ?

    Dans l’après-midi nous ferons un court passage à Amtoudi : tout est fermé ???

    Nous sentons clairement que quelque chose se prépare au sujet du confinement plus ou moins strict.

    Le soir, nous nous réfugierons pour la nuit, dans une ancienne ferme à la sortie de Taghjijt.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans la nuit, nous aurons de la pluie et du vent.

     

    Jeudi 19 mars

    Les consignes de confinement se durcissent. Même la météo s'y met ! Que faire ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après concertation, nous déciderons d'aller directement au Marjane et Guelmim, puis d'aller se poser au camping de Tighmert.

    J'ai toujours l'idée d'aller faire un vol en parapente au Nid D'Aigle à côté d'Aglou !!!!

    Gérard nous a fait traverser l'Anti-Atlas d'Est en Ouest ce qui nous a permis de découvrir certains sites mais aussi de repasser sur certaines pistes devenues routes goudronnées et que nous n'avions plus fréquentées depuis de nombreuses années. Merci Gérard. 

    Objectif : courses, douches chaudes, lessives etc …

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vendredi 20 mars

    Dès le réveil, nous entendons à la radio que l’état d’urgence est déclaré au Maroc et que nous n’aurons plus l’autorisation de circuler à partir de 18h !!!!!

    Que faire ? Ici la météo n’est pas bonne et les commodités du camping ne sont pas au top.  Nous opterons pour un déplacement ultra rapide dans la journée jusqu’à Mahmid au camping de Phil : Esprit Désert où nous trouverons tout le confort nécessaire, le soleil et la chaleur,  pour une immobilisation indéterminée.

    C’est parti : nous ferons 620 km dans la journée en 8h30. Nous aurons même droit à la désinfection des véhicules à l'entrée de Tata par une équipe dont on ne connaît pas l'identité !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Phil nous attend, nous serons au camping à 17h15. Il fermera le camping dès notre arrivée.

    Effectivement les consignes sont strictes : impossible de sortir, même pour aller faire des courses.

    Après notre installation, la soirée sera courte : tout le monde est fatigué par cette longue route.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Samedi 21 mars

    Il faut s’organiser. Une seule personne de l’équipe de maintenance du camping a l’autorisation de sortir pour faire les courses. Les commandes de chacun s’annoncent compliquées.

    Philippe propose donc de faire une liste de tout ce qui pourrait être nécessaire à tout le monde, de faire venir une commande générale et d’ouvrir une sorte de petite épicerie au camping.

    A côté de ça, tout le monde s’occupe : ménage des véhicules, lessive, divers bricolages orchestrés par notre « Marc »  dont nous abusons des compétences (mais à son grand plaisir quand même) ! Merci Marc

    Aujourd’hui samedi, soirée avec repas et animation prévue.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce sera une réussite ! Quelle bonne soirée sous un ciel étoilé, autour d’un feu de camp, pour des confinés !

     

    Dimanche 22 mars

    Chacun poursuit ses diverses occupations … ne sachant toujours pas pour combien de temps nous serons là ….

    Quand on pense que certaines personnes sont enfermées chez elles et parfois avec le mauvais temps, nous ne sommes vraiment pas malheureux et pas trop contrariés d’être confinés ici.

    Mais quelle bonne idée d’être venus là.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Confinement aux portes du désert.

    11 avril : Nous sommes toujours confinés dans le même camping.

    Confinement aux portes du désert

     

    Confinement aux portes du désert

     

     

     

     

     

     

     Confinement aux portes du désert

    Nous sommes 12 véhicules, 25 personnes enfermées ici depuis maintenant 3 semaines sans pouvoir sortir. Le propriétaire (qui est un copain) n'a pas le droit de sortir non plus, seul un de ses employés a l'autorisation de s'occuper du ravitaillement de tout le monde. Nous avons donc une sorte de petite épicerie à domicile. Nous ne manquons de rien (sauf d’alcool) ni même de médicaments arrivés en fin de boîte !

    Tout le monde va bien, il n'y a pas de malades.

    Parmi les confinés, nous avons de la chance d'avoir un musicien. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête...entre autre les anniversaires ... on trouve toujours un prétexte ... environ 2 fois par semaine !

    Confinement aux portes du désert

     

          Confinement aux portes du désert

     

     

     

     

    Confinement aux portes du désert

     

     

        

    Confinement aux portes du désert

     

    Confinement aux portes du désert

     

    Confinement aux portes du désert

     

     

                    Confinement aux portes du désert

     

     

     

     

     

     

     

    Confinement aux portes du désert

     

    Confinement aux portes du désert

     

     

            Confinement aux portes du désert

     

     

     

     

    Confinement aux portes du désert

    Nous considérons vraiment notre situation comme privilégiée.

    Chacun vaque à ses occupations : petite mécanique, grand ménage, grande lessive, activités manuelles , jeux de boules etc...

    Vous avez peut-être vu et entendu que des camping-caristes étaient rentrés en bateau à Sète. Pourquoi pas nous ? parce qu'il n'y avait pas de la place pour tout le monde, parce que les billets étaient trop chers (1500 €) parce que nous sommes bien ici et que nous considérons que le confinement est plus facile avec des copains, plutôt qu'en France où on ne peut pas bouger, on ne peut voir personne ni même sa famille... et que le climat est anxiogène.

    Pour le moment nous n'avons pas d'impératif pour rentrer. Nous avons notre billet open (90 €) retour pour le France mais nous devons passer par l'Espagne (Ceuta / Algéciras). Il va donc falloir attendre que l’Espagne ouvre ses frontières et là ???

    De toute façon, le confinement ici est prévu jusqu'au 20 avril. Après ??? Inch Allah

     

    Confinement, Confinement, pas si facile !

     Le 20 mars, nous nous sommes retrouvés confinés au camping Esprit Désert aux portes de M’Hamid.

    Nous sommes alors 25 personnes à devoir coexister en vase clos ; certains (14), se retrouvent coincés ici et 11, ont choisi de venir vivre le confinement aux portes du désert. Tout est organisé pour nous faciliter ces nouvelles conditions de vie.

    Pendant 3 semaines tout se passe très bien : chacun vaquant à ses diverses occupations, soirées en commun dans la bonne humeur agrémentées par Rudy (musicien professionnel).  

    Puis, un jeune couple de Suisses, grâce à son ambassade, a eu l’opportunité de prendre un billet de bateau pour Gênes (proche de la Suisse). C’est alors que vont commencer les tracasseries administratives pour obtenir les autorisations de circuler jusqu’à Tanger. Les pauvres, ils subiront des « chauds et froids » avec des informations sans cesse contradictoires jusqu’à 3 jours de l’embarquement où une personne du camping est tombée malade ce qui a entrainé un contrôle avec test au Covid 19 pour tout le monde. Pour avoir l’autorisation de circuler, il leur faudra alors attendre les résultats des tests. Le temps est long, le départ du bateau approche (mardi 9h). Seulement, enfin, le lundi à 21h tout est OK, ils peuvent prendre la route. Ils devront parcourir plus de 1000 km dans la nuit avec bien sûr de très nombreux contrôles. Mais bon, nous apprendrons qu’ils seront au port dans les délais d’autant plus que le bateau ne partira qu’à 22h …contrôles sanitaires obligent ! Tout va bien maintenant pour eux. Après une période d’isolement, ils pourront retrouver leur famille.

    Tout ceci aidant, avec les températures qui augmentent et plusieurs journées de vent de sable, certains s’impatientent et souhaitent remonter où le climat est plus supportable pour des personnes âgées. D’autant plus que nous venons d’apprendre que le confinement est prolongé jusqu’au 20 mai. Les tractations avec les autorités locales et l’ambassade ou consulat, sont compliquées et longues et stériles. C’est alors que les esprits vont s’échauffer surtout chez ceux qui se retrouvent « emprisonnés » comme ils disent. Pourtant, la superficie du camping est largement suffisante pour cohabiter à 25 personnes, le paysage est très agréable, le propriétaire du camping fait tout pour nous rendre le confinement supportable MAIS nous ne pouvons pas sortir des limites du camping.

    La tension monte. Un groupe de 10 personnes (les « prisonniers ») partira dans le camping à côté avec ses critiques, ses rancœurs en espérant y trouver  de meilleures conditions.

    Maintenant, les 14 personnes restantes vivent dans la bonne entente sans compter que nous obtiendrons l’autorisation d’aller faire nos courses à l’épicerie du coin puis faire 6 km pour aller les faire à M’Hamid. Nous pouvons enfin voir de nouveaux horizons : quel bonheur ! Bien sûr tout ceci en portant un masque et en respectant les règles de distanciation.

    Nous arrivons fin avril, voilà plus de 40 jours que nous sommes confinés, les grosses chaleurs arrivent et le vent souffle fort.

    Confinement,Confinement , ... pas si facile!

     

     

       

    Confinement,Confinement , ... pas si facile!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chacun va alors chercher une solution pour aller sous des cieux plus cléments.

     

     

     

    Certains prendront des billets de bateau avec l’angoisse qu’ils soient annulés. D’autres ayant appris par les forums que nous pouvons changer de camping, vont entreprendre les démarches pour avoir les autorisations nécessaires.

    Cela va être un véritable parcours du combattant.

    -      Autorisation écrite du camping qui va vous accueillir

    -      Lettre de motivation

    -      Photocopie des passeports.

    Tout ceci remis au Caïd du secteur, qui remettra le dossier au Pacha et enfin arrivera dans les mains du Gouverneur : grand Décideur ! Mais ce Monsieur doit entrer en contact avec le Consulat et les autorités  de la région d’accueil.

    En définitive, 4 personnes ayant une réservation dans un camping d’Agadir, avec l’aide du responsable du forum des camping-caristes au Maroc, devront aller à Marrakech. Ils y sont partis vendredi dernier. C’est la « grande usine », il y fait aussi chaud qu’ici, mais ils se rapprochent de la « sortie » (comme ils disent). Ils y retrouveront d’ailleurs les « dissidents » du camping d’à côté !!!! (Bonjour l’ambiance !)

    Ici, d’autres personnes ayant, elles aussi, constitué un dossier, au bout de 12 jours n’ont toujours pas de réponse. L’attente est très longue, trop longue. On a l’impression d’être abandonnés. Ils frappent à toutes les portes mais pour le moment, elles restent fermées. Ils sont désespérés.

    Ceux qui ont acheté des billets de bateau, eux aussi sont dans l’expectative après l’annulation de plusieurs bateaux. Maintenant, ils s’en remettent aux décisions de l’ambassade qui organise des rapatriements. Mais là aussi, l'attente est longue et les informations sont rares.

    Vous me direz,  " Et vous ? "

    Pour la suite des événements, sachant que le confinement va durer encore jusqu’au 20 mai et qu’après les déplacements seront comme en France limités et réglementés, nous avons aussi constitué un dossier pour aller au bord de l’océan à Aglou. Mais là aussi, la situation est au point mort.

    Nous vivons notre confinement sereinement. Nous essayons d’entretenir de bonnes relations avec tout le monde. Cela demande parfois, beaucoup de patience, d’indulgence et de tolérance, mais nous y arrivons.

    Nous sommes conscients que malgré tout, nous vivons un confinement dans des conditions privilégiées. Nous ne sommes pas seuls et nous sommes dans un site très agréable que nous avons choisi. De plus, nous sommes en sécurité, sans risque de contamination.

    Nous avons des contacts réguliers avec la famille en France. Pour le moment, tout le monde va bien, donc pas d’urgence.

    Nous attendons des jours meilleurs (condition de transports et vie quotidienne en France) pour envisager et organiser notre retour.

    Confinement à Bounou vu par Marc

     

     Confinement à Bounou vu par Gérard

     

    Nouveau site de confinement

    Et oui, nous avions constitué un dossier étayé pour aller dans un camping à Aglou, près de l'Océan pour éviter les grosses chaleurs du désert.

    Mais le gouverneur de Zagora dont nous dépendions à M'Hamid, en a voulu autrement. Il a préféré nous envoyer à Essaouira dans la famille. Sans doute les négociations (bla bla bla comme ils disent ici) plus faciles avec le consul de cette région qu'avec celui  d'Agadir. Et oui, ici au Maroc, il y a des lois, de la hiérarchie dans les autorités territoriales, et beaucoup de "négociations".

    Enfin bref, vendredi 15 mai, nous avons quitté le camping de M'Hamid en compagnie de Gérard et Christiane, qui avaient demandé d'aller à Guelmim  et qui se retrouvent, comme nous, en direction d'Essaouira. Mais eux, iront au camping Esprit Nature.

    Après avoir récupéré à Zagora, le fameux sésame pour circuler jusqu'à Essaouira, nous nous sommes octroyés 3 jours de liberté.

    Nouveau site de confinement

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Nous avons pris notre temps en empruntant des petites routes, ce qui nous a permis de profiter de 2 bivouacs en pleine nature : quel bonheur ce sentiment de liberté !

    Nouveau site de confinement

     

     

    Nouveau site de confinement

     

     

     

     

     

     

     

    Nouveau site de confinement

     

     

     

     

    Nouveau site de confinement

    Les 2 derniers contrôles à l'entrée d'Essaouira seront sévères. C'est là que nous allons apprendre qu'il est interdit de rentrer dans la ville, et que nous devons observer 14 jours d'isolement. Quelle ne fût pas notre déception !

    La déception sera encore plus grande lorsque nous apprendrons le 19 mai que le confinement est prolongé au Maroc jusqu'au 10 juin ! 

    Mais bon, ici le "camion" (espace de vie) est plus grand et plus confortable, le terrain de camping est plus petit, mais nous avons de l'ombre, la piscine et nous sommes en famille !

    Nouveau site de confinement

     

    Nouveau site de confinement

     

     

     

     

     

     

    Nouveau site de confinement

     

     

     

     Nouveau site de confinement

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nouveau site de confinement : Essaouira

    Le temps s'écoule ... nous gardons contact avec les copains de 2 mois de confinement et qui sont maintenant dispersés. Chacun essayant de trouver un échappatoire, une solution pour retourner en France, mais c'est très compliqué. Difficile d'entrer en contact avec les consulats français pour savoir quand, comment obtenir un billet de bateau. Certains, même, en achèteront plusieurs sans être sûrs de pouvoir partir. Pourtant, il n'y a que les bateaux dit de "rapatriement" qui ont l'autorisation par les autorités marocaines, de prendre des passagers. (Le port de Tanger Med étant officiellement fermé aux passagers, comme toutes les frontières d'ailleurs.)  Après plus d'un mois et demi de nombreux courriers aux autorités marocaines et françaises, d'interventions sur les réseaux sociaux, certains ont  ENFIN obtenu un billet de retour.  Les voilà soulagés.

    Quant à nous, nous espérions pouvoir bénéficier d'un peu de liberté en obtenant une autorisation de sortie, tout au moins jusqu'à la ville, mais, que néni, le Khalifa estime qu'étant dans la famille, elle seule peut subvenir à nos besoins. Ce qui n'est pas faux d'ailleurs ! Qui dit confinement, dit une seule personne pourra faire les courses pour toute la famille. Nous attendons donc avec impatience le 10 juin pour savoir comment va se passer le déconfinement. Pourrons nous circuler librement en attendant d'avoir un billet de bateau pour le retour ? Pour le moment personne ne peut nous le dire. 

     

    Assouplissement du confinement

    Le 11 juin nous avons eu un léger assouplissement du confinement. Nous pouvons alors circuler sans autorisation seulement dans la province d'Essaouira.

    Demain 25 juin nouvel allègement : nous allons pouvoir circuler librement dans tout le Maroc en zone 1, faire du tourisme interne. Et cerise sur le gâteau   nous venons d'obtenir un billet pour un bateau de rapatriement Tanger/ Algeciras le 29 juin.

    Nous serons donc bientôt de retour en France. A nous de nous réacclimater aux conditions de vie occidentale. Mais tout ça va se faire en douceur en traversant l'Espagne

     

    Retour en France

    Comme prévu, nous avons pu embarquer le 29 juin à Tanger Med, (c'est une première pour nous : quelle "usine" !) sur un bateau Balearia pour une traversée Tanger / Algeciras. 

    Nous partirons le 27 juin pour remonter jusqu'à Tanger Med

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Arrivés à Tanger Med à 8h50 (pour un bateau à 14 h). Nous sommes les derniers de la file !

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est une véritable usine, mais tout est bien organisé. Les démarches se font les unes après les autres sans problème. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       


    Puis nous traverserons l'Espagne par très beau temps et grosse chaleur. 

    Grâce à Park4night, nous découvrirons d'agréables lieux de bivouac. 

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

      

     

     

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


              

     

     

     

     

     

     

     

     

                               

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous avons eu bien sûr, quelques soucis avec "petit camion" : un pneu éclaté (obligés de faire appel à l'assistance : merci )

            

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    et le lendemain, nous avons perdu le marchepied sur la route ... 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De retour en France jeudi 2 juillet, nous avons fait une pause chez les copains Marilo et Pierre du côté de Bayonne 

    Puis nous avons pu retrouver tous nos aînés dans les Ehpad des Landes.  

     

    Nous en profiterons pour nous octroyer 2 nouveaux bivouacs dans les Landes

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     


      

     

     

     

     

    Nous ne regagnerons notre maison que dimanche 5 juillet à midi : jardin envahi par les hautes herbes ... beaucoup de courrier ... etc  

    Il ne reste plus qu'à vider le camion ... et renouer avec toutes les activités de la vie courante ... lessive, courses, ménage, reprendre les rendez-vous prévus et non honorés car absents, etc ... 

    Très vite les réflexes reviennent... 

     

                                                                                                        


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique